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Bonjour à tous et bienvenue à bord de ce nouveau report, au programme un petit vol domestique transversale entre la capitale de la violette et la capitale des Gaules.
Nous sommes a la fin février quand mon planning pro semble se figer quelques peu, ce qui me permet de planifier enfin un petit voyage passer un petit wkd dans la famille qui habite du côté de Grenoble.
Pour le routing j’ai fait au plus simple, départ vers Lyon puis Flixbus pour Grenoble. Deux acteurs aériens se partagent le marché entre Toulouse et Lyon, la low-cost Easyjet et Air France. Et même si Easy offrait des vols une quinzaine d’euros moins cher je choisirais AF pour 2 raisons:
1. Les horaires bien plus pratiques qui me permettent de faire une journée de télétravail le lundi chez mes parents histoire de rentabiliser le déplacement en passant plus de temps avec eux.
2. Ma carte week-end qui réduira la différence de prix à quelques euros et me permettra, en plus d’une politique bagage à main bien plus généreuse d’enregistrer gratuitement une valise de 23kg en soute.
Va donc pour AF !
Ce qui nous donne le routing suivant :
Cette ligne est avec le Lyon-Bordeaux une des lignes transversales les plus fréquentée et par la même occasion l’une des plus reportée… j’avoue avoir ma part de récit sur cette ligne. Toutefois comme le dirais notre leader des contributions chaque vol est unique et il y a toujours du changement dans ce monde sans arrêt en mouvement qu’est le transport aérien.
Même si les acteurs ne changent guère avec toujours le duo U2/AF les fréquences retrouvent peu à peu leur rythme d’avant Covid avec Easy qui repasse certains jours en triple quotidien et AF avec 3 à 4 vols par jour. Côté AF exit les Crj-1000 de HOP qui ont assumé cette liaison durant des années et bienvenue au Erj190 de HOP qui on reprit le flambeau.
Après une journée passée au travail (situé à proximité de l’aéroport), je rejoins le terminal de Blagnac à l’aide de la navette de mon entreprise. Il fait un beau soleil mais il y a pas mal de vent ce vendredi soir.
Je grimpe rapidement au niveau des départs, même si pas de stress car mon vol est annoncé avec du retard
J’arrive donc au niveau des comptoirs d’enregistrements du hall D et petite mauvaise surprise les comptoirs d’enregistrements d’AF ont temporairement déménagé pour des travaux dans le système de traitement de bagages du Hall D.
Direction donc le hall C où AF à temporairement pris ses quartiers. En bon petit passager modèle je jouerais à l’agent d’enregistrement en imprimant moi même mon étiquette bagage.
Passage par le comptoir encore (heureusement) obligatoire pour déposer mon bagage et faire contrôler mon identité. Il y aura quelques passagers mais une attente tout de même importante du fait du faible comptoirs de dépose bagage ouvert hors skypriority mais surtout de la difficulté des passagers les plus âgés à effectuer ses formalités.
La préposée avec qui je passerais sera souriante et aimable et m’indiquera que tout est en ordre et s’excusera d’un retard d’environ une demi-heure prévu. Je lui répondrai qu’en cette période de grève cela reste acceptable ce qui la fera sourire.
En sortant de l’enregistrement je tomberais nez à nez avec une amie en partance pour Orly et nous passerons les formalités et une bonne partie de notre temps d’attente à discuter, désolé donc pour ce manque de photos dans l’aéroport de Toulouse mais il n’y avait pas grand chose de nouveau à vous montrer. Passage Airside rapide avec une étape PIF passée comme souvent en quelques minutes avec des agents sympathiques.
Au niveau du FIDS le tableau affiche encore pas mal de rouge résultat des grèves ATC qui perturbent le trafic aérien en France depuis à présent des mois… je ne m’étendrais pas pour dire tout le bien que je pense de cette profession en France et de leurs mouvements de grève « à la moindre occasion »
De passage par le Hall C, bien plein à cette heure de forte affluence, nous prendrons un grand et bon smoothie pour un peu plus de 5€ chez Factory & co ce que je trouverais raisonnable au vue de la taille de la boisson (pour un tarif d’aéroportuaire)
Après une bonne demi-heure à papoter et alors que je suis à 5 min de l’heure théorique de décollage de mon avion je décide d’aller jeter un œil au hall B d’où est sensé partir mon vol du soir. Pas de mauvaise surprise, l’avion n’est toujours pas là.
