Avis du vol entre Rome et Firenze en classe Economique avec Alitalia

Bonjour à tous et à toutes.

L'introduction

Voici la suite de mon aller retour express à Florence pendant mon retour professionnel à Paris.
Pour comprendre l'origine un peu mouvementée du routing, rendez vous au premier opus de la série.
Rappelons brièvement que mon vol initial entre ORY et FLR a été annulé en raison de grève de pilotes (une nouvelle mode chez nos amis low cost).
Et qu'on m'a fait passer la nuit à ORY pour prendre un ORY FCO. Charge à moi de rejoindre FLR par mes propres moyens avec remboursement je l'espère.

• ORY FCO sur A321 VY en Y : c'était là .
• FCO FLR sur A319 AZ en Y : c'est ici.
• FLR FCO sur A319 AZ en Y : ce sera là.
• FCO CDG sur A319 AZ en Y : si vous êtes encore là.

le prélude

Je vous avais laissé landside, clope fumée, bagage récupéré à FCO. Reste à refaire un tour de manège mais avec AZ cette fois.
Les FIDS sont à en-tête chinois, russe, anglais ou italien. Pas mal.
Mon vol pour Florence partira du T1, rien de spécial à dire. J’ai deux heures avant le décollage pour gérer tout cela. Aucun problème à l’horizon.
En voilà une correspondance qu’elle est bien pour la gérer malgré deux dossiers différents.

Alors, partenze.

De l’arrivée au départ, il n’y a qu’un étage.

Nom en français, désignation en anglais et localisation en Italie…Cela sent le vrai et le véritable à des kilomètres.

Tant qu’AZ est en vie, j’ai accès au fast track.

C’est ici, les comptoirs skypriority.

Mais il y a un peu de queue tout de même.

Je n’attendrais pas bien longtemps mon tour.

J’enregistre ma valise en toute confiance. Contrairement aux apparences, elle ne pèse pas 1,9 kilo.
Et j’appréhende de devoir la tirer tout l’après midi dans le centre ville. Ou de me voir refuser le vestiaire au Palazzo Strozzi.
Le plan original était de la laisser à l’hôtel dans lequel j’aurais du passer la nuit.
A ce moment, je caressais le rêve un peu fou de m’enregistrer pour mon vol du soir dès l’arrivée à FLR le matin même.

Pour une fois que je n’évalue pas AF mais AZ, profitons de l’application Skypriority panel.
Exercice éminemment scolaire lorsqu’il est effectué dans le hub d’une compagnie membre où les règles sont plus souvent respectées qu’à TFO (autrement connu comme l’aéroport de Trifouillis les Oies).

Aucune mention néanmoins du parcours Skypriority sur mon BP. Ce que je ne manque pas de noter sur l’application.
Ce n’est pas faute d’avoir fourni ma carte super élite de la muerte.
Qui ne tente rien, n’a rien. Je tente le fast track tout de même.
Ma carte d’enregistrement scannée m’ouvre les portes contre toute attente !
Le PIF se trouve directement après, et l’attente est tout simplement nulle.
Bien agréable.

En conséquence, je manifesterai ma satisfaction magnanime.

Ne reste plus qu’à rejoindre la zone publique.

Direction les portes B pour un vol intérieur.

Oui, mais si je poussais le vice jusqu’à aller au salon ?

La chair est faible et le mogoy encore plus.
Certains se sont plaints du manque de signalétique du salon et de la longueur du parcours.
Oui c’est bien long, oui l’ex salon aux portes B a disparu ce qui rend pénible l’accès au graal.
Mais, j’ai trouvé la signalétique bien suffisante. Et même si ce n’est pas la première fois que je me rends à FCO, cela fait plus de 10 ans que je ne suis pas réellement revenu sur mes pas.

En tout cas, pas spotter friendly les vitres proches du travelator.

Le salon est dans la jetée D.

Elle se mérite, l’unique escalator de montée fait la grève.

Au niveau des portes, il faut encore monter à l’étage supérieur. Là où se trouvait le regretté salon AF, où j’ai passé de nombreux moments de retour de week end escapade artistico historique à Rome. Je me souviens encore de son nom : Le Fontane.
Non pas qu’il fût extraordinaire, mais il surclassait sans équivoque le salon AZ en face.

Après une longue fermeture, son espace a été recyclé en Pay-in lounge.
Mais sans grand succès car les grands noms ne figurent pas sur son totem.
A part CX (d’ailleurs que font-ils en zone Schengen ??).

