Avis du vol entre Toulouse et Lyon en classe Economique avec easyJet

Bonjour et bienvenu à bord de ce report
Génèse/Routing constitution :
Routing on ne peut plus simple pour aller voir la famille à Grenoble depuis Toulouse avec madame. Les billets ont été pris courant décembre durant les promotions Easyjet ce qui nous donnera pour 2 personnes un tarif à 80€ A/R même pas le prix d’un billet A/R sur HOP !
Ce qui nous donne le routing suivant:
Vendredi 02/03/18 U24340 EasyJet TLS-LYS A319 c'est ici.
Dimanche 04/03/18 U24339 EasyJet LYS-TLS A319 ne sera pas reporté
Cette ligne est très loin d'être une nouveauté sur FR avec pas moins de 13 reports ! Si l'on compte uniquement ceux sur U2 on arrive à 5 avec des contributeurs variés (Damss974, Sacha 3245, Nollaig ou votre serviteur !) le dernier report de BDANY38 datant lui de prêt d'un an. Donc pas une exclue mais l'aéroport de Lyon à bien changé depuis fin 2017 donc un report s'impose.
Ven 02/03/18 TLS-LYS EasyJet UK Airbus A319 (G-EZAG) classe Y.
C’est tranquillement que nous rejoignons l’aéroport de Blagnac sous les premiers rayons de soleils printaniers.

Comme toujours c’est le tram qui nous dépose devant le terminal. Comme indiqué dans de nombreux report, le tram est aussi rapide que son prix est faible. On se console en repensant au choix qui s’offrait avant ou en se rappelant le prix du RhônExpress à destination. Si vous êtes pressez de vous rendre en ville il existe un bus un peu plus rapide mais 4 fois plus cher.

Nous montons au niveau des départs où se trouvent les comptoirs d’enregistrement EasyJet.

Le FIDS qui annonce aussi le temps de passage aux PIF, nous nous dirigerons vers le hall D pour satisfaire aux contrôles. Ces derniers seront réalisés sans aucune attente.

Une fois passé le PIF on tombe sur ce présentoir qui met à l'épreuve l'honnêteté des paxs, madame achètera une bouteille d'eau.A noté qu'une machine rends la monnaie si nécessaire. Plutôt une bonne idée de la part des équipes de l'aéroport, les vendeurs de boissons doivent peut être faire un peu la tête…

S'en suit une grande salle d’attente bien pleine où trône un piano, le musicien qui y officie jouera parfaitement plusieurs aires connus qui seront salués par quelques applaudissements bravo à lui!

De mon côté je file au vitres observer les visiteurs du jour, tiens KL vient en 737-800 ? A cette heure c’est Easyjet qui domine.

Mais ce qui vous plait le plus, les photos des derniers nés d'Airbus en mode bientôt dans vos aéroports ! Au programme un A350-1000 d’essai qui fait un essai moteur.

Delta, Qatar et Ethiopian pourront bientôt compter sur de nouveaux A350 pour renouveler ou renforcer leurs flottes.

Au loin une rareté le premier A350 aux couleurs de Skyteam sera celui de VN, on devine aussi les dérives d'un Thaï et d'un futur French Blue/Bee.

A Toulouse on fabrique encore quelques A330 pour Iberia ou Tibet Airlines avec les Pyrénées en toile de fond.

La spécialité toulousaine (enfin pas gastronomique) les Belugas qui assurent des vols entre les différents sites d’Airbus à travers l’Europe.

Il y a tout de même un peu de trafic en ce vendredi soir, Air France arrive d’un vol depuis la capitale tandis que cet Embraer 190 de la TAP express arrive lui de Lisbonne.

Pour cette fois ce n’est pas direction le hall D.

Je rejoins le hall B un peu moins bondés est où de nombreux sièges sont disponibles.

Petit aperçu de la faune locale un A321 d’Air France pour Paris.

Plus rare un A321 de Germania assure lui exceptionnellement le vol vers Hambourg Filkenwerder à la place de l’A319 habituel.

EasyJet en A320 embarque pour Orly.

A 17h20 l’embarquement est appelé, comme toujours l’appareil est plein et les personnels au sol recherchent des volontaires. Quelques paxs iront déposer leurs bagages, pour ma part je le fais quand j’ai déjà un bagage en soute sinon il faut bien reconnaître que c’est une contrainte.

Rapidement une queue plutôt ordonnée se forme pour scanner les BP que voici.

Cette fois pas d’attente dans le parcage à paxs on file directement dans la passerelle, l’appareil étant déjà à son point de stationnement en faux contact.

Je profite de la descente de l’escalier pour tirer le portrait à notre appareil du jour, Alpha Golf est un A319 âgé de 12 ans lors du vol il fait partie des plus anciens appareils d’Easyjet, il a toujours servit sous les couleurs de la compagnie orange.

Nous faisons le tour de notre appareil pour monter par la porte arrière, pas de NO PHOTO à l’horizon, pas de passagers derrière moi, je mitraille donc notre appareil sous toutes ses coutures !

Dérive orange sous le ciel bleu toulousain.

Fuselage & Door shoot avant de pénétrer dans l’appareil je jette tel un cosmonaute un dernier regard sur le tarmac (j’en fais un peu trop là non).

Après un accueil poli souriant de la part l’hôtesse en porte je rejoins mon siège côté droit de l’appareil. On retrouve à bord l’ancienne cabine commune à tous les A319.

