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73 avis
Je vous retrouve pour le dernier FR de la série, avec le vol entre ZRH et CDG.
Ce FR en lui-même a un intérêt limité, mais il est l'occasion :
- de (re)présenter le très qualitatif salon Senator hors Schengen de Swiss (un coup de coeur pour moi)
- de reporter un vol sur Helvetic en E190 E2, une première pour moi,
- et surtout dirais-je, de vous présenter la seconde partie du bonus japonais.
C'est parti !
Nous voilà donc fraîchement débarqué de notre 773. Enfin, fraîchement, c'est vite dit, surtout après un vol de 14 heures… Cela ne doit pas nous empêcher en chemin de profiter d'une belle vue sur notre oiseau, qui aura bien carburé.
Une fois le PIF passé, nous voici dans le concourse des portes E. Comme vous pouvez le constater, c'est l'heure creuse et celui-ci est totalement désert.
Nous ne suivons pas le flot des passagers qui empruntent le circuit des sorties et correspondances Schengen des portes A. Il nous suffit en effet de rebrousser chemin sur quelques mètres pour trouver l'accès au salon LX hors Schengen, bien plus agréable.
Impossible de se tromper de bouton dans l'ascenseur.
Nous ne sommes pas impressionnés par le grand vestibule, à la décoration sobre mais élégante.
Ni par la promotion (quoiqu'un peu trop présente) du partenaire horloger de Swiss.
Notre statut *A nous autorise à prendre l'entrée de gauche, c'est-à-dire le salon Senator.
La décoration est toujours aussi agréable…
… d'autant que nous sommes les seuls hôtes du salon.
Les alcôves de travail sont très réussies et offrent une ambiance tamisée.
La zone de restauration.
On ne peut pas dire qu'il n'y ait pas de choix (même s'il manque du champagne à mon goût).
Les amateurs profiteront du Campari, devenu denrée rare en France depuis son retrait des circuits classiques de distribution.
Le solide n'est pas en reste, mais nous n'avons pas vraiment faim.
Ce n'est pas la folie en cuisines…
Le menu du jour.
Quand je vous disais que nous étions seuls…
Un petit tour aux toilettes confirmera la propreté impeccable des lieux.
Le point fort du salon reste cette superbe terrasse, et nous avons de la chance puisque ce soir elle est ouverte.
Malgré la fraîcheur hivernale, nous profitons des derniers rayons du soleil. En contrebas, nous retrouvons, en plein avitaillement, le 773 qui nous a amené vaillamment de Tokyo.
La vue est imprenable, aussi bien sur les gros porteurs au contact (ici un A340) que sur le terminal A au fond.
Et pour ceux qui auraient des problèmes de vue, LX a pensé à tout avec ces jumelles disponibles en libre-service.
La photo n'est pas nette, mais il s'agit d'un A350 IB : je ne savais que la compagnie ibérique desservait ZRH en gros porteur, c'est à creuser !
La terrasse est belle mais il y fait frisquet, nous retournons donc à l'intérieur et installons nos affaires dans mon endroit préféré de ce salon.
Le whisky bar !
Nous y serons accueillis par le manager du salon, qui se chargera lui-même de nous servir.
Santé à tous les FRistes !
Cette cave à whisky est assez incroyable, et l'heure est tout à fait appropriée pour une petite dégustation. Commençons par ce Signatory Vintage, un Speyside de 2009.
Goûtons ensuite ce Highland Park de 10 ans d'âge.
Avant de terminer par ce Glenfarclas 12 ans d'âge.
Ces nectars sont flatteurs au palais, mais il s'agirait de ne pas rater notre vol pour Paris, d'autant qu'il nous reste les contrôles à passer.
Allez zou, ramassage des affaires et en route pour les portes A.
Entretemps le terminal E commence à se remplir en prévision des vols du soir. De fait nous sommes à contre-courant du flux des passagers.
Nous n'aurons pas d'attente pour attraper le train.
Celui-ci nous conduit en quelques minutes vers les contrôles PAF. Comme vous le voyez, il n'y a personne et nous nous retrouvons dans le terminal A à peine 10 minutes après avoir quitté le salon. C'est ce que j'appelle un aéroport fluide ^^
Je retrouve l'architecture du terminal A réussie, avec ses grandes baies vitrées donnant sur les pistes.
L'offre de restauration y est pléthorique, mais nous ferons l'impasse sur celle-ci ;-)
Nous avions pris un peu de marge et nous nous retrouvons assez en avance. Après avoir hésité à faire un tour au salon des portes A, nous décidons finalement de nous rendre en porte.