J’en profite pour faire quelques photos des usines Airbus, où l’on peut apercevoir de nombreux appareils en cours de finition avec pas moins de 4 Airbus A350 pour Air China.
Mais aussi les célèbres avions de transport Beluga qui ont pour base l’aéroport de Blagnac.
Je m’aperçois que le kiosque relais du hall B a été complètement démonté depuis mon dernier passage il faut dire qu’il n’a pas réouvert depuis la crise de la Covid. A la place des chaises ont été disposées face au tarmac, parfait !
Dommage de ne pas avoir pris l’appareil photo car le soleil couchant donnait de beaux reflets dorés aux carlingues circulant sur le tarmac. Comme cet Airbus A220-300 en provenance de Paris CDG.
Puis c’est au tour de notre Embraer 190 de faire son entrée avec une lumière digne des cités d’or ! (Disclaimer aucun filtre intagram n’a été utilisé pour cette photo ^^). Il arrive en provenance de Lyon avec un retard un peu supérieur à la demi-heure.
La passerelle est rapidement connectée le temps pour moi de vous donner le pedigree de notre Erj 190 du soir. F-HBLE livré il y a (déjà !) plus de 15 ans à Régional il sera resté fidèle à la filiale régionale du groupe AF malgré les changements de couleurs et de nom. Il porte d’ailleurs toujours les couleurs et le point d’exclamation de HOP!
L’embarquement commence avec un bon respect des zones toutefois les agents ont un peu trop anticipé et côté équipage on est pas totalement prêt à recevoir les passagers qui attendrons pour le premiers d’entre eux dans la passerelle.
Le BP du soir version électronique, via l’application AF.
Ça bouchonne un peu dans la passerelle, ce qui me permettra quelques clichés à travers les parties vitrées du jet-bridge.
Je sacrifierais l’instant porte (sorry Esteban) pour un fuselage shoot au soleil couchant. L’accueil à bord de la part de l’équipage de cabine féminin sera souriant et poli.
Je remonte la cabine équipée des habituelles sièges que l'on retrouve sur les Ejets d'Embraer.
Pour le plan de cabine à 100 sièges en configuration 2x2 qui permettent d’avoir uniquement 2 PNC à bord. Les plans de cabine Aerolopa semblent plutôt juste et le hublot est plutôt bien aligné au rang 24, ce qui est loin d’être une sinécure sur les Ejets.
Le pas est lui très bon et le confort du siège largement suffisant pour les 40 minutes de vol qui nous attendent.
En cabine, du fait de notre retard, l’embarquement est vite terminé avec un remplissage très bon qui devait flirter avec les 95%.
Nous repoussons après la prise de parole de notre commandant imputant la cause du retard aux grèves ATC et nous disant que l’avion traîne du retard depuis ce matin… ce qui n’est pas totalement vrai car il n'a pris du retard que lors de sa dernière rotation depuis Paris.
Et visiblement notre équipage est pressé ! Les moteurs sont rapidement mis en route et un roulage court mais énergique nous attends à la lumière du couchant.
Nous n’utiliserons que les 2/3 de la piste ce soir l’équipage ayant décidé de réduire le temps de roulage. Nos pilotes laisseront tout de même le temps à cet Airbus A320 de la maison mère de poser ses roues sur le tarmac avant d’entrer en piste.
L’A320 n’a même pas eu le temps de rejoindre le taxiway que nous sommes déjà alignés.
Il nous faudra patienter quelques secondes, ce qui me permettra d’immortaliser les habituelles appareils cargo (Le 757 de DHL pour Leipzig et le Boeing 767 de Starair pour Cologne qui porte d’ailleurs une gouverne de direction encore aux couleurs de Delta).
Autre appareil beaucoup moins commun ce Boeing 737-max8 qui était précédemment opéré par la low-cost Australienne « Bonza » et qui semble en période de transition avant de rejoindre une nouvelle compagnie.
