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L'histoire commence en mai 2022, soit 11 mois avant le Flight Report que vous vous apprêtez à lire. Me femme m'annonce que je fête un anniversaire rond en avril 2023, et que par conséquent, nous allons fêter cela avec 10 jours de vacances à Maurice. Je ne me fais pas prier!
Voici donc l'itinéraire choisi:
L'aller est donc prévu le 8 avril, et le retour est prévu le 19 avril. Nous avons réservé des billets Eco avec un Upgrade en Eco Max, qui sont vendus sur le site de Swiss ou d'Edelweiss pour la modique somme de 199CHF (pareil en Euros) par siège et par trajet. Pas franchement donné. En lisant un peu les reviews sur Internet, je me laisse convaincre, en me disant que finalement, ces quelques centimètres de plus seront bien agréables, d'autant plus que je réserve la rangée 1 et 2 J et K, avec la première rangée qui a un pas quasi illimité. Pour un vol si long, cela en vaut surement la peine.
Un petit mot encore concernant les tarifs. A la base, j'ai comparé les prix entre Edelweiss et Swiss pour le vol ZRH-MRU et retour. Les prix sont sensiblement les mêmes. Je m'apprête donc à réserver sur Swiss (pour obtenir les miles, puisque les Miles sont uniquement crédités sur les billets avec un numéro de vol LX80xx). Toutefois, une idée brillante me traverse l'esprit - c'est assez rare pour le souligner - et je vérifie le prix du vol depuis Genève. Quelle bonne idée, puisque dans l'opération, j'économise quasiment 1000CHF et en plus de cela, je reçois les billets de train pour rejoindre Zürich, ce que j'aurai de toute façon du faire. Jackpot, donc!
Bon, on reste calmes: le billet était quand même plus de 1200CHF par personne pour l'aller-retour. Donc semi-Jackpot.
Concernant l'itinéraire: le vol est vendu en tant que Zürich Maurice, mais il se trouve qu'il y a une escale aux Seychelles. Pas conséquent, le temps de vol est noté comme 13 heures et 25 minutes, alors que le retour n'est "que" de 11 heures 30. En effet, Swiss à 3 vols par semaine pour Maurice, dont deux directs et un via Mahé SEZ. On peut pas toujours gagner.
Puisque je fête mon anniversaire à bord, je me dis que je devrais contacter Swiss pour discuter avec eux d'une possibilité d'upgrade. Swiss est incapable de me répondre, car les systèmes sont totalement incompatibles entre LX et WK. En réservant les vols via Edelweiss, j'aurai pu faire une offre à prix fixe, demander une offre à prix fixe, ou utiliser le système de Bid, donc pas mal de possibilités. Depuis Swiss, que pouic!
J'appelle ensuite Edelweiss. Même discours: c'est un billet Swiss, donc on ne peut rien faire. Pas très pro… Je me résous donc à miser mes miles de Miles and More pour un upgrade Business "à la régulière". Le prix est de 50'000 Miles par personne. Au moins, pour ce prix, c'est les deux vols qui sont compris et non pas un seul, puisque finalement, il ne s'agit que d'un Stop-Over (Fuel Stop selon Swiss) et on ne sort même pas de l'avion.
Je me renseigne 4 jours avant le départ sur le remplissage de la cabine Business, puisque je n'ai toujours pas de nouvelles. Voici à quoi cela ressemble:
Plutôt optimiste, donc! Toutefois, 3 jours avant le départ, sans aucune nouvelle, je contacte Miles and More qui me dit que sur Edelweiss, la demande d'upgrade est automatiquement annulée 48 heures avant le départ, si elle n'est pas acceptée. A titre de comparaison, sur les compagnies mères que sont LX et LH, la demande est valable jusqu'au gate et peut être acceptée au tout dernier moment (voir mon FR Cape-Town - Munich ou l'upgrade a été accepté alors que l'embarquement venait de commencer). Je commence donc à avoir un peu peur, car ma demande n'était toujours pas acceptée… Puis, soudain:
Un mail m'informe que nous sommes tous les 4 upgradés en Business. Enfin, soulagé, mais aussi délesté de 200'000 miles! Allez, c'est pas grave, ça va être bien bien bien!
