Avis du vol entre Dubai et Paris en classe Economique avec Emirates

Bonjour à tous,
Je continue dans la lignée de "rattrapage" car pour rappel je suis en retard d'au moins 2 ans sur mes FR à cause de mes études en prépa.
Pour une remise en contexte, voici le routing de ce séjour de découverte à Dubaï:
- CDG - DXB : EK74, A388, A6-EDK, Y : ICI
- DXB - CDG, EK75, A388, Y : VOUS Y ÊTES
Ce séjour vu plein de découverte pour moi, dont le fameux Atlantis The Palm. J'en garderai un bon souvenir et une réalité pas trop exagéré par rapport à ce qui circule sur Youtube…
Toutes les bonnes choses ont une fin, il est temps de rentrer à Paris.
10h00 le matin. Après le Check-out du Hyatt à Banyas Square qui était très récent, Green Line et Orange Line avec changement à Union pour la Orange m’amène successivement au T3 :

Arrivée au T3 le sein grâle d'EK, le 14:50 pour CDG est à l'heure:

Le temps à Londres permet d'avoir une vague d'idée de ce qui nous attend à Paris:

Un film vantant la holding de l'aéroport est en train de passer, avec pour héros un pingouin. Ah, Dubai Mall ou Mall of the Emirates quand tu nous tiens…

Un peu comme en Allemagne, il ne faut pas s'endormir ou perdre de vue les FIDS. A quand la version futuriste avec l'appli qui force le vibrage du téléphone pour vous dire d'aller en porte. Ajouter une Occulus et l'itinéraire s'affiche sans à avoir à réfléchir au trajet ou lever la tête pour regarder les panneaux ! Si ce n’est pas revisiter le film mythique de Stanley Kubrick…
(Image)

Puis vient le moment ou il faut passer le PIF. Et là… ben, ce n’est pas comme d'hab !
A l'aller je n'ai pas eu de problème de mettre ma valise verte et mon sac jaune en cabine. Sauf qu'ici, c'est NIET. Même en forçant un peu (habitude des low-cost…), ici ils sont très stricte. Impossible d'avoir 2 bagages à main.
Aucune violence verbale rassurez-vous, mais un refoulage simple, poli mais un peu violent pour moi…
Repassage donc au check-in, on se fera enregistrer par une cerbère très gentille sur fond d'interdiction du Note 7. Peu m'importe car j'ai un Galaxy J1 2016:

Après un rejected take-off au PIF, on met les gaz et on passe sans problème:

Une fois passé le PIF, le transport hectométrique est en vue:

Mais nous ne le prendrons pas aujourd'hui car nous sommes en B32, à 10 minutes de marche dans le concourse B:

Prenons de l'altitude avec des escalators:

Nous y voici:

La B32 est en fait toute à l'extrémité Est du concours autant dire que niveau spotting je suis gâté ! Ou presque : on peut remercier les architectes d'avoir fait des vitres et des poutres ici et là qui barrent la vue:

Ceci est un siège propre.

Ceci n'est pas du spotting:

Qui est habitué d'être Là-haut ? Moi je suis en bas.

On the spotting again, again…:

Evidemment, pour un aéroport d'une tel importance, on ne pouvait pas la louper, la fetite Merfedes:

La promotion pour Atlantis, que je vous invite à tester, juste pour constater la diversité des maillots de bain.

Revenons à notre spotting:

On arrive enfin en bout de concourse:
(Image)

Avec un passage chez Costa:
(Image)

Suite et fin du spottting alors que notre vol est affiché en "Go to gate":
(Image) x7

La suite est pour le moins différente de nos aéroports européens puisqu’après scan du BP électronique qui se fera avec succès on descend dans une salle plutôt spotter friendly :

Pour finalement pouvoir embarquer mais pas en Biz…:

Un 777-300 ER nous tient compagnie :

Installation au 52K, c'est pas mal d'être à l'avant du pont principal, dommage que AF, SQ et autre ait mis la J ou la P à ce niveau.

La machine EK que je connais maintenant et que je ne présenterais pas plus que cette image:

Fermeture des portes, armement des toboggans. Le CDB à l'accent bien frenchy nous a anooncé 6h20 de vol.

Avouez qu'on ne peut voir ce genre de scène qu'à Dubaï: 4 A380 au repoussage en même temps.

Nous roulerons point d'arrêt M30A de la 30R et nous laisserons passer un bon nombre d'oiseau :

Après 15min avec le frein de park, nous pénétrons et décollons 30R. V1, VR, V2. Burj in sight, gear up:

Au menu ce "midi" qui n'est pas le même qu'à l'aller, la fin de mois doit y être pour quelque chose ?