Il faut dire que les *A sont dirigés vers le salon Alitalia. Ce qui me fait craindre le pire pour les pics de fréquentation.
Mais il est où le titre « Lounge report à la sauce mogoy » ???

Bah nul part, car la cerbère applique les règles skyteam à la lettre.
Mon FCO FLR est un vol intérieur sans correspondance sur une compagnie skyteam et donc inéligible…
Je dois préciser que j’ai perdu toute crédibilité en présentant une carte QF plat expirée en lieu et place de ma carte AF.
La cerbère m’a très poliment demandé si je m’étais trompé car son système renvoyait mon numéro AF.
A ma décharge, les deux cartes sont de même couleur. Pas complètement révéillé le mogoy.
Même en montrant ma carte platinum même pas Ultimate ou Club 2000, l’accès me sera refusé.
La plupart des compagnies skyteam laisse passer (KE en Corée, GA au moins pour la seule fois où j’y ai été confronté en Indonésie, AF en France, mais pas DL aux US…).
Bref, je ne peux pas leur en vouloir de me rappeler les règles. Je vais devoir passer une heure avec la plèbe.
Cela fera autant de bien à mon humilité que de mal à mon amour propre.

Je rebrousse chemin… Cela me fait faire de l’exercice au moins.

FCO est agrémenté de reproductions photographiques qui donnent un supplément d’âme au bâtiment sans pour autant faire montre de beaucoup d’originalité et d’inspiration.

Je m’installe au niveau inférieur et poursuis mon travail de FRiste, commenter, rédiger, publier, répondre aux commentaires…
La une du jour.

Les docs de voyage.

Le vol ver FLR embarque en B18.

Une heure cela passe vite…
Imbarco.

Bonne séparation des files régulière et skypriority.
La voie est libre, je grille tout le monde, je suis le seigneur des airs !

Mouais il faudra encore attendre que certains passent.

Et puis de toute façon, c’est paxbus pour tout le monde après.

Rebelote pour le spotting raté.

Dieu merci, le pare brise ne souffre pas de la même affliction contagieuse et purulente que les vitres latérales.

Embarquement à la mode low cost, par les deux côtés.
Sur cet A319, avec mon siège 10F je suis devant un dilemme : par derrière, par devant, j'aurai tout mon temps.
La queue est moins longue à l’arrière et la voie plus dégagée, je m’y introduis donc.

Sans capote, à la différence de l’avant.

Plus sérieusement, une vue de l’appareil.

Le flight report

Ah bah non, j’entrerai couvert finalement. On n’est jamais trop prudent.

L’instant porte.

Fuselage shot.

Accueil sans un bonjour à bord… Cela commence bien.
Non ce n’est pas un vol en A320 pour la Chine. Beaucoup, beaucoup de chinois sur ce vol.

Comme j’ai payé le prix haut pour ce vol en aller simple et en dernière minute, mon enregistrement aboutit à une issue de secours.
Avec le pas qui va bien.

Forcément, le vol est plein de voisins.

Il Okapissimo nous a expliqué les raisons de cette aberration. Cet appareil est un ex Air One, l’une des victimes de la faucheuse Alitalia canal historique.
Elle aura réussi à entraîner dans sa chute une compagnie prometteuse qui aurait pu reprendre le flambeau.
Avant il y avait des écrans, plus maintenant avec Arghhhitalia. (On verra sur le vol retour que le pas standard - non issue de secours - est bien misérable en contre partie).

Au cas, où l’on ne souviendrait pas de sa compagnie en cas d’évacuation.

Tiens justement, quand on parle du loup… Je ne savais pas que la marque avait été préservée sous une forme.

Être au second rang des issues de secours, c’est aussi préserver son inclinaison de siège.

Test Marathon ok.

Test Horatius ok.

La Safety card.

Les consignes de sécurité sont effectués. La PNC AZ fait son topo en anglais à votre serviteur ainsi qu’aux deux chinois qui manifestement ne comprennent pas l’anglais.
A tel point, que je la rassure en lui disant que moi, j’ai compris… Sauf qu’elle ne poussera pas la conscience professionnelle à déplacer les deux individus qui avaient l’air tout droit sorti du fin fond du Zhejiang (浙江, moi aussi je fais comme Marathon, mais moi je suis incapable de le lire !).
La plupart des chinois de Prato (ville proche de Florence, et centre textile) en provient.

