Bonjour à toutes et à tous et bienvenue pour la suite de cette série de vols, qui prendront la direction de la capitale bulgare : Sofia.
L'objectif est de profiter du "pont du 14 juillet" pour filer quelques jours à la découverte d'une capitale Européenne qui m'est encore inconnue. Après plusieurs recherches, Sofia semble la plus prometteuse.
Enchainement de vols
- 1
- 2
- 3LH1427 - Economique - Sofia → Francfort - Airbus A321
- 4LH1206 - Economique - Francfort → Bâle - Mitsubishi CRJ-900
Comme mentionné dans le premier FR de la série, Austrian a mis en place un système en ligne de vérification des documents sanitaires permettant de confirmer à J-3 que tous les documents nécessaires au voyage soient conformes. Efficace pour se rassurer avant le départ.
Sauf qu'en y regardant de plus près : impossible de récupérer ma carte d'embarquement en ligne, il faudra obligatoirement passer par le comptoir d'enregistrement… Pas cool !
De plus, pour finaliser l'OLCI et confirmer mes sièges, je dois obligatoirement valider un formulaire disant que je m'engage à avoir tous les documents médicaux nécessaires pour ce vol. Ne sachant pas trop vers quoi je m'avance, je tente la version web qui ne sera gère mieux avec le même problème et en plus si l'on clique sur une case, cela décoche une autre… Bref, pas encore au point tout ça !
Je finaliserai mon OLCI depuis l'app Austrian qui ne me proposera jamais ce type de formulaire. A défaut d'obtenir une BP, je pourrai là au-moins choisir un siège.
L'application Miles&More permet aussi de tester la reconnaissance faciale dans certains aéroports. J'essayerai de tester la prochaine fois.
Aéroport de Sofia
Après m'être fait délesté de quelques euros pour le taxi, me voici arrivé directement devant le Terminal 2 de SOF. Une dernière photo extérieure sans touriste avant de rejoindre l'antre du démon…
A l'intérieur, un brouhaha indescriptible et multilingue, bien que bizarrement, la voix du français râleur semble sortir du lot…
Ce n'est pas compliqué : il y a juste du monde partout et des files d'attente qui se forment en serpent entre les rangées de banc, à gauche, à droite… Il devient même presque impossible de suivre les marquages au sol ou simplement de circuler.
Notre file d'attente pour les comptoirs LH sera constituée de 4 "boucles" entre les sièges, malgré les 6 comptoirs d'ouverts (dont 2 pour les J, F et Gold *A)
Sachant que les files prioritaires seront quasiment toujours vides, c'est dire la rapidité d'enregistrement avec 6 comptoirs. Il faut se dire que personne n'a été en mesure de s'enregistrer en ligne pour des raisons techniques (comme montré plus haut) et que les agents au sol vérifieront scrupuleusement la totalité des papiers Covid nécessaires. On me demandera mon QRCode suisse car j'arrive à BaselIls obligent gratuitement les pax à déposer leur valise cabine en soute.
Ma destination finale étant Basel, mais bien que situé géographiquement sur le territoire français et donc lié aux restrictions françaises, on me demandera tout de même de présenter le QRCode d'entrée sur le territoire suisse. Malgré que je lui indique que le QRCode ne soit pas nécessaire, elle n'en aura cure car elle "applique les consignes".
Sentant venir la confusion, j'avais heureusement pris le soin d'anticiper ce point là avant de venir à l'aéroport.
Le FIDS permet de se rendre compte du trafic actuel. Le fait d'être arrivé avec 3 heures d'avance me permet tout de même d'aborder la queue avec une certaine sérénité, d'autant plus que notre vol est annoncé retardé.
Revenons à cette file de l'enfer où le passe-temps se résume à regarder les pax chercher le début de la ligne.
