#5 sur 94 Compagnies Un minimum de 10 flights-reports sur les deux dernières années est nécessaire pour apparaitre dans le classement.
135 avis
Bonjour et bienvenu sur ce 3ème épisode de ma série de l'été !
La fin des vacances est actée, il temps de reprendre le chemin du désert et le retour se fait également via Mascate bien sûr. L'aller s'étant bien passé avec notamment un vol long-courrier au taux de remplissage très faible et une correspondance écourtée mais réussie, j'envisage donc le retour avec beaucoup de sérénité !
Petit rappel du routing d'été :
Voyageant tout seul avec une unique valise, je fais le choix économique de prendre le RER B. Ca fait très longtemps que je n'avais pas fait ça ! Non non rien n'a changé sauf qu'ayant du temps devant moi j'attends un semi-direct vers CDG (Gare du Nord - Aulnay-sous-Bois - CDG 1/3). Du coup pas trop de monde et un temps de trajet… identique.
Pour rejoindre le T1, il faut prendre le CDGVAL à Roissypôle. Le tout est assez facile et bien fléché si on connait un peu. Au bilan moins d'une heure de Châtelet au Terminal 1 en comptant que j'aurais pu grapiller quelques minutes en prenant le RER omnibus d'avant.
Petit bonus pour le CDGVAL : il arrive au Terminal 1 au niveau des Douanes ! Très pratique pour la détaxe :-). Ensuite il s'agit de monter vers les comptoirs d'enregistrement indiqués en zone 2 !
Direction la zone 2 donc en faisant le tour ! L'enregistrement n'a pas encore commencé car il est plus de 3h avant le départ du vol. De plus celui-ci est retardé avec un appareil qui a pris une grosse heure et demi de retard à son départ de Mascate. Donc il n'y a pas le feu au lac !
De manière surprenante les passagers se sont presque tous agglutinés devant la file "Internet Check-In". Il n'y a personne devant la file "Economy class". C'est souvent l'inverse… Bien qu'enregistré en ligne, je me place dans cette file…
Au passage au moment de m'enregistrer j'avais eu droit à une proposition de réserver les sièges à côté de moi pour la modique somme de 99$ pour un et 149$ pour deux (la photo correspond à une capture d'écran pour le vol aller mais c'était tout pareil). Est-ce un bon signe ? En tout cas je miserais sur ma chance plutôt que sur ma carte bancaire.
À l'heure dite l'enregistrement démarre sur les trois files (prioritaire, Internet et Eco), je suis très vite au comptoir où un père de famille Omanais entame un petit scandale du genre: j'étais là avant, dans mon pays je passe en premier etc. qui ne recevra qu'un poli refus de l'agent. En quelques instants ma valise est enregistrée et je repars vers les contrôles. 30,5kg pour 30kg autorisés, c'est bon j'ai optimisé !
Ce soir ce sera la porte 28 du nouveau bâtiment de jonction situé entre certains satellites du Terminal 1. Les contrôles sont à l'étage d'au-dessus donc après vérification de la carte d'embarquement on prend un tube travelator qui est la signature du parcours passager ici à CDG1 !
J'arrive aux contrôles de police 5 minutes après l'enregistrement et il n'y a personne donc passage rapide par le sas Paraphe. Je zappe le passage au salon Star Alliance auquel ma carte bancaire me donnait accès pour rejoindre directement la porte. Donc direction les longs travelators dans le tunnel ! Après un dernier escalator on arrive aux postes d'inspection filtrage que je passe en 6 minutes. C'était super rapide.
En arrivant dans le nouveau bâtiment on voit bien le cœur du Terminal 1 et on aperçoit les deux tunnels l'un sert pour les gens au départ et l'autre pour ceux à l'arrivée.