L’arrière des sièges, le pas, supportable pour les 45 minutes de vols qui nous attendent. Le plafonnier est lui de première génération.

Vu par le hublot les pleins sont en cours.

Après une bonne session Tetris de la part des PNC pour faire rentrer tous les bagages nous sommes pratiquement près à partir avec de l’avance sur l’horaire.

Durant notre attente un A320 d’Air France arrive. Notre commandant prend alors la parole depuis le poste pour faire les annonces d’usage concernant le temps de vol, la météo à l’arrivée et nous souhaiter la bienvenue à bord en anglais mais aussi en français le tout dispensé à très grande vitesse mais avec beaucoup d’informations ce qui fera rire la plupart des passagers.

On repousse ensuite en parallèle de cet A319 d’AF alors que les consignes de sécurité touchent à leurs fin.

Notre roulage vers la piste 14 gauche nous fait longer le terminal, on y croise du Easyjet mais aussi un Erj 190 d’Air Dolomiti pour Munich ainsi qu’un Crj 1000 d’Iberia pour Madrid.

L’appareil s’aligne en bout de piste et l’on décolle sans attendre.

Survole des installations aéroportuaires du côté des essais en vol d’Airbus.

Dommage de ne pas avoir été à gauche de la carlingue la vue sur la ville rose devait être sympathique. De ce côté on distingue malgré le contre-jour la banlieue Toulousaine avec notamment Tournefeuille et sa base de loisir. Un peu plus loin c’est l’ex base aérienne de Francazal qui est sous notre aile.

Nous virons ensuite sur la gauche laissant derrière nous les Pyrénées enneigées, cap sur les Alpes !

Le soleil de cette fin de journée offre un bel éclairage sur la campagne occitane.

Cap au Nord-est au loin la ville de Graulhet

Juste après ça se couvre légèrement.

La couche se déchire alors que nous survolons Albi et le Tarn.

Avant de se couvrir totalement, petit wingtip shoot

Voyons voir ce que contient la pochette devant nous ? On retrouve la classique safety card, le magazine de bord d’un intérêt moyen ainsi que les 2 brochures de vente à bord l’une pour le Bob l’autre pour le duty free.

La cabine reste calme malgré le passage du chariot de catering.

La route suivie par notre vol du jour.

Alors que nous sommes en fin de croisière, durée totalement relative vu la longueur du vol, les nuages disparaissent et laissent apercevoir les reliefs enneigés des Cévennes et des monts d’Ardèche.

Au loin ce sont les Alpes qui apparaissent au-dessus de notre aile alors que notre équipage annonce un début de descente et une arrivée prévue à l’heure.

Nous arrivons enfin dans la vallée du Rhône à proximité de la centrale nucléaire de Saint Alban.

Nous remontons le fleuve pour croiser la ville de Vienne, frontière entre les départements de l’Isère et du Rhône.

Au loin la chaîne des Alpes disparaît dans la nuit.

Au sol, jour de chasser croisé, l’A46 est à l’arrêt aux alentours de Corbas.

On survole la banlieue Sud de Lyon avec l’aéroport de Bron et le parc des expositions.

Peu après c’est la ville de Décines-Charpieu où trône le parc OL/ Stade des Lumières/ Groupama Stadium.

Nous survolons durant quelques minutes le département de l’Ain a proximité du double viaduc de la Côtière.

La cabine est prête pour l’atterrissage.

Alors que les dernières lumières du soleil colorent le ciel nous approchons du sol.

Visiblement pour nous ce sera la piste 17 mais à gauche.

Où nous atterrirons nous aplatirons dans un grand boom ! Un des touchés les plus durs que je n’ai jamais connu. Quelques passagers crieront de surprise lors de l’impact. Heureusement plus de peur que de mal notre A319 est solide et nous amènera au terminal sans aucun problème.

On traverse la piste 17 droite après avoir bien regardé à gauche et à droite lol.

Puis nous finissons notre cours roulage qui nous voit nous parquer avec une belle vue sur le magnifique nouveau hall B du terminal 1.

Les escaliers sont rapidement mis en place, et le débarquement s’effectue rapidement par les portes avant et arrière. Dernier regard sur la cabine.

Puis nous débarquons par la porte arrière, avec une belle vue sur la dérive, le fuselage et MONSIEUR … MONSIEUR PAS DE PHOTOS !
Damned je suis fait, bon je passe devant les 2 personnels au sol qui ont mis la passerelle son collègue se moque de lui (transcription textuel de l’échange sérieusement je n’ai rien rajouté…)
- Wesh écoutez le pas monsieur c’est un bouffon.
- Wesh vas y mais c’est interdit.

Bon en grand rebelle que je suis-je profiterais de faire le tour de l’appareil afin de tirer une dernière fois le portrait à notre oiseau du jour.

Nous effectuons rapidement la petite dizaine de minute de marche afin de rejoindre le hall B.

Nouvelle salle de récupération des bagages.

La sortie s’effectue au niveau des départs avec les comptoirs d’enregistrement sur la gauche.

Ne connaissant encore pas le passage couvert entre les deux terminaux nous faisons le grand tour extérieur afin de rejoindre notre navette Ouibus pour Grenoble qui partira une demi-heure après.

J’espère que ce FR vous aura plus je vous souhaite à tous de très bon vols.