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Bonjour à tous, et bonne année à tous les lecteurs et contributeurs de flight-report !
Il faut bien l'avouer, je n'ai pas été très assidu depuis cet été pour partager mes expériences de vol sur le second semestre 2023, mais 2024 arrivant avec son cortège de bonnes résolutions, je vais commencer à rattraper mon retard avec ce routing à destination de Mexico.
Avant cela, un rapide regard sur mon flight-log m'indique une année 2023 plus maigre que d'habitude en nombre de vols, puisqu'à part les années covid 2020-2021, je ne fais jamais moins de 100 vols par an. L'explication vient principalement des tarifs, pas tant ceux pratiqués en long courrier qu'en domestique. En effet, l'indécence des prix des billets Transavia pour TLN aura réussi à me faire basculer sur le train à de nombreuses reprises pour ma navette habituelle. Bref…
Pour ces vacances mexicaines, pas beaucoup d'originalité puisqu'il s'agit d'un aller-retour direct avec Air France. Nous aurions préféré l'Asie, mais les billets ont été achetés en miles, l'objectif était avant tout de les optimiser. En effet l'idée n'étant pas de conserver nos miles trop longtemps, au risque d'une inéluctable dévaluation, il fallait faire avec les offres du moment. Les billets primes pour l'Asie étaient proposés à des montants dissuasifs, voire surprenants (bien souvent plus de 100.000 miles A/R en Eco).
Nous tombons sur une offre promo pour MEX à 120.000 miles A/R en business. Ce n'est pas l'affaire du siècle, mais quand on considère l'inflation des billets prime (ou la dévaluation des miles, c'est selon) ce n'est pas trop mal. Les taxes de 600 € sont très élevées, mais tant pis, nous cassons la tirelire de miles, d'autant que les dates nous conviennent parfaitement.
Ces propos liminaires étant faits, place au FR !
AF propose jusqu'à deux vols par jour MEX et nous avons opté pour celui de fin de matinée, opéré en 777-300ER, tandis que celui de fin de journée est assuré par un 787 (ou parfois en 772). Cela me va bien, le 77W est un appareil que j'affectionne, bien qu'il soit moins moderne que le 787.
En ce vendredi matin de début décembre, il n'y a pas grand-monde dans le RER.
Nous arrivons vers 9h à CDG, c'est toujours un plaisir de se retrouver dans le hall du 2E.
Notre avion est prévu à l'heure et partira des portes L. Mince, j'aurais bien essayé le hall M, qui m'échappe encore.
Nous nous dirigeons vers les comptoirs SkyPriority pour retirer nos billets.
Nous sommes reçus sans trop d'attente par une agente sympathique, qui nous édite nos billets. Je lui demande à titre de curiosité quel serait le montant d'un upgrade en Première. Vous vous en doutez, j'avais suivi de près le remplissage de la cabine, et celle-ci était encore vide juste avant l'ouverture de l'enregistrement en ligne. Pourtant aucune proposition d'upgrade ne m'est faite lors de l'OLCI. Le tarif que m'annonce l'agente (1.600 € ou 200.000 miles par personne) est suffisamment dissuasif pour me satisfaire d'un vol en business, d'autant que l'horaire ne permet pas de profiter du salon.
Jusqu'ici, tout se passait bien mais Paris nous aime et sait nous réserver des surprises : en l'occurrence, la PAF était complètement saturée. Voici la file des SkyPriority, qui s'étire bien au-delà des files usuelles. Nous essaierons d'aller voir du côté des parafes en zone Y, mais c'était pire. Contre mauvaise fortune bon coeur, nous voici à poireauter…
Les files sont tellement engorgées qu'un agent fait la circulation. Des passagers étrangers s'étonnent que ce soit la file prioritaire, mais l'agent à l'amabilité toute parisienne les envoie sans ménagement au bout de la queue.
Une fois l'étape passée du préposé à la doudoune rouge, vous êtes autorisés à emprunter les files matérialisées par les tensoguides. Pas celles qu'on prend d'habitude, celles qui ont été installées à la va-vite en amont pour canaliser le flux.
Tout cela avance très lentement, puisque en Accès n°1 les parafe ne fonctionnent pas et seules trois aubettes sont ouvertes. Cela