Avis du vol Air France New York → Paris en classe Première

Comme toujours, avant d'effectuer un vol que je n'ai jamais fait, je consulte notre site favori pour trouver mon trajet dans la classe réservation choisie.
Et comme il n'y a pas mon voyage d'aujourd'hui… et bien je m'y colle avec plaisir, pour la communauté.

Routing

Vacances dans le nord américain, pour le mariage de mon cousin à Montréal
Le 12 juillet 2018 AF344 Business : CDG-YUL (non reporté - pas le temps avec mes parents)
Le 20 juillet 2018 DL5290 First : YUL JFK (non reporté : peu intérêt en fait, selon moi - mais c'est un avis personnel)
Le 20 juillet 2018 AF011 La Première : JFK- CDG : C'est ici

Voyage

Après un voyage en Business à l'aller, j'avais booké un vol retour depuis JFK en Business pour mon premier vol en mérou (Il faut bien quand même un jour que j'arrête de voler en 777). Et surtout, ma chère mère souhaitant plus que tout voler en A380, j'avais pris les réservations pour tout le monde.

A l'enregistrement, la tentation était trop grande : 5 places encore disponibles en La Première donc
- soit payer plus de 3000 € pour un surclassement (tel que proposé par AF),
- soit utiliser 200 000 miles pour changer de billet.

Choix vite fait, un coup de fil au service platinium, et voilà un premier vol en A380 dans des conditions plutôt favorables.

Avant voyage

Après un vol sur Delta depuis Montréal, j'arrive aux abords de NYC sous un beau soleil.
Nous filons vers l'atlantique avant de faire demi-tour pour revenir sur JFK.

Contrairement à LGA, il n'y a pas de survol à proximité de Manhattan, mais avec de bons yeux, on arrive à discerner au loin l'île.


Atterrissage à l'heure, parking terminal 2, récupération de ma valise et direction terminal 1. Le trajet se fait à pieds, en environ 5min, en traînant vraiment.

Enregistrement

Arrivé au terminal 1, je suis les panneaux des différentes compagnies.

Jusqu'au panneau AIr France

Mais ili faut aller au bout du terminal pour atteindre l'entrée dédiée


L’aéroport est étrangement calme, mais peut-être est-ce normal car nous sommes au bout de celui-ci.
A l’écart des comptoirs d'enregistrement, un espace dédié La Première : tapis rouge, signalétique, barrière… mais il n'y a personne. Le petit panneau invite les hôtes à patienter

Ce que je fais a coté d'un joli bouquet.


Au bout de 10 min d'attente à tenter de me connecter au Wifi gratuit, toujours aucun agent au sol. Je reprends donc bagages à main et valise et me dirige vers le comptoir d'information. Comme il est plein, je passe une tête au comptoir Sky Priority. L'hôtesse me demande gentiment si je veux enregistrer, ce que je confirme indiquant timidement que je suis en First.
Comme dans l'un de mes report à Pékin, la magie opère dès la prononciation des 5 lettres. Une hôtesse francophone me demande mon passeport (oui au cas où j'aurais menti), et reviens vers moi sourire jusqu'aux oreilles :
Elle : "Dear Mister Richy, sorry for the delay, votre enregistrement se fait de l'autre coté"
Moi : "oui je sais mais il n'y avait personne"
Elle : " Nous vous présentons toutes nos excuses, mais votre vol ayant été retardé, nous ne vous attendions pas aussi tôt".
Moi : " … Ah, le vol est retardé…, bon".

Enregistrement ultra rapide, évidemment, et je vois partir ma valise flanquée des deux étiquettes magiques : la jaune Sky Priority et la rouge La Première.
En échange, Sandy, une charmante hôtesse, vient me chercher pour me faire traverser le PIF.
Dans la précipitation, je n'ai pas eu la réactivité de prendre des photos du mini pré-salon où je suis accueilli pour déposer toutes mes affaires (ordi, tablette, montre, téléphone, ceinture et tout le reste). Je regrette, car ce petit salon est vraiment joliment décoré.
Puis nous doublons tout le monde pour franchir le scan (nouvellement installé à mon avis, en tout cas en juin 2017 il n'y était pas). La magie de l'enveloppe rouge m'impressionne toujours.

Salon

PIF passé, nous nous dirigeons vers le Salon AF proche de la porte 1.
.
L'accueil est évidemment chaleureux, effet enveloppe rouge.
Nous montons à la mezzanine, pour nous diriger vers le salon dédié aux hôtes La Première.
La porte est assez discrète


Mais l'intérieur est bien plus agréable


Avec des tables dressées pour le dîner


La vue est également idéale pour du spotting


Je profiterai de cet antre environ 1h en solo. J'en profite pour étaler mes affaires


Je profite du temps qui 'est accordé pour
1- prendre une douche (communes avec le reste du salon)
2-profiter du soin Clarins offert, où Iwana non seulement m'a redonné un coup de jeune, et surtout a su écouter ma demande : booker un rdv pour la semaine prochaine pour ma chère mère, alors que celle-ci ne parle pas un mot d'anglais. J'ai trouvé cela très pro !

De retour de la douche, je ne serai plus seul au Salon, l'un des 8 autres hôtes sera là.
Une gentille hôtesse vient me proposer de denier, ce que j'accepte bien volontiers (et comme un imbécile, je n'ai pas photographié la carte).
Ce sera homard à la mangue


et un plateau de fromage (je me réserve pour l'avion)


Et le dîner sera servi au coucher du soleil, en regardant les avions décoller.