Histoire de me dire que toutes les possibilités ont été envisagées, je tente ma chance sur une borne, sans grand succès…
Finalement, après 1h10 d'attente (horodatage des photos à l'appui), j'obtiens enfin mon sésame ! C'est d'ailleurs particulier de reprendre en main une BP, maintenant que je suis habitué au digital.
Direction maintenant les contrôles de la PAF et de sécurité qui se trouvent à l'étage.
L'avantage d'avoir des bouchons aux comptoirs d'enregistrement distillant les pax au compte-goutte est qu'à la sécurité il n'y a plus personne. Des pancartes permettent d'indiquer le temps d'attente moyen à chaque virage, c'est plutôt une bonne idée.
La PAF quant à elle sera expédiée en quelques minutes, 4 postes étant ouverts. Une fois airside, on retrouve une pléthore de propagande pour les nombreux salons de l'aéroport.
A l'extérieur, assez peu d'appareils ne sont pas au stockage
Il me reste maintenant un peu moins de deux heures à patienter au lounge. Avec le PP, j'ai accès aux trois lounges de l'aéroport. Je décide d'utiliser le Aspire.
Aspire Lounge Sofia
L'entrée de paye pas de mine et est située dans un coin discret du terminal.
Le salon est ouvert à la majorité des compagnies opérant SOF (hors lowcost)
Et en plus l'accès est en promotion. Honnêtement pour 10 €, cela revient quasiment moins cher que de manger quelque chose dans le terminal.
L'accueil de la cerbère est cordial mais sans plus. Très peu de monde dans le salon, il y a de la place partout pour s'asseoir bien qu'il soit minuscule (on distingue la totalité sur cette photo). Il doit y avoir une vingtaine de places assises tout au plus.
A côté de l'accueil se trouve un bar à la demande pour les alcools forts.
Et sur le côté, l'offre de restauration qui se trouve assez limitée, sans aucun plat chaud et se compose essentiellement de club-sandwichs
La majorité étant en portion individuelle comme les barres chocolat, il est plus facile d'en prendre avec soi pour grignoter durant le vol.
La seule "offre chaude" existante sont ces mini-croissants
Du côté des boissons par contre, il y a plutôt le choix dans les frigos
Je me trouve une place face à la baie vitrée qui donne sur la tour de contrôle
Ma sélection du jour
Santé à ceux qui travaillent de là-haut !
Je termine par un café…
Et un verre de Bailley's
Fun fact : les verres sont des IKEA mais Made In France s'il vous plait !
Sur ces bonnes vapeurs d'alcool, je quitte le salon pour rejoindre la porte d'embarquement qui se trouve juste en face. Si c'est pas beau tout ça !
On retrouve une ambiance comptoir d'enregistrement ici avec une longue file qui commence à serpenter. L'annonce de l'embarquement débute avec les enfants, business et autres encartés… puis… plus rien pendant 20 minutes. Apparemment un problème technique.
Finalement l'embarquement reprend, déjà 20 minutes au-delà de l'heure prévue de décollage. Les pax s'impatientant, la belle file initialement créée va se transformer en un entonnoir géant où seule la loi du plus fort va l'emporter…
Dehors notre avion n'attend plus que nous avec son ancienne livrée LH
L'instant Playstation est là !
L'instant porte également, ça sent bon… L'accueil en porte est chaleureux. Une lingette désinfectante nous est distribuée.
L'avion : Airbus A321 (D-AIRL)
Informations sur l'avion
- Immatriculation : D-AIRL
- Type : Airbus A321-131
- MSN : 505
- Mise en service : septembre 1994 (27 ans)
- Configuration : 168 Y (3-3) + 32 J (2-2)
Informations sur le vol
- Code : LH1427
- Durée de vol officielle : 2h20
- Durée de vol effective : 1h57
- Distance : 756 nm / 1400 km
- Altitude de croisière : 36.000ft
- Piste de Départ / Arrivée : 09 / 07C
L'avion n'est plus tout jeune mais la cabine ne laisse presque rien paraître. Nous sommes accueillis par le grand logo LH
Avant un passage par la cabine J qui sera vide pour ce vol
Habitué à être assis dans la moitié avant de la cabine, la faute à l'OLCI défectueux je serai quasiment tout au fond pour ce vol.