Notre appareil vient tout juste d'y arriver, mais on ne le voit pas très bien.
L'embarquement prendra toutefois du temps à démarrer.
Celui-ci est lancé à 20h35 (pour un départ prévu à 20h45…), dans le respect des priorités.
Ce n'est pas tous les jours que je prends un Embraer 190-E2.
C'est avec grand plaisir que je découvre cette cabine, celle-ci étant une nouveauté pour moi - de même que Helvetic Airways. Les tons sont clairs et sobres, même si les sièges semblent bien minces…
Voici nos sièges. Ceux-ci sont mal alignés par rapport au hublot, mais bon, sur un vol de nuit on ne va pas faire la fine bouche. Ceux-ci ont été assez galère à réserver, car comme nous avons changé de vol après la réservation, nos choix de sièges n'ont pas été reportés sur la nouvelle réservation. Pour confirmer nos nouveaux sièges, il a fallu appeler Swiss et passer 15 minutes au téléphone (sans compter l'attente). Pour ça, le service client LX est très en-dessous de celui d'AF.
Le pas n'est pas dingue. De mémoire il est plus généreux sur les E190-E2 de KL.
Rappelons-nous que LX est passé au BoB en Y.
Le magazine de bord est passé en format digital, mais pas pour le inflight shopping.
Les sièges disposent de prises USB, pas moins de 4 prises pour 2 sièges !
Nous quittons ZRH dans la nuit, avec près de 20 minutes de retard.
Le service se limitera à une petite bouteille d'eau remise gratuitement, c'est déjà ça.
Et pour le reste… ce sera tout pour ce FR, car après 14h de vol et à peine 2 heures de sommeil, j'ai passé ce (court) vol à dormir (bien aidé en cela par ma dégustation de single malt écossais, je vous l'accorde).
L'arrivée à CDG sera sans encombre, mais il nous faudra attendre longuement notre bagage enregistré en soute.
Entre le retard de notre vol et l'attente bagage, nous avons dépassé l'heure fatidique des 23h qui aurait permis de prendre le RER B (celui-ci étant fermés pour travaux). VTC ce sera, donc !
Voilà voilà, merci de m'avoir lu pour ce (court) report, place désormais à la seconde partie du bonus japonais ^^
Après Kanazawa et les Alpes japonaises, direction Kyoto. Nous avons déjà visité la ville 3 ans plus tôt, mais celle-ci a tant à offrir qu'il y a toujours des choses à y découvrir. L'urbanisme de la cité impériale japonaise a de quoi dérouter l'Occidental plus habitué aux centres-villes européens, mais à qui sait prendre le temps, Kyoto est pleine de charme. La Kyoto Tower, sans grand intérêt, est tout de même un bon point de repère, situé tout proche de la gare.
On ne change pas une équipe qui gagne, et pour ces quelques jours à Kyoto nous avons repris le même hôtel que la dernière fois, le Luck You Hotel, idéalement situé à la croisée des principales lignes de bus (le moyen de transport idéal ici). L'hôtel pratique des prix tout à fait raisonnables pour Kyoto et, grâce à un partenariat avec le sento (bains publics) situé juste en face, il offre la possibilité de découvrir cette tradition japonaise encore très ancrée dans les moeurs.
Un site que nous voulions absolument voir : le Daitoku-ji. Il s'agit d'un complexe religieux constitué de plusieurs temples, une véritable ville dans la ville.
Parmi eux, le Daisen-in est sans doute le plus émouvant.
Voici son avant-cour, mais je ne pourrai pas vous en montrer plus, les photos étant interdites à l'intérieur. Ce temple bouddhiste zen a été fondé au début du 16e siècle, et est célèbre pour son jardin zen de sec, qui d'après la tradition est entretenu tel quel depuis plus de 500 ans, offrant ainsi matière à méditer pour les moines.
Cette balade dans le nord de Kyoto nous donne l'occasion de suivre la rivière Kamo, qui traverse Kyoto du nord au sud. Certes, en hiver, ça manque un peu de verdure.
Curiosité peu visitée : la maison de l'artiste Kenjiro Kawai. Sculpteur, céramiste, écrivain, il a aménagé une superbe machiya (maison urbaine traditionnelle) en plein centre de Kyoto.
On peut y voir certaines de ses oeuvres, ainsi que le grand four qui lui servait à cuire ses céramiques. Impressionnant en plein coeur de la ville !
Direction maintenant l'est de la ville, avec le célèbre temple de Kiyomizu-dera. Celui-ci est connu pour sa terrasse suspendue dans le vide et soutenue par d'épaisses poutres de bois. La légende raconte que ceux qui se jetaient dans le vide et qui survivaient à leur chute voyaient leurs voeux exaucés.