Le voyage commence dans la région Lausannoise. Après un check-in online sans difficultés 23 heures avant le départ, j'obtiens mes BP pour le train en même temps que ceux du vol. C'est super facile, car on peut prendre n'importe quel train entre Genève et Zürich Aéroport, même si on habite par exemple à mi-chemin. Le billet est en 2ème classe, et l'upgrade en 1ère nous coûte 50 Francs pour les deux heures et demie de train grâce aux tarifs dégriffés de l'App CFF. Note pour les membres Miles and More: le trajet en train rapporte des miles et compte comme un segment de vol! Je ne le savais pas, c'est donc une bonne surprise.
Arrivée ponctuelle à Zürich Aéroport, sans panne, ni grève ni retard (pardon, petit clin d'oeil à nos voisins ;)) L'aéroport est directement dans le sous-sol de l'aéroport, donc plus pratique, tu meurs!
Après une petite prise d'air frais, direction le comptoir d'enregistrement de la Business. L'attente est très courte, moins de deux minutes.
Les valises sont étiquetées "Priority" et partent dans le dédale du réseau sous-terrain de l'aéroport de Zürich. Elles vont aller non-stop jusqu'à Maurice. Le passage de la sécurité est toutefois loin d'être aussi efficace que le train et le check-in: une file prioritaire existe, mais elle est pas séparée en aval du portique de la file normale. Techniquement, tout le monde peut y accéder une fois passé le scan des BP. Puis on a une file "First, Business, Crew" avec 20 personnes devant nous, alors que 6 postes de sécurité sont ouverts pour la classe éco, donc à priori plus rapide. Pour la gestion des priorités, on reviendra!
Traversée de l'inévitable et énorme Duty Free de l'aéroport avant d'arriver dans le coeur de l'aéroport de Zürich.
Rapide coup d'oeil au FIDS: notre vol partira sans surprise du Terminal E, et on ne sera pas les seuls: Londres, Dubai, Hurghada, Sao Paulo, Hong Kong, Singapore, Johannesburg et Tel Aviv aussi, tous entre 22h00 et 22h45.
Direction les sous-sols pour prendre le Sky Train qui nous amènera au Terminal E. Avant cela, nous avons évidemment passé la douane, chose qui a été faite en moins de 3 minutes. Embarquement dans 11 secondes (image à l'appui!!) et départ toujours aussi ponctuel. C'est efficace, j'aime!
On arrive dans un Terminal E relativement désert compte tenu du nombre important de vols qui vont partir de là dans les prochaines heures. Mais il faut préciser qu'il est quand même vachement grand ce terminal.
Et pour nous, c'est départ au Lounge Swiss Business Class pour aller boire un petit quelque chose avant de partir.
Pas grand chose à ajouter sur ce Lounge qui a déjà été 1000 fois reporté sur ce site. Les enfant ont évidemment apprécié le vaste choix de bonbons et autres sucreries (parfait avant un vol de nuit…). Swiss offre ici les mêmes chocolats que sur ses vols, contrairement à Genève ou les chocolats sont en version modèle réduit!
Santé à vous les amis, depuis la terrasse en plein air, détail qui n'en est pas un, si on est Avgeek!
Le buffet était bien garni pour le repas du soir (dîner, souper, tu choisis ta langue). Nous avions choisi de manger avant d'aller au lounge pour passer un peu de temps relaxant, boire un petit verre de rouge pour aider à dormir et aller se laver les dents en prévision de la nuit à bord.
Et tout gentiment, on se décide de se rendre à la porte d'embarquement pour l'heure de l'embarquement, sauf que l'heure est retardée à 22h00 (soit 15 minutes de retard). Etonnant, puisque l'avion est arrivé ce matin à 10h00 et qu'il n'a pas bougé depuis. Alors on attend.
Et finalement, l'embarquement démarre à 22h05 environ, avec le respect des priorités. C'est plutôt agréable du coup!
Notre avion du jour est le suivant:
Compagnie: Edelweiss
Modèle: Airbus A340-313X
Immatriculation: HB-JME (aka Pilatus)
Âge: 19,2 ans (premier vol en février 2004)
Configuration: 27C/76Y+/211Y
Histoire: Cet avion à été livré à Swiss, puis a été remis en 2018 à Edelweiss.
Fun fact: j'ai volé sur ce même avion en 2007 sur la ligne LAX -ZRH, avec Swiss.
Malgré les deux jettys disponible, seul un est utilisé sur ce vol. Cela semble souvent être le cas sur les 340. J'ai en effet vécu la même expérience sur Swiss en A340 pour Johannesburg en octobre dernier. Cela pourrait être dû à la configuration un peu particulière de cet A340?