Le pitch est correct pour un vol de deux heures environ
Les consignes de sécurité sont présentes dans la pochette avant
De même que la carte du BoB (qui contrairement à OS ne mentionne pas de verre d'eau gratuit).
En revanche, le plafonnier n'est pas de toute dernière génération
Zoom sur la lingette distribuée à l'entrée. Packaging épuré et sans chichi. "We Care" : simple et efficace.
L'embarquement se termine enfin mais certains pax refusent de s'asseoir : ils accaparent la PNC pour savoir s'ils pourront avoir leur correspondance à FRA car nous avons déjà un retard de 45 minutes et les portes ne sont pas encore fermées.
La CCP viendra rassurer tout ce petit monde bien franchouillard qui ira gentiment retourner à sa place. Nous pouvons débuter le repoussage et les consignes de sécurité.
Repoussage, roulage et décollage
Nous repoussons enfin avec quasiment 50 minutes de retard sur l'horaire prévu. Le CdB présentera ses excuses tout en nous indiquant qu'il nous tiendra informé en temps réel des correspondances et qu'il fera tout pour voler plus rapidement : "Francfort est au courant".
L'information sera ensuite relayée par la CCP en français. Assez rare pour être signalé chez LH, surtout sur un vol n'opérant pas de/vers la France. En tout cas chapeau à elle pour rassurer ces touristes en tongs qui sont paniqués à bord.
Apparemment les correspondances menacées qui sont : Nantes, Marseille, Paris, Toulouse, Nice, Lyon… et Basel. Ca en fait du frenchy à bord ! Aucune autre mention de correspondance étrangère ne sera faite.
SOF étant une base de WizzAir, on retrouve beaucoup de violet sur le tarmac
Du côté du parking, on retrouve un Ryanair classique, et juste à côté c'est assez original pour être souligné : un 733 aux couleurs de la Lazio de Rome, acheté par le Club à Tajaranjet, une compagnie low-cost bulgare. La Lazio étant un des rares clubs de foot européen à avoir son propre avion.
Autre rareté : un Boeing KC-135 Stratotanker de l'USAF (sans oublier l'Avianca stationné juste derrière)
Nous roulons rapidement en bout de piste jusqu'à ce que le pilote freine brusquement juste avant de pénétrer la piste. A-t-il oublié l'autorisation ? En tout cas le ressenti en cabine n'était pas des plus agréables…
Cette fois-ci c'est la bonne : alignement et décollage avec 55 minutes de retard.
L'angle de monté est particulièrement élevé par rapport à d'habitude, pourtant avec un avion complet
Le virage demi-tour donne l'impression d'être aux limites des tolérances à tel point que nous commençons à glisser de notre siège. Pas très rassurant…
Le vol
Dernier coup d'oeil sur les montagnes bulgares.
Nous passons rapidement la couche nuageuse
La CCP reprend alors la parole (uniquement en français) pour indiquer que nous volons à "vitesse maximale" et que les correspondances devraient être maintenues malgré le retard que nous rattrapons petit à petit. A ce moment là, nous pointons à 520 kts de vitesse sol ce qui se rapproche des 1.000 km/h, surement aidés par un fort vent arrière. Honorable.
En parallèle le service BoB débute. Contrairement à sa cousine Austrian, ici les bouteilles d'eau gratuites seront systématiquement distribuées à chaque pax.
Un chocolat est également distribué
Dehors, toujours des champs en vue
Nous croisons le Danube à notre entrée en Hongrie.
Un peu plus tard Regensburg en Allemagne
Puis Nuremberg
Puis enfin la ville de Francfort au loin. Vu notre altitude à cet instant, cela annonce une arrivée par l'Ouest et donc une rallonge du temps de vol.