Juste à côté, se trouve le sympathique quartier traditionnel (et touristique) de Sannenzaka.
On peut déambuler tranquillement jusqu'à la pagode de Yasaka, l'une des rares de Kyoto.
Plus au sud, le sanctuaire de Fushimi Inari est très populaire. Il est connu pour sa célèbre allée de tori s'étendant sur plusieurs kilomètres de long dans les collines environnantes. Ces portes rouge vermillon ont été offertes en donation par des particuliers ou des entreprises.
La promenade (un peu sportive, ça monte !) permet de se retrouver dans la colline et rappelle que chez les Japonais les kami (divinités de la nature) ne sont jamais loin de la ville.
On retrouve partout des effigies de Kitsune, le renard symbôle de la kami Inari. Inari était la déesse des céréales et fort logiquement le renard en était le protecteur, chassant les rongeurs qui s'attaquaient aux récoltes.
Oui, ce sont bien des milliers de minuscules origami imbriqués les uns dans les autres !
Lorsqu'on s'éloigne du sanctuaire principal et de la foule, l'ambiance est très mystique.
Je vous épargne le détail de toutes nos visites, le quota des 150 photos n'y suffirait de toute façon pas. Clin d'oeil tout de même aux restaurants kyotoïtes, avec une ambiance si particulière.
Et à chaque fois une cuisine aussi variée que délicieuse !
Je vous partage aussi une petite pépite, avec le Sake Cafe, un minuscule bar à saké dans une ruelle improbable, à quelques pas de Shijo-dori. L'endroit fait à peine quelques mètres carrés et on y loge tout au plus 6 clients. Nous y avons passé une soirée incroyable, à déguster d'excellent sakés (mention spéciale pour le saké laiteux) et à discuter avec les clients et la patronne des lieux. Quelques mots de japonais permettent d'engager les échanges, pour le reste Google traduction est une aide précieuse ;-)
Après Kyoto, direction Hakone. Nous sacrifions à l'usage du Shinkansen, au look futuriste. Celui-ci est effectivement très rapide, mais il est aussi bien plus cher que les trains classiques.
Après un voyage en shinkansen, en train, en bus et à pied, jusqu'à Hakone, nous voici arrivés au téléphérique d'Owakudani. L'objet de ce périple est résumé sur cette photo : les fumerolles de soufre et le mont Fuji. L'endroit est juste impressionnant, avec des odeurs de soufre et des grondements incessants qui rappellent que la montagne sur laquelle nous nous trouvons est bien vivante.
Le Fuji-san est bien visible aujourd'hui, quelle beauté ! Mais quelle inquiétude aussi quand on le voit si peu enneigé alors que nous sommes en plein mois de février…
Le circuit est bien rôdé et nous voilà sur les bords du lac Ashi, embringués dans une croisière kitchissime sur un bateau pirate qui n'a rien à faire là…
Les vues sont toutefois superbes et permettent de rejoindre rapidement la rive sud du lac. Là, on peut visiter un ancien poste de douane (reconstitué) de l'ère d'Edo et marcher sur les traces des shoguns sur l'ancienne route du Tokkaïdo, qui reliait jadis Kyoto à Edo (Tokyo), à l'ombre de cèdres centenaires.
Les vues sur les rives du lac Ashi sont très photogéniques, comme ce tori immergé.
La région de Hakone est pleine de ressources, avec en particulier de nombreux musées, comme le Pola Museum of Art.
En plein milieu de la forêt, se trouve un bâtiment à l'architecture contemporaine très réussie. Celui-ci abrite des chefs d'oeuvre impressionnistes et modernes (Monet, Matisse, Picasso…). Assez incroyable dans ce lieu perdu.
Dernière étape à Tokyo. Il est encore trop tôt pour profiter les cerisiers en fleurs, mais nous sommes en pleine floraison des pruniers. Et le meilleur endroit pour les admirer reste le parc d'Hanegi, dans le quartier d'Umegaoka, à l'ouest de la capitale.
Pour cette dernière journée avant de rentrer, nous passons la soirée dans le quartier de Roppongi. L'occasion de profiter de la belle vue sur la ville depuis la tour Mori.
C'est la fin de ce bonus, j'espère qu'il vous aura plu et vous aura donné envie de (re)découvrir le Japon !
Le vol Helvectic en lui-même n'a rien de particulier. La cabine fait le job, le catering est réduit mais le bob permet à qui veut de trouver son bonheur.