Pour la petite histoire, Edelweiss a configuré ses avions avec 10 rangées de Economy Max en configuration 2-4-2, qui se situent dans le premier secteur de l'avion. Derrière, on retrouve la classe Business avec 6 rangées en configuration 1-2-1/2-2-1. Finalement, le reste de l'avion est la classe économique "normale" avec environ 28 rangées en configuration 2-4-2.
Vous l'aurez compris, c'est un peu particulier d'avoir la Y+ devant la business. Mais la raison est relativement simple. L'avion étant une ancienne recrue de Swiss, la configuration initiale était d'avoir la First et la Business à l'avant de l'avion, soit une densité de passager légère. Avec le changement d'opérateur, Edelweiss enlève la F et une partie des sièges C, rajoute du Y et augmente la capacité de l'avion. De 223 passagers au maximum avec Swiss, on passe maintenant à 314. Et la porte 3 est une version plus petite que la 1 ou 2 sur les ex-Swiss. Edelweiss se retrouve donc à devoir mettre plus de monde à l'avant de l'avion pour assurer une capacité d'évacuation suffisante. Voilà pour l'explication. Bon, on embarque maintenant?
On descend donc le long de l'unique Jetty et on attend un peu, car la cabine n'est pas tout à fait prête. Une histoire de 3 minutes.
Et un petit instant porte, avec l'équipage tout sourire à l'entrée de l'avion.
On prend possession de nos sièges. Petite note: les enfants n'étaient pas au courant qu'ils allaient voyager en C. Effet de surprise assuré!
Distribution du petit verre d'eau, champagne ou jus. A contrecœur, j'opte pour l'eau, comme mon fils, puisque je me suis déjà lavé les dents.
Petit coup d'oeil sur la rangée 11, qui était libre jusqu'ici, mais deux passagers s'y installeront en dernière minute. Probablement un upgrade de dernière minute (acheté ou reçu, on ne le saura jamais). Edelweiss vend en effet à bord la possibilité de passer en Eco Max ou en Business. Je ne connais pas les tarifs, mais quelques passagers sont passée en Eco Max. Je pense que le surprise est un peu amène quand on traverse la business et qu'on se retrouve devant, dans une cabine qui est sensiblement la même que l'Eco, si ce n'est l'inclinaison du siège (+5°), et le pitch (+5cm) ainsi que l'alcool gratuit.
Quoi qu'il en soit, nous, on est bien installés. Le siège est confortable, le pas est largement suffisant et le sentiment d'espace est clairement agréable!
Alors excusez le "chenit" (comme on dit en Suisse), mais je m'installe rapidement et je m'étale quelque peu avec mes affaires: casque, chaussures, coussin, couvertures, etc. Je regrette un peu le manque d'espaces de rangement en comparaison à d'autres sièges Business comme LX ou LH.
Mais finalement, n'oublions pas que nous sommes chez une compagnie Charter! Edelweiss est la compagnie "soleil" de Swiss, et la business est largement comparable à un Business d'une compagnie "legacy". Certes, ce n'est pas Emirates ou Singapore, mais franchement, ça reste largement acceptable!
Alors, oui, il y a quelques différences, comme par exemple l'amenity kit, qui - sous couvert d'écologie - devient une vulgaire boîte en carton, et qui ne contient plus que des chaussettes, un masque et un kit brosse à dents. Byebye les boules quiès, et la belle boîte en métal.
D'autant plus que les boules quiès, j'aurai pu en faire bon usage sur ce vol; j'y reviendrai.
La première étape de ce vol se fera en environ 8 heures et 40 minutes, sur une distance de 7'000km. Ensuite, après une halte à SEZ (Victoria, Mahé, Seychelles), nous repartons pour 2 heures et 40 minutes jusqu'à Maurice.
Les portes sont fermées, et l'avion est relativement plein avec plus de 300pax à bord. Edelweiss communique ce chiffre à travers le PA, à l'intention des PNC. C'est intéressant aussi pour les passagers curieux. La Business est totalement pleine, avec 27 pax. Les derniers sièges ont été vendus à travers des upgrades, visiblement. Au check-in, ce n'est pas donné, puisqu'au retour, on nous l'a proposé pour 53'000 roupies mauriciennes, soit environ 1'050CHF!