Anyway, moi je préfère la Corée (한국, et cela je sais le lire, les esprits chagrins diront que c’est forcément plus facile quand il s’agit d’un alphabet) !

Un article historique bien dans l’histoire florentine. Un bon rappel historique.

Andiamo.
Pushback à 10h28 et neuf minutes après on décolle.

Focene et FCO.

Vue de la cabine.

Le hublot en mauvais état n’aide pas à immortaliser les vues.

Je me rabats sur la carte du réseau AZ.

Je n’ai jamais compris pourquoi AZ n’était pas implanté dans les pays scandinaves.

Le réseau long courrier vers l’ouest.

Et le futur d’AZ… les vols intérieurs. C’est d’ailleurs tout ce que je leur demande.

Sale hublot. Aucun service n’est proposé pendant le vol. Pas de biscotti, pas de café, niente.

Une usine à nuages.

Et on atterrit un peu brutalement.

Tiens voilà un vol que j’aurais dû prendre…

Allez ouste. Je ne suis pas pressé puisque j’ai un bagage en soute à récupérer.

Petit caca nerveux de la pnc qui a cru effrontément qu’elle avait plus de charme qu’une cabine d’avion. Quel pimbêche !
Elle a eu un geste de recul en me voyant lever l’appareil photo. Quand je suis sorti, elle me dit que c’était ok pour prendre une photo avec elle mais qu’il fallait demander l’autorisation.
Je n’ai pas eu le courage de lui expliquer que ses charmes déjà surranés ne m’émoustillaient pas vraiment…

Bref, vue de l’avion à la sortie. Avant de prendre un paxbus.

Aéroport i Firenze, il n’y a pas qu’au 2G que les lettres disparaissent.
Après le O, le D… Quelle sera la prochaine lettre ? Et qui se cache derrière ?
Je vous renvoie à la "Cité de la Peur", grande oeuvre cinématographique de la fin du siècle dernier.

Passez bonnes gens.

Je n’ai plus qu’à attendre.

Les plus attentifs remarqueront qu’il y a un vol en provenance d’ORY ce matin même.
Voilà une information qui n’est pas perdue. Elle me sera utile quand je me plaindrai à VY.
Oui, mais voilà, cela tourne, cela devient long et à un moment donné, le carrousel s’arrête et un employé nous signifie la fin des sushis…

Grosse queue devant le comptoir Lost and Found qui enregistre les réclamations.
Ils sont deux mais font face à une grande majorité de chinois pas bien débrouille.
Je sens que cela va me plaire.
Mais j’avise deux bornes à … deux mètres des comptoirs « humains ».
Elle permette l’auto-enregistrement du bagage perdu.

Poétiquement appelé self claim kiosk. Cela a le mérite d’être clair.
PERSONNE n’y prête attention, donc j’ouvre le bal. Bientôt suivie d’une Italienne.
Les Chinois, pfiou totalement à l’ouest.
Beaucoup d’entre eux sont en correspondance d’un vol HU ou MF si l’on se fie aux étiquettes qui ornent leurs bagages.

Muni de mon reçu polyphénolé.
Je peux me prévaloir de pouvoir passer en priorité.
L’employé acquiesce et reconnaît mon droit de cuissage et me fait signe d’avancer.
Je grillerai donc toute la file des veaux.
Et cela, j’adore…

Il ne me reste plus qu’à pester landside contre ces corniauds d’AZ même pas fichus de mener à bon bord un bagage sur un simple vol intérieur sans correspondance.

Quelques échoppes. J’en oublierai presque d’avaler un croissant fourré.

Le « bon » côté des choses est que je n’aurai pas à trimballer mon bagage dans la ville.
Le mauvais, c’est que je repars pour CDG le soir même et le lendemain pour IKA…
Ce sera difficile à expliquer…

Un tour aux toilettes qui sont propres.

Puis attente raisonnable de la navette, billet aller simple à 6 EUR.

Elle dépose les pax à la gare.

Il ne reste plus qu’à suivre les bons conseils des FRistes (merci Philippe ) pour s’offrir une culino thérapie.
Entre l’annulation de vol de la veille et la perte du bagage le matin, j’avais besoin d’un peu de bonnes nouvelles.

Le Palazzo Vecchio avant de me diriger vers le Palazzo Strozzi.

Merci de m’avoir lu !