L'aéroport de FRA est en vue
Approche et atterrissage
Passage au-dessus du Rhin et poursuite dans les champs alentours pour une très longue finale, quasiment jusqu'à Bad Kreuznach.
Le demi-tour est amorcé au-dessus des éoliennes.
Revoilà le Rhin.
La fameuse piste 18 de FRA en pleine forêt est en vue
Touché des roues en douceur
Quelques Queens au hangar LH Technik et d'autres dans la zone cargo
Le futur Terminal 3 et son armée de grues
De l'autre côté la zone existante du Terminal 1
Un peu de monde au contact cette après-midi
Avec un retard de presque 1 heure au décollage, nous avons avec 25 petites minutes de retard à l'arrivée ce qui est plutôt une belle performance sachant la dizaine de minutes de perdue pour la longue approche par l'Ouest.
Au niveau du débarquement, inutile de vous préciser que tout le monde est bien resté assis en respectant les consignes de l'équipage…. non bien évidemment que non : dès l'arrêt de l'avion c'était l'émeute de français à bord pour sortir au plus vite récupérer sa correspondance. C'en était navrant d'entendre la CCP demander (en français uniquement) de rester assis pour débarquer par rangée…
Avec 50 minutes (20 avant le boarding) pour ma correspondance, je sais d'expérience que j'ai suffisamment le temps pour m'octroyer une dernière photo de notre appareil du jour.
Il faut maintenant remonter toute la jetée Z jusqu'à la PAF sans se faire bousculer par des familles françaises courant et hurlant à leurs enfants de se dépêcher… mais vous en saurez plus au prochain épisode !
Merci Vincent pour le partage !
Et bien quel bazar à l'aéroport à SOF. Après, je préfère que les documents soient tous vérifiés au départ et qu'on nous foute la paix à l'arrivée. Malheureusement ce n'est pas toujours le cas.
Et non, tu n'as en aucun cas à fournir un QR code pour la Suisse en sortant côté français et en étant français. Mais tu as bien fait d'anticiper car les escales étrangères 'pas toutes heureusement' ne cherchent pas à comprendre la spécificité de l'EAP.
A bientôt !
Merci Stephan pour le commentaire !
Pour un simple formulaire à remplir, il faut mieux prendre 5 minutes et éviter des discussions interminables aux comptoirs.
A bientôt !
Impressionant ce monde à Sofia. L’aéroport est sous-dimensionné ou c’était une date spéciale?
Ça devient compliqué de voler à BSL/MLH où il faut prévoir pour une arrivée dans 2 pays ^^
Le BOB n’a pas l’air trop mauvais.
Le bonus est superbe! C’est pour moi une belle découverte que je retiendrais si je vais à Sofia. Merci pour ce Fr
Merci pour le commentaire !
Pour avoir vu d'autres FR à SOF avec un passage fluide, je pense que c'était lié aux vérifications Covid, combiné aux nombreux vols LH au départ à cette heure-ci.
A bientôt !
Quel bazar à l'enregistrement... J'ai lu que LH Group obligeait à l'enregistrement aux guichets pour vérifier les documents sanitaires et que cela occasionnait souvent le chaos. Heureux sont les SEN qui échappent à cela.
Tu as bien eu raison de ne pas insister et remplir le document inutile qu'on te demandait.
L'attitude des pax français est déplorable, cela me rappelle un vol CDG MUC où, de peur de rater leur correspondance, une dizaine de pax de chez nous était déjà debout dans l'allée alors que l'avion roulait encore... Le CDB avait alors stoppé l'avion en attendant que tout ce monde se pose sur un siège.
Du joli monde sur le tarmac.
Montée et vol le pied dedans, chapeau aux pilotes et à l'équipage qui a bien géré.
Le bonus donne vraiment envie de visiter la Bulgarie.
Merci pour le partage Vincent et à bientôt.