On roule maintenant vers la piste. Pas de hublot, et nuit noire dehors: c'est sur FR24 que je suis notre progression. Ce soir, on décolle vers le nord, mais sur la piste 32. J'ai plus l'habitude de décoller depuis la piste 34, mais le roulage est raccourci donc on ne va pas se plaindre. On fait la course avec le vol Swiss pour Johannesburg et celui de Singapore.
Piste en vue, par un hublot qui va faire parler de lui pendant ce vol…
Décollage habituel en 340: prise de vitesse bien lente, avec ensuite l'impression qu'on monte de chaque centimètre avec une peine folle. La vrai sentiment d'un "Heavy"! Personnellement, j'aime bien!
Petite visite du menu, avec les boissons et les plats proposés sur ce vol. En tout cas sur le menu, ça à l'air plutôt pas mal! Spoiler alert: on n'en verra pas la couleur. En effet, j'ai décidé de dormir au maximum sur ce vol, et vu qu'il ne dure que 8 heures 40, chaque minute compte.
Alors on met le siège en position lit, et on part pour un peu de sommeil. Les enfants évidemment aussi!
Le siège en position couché est plutôt comfortable. Il fait 50cm de large et 200cm de long. Etant une personne qui aime dormir sur le côté, c'est un peu un challenge, mais j'ai trouvé une position qui m'a permis de me mettre sur le côté grâce à l'espace entre la console et le puits pour les pieds.
Lorsque je me réveille, je suis ici. Alors non, cela ne s'est pas passé comme je l'avais imaginé en version "J'ai fermé les yeux au-dessus de Zürich et je les ai rouverts ici, en Somalie, avec un sommeil doux et réparateur". Ca c'est dans les comptes de Disney. Moi j'ai plutôt eu la version des frères Grimm.
Tout d'abord, s'endormir avec les lumières allumées et le bruit du service n'est pas chose aisée. Surtout lorsqu'on entend "Voici votre Roastbeef", "Le boeuf braisé", "Votre vin rouge" ou encore "Votre mousse aux deux chocolats". On bave en dormant!
Mais bon, ça, c'est mon choix, parce que j'ai décidé de dormir lorsque tout le monde décide de se délecter d'un bon repas.
Le problème principal, c'est que les hôtesses, deux rangées devant dans leur Galley, ont été aussi bruyantes que jamais. Une fois le service terminé, elles se sont installées et ont discuté pendant des heures, sans considération pour les passagers. Franchement très peu professionnel. Du coup, les boules quiès auraient été largement nécessaires! D'autant plus que c'était la cheffe de cabine qui parlait le plus fort, et personne ne pouvait ou n'osait lui dire quelque chose… Et que le sujet de la discussion était les passagers! "Le passager en 14B avait eu un upgrade, et le passager en 15C non, blablabla..": Manque de respect total. Ceci m'a réveillé à 3h00 du matin…
L'autre problème c'est que les deux passagers en 12 A/B ont décidé de regarder le lever de soleil à 5h00 du matin heure Suisse. Ainsi, ils ont ouvert le hublot et l'ont laissé ouvert le reste du vol. Ceci a inondé la cabine de lumière (comme en témoigne ma photo ci-dessus) et a définitivement réveillé les passagers qui étaient dans un angle direct, entre autre ma femme et ma fille. Malgré mes regards insistants et réprobateurs, ils n'ont rien voulu savoir. Et j'avais pas envie de me battre…
A quelque part, c'est le travail du personnel de cabine de leur faire la remarque, mais comme je l'ai vite compris, la cheffe de cabine semblait était amie avec le couple en 12 A/B et n'a du coup rien dit.
Du coup, c'est parti pour un film: "Catch Me If You Can", que je voulais revoir depuis quelque temps.
Démarre ensuite le service du petit déjeuner, avec un petit jus d'orange pour se réveiller en douceur.
Voici ensuite le service du solide, avec des œufs brouillés, un bircher aux fruits, un oeuf à la moutarde, une crêpe au fromage frais, et un crumble avec quelques fruits en salade. Pour accompagner le tout, de la tresse et de la confiture. C'était pas trop mal.
Nous entamons ensuite la dernière partie de ce vol en nous engageons au-dessus de l'Océan Indien au niveau de la Somalie.
Je continue à visiter mon siège pendant ce moment de vol, et je découvre la télécommande dont je n'aurai aucune utilité, puisque l'IFE est tactile.
