Avis du vol entre Kiev et Paris en classe Affaires avec Air France

Rappel du routing :

• Mulhouse EuroAirport EAP - Paris CDG / A5 E90 : ICI
• Paris CDG - Kiev KBP / AF 319 : ICI
• Kiev KBP / Paris CDG / AF 319 : Nous y sommes
• Paris CDG / Mulhouse EuroAirport / A5 E90 : Ne sera pas publié

Après un super week end prolongé à Kiev (bonus Tchernobyl en fin de report) il est temps de rentrer.
Enregistrement hyper rapide aux comptoirs Sky Priority avec une agente souriante et très sympathique. Passage assez rapide par la PIF mais beaucoup trop longue par la PAF. En effet, il y a bien une file prioritaire, mais un coupe file pour les possesseurs de carte Mastercard Platinum leur permet de passer devant les prioritaires. Donc tout le bénéfice de la file prioritaire est foutu, puisqu'à intervalle régulier s'insèrent des passagers encartés. Du coup les files "normales" avancent plus vite. C'est pas la mer à boire mais c'est chiant. 30 minutes pour passer l'émigration du coup. Mais avec un agent souriant, ce qui change de la porte de prison de l'aller.
Les "éligibles" du groupe montent au salon Ukrainian histoire de voir à quoi il ressemble et prendre un dernier verre.
Le FIDS du jour :

Peu de presse, mais il y en a :

Un des coins que nous avons squatté, nous étions quand même nombreux :

La vue sur la piste est bonne mais la vue sur le Tarmac elle bouchée par l'avancer du terminal :

Air Arabia qui s'en va, avec deux superbes IL62 au fond :

Une vue rapide du salon, pas pu faire mieux car pas mal de monde :

Quelques softs sont en libre service, pour le reste, s'adresser au bar :

L'offre froide salée c'est fromage ou saucisse :

L'offre chaude qui ne passe par trois pattes à un canard :

Les desserts sont en quantité limitée :

Une zone de travail :

Ma petite sélection car je sais que je mangerai dans l'avion :

Voilà notre avion qui arrive :

PS repousse en 738 :

Quelques épaves au loin :

Tandis que notre avion se gare :

BA s'en va :

Et LOT arrive (dédicace à ma poule Ben et ma vipère préférée qui seront à bord pour leur retour vers la France via WAW)

Pendant que KL emporte Ducourf, Capoune et McFly vers le Frown Lounge :

Un peu avant l'heure d'embarquement, descente vers la civilisation :

Nous voici dans le terminal :

L'embarquement est appelé pile poile à l'heure, les agents sont sympathiques :

Dans le rétro, un LOT se cache :

L'instant P.

Superbe accueil en porte : Kevin me demande ce que veut dire "PED Kit" inscrit sur l'une des portes du galley, je lui réponds à côté (j'étais sur le PBE) et l'hôtesse, aussitôt corrige avec le sourire et explique ce que c'est. (le kit pour pouvoir stocker les appareils electroniques dangereux ou défectueux).
Voici la cabine J, une seule rangée aujourd'hui :

Safety card :

Windrose en 321 pour Hurgada :

Notre voisin :

En parlant de voisin, la mienne arrive, donc j'arrête les photos extérieures car elle est l'heureuse titulaire du hublot.
L'hôtesse en charge de la J propose un verre d'accueil à choisir librement parmi toute la gamme. Je lui fais part de ma surprise, habitué soit à rien (sur AMM) soit à l'eau plate ou à l'eau / jus d'orange / champagne. Elle est étonnée que le verre d'accueil ne soit pas servi sur AMM et m'explique que même en cas de cabine pleine, ce verre devrait, au moins, être servi après le décollage. Quant à elle, quand la J est petite, elle propose tout l'assortiment.
Chapeau.
Ce sera donc champagne :

Après le décollage, les menus sont distribués et ouverts à la page du repas. Puis notre hôtesse prend les commandes accroupie, à la manière de SQ :

Mon choix se portera sur le saumon. Voici le plateau, tel que distribué, sans couvercles. A noter que l'hôtesse proposera de laisser le couvercle du plat principal si les gens le souhaitaient.