Bon il n'est pas 19h et le vol ne partira pas avant 22h voir 22h30, j'ai donc le temps d'explorer les lieux. Le terminal est vraiment moderne et réussi avec quelques détails sympas (comme les tables en plateau d'échecs ou les lampadaires). Le piano sera utilisé par une jeune femme très douée et au répertoire assez éclectique ce soir là.
Niveau spotting il y a de belles surfaces vitrées mais avec le soir c'est impossible de ne pas avoir de reflets. Je vous mets une petite série avec beaucoup de vols pour Istanbul sur Turkish et Corendon tous très en retard et quelques passagers pas content de découvrir qu'ils sont sur Corendon vers SBW alors qu'ils pensaient être sur Turkish… Un 737 cargo d'Amazon qui passe par là (pas sûr qu'ils en aient beaucoup en Europe), un A340 de Qatar probablement un avion privé qui attend au large, l'A380 du soir d'Emirates qui arrive bien avant mon avion alors qu'il part 20 minutes après en théorie (il m'aurait amené à la maison plus vite :-)). Deux originaux aussi avec un A320neo de Play pour l'Islande à la déco flashy et un A330 de RwandAir qui a inauguré cet été cette escale de CDG entre Kigali et Bruxelles. Celui là venait de Bruxelles et repartait sur Kigali.
Pendant ce temps là une petite collation maison : à noter que l'Orangina est moins cher dans les machines Selecta qu'au Relay…
Une petite dernière pour le spotting avec cet A350 d'Asiana. La porte 28 reste désespérément vide… Au loin un Concorde d'Air France au décollage permanent. En allant au bout du bâtiment un long couloir mène au satellite suivant mais qui semble peu utilisé ce soir là.
Encore un peu d'attente… qu'un A350 de Qatar vient agrémenter avant que n'arrive le Boeing 787-9 A4O-SH qui va m'emmener à Mascate ce soir. Il pose à 20h47 soit avec 1h02 de retard sur l'horaire prévu. Le départ à 21h35 est bien sûr compromis mais on verra bien. Mon escale à Mascate est prévue pour durer 2h05 donc pas de souci majeur.
Cet appareil a 4 ans et demi au moment du vol. Le ballet de l'escale se met rapidement en route mais assez vite les opérateurs au sol manquent de petit chariots pour porter les containeurs qui sont nombreux en soute.
L'équipage qui attendait par là embarque vers 21h40 et les annonces sont lancées 10 minutes plus tard. Je laisse passer la majorité des passagers avant de me présenter en porte. À ce moment là plus de distinction de zone ou autre.
Embarquement et accueil courtois, rapide passage dans la deuxième cabine business (une rangée seulement) et je me dirige vers le même siège qu'à l'aller dans la deuxième cabine éco. Sur les sièges une couverture et un petit coussin.
Et là le drame, un couple vient s'installer à côté de moi immédiatement. C'est surprenant vu le faible remplissage du coup je commence déjà à les motiver à se mettre ailleurs. Ils y sont prêts d'autant qu'au même instant résonne dans l'avion les mots magiques "boarding completed"… En un instant ils se sont trouvés deux rangées libres plus à l'avant ! C'est dire si le remplissage est faible… Peut être 25%, je ne parierais pas sur 30%. Je ne plains pas bien sûr !
Le siège est moderne avec un bel écran à reflets, un pas standard et une largeur royal (en comptant les 3 sièges pour moi !). Les écouteurs sont distribués immédiatement avant même le repoussage.
À la porte voisine se trouve l'A350 de Qatar vu auparavant. Bien qu'il soit arrivé avant notre avion nous repartirons avant lui profitant de notre faible remplissage peut être ! La cabine est prête pour le départ.
Le menu papier est également distribué lorsque nous sommes au sol ainsi qu'un "Comfort Pack" au couleur de Bangkok (de la récup ?). À l'intérieur un petit nécessaire très luxueux pour de l'éco ! Le menu propose quand même trois choix de plat dont un végétarien, là aussi c'est plutôt rare en éco.