En fin de vol, un petit Biberli, spécialité Suisse du canton d'Appenzell est distribué. C'est une sorte de pain d'épice rempli de pâte d'amande. C'est très sympa. Si sympa que je l'ai englouti avant de pouvoir le prendre en photo!
Et nous voici en descente finale vers l'aéroport de Mahé. La vue est plutôt sympa, même si j'en profite pas tellement à travers ces 2 hublots si controversés.
Comme en témoigne cet A320, nous semblons être arrivés au bon endroit. Mahé est un aéroport de taille moyenne mais qui a cette particularité des aéroports tropicaux, avec une végétation abondante et plein d'avions exotiques qu'on ne voit jamais sous nos latitudes.
Nous nous parquons à côté de ce 777 de Qatar et les passagers qui sortent à Mahé débarquent par l'escalier mobile. Une bonne moitié des pax débarquent, de manière à ce qu'il ne reste plus que 150 pax dans l'avion. Aucun passager n'embarque à Mahé (Edelweiss ne vend pas ce segment de vol), et du coup, c'est un very light load pour le reste du voyage.
Je vais donc faire une petite balade dans l'avion. Ici, l'Economy Max et ses 10 rangées.
Voici les sièges que j'avais réservé initialement sur le vol: 1J et K, et 2 J/K juste derrière. En comparaison à la classe Economy classique, la réservation d'un siège dans cette partie de la cabine coûte quand même 199CHF par siège. Ce n'est pas rien, et je me demande si cela en vaut vraiment la peine. La bonne chose, c'est qu'avec l'upgrade que nous avons eu en Business, nous avons demandé le remboursement de ces 4x199CHF, que nous avons obtenu. :-)
Visite ici de la cabine Economy, qui est du coup très peu remplie, mais qui permet de se promener librement dans l'A340.
Même la porte du cockpit est ouverte, donc on demande si on peut entrer et les pilotes nous accueillent avec plaisir.
Nous voici prêts à parcourir les quasi 2000km qui séparent les Seychelles de Maurice!
Voici encore quelques photos de la Business Class qui est aussi à moitié vide pour ce deuxième vol. Je décide de me déplacer en 14K pour avoir une belle vue sur l'extérieur. Le paysage en vaut la peine!
Petit détour aux toilettes, qui sont propres, mais qui témoignent de l'âge de l'avion!
L'escale est quelque peu raccourcie, et c'est une bonne chose, puisque tous les pax qui devaient sortir étaient sortis, et que le compte était juste. Mine de rien, ça ne doit pas être facile de gérer la sortie partielle des pax et des valises en soutes, et d'assurer que les comptes soient bons et que l'équilibrage est juste.
Quoi qu'il en soit, moi, je suis en vacances, alors je laisse ça aux pros! Et c'est parti pour le Pushback.
Les Seychelles, ou Maurice, ou les deux (je ne sais pas) demandent une désinfection de la cabine avant le décollage. Ils l'ont fait à Zürich, et le refont du coup ici à Mahé. L'équipage prévient à l'avance et propose de se cacher le visage pour éviter d'ingérer le produit. Je ne sais pas si c'est très rassurant mais soit…
Pendant le push-back, on a quelque petits island-hoppers (DHC-6-Twin Otter) qui volent principalement vers Praslin Island. Au large, on voit les avions de Etihad (A320), Ethiopian (B737) et Qatar qui patientent pour leur retour du soir.
Pas de taxiway ici, donc on remonte la piste et on fait demi-tour sur la raquette. Le décollage se fera sur la piste 31.
Et honnêtement, au niveau vue, j'ai vu bien pire!! Voici une plage sur laquelle je pourrai bien passer quelques heures.
On finit notre tour de raquette et on laisse passer ce petit Dash 6 avant de nous élancer sur la piste de Victoria.
Décollage! La vue est à couper le souffle.
Je reprend ma place initiale pour profiter encore de deux heures quarante de vol à bord de notre 340. Rapidement, un "repas léger" est servi. Il faut comprendre par là, "un petit sandwich". Il faut par contre laisser que ce sont des vrais sandwiches de boulangerie et ils étaient très bons.
Avant d'arriver, un petit verre d'alcool (le seul d'ailleurs que je prendrai sur ce vol.. serait-je en train de devenir sage?)
Nous arrivons gentiment, en du coup, je me déplace de nouveau au hublot pour voir notre approche sur Maurice.
Le temps est malheureusement quelque peu couvert, mais la température est de la partie!