Gros plan sur l'entrée :

Le saumon :

Fromage et pain chaud :

Le dessert :

Petit bémol sur la présentation du sel et du poivre :

L'entrée était tout simplement excellente, les crevettes et le flétan étaient parfaits. Le saumon avait l'air un peu sec mais il ne l'était pas, la farce à la ricotta apportait du moelleux et l'ensemble était vraiment bon.
Au fur et à mesure que les passagers finissent leurs plats, chaque assiette vide est enlevée. Après avoir fini le plat chaud, notre hôtesse se propose de retirer le plateau pour ne laisser que le dessert en apportant le café :

Et propose systématiquement un digestif. Double poire pour moi. Le seul plat qui n'était pas satisfaisant de ce repas est le dessert qui était franchement sec, donc décevant.
Une offre de petites douceurs et un nouveau double digestif est proposé :

Je discuterais un bon bout de temps avec notre hôtesse, étonnée de voir que tant de passagers se connaissaient et étaient autant dispersés dans l'avion (forcément, quand on est un grand groupe, on discute un peu à gauche et à droite en vol !).
Nous poserons avec 25 minutes d'avance, et il est déjà l'heure de nous dire au revoir !
Pour moi c'est direction 2G pour prendre le dernier CDG BSL, que je ne reporterai pas.

Place au bonus radioactif de Tchernobyl et toute sa zone proche. Nous avons passé une super journée sur les conseils avisés de FFlyerCDG en nous organisant un tour privé de toute la zone d'exclusion. Le tout avec une guide fantastique, Elena. A noter qu'il est impossible de visiter le site sans passer par une agence officielle. Visiteurs individuels interdits.
Voici l'ancienne zone portuaire :

Beaucoup de petites maisons le long de la route :

Un des nombreux check points, celui ci mesure aussi la radioactivité des véhicules sortants :

Le premier point d'intérêt majeur est la visite du site DUGA-1, une antenne radar russe qui avait été construite afin de détecter les missiles nucléaires américains à leur lancement, afin de pouvoir leur répondre. Comme l'a dit notre guide, ça aurait servi à se saoûler la tronche 30 minutes avant la fin du monde en sachant que les ennemis historiques allaient mourir aussi.
Le radar a été caché par une forêt plantée artificiellement sur 10 kilomètres. Et pour brouiller encore plus les pistes, le site était répertorié comme camps de vacances pour enfants abandonné. Pour pousser jusqu'au bout, un abribus avait été construit au début de la route :

Puis 10 kilomètres plus loin, nous voyons le radar au loin :

Au pied de celui ci c'est franchement impressionnant :

Son travers ne l'est pas moins :

Et que dire de sa longueur / hauteur :

Notre groupe est tout petit à côté du radar :

Le prochain stop se fait dans un jardin d'enfants à l'abandon, où nous sommes accueillis par une poupée et des jouets :

A l'intérieur c'est franchement glauque :

Il doit certainement y avoir un peu de mise en scène mais quand même, le site est prenant :

Même si l'ensemble des lieux visités est parfaitement sûr, il y a quelques "hot-spots" où la radioctivité grimpe en flèche (la taux moyen du site est d'environs 0.15)

Puis nous passons les réacteurs 6 et ensuite 5 qui étaient en construction lors de la catastrophe et qui ont été laissé tels quels :

Au loin le sarcophage du réacteur 4 se dessine :

Et nous voilà au plus près :

La radioactivité n'est pas beaucoup plus forte qu'ailleurs :

Puis ce que nous attendons tous, arrive Prypiat :

Avec une curiosité que notre guide ne manque pas de nous souligner, regardez cet arbre à l'apparence normale :

Quand on zoome, on découvre toute sa base brûlée. Effet des radiations.

Après un dernier check point, nous arrivons à Prypiat :

Nous voici sur la place centrale, assourdissante de silence :

Et de vide :

Nous voici devant la mairie :

Puis devant l'un des supermarchés :

Que nous pouvons visiter à notre aise, sans aller trop loin :

Qui a laissé trainer son caddie ?

Nous logeons le théâtre pour aller vers un lieu mythique :

Le parc d'attraction, jamais inauguré. Il devait l'être le 1er mai 1986, la catastrophe a eu lieu le 26 avril…

Les autos tamponneuses :

Un voltigeur :

La fameuse grand roue :

Avec un peu plus de recul :

L'aire du parc, vide :

La nature reprend ses droits, même au travers des grilles du stade :

Stade que voici :

La visite s'achève au pied de ces bâtiments :

A titre d'information, nous avons reçu une dose de radiation de 0.03 millisievert sur la journée soit l'équivalent de … 1H en avion à 11'000 mètres. Aller visiter Tchernobyl est moins radioactif que de faire un Paris Kiev en avion ;)
Si vous avez l'occasion d'y aller, foncez y.
Merci pour votre lecture et à très vite pour de nouvelles aventures !