Le salon dispose également de toilettes séparés, ce qui est bien appréciable


Propre mais rien d'exceptionnel si ce n'est le fait d'être à l'écart.

Avant de partir pour l'embarquement avant, je profite pour faire des photos depuis la mezzanine du salon


De retour au salon, les 8 autres pax seront là dont une famille avec deux enfants assez bruyants et j'oserai dire mals élevés. Je prie pour qu'ils se calment en vol…

A bord

A 22h40 Sandy nous retrouve au salon et nous emmène les 2A et 3A et moi vers notre avion qui sera ce soir en porte 8 (soit une belle trotte depuis le salon).
Contre toute attente le boarding n'est pas terminé, et les pax Y du pont principal traversent la Première pour rejoindre leur place. Du coup très déçu je ne prends pas de photos, car il y a trop de monde.

Un petit garçon sud américain en éco s'arrête au siège 3L et décide de s'y asseoir au grand désespoir de ses parents. Je lui demande s'il veut rester et il me répond que c'est très joli ici et qu'il veut rester. Ses parents sont confus et je leur dit que leur fils a déjà de très bons goûts.
Je reconnais que j'aurais pu jouer ma Jennifer Aniston et aller m'asseoir en éco pour laisser la maman à ma place, mais je ne suis pas blonde ;) Et en plus je ne suis ni célèbre ni n'aspire à le devenir.

Je ne reverrai pas ce jeune garçon au cours du vol mais j'espère qu'il a pu profiter de son siège malgré tout.

Il reste encore des pax Y qui cherchent leurs places, donc je fais quelques photos très serrées.


Je finis par une vue du siège accroupi, en rangeant pyjama et la nouvelle trousse, que je trouve aussi joli que l'orange de l'année dernière.


L’embarquement terminé, je prends conscience de l’espace de la cabine, mais me rends compte très vite que l'aspect feutré et intimiste de la cabine Best des 777 n'est pas là. Cela gâche la magie. Je suis un peu déçu, mais bon c'est très bien tout de même.

Très vite nous avons les consignes de sécurité (à force je les récite en playback - Il faut penser à se renouveler Mesdames et Messieurs d'AF).
Puis roulage qui durera 25 bonnes minutes, un grand classique de JFK.


Ici encore, déception, il est très difficile de faire des photos depuis le hublot qui est loin du siège.

Puis nous voilà en bout de piste et c'est parti pour les airs. Je suis impressionné par le temps nécessaire pour soulever le mérou, mais vu la masse c'est bien normal.

Très vite les 9 autres pax P iront se coucher, mais moi je décide de me restaurer un peu. Les enfants ne broncheront pas du vol (mes prières sont exhaussées).
La carte de ce soir.

Dressage de la table



Mon choix se portera sur l'amuse-bouche, fort bon

L'entrée, avec un foie gras délicieux

les crevettes

et une coupe de fruits

que j'accompagne d'une verveine pour tout faire glisser


Je profite de l'installation du lit pour faire le tour des deux ponts, où presque tout le monde dort.
A mon retour, le lit est fait (pas très bien) mais à la décharge des PNC, ils sont quasiment dans le noir pour ne pas déranger les autres pax P qui dorment. Le rideau de la cabine Best a des avantages


Je dors 3h30 d'un sommeil profond, mais au réveil il faut un café serré. 6h en fait c'est court comme vol… j'aurais du dormir de suite, mais je suis gourmand.
Anecdote, pour ceux qui auront vu sur les crevettes la branche de thym, et bien sachez que les PCN se font des tisanes avec la déco ;) Et j'ai même le droit d'en profiter.

Il reste environ 1h pour un petit déjeuner. Je serai encore le seul à le prendre.


Ce sera très léger, mais apprécié, les pains aux raisins sont délicieux, mais les croissants… toujours aussi insipides.

Nous approchons rapidement de Paris.
Je prends quelques photos de la cabine, et constate qu'elle vieillit mal,

Une vue sur la penderie
Et quelques photos du ciel français

Landing

Nous atterrissons plus tôt que prévu, le pilote nous annonçant qu'il a poussé les moteurs à fond pour rattraper le retard.
L'une des sensations de cet avion c'est la puissance et la vitesse que je n'ai jamais ressenti en 777. Par contre, on m'avait dit que le bruit des moteurs était largement réduit par rapport aux 777, mais je n'ai pas trouvé.

Au sol le freinage est également puissant et ferme.
Je profite pour spotter un peu, une fois mérou AF011 au sol


Nous débarquons environ 15 min après avoir touché le sol. Une charmante PNC vient me chercher avec ma voisine du 3L et nous partons vers la remise des bagages en Jaguar (apprécié vu le trajet depuis le 2E-L)

Arrivés 20min avant l'heure de livraison, je discute avec la PNC, qui m'apprend qu'il serait confirmé que la rénovation des A380 est prévue pour 2020, et le rideau devrait très probablement apparaître. Je partage donc l'info, mais sous toutes réserves.

Hasard de la livraison, les deux bagages sortant en premier sont le miens puis celui de Madame 3L.

Madame 3L est attendue par un ami, et moi je suis escorté par mon hôtesse jusqu'à un taxi pour rentrer chez moi.