Le pilote nous annonce en effet 29 degrés Celsius. C'est mieux que les 9°C de Zürich!
Arrivée avec de l'avance à Maurice, grâce à l'escale raccourcie aux Seychelles. L'avantage de cette escale, c'est que nous arrivons après la grande vague des heavies comme le 777 Air France, le 380 Emirates ou le 777 British, à côté duquel nous nous parquons. Ainsi, le passage en douane devrait être plus simple.
Respect des priorités aussi au débarquement, nous sommes parmi les premiers à sortir du ventre de l'avion.
On retrouve un A320 d'Air Seychelles ici qui fait le lien entre Mahé et Maurice. Je pense qu'on était plus à l'aise dans notre 340 que dans un 320, mais il s'agit ici d'un NEO, avec des moteurs plus performants que les nôtres :)
Arrivée rapide à la douane, avec plusieurs guichets ouverts. C'était très fluide. Par contre, le choix de ma moquette bleue, on en parle ou pas?
Après avoir passé la douane, on passe encore par le contrôle "hygiène", où nos documents sont contrôlés. En effet, Maurice requiert encore ces documents en Avril 2023 (le Mauritius All-in-One Travel Digital Form). Ils les regardent à peine, et on prend cet escalier pour se rendre au tapis des bagages.
Notre carousel sera le 4, et la bonne surprise, c'est que toutes les valises "priority" seront déjà sur le tapis. Efficace!
Et en deux minutes, nous nous retrouvons dehors sous l'humidité Mauricienne qui nous frappe en pleine poire. Mais qui annonce aussi de bien belles vacances!
Merci de m'avoir lu jusqu'ici! N'hésitez pas à me mettre un petit commentaire ci-dessous, ça fait toujours plaisir de vous lire!
L'aéroport de Zürich déçoit rarement. Toutefois, le contrôle de sécurité m'a cette fois-ci qui m'a quelque peu déçu. Plus lent pour les passagers premium que pour les passagers Economy. C'est peu logique et c'est pas très bien fait. Toutefois, pour tout le reste, Zürich est fidèle à son image; propre et efficace.
Edelweiss: honnêtement, le produit est tout à fait correct en Business tout comme en Eco. Le pas est bon, l'avion est en très bon état malgré ses 19 ans, et le confort est au rendez-vous. L'offre de divertissement est aussi bonne, avec un grand nombre de films et un écran très réactif. Seul bémol: l'équipage. C'est certes une compagnie charter, mais je trouve que vis-a-vis des clients, un peu de discrétion ne serait pas de trop. Nous avons eu la même chose au retour, avec des hôtesses en congé qui ont passé le vol à discuter avec les hôtesses en service et manger du chocolat (ça ne s'invente pas) dans le galley avant.
Maurice: un peu vieillot, et une moquette moche, mais ce sera mon seul reproche. Nous sommes sortis de l'aéroport en moins d'une heure, avec nos valises en soute. C'est top!
Les contributeurs de Flight-Report ont posté 3 avis concernant 1 compagnies sur la ligne Zurich (ZRH) → Port Louis (MRU).
La compagnie qui obtient la meilleure moyenne est Edelweiss Air avec 7,9/10.
La durée moyenne des vols est de 12 heures et 38 minutes.
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2 Commentaires
En fait non, c'est LX et WK qui ne payent pas pour l'utilisation du jetty au départ, il est seulement connecté à l'arrivée pour les passagers First et c'est tout. On économise comme on peut :)
Merci pour l'explication sur la disposition particulière des sièges, je l'avais déjà expliquée aussi (ça en avait intrigué plus d'un ^^) et j'ai dit presque pareil.
Incroyable quand même l'attitude du personnel qui jacasse dans le galley sans considération pour les passagers.
La prestation pour le second vol est quand même à la limite du ridicule sachant que c'est un vol de 02H+ et en business !
A bientôt !
C'est probablement comme ça que je l'ai moi même appris, merci donc de m'avoir instruit :)
Oui, je suis assez d'accord. Je suis en train d'hésiter à envoyer un mail à Edelweiss à ce sujet d'ailleurs... Ca ne changera rien mais ça aura au moins le mérite d'avoir été souligné.
Oui, la bonne qualité du Sandwich n'a pas compensé la déception d'un vrai repas. Certes, c'est un charter, mais avec un billet vendu tout de même plus de 4000CHF (que je n'ai pas payé puisqu'il s'agissait d'un upgrade), c'est en effet décevant.
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