A peine le temps de prendre ses clichés que nos pilotes poussent nos 2 moteurs CF-34 à leur puissance de décollage, ça secoue beaucoup durant notre accélération du fait, sans doute, des turbulences de sillage générés par l’A320 venant de se poser.
C’est finalement sans encombre que nous rejoignons les airs au dessus des usines Jean Luc Lagardères d’Airbus où les A350 ont remplacés les A380.
Nous quittons l’agglomération Toulousaine par le nord avec une belle vue sur le nouveau centre des congrès (MEET) ainsi que le golf de Seilh.
Virage cap à l’Est et rapide traversée de la Garonne, quelques turbulences se feront sentir
Et en voici la raison, il y a quelques cumulonimbus bien costaux sont en train de bourgeonner aux alentours et nous devons un peu slalomer autour pour ne pas être trop secoués.
Malgré ce départ légèrement mouvementé l'ambiance à bord reste extrêmement calme et rapidement les consignes lumineuses sont éteintes.
Seul lecture disponible dans la pochette du siège la consigne de sécurité.
Nous rejoignons notre altitude de croisière alors que la lumière du jour à sérieusement tendance à diminuer. La couverture nuageuse plutôt dense m'empêchera de prendre des clichés du sol.
Le service commence rapidement, il faut dire que le temps de vol de 40 minutes impose de ne pas trainer pour effectuer le service. Ce sera la justification de l'absence d'un élément solide de catering sur cette courte liaison. Ce qui n'est pas vraiment dérangeant. Vous reconnaitrez mon chouchou des vols intérieurs à savoir le jus de tomate !
Dehors les nuages prennent une teinte rosée. Tout comme notre winglet du jour.
La route du soir nous serons tout de même montés à 36.000ft au dessus de l'Aveyron avant de descendre progressivement vers la vallée du Rhône.
Rhône que voila déjà à l'horizon ! Alors qu'il sert de frontière naturelle entre les départements du Rhône et de l'Isère.
Nous arrivons dans le Sud de l'agglomération Lyonnaise on reconnait le méandre qui sépare les villes de Givors et Chasse-sur-Rhône
Suivent rapidement Vénissieux et ses tours mais aussi le port de Lyon.
Nous survolons ensuite le centre de Lyon avec les quartiers de la Guillotière et de la Part-Dieu, notre appareil devait être approximativement à la verticale du quartier confluence.
Le Rhône et la Saône viennent de se séparer alors que nous sommes à la verticale de la Croix-Rousse, sur notre droite s'étends l'immense ville de Villeurbanne.
Nous nous éloignons vers le nord de Lyon en direction du département de l'Ain où nous effectuerons pratiquement un demi-tour pour reprendre l'axe des pistes de l'aéroport Saint Exupéry.
Passage à proximité de la petite ville de Pusignan situé au nord du terrain alors que l'on distingue les lumières de la métropole Lyonnaise au loin.
Ce sera un posé sur la 17L, la "petite piste" de Saint Ex.
Le roulage sera court pour rejoindre le satellite (portes D) du T1 d'où sont opérés depuis quelques mois les vols HOP. Nous sommes rapidement stationnés en faux contact à coté de cet Erj170.
Je serais parmi les derniers à quitter l'appareil, seul l'unique UM partira après moi ^^ salutation souriante de l'équipage en porte et descente sur le tarmac Lyonnais plutôt humide où les averses devait s'être arrêtées il y a peu de temps. Dernière vue sur notre appareil du soir. Byebye Lima Echo !
Tiens d'ailleurs je ne l'ais pas dit plus tôt mais il s'agissait de mon premier vol en Erj 190 chez AF/HOP…
Le HOP land du T2 à migré au T1 et pour rejoindre la sortie il me faut remonter un cheminement piéton en longeant les nombreux Ejets de HOP alignés comme à la parade. Je reconnais que ça a de la gueule et c'est même plutôt impressionnant.
Me voyant me dépêcher entre 2 clichés (pour ne pas bloquer inutilement ces cheminements aussi utilisés pour les embarquements) un agent me demandera si je suis en correspondance pour Nantes. Je lui répondrais par la négative et lui me dira en rigolant de prendre mon temps.