Le vrai plus en correspondance avec LX reste de pouvoir profiter du salon hors Schengen, en l'occurrence le salon Senator du E est d'un excellent niveau, j'adore tout particulièrement la terrasse et le bar à whisky.
18 Commentaires
A bientôt
Oui, le salon était le bienvenu ;-)
Même pas envie de prendre une douche au salon ?
C'est-à-dire l'entrée de droite. ^^
Jolie sélections de malts. Une précision cependant : Le premier dégusté est un Mortlach embouteillé par Signatory Vintage.
A bientôt.
Non, pas de douche, même si nous y avons pensé. On préférait rentrer à la maison ;-)
Bien vu pour le gauche / droite ^^
Je note que Monsieur est connaisseur en malt écossais.
A bientôt !
Les propos de FFlyerCDG ci dessus sont confirmés par les nombreux classements des services clients dans lesquels AF est souvent en tête
Superbe bonus!
A bientôt
Il est vrai aussi que n'étant pas SEN, je n'ai accès qu'à la ligne "normale" de Swiss, qu'il est peut-être difficile de comparer à la ligne Platinum AF. Cela étant, je crois que même la ligne classique AF est très bien aussi.
A bientôt.
136 vues seulement pour une pépite de bonus qui donne vraiment envie de partie au Japon pour aller passer du bon temps dans un onsen.
Ce pays accueillera l'expo universelle de 2025 à Osaka pourra être l'occasion de pousser son groin dans le coin.
D'accord pour l'environnement (sièges, vue, terrasse) et le bar à whisky exceptionnel. Le resto et les vins sont par contre très moyens.
A bientôt
Fred
136 vues ? On en est déjà à 210 ce matin ^^ Pour paraphraser un vieil adage, je dirais que la valeur d'un FR n'attend pas le nombre de vues. Au demeurant, j'ai renoncé à comprendre la logique inhérente à cette dynamique, quand on voit le peu de succès de FR intéressants (je ne parle pas de celui-ci bien sûr) et le nombre élevé de vues sur d'autres FR a priori sans grand intérêt.
On est bien d'accord sur le catering du salon LX, tout SEN soit-il (c'est d'ailleurs le même qu'au salon J).
A bientôt.
J'aime beaucoup le salon du satellite mais je trouve le Panorama Lounge beaucoup plus cosy.
Ca dépend de quel service client tu parles, car le service SEN LX avec sa ligne dédiée en Suisse dont les agents sont basés à Bâle est toujours top, et je n'ai jamais eu de soucis pour les joindre, contrairement à la ligne SEN LH. Après il est clair que la ligne Platinum est aussi très bien, même s'il m'est également arrivé soit d'attendre très longtemps pour avoir quelqu'un soit d'avoir quelqu'un qui m'a gentiment expliqué en long, large et travers que mon vol avec billet miles étant annulé, il fallait qu'il me replace sur un vol où il y a de la dispo avec des miles, soit ... 1 mois plus tard. Il a fallu beaucoup de patience et l'intervention d'un superviseur pour lui faire comprendre que non, dans ce cas là, il ne fallait pas un vol avec dispo miles, mais juste un vol :)
Les avions 2L sont chouettes mais je préfère les A220 LX ou BT qui offrent un plus grand legroom.
A bientôt !
En fait je n'avais pas accès à la ligne SEN, qui est sans doute très bien et sans doute également comparable à la ligne Plat. En revanche, la ligne "classique" LX est vraiment laborieuse (et on sent bien que les agents ne sont pas basés à Bâle).
2L était inédit pour moi, je suis content de l'avoir ajouté à mon logbook. Il me reste à essayer BT désormais !
A bientôt.
Un dernier vol qui permet de rentrer chez soi.
Une compagnie que je vais enfin prendre début mai, il était temps de la rajouter à mon book.
La ligne platinum AF est vraiment bien.
Bonus comme je les aime, de toute façon ceux qui veulent voir les bonus savent quel auteur lire.
Hakone, nous voici arrivés au téléphérique d'Owakudani. => que j'ai fait dans un brouillard total (il faut croire que dès que je vais en hauteur c'est ainsi) et du coup je n'ai rien vu.
sur les bords du lac Ashi, embringués dans une croisière kitchissime sur un bateau pirate qui n'a rien à faire là…=> aussi fait mais j'ai réussi à éviter le bateau pirate ultra kitch.
J'adore Kyoto.
A bientôt
On est bien d'accord ^^
Quel dommage ! tu seras obligé d'y retourner. Par contre pour le bateau nous n'avions pas le choix, c'était le seul qui naviguait ce jour-là.
A bientôt !
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