Contrairement à AF, Emirates à fait le choix de garder le porte-gobelet. Choix qui me réjouit car je gagne un peu de place pour travailler sans tablette :

Le plateau de mon père:

Mon plateau:

Les couverts sont toujours stylés:

La dégustation commence au-dessus des terres d'Iran, non loin de chez Uzbek :

Comme je le disais dans le FR de l'aller, j'écris ce reportage 2 ans après avoir fait le voyage donc l'avis sur le repas sera très vague.
Dans l'ensemble, je n'ai pas été trop dégouté (pas de brocolis trop dur, purée pas trop molle…)

Comme je connais le produit EK maintenant, je n'ai pas pris en photo le restant en détail :

Le plateau nous est débarrassé à l'approche de la Turquie:

Puis on vient nous demander de baisser les hublots, l'occasion de rappeler les "étoiles incorporés" alias les LED:

Le service de jus d'orange et autre jus de pomme et eau était toujours très fréquent, même si leur jus me donnait parfois l'impression de m'assécher la gorge ??
Les hublots du 380 sont plutôt bien faits car elle me permettent tout juste de faire rentrer mes fiches de cours, idéal pour avoir toute la place pour mon PC pour faire mes fiches de révisions.
Remarquez que j'aurais pu être prévoyant et tout stocker ma clé USB et lire les images avec le lecteur intégré à l'IFE. Mais bon la flemmardise m'a pris de court…

Je suis absorbé dans mes fiches que je ne vois pas que Mr Soleil part se coucher :

Alors que nous pénétrons la Roumanie, qui au moment du vol est encore blindé de voies aériennes. Au moment où j'écris ce FR, la Roumanie emboite le pas à la Hongrie et à l'Autriche à la création d'un espace aérien entièrement "libre" de contrainte, censé préparer les fameuses trajectoires 4D prévu par le projet SESAR d'EuroControl en 2021:

Le côté obscure de la force va nous envahir:

Cela fait 2 jus d'orange déjà que je suis encore dans mes fiches :

Plan sur les EA GP7200 qui travaillent eux aussi:

Vers l'Autriche, c'est l'au revoir définitif:

Puis c'est le noir complet sauf en galley (vue de l'arrière de la cabine):

Perspective de la classe économique depuis l’arrière, Photographie en 12Mpx, Auteur anonyme, 2016 :

Je pense que je suis tombé amoureux de la First d’EK c’est la 2ème fois que je prends le même lieu en photo !

Dernier oshibori et mood lightining en approche sur Paris :

Dont la lumière est contrôlée par le logbook. Encore une fois n’hésitez pas à me dire si cette image est sensible car je le vois peu sur les reports… C’est uniquement à des fins d’exploitation.

Et au-dessus de la Suisse, Mr Soleil met sa couette.

Ce qui donne une cabine plongé dans le noir alors que nous effectuons « que » quelques virages à gauche à droite sans faire de 180° pour la descente. Venant de l’Est, je sens une ILS 26L pour gagner du temps au roulage, vu que EK a ses quartiers au 2C.

L’approche étant de nuit (nous sommes en Septembre), il me sera difficile de prendre des images correctes et de faire mon « call-out » des dernières secondes en l’air :

Une chose est sur nous touchons bien les roues sur la 26L, un peu brutal. Merci ADP d'avoir fermé la piste1 pour mettre des LED de partout, au moins la cam de 2005 y voit quelque chose…

Sortie par S2 puis taxi vers la CFE via R et T :

Nous sommes attendus :

Ceci étant fait, on sert les freins de parking du joujou et on éteint les moteurs à l’activation du GND POWER notifié par AVBL sur l’Overhead :

Débarquement lancé, je tente ma chance une nouvelle fois d’une visite en ‘pit en attendant le débarquement.

A première vue, le deboarding peut paraître toujours lent au début car seul une passerelle est ouverte sur le pont des Y, ce qui fait goulot d’étranglement. Mais par la suite, la M2L est ouverte ce qui accélère les choses. Qui plus est, 99% des pax au fond de l’appareil l’empruntent.

En J et en P, on ne se soucie pas de cela : tout le monde débarque par la U1L :

Après fin du deboarding sur la M1L, je suis autorisé à rentrer.
Le pilote sera vachement sévère et m’interdira de toucher quoi que ce soit, même le manche ! Je suis un peu surpris car je ne vais rien casser monsieur si je touche le joystick de votre 388.
En revanche, il sera hyper open pour la photo et se souciera même pas si je la mets sur Facebook. Il me sortira même texto : « De toute façon je m’en fous on est au sol… ». Il ajoutera que ce sont les pilotes indiens de la compagnie qui sont peu ouvert à ce type de pratique…
Oui sauf que dans un contexte d’attentat terroriste mieux vaut ne pas montrer des choses sensibles monsieur…
Vous allez voir dans mes prochains FR que cela aura une répercussion sur mes prochaines visites au cockpit…
Dernière image du coucou A6-EDX qui repart sur le EK76 pour cette nuit sur DXB vers 21 :30

Excusez-moi messieurs les businessmen, vous avez votre propre tapis (humour)…

Sauf que d’autres ne l’ont pas…

Et devront attendre 10 min pour avoir leurs valises…

Toutes dernières images de A6-EDX, que ce fut bon de voyager dans un 380 2 ans après mon premier voyage sur cet appareil…

… puis vient l’instant retrouvaille avec un RER sur Massy, parfait c’est pour chez moi !

Et je vous quitte sur ceux.
Merci de votre lecture,
A pluche,
Gojorges dit Jojo.