Si ce couloir vous dit quelques chose c'est qu'il a régulièrement été reporté lors de vols low-cost depuis la plateforme Lyonnaise. Et le cheminement à parcourir est un peu long
Heureusement avec l'arrivée d'AF / HOP! dans cette zone de l'aéroport il a été aménagé un passage rapide pour les correspondances à bords des vols de la compagnie régionale pierre angulaire des liaisons transversales métropolitaines.
Seul avantage de ce chemin extrêmement long, les bagages tournent déjà sur le carrousel lorsque nous débouchons dans la zone de livraison des bagages. Je récupèrerais donc ma valise sans aucune attente.
Je rejoins le terminal 1 pour arriver dans la gare routière et prendre mon bus pour Grenoble, je serais rejoins par ma compagne arrivant depuis Paris en train.
Elle devait rejoindre Grenoble avec le TGV mais un incident sur la ligne de chemin de fer bloquera plus de 2 heures son train en gare de Saint Exupéry et sans vision sur la suite du trajet elle décidera de me rejoindre à bord du Flixbus pour la suite du trajet et nous arriverons une bonne demi-heure avant le train à Grenoble.
Vu extérieur du T1 by night alors que notre bus pour Grenoble n'allait par tarder à arriver.
C'est ici que ce termine se court récit, bon vols à tous je retrouve très bientôt pour le vol retour !
Dans une période fortement marqué par les grèves ATC il était presque heureux d'avoir moins d'une heure de retard surtout sur un vol de fin de journée. Vol transversale somme toute plutôt classique mais pratique tout en restant à un tarif raisonnable grâce à la carte week-end AF.
Air France (HOP):
+ Certains ici préfère les Crj-1000 vs les Erj personnellement c'est un peu bonnet blanc et blanc bonnet l'Embraer remplace dignement son prédécesseur Canadien sur cette liaison.
+ Equipage sympa
- On regrettera la disparition du solide mais pour un vol aussi court cela reste correct.
Toulouse:
+ Contrôles passé dans un délai très raisonnable et au final assez peu de passagers dans les couloirs
+ Très agréablement surpris par le tarif raisonnable du smoothie pris dans le bar du hall C
Lyon:
+ Le T1 est vraiment agréable en générale livraison des bagages très rapide
- Seul gros point noir l'accès que cela soit la marche depuis le hall D ou dans mon cas les horaires des navettes vers Grenoble aux horaires peu stable.
Les contributeurs de Flight-Report ont posté 36 avis concernant 3 compagnies sur la ligne Toulouse (TLS) → Lyon (LYS).
La compagnie qui obtient la meilleure moyenne est Air France avec 7,5/10.
La durée moyenne des vols est de 0 heures et 58 minutes.
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6 Commentaires
Merci et à très bientôt !
Il n'est pas prévu qu'il quitte la flotte de si tôt, le seul reproche que je peux faire aux Ejets c'est bien souvent la position du hublot par rapport au siège.
Il est vrai que les terminaux de Toulouse et Lyon on repris du poil de la bête après la longue période sombre du covid.
Bon vols !
Merci pour ce rapport.
Un vol standard qui n'a pas trop pris de retard en période de grève.
L'aéroport de Toulouse offre de belles opportunités de spotting grâce à Airbus.
A bientôt,
Il est vrai que coté spotting nous somme plutôt gâté après il est assez rigolo de se dire que l'aéroport Toulousain doit compter bien plus de décollage que d'atterrissages ^^.
bon vols !
Vol qui fait le job avec une prestation légère, mais le temps de vol est lui-aussi léger.
Je vois que le Lima-écho porte toujours la livrée HOP ! Il n’a donc pas changé depuis octobre dernier quand je l’ai emprunté de Zagreb à Paris. Presque le même siège d’ailleurs, puisque j’avais le 23F.
Belles vues sur Lyon. J’ai peut-être vu ou entendu ce vol.
Toujours rigolo de voir des reports sur des appareils que tu as déjà pris et oui visiblement 0 changements depuis 6 mois.
Bon vols !
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