Nous repoussons à 22h25 soit 50 minutes de retard sur l'horaire. L'avion s'était présenté en porte avec 1h10 de retard donc 20 minutes de récupérées à l'escale de CDG ce soir là.
Le roulage nous emmène vers les pistes du doublet sud en laissant nos voisins A350 de Qatar mais aussi de Singapore Airlines au T1 et en passant devant le monde d'Air France du Concorde historique jusqu'aux modernes A350 et B787 de la compagnie nationale. Les illuminations du bout du T2E/M sont bien visibles en passant.
Décollage face à l'ouest vers 22h50 et grand virage au dessus de Paris avec vu sur la Tour Eiffel bien sûr. Le repas démarre 40 minutes plus tard avec le plateau et une boisson.
Plutôt satisfait du plateau de mon côté (et j'avais faim à 23h30 le déjeuner était loin…) même si rien n'était exceptionnel. La cabine bascule très vite en mode marmottage et moi aussi. Après quelques errements pour trouver la meilleure position chien de fusil possible, je dormirais par intermittence pendant la majeure partie du vol…
Au réveil le soleil est visible au travers des hublots obscurcis alors que nous sommes dans le golf Persique à proximité de Bahrain. Il semblerait que nous ayons pris la route classique par la Turquie et l'Irak. En début de vol nous avions pris une route assez sud par le nord de l'Italie certainement du à l'encombrement (récurrent) du ciel allemand.
La seconde prestation est servie sensiblement à ce moment là. Il s'agit comme à l'aller d'une boîte où se trouve une pâtisserie salé (en l'occurrence poulet à la coriandre) et une pâtisserie sucrée à la noix de coco. Le tout agrémenté d'une bouteille d'eau à ma demande. Bon ça cale disons et il faut aimer la coriandre…
Notre route nous fait passer à la verticale de Dubaï… ils auraient pu m'éjecter là avec mon bagage :-)… avant d'arriver très vite à Mascate en approche directe. Les hublots ont été "ouverts" de manière centralisée pour préparer l'arrivée qui est annoncé avec un petit moins d'une heure de retard ce qui me laissera 1h pour faire la correspondance (sécurité y compris).
Quelques photos de l'approche et atterrissage à 7h26 locale.
Un roulage assez rapide nous amène à notre porte qui est du côté de la piste. Le roulage à Mascate peut être très long si la porte est de l'autre côté car ça impose de faire le tour du terminal mais aussi de sa potentiel future extension en Y dudit terminal… Bon il faudra que les vols se remplissent un peu pour que l'agrandissement de l'aéroport soit nécessaire…
Dès qu'on est arrêté je saute de mon rang avec mes affaires pour gagner quelques minutes sur la sortie. Je suis dans la passerelle à 7h34 donc ça a été vite depuis notre atterrissage ! Au passage un petit aperçu de la première cabine business puisque la sortie se fait par la porte 1L.
Il ne me reste plus qu'à courir pour faire la correspondance et rejoindre le 737 MAX qui m'emmènera à Dubaï (c'est celui qui est à côté du 321 de Turkish vu plus haut).
Malgré un retard très conséquent, le vol a été assez agréable en particulier grâce à ce remplissage très très faible me permettant d'avoir 3 sièges pour moi tout seul ! Le divertissement et la restauration sont à un très bon niveau avec notamment un menu papier et un choix de trois plats, le divertissement est pas mal mais le Wifi est payant et particulièrement cher (12$ pour une heure puis dégressif mais sans forfait messages...).
Pour les aéroports, l'accès à CDG est toujours un peu compliqué mais sinon le parcours était très fluide ce soir là et le nouveau terminal est vraiment réussi. À l'arrivée, c'est aussi un terminal très moderne mais sans Wifi accessible facilement et assez grand donc il ne faut pas traîner en route !
La suite et la fin au prochain numéro.
0 Commentaires
Connectez-vous pour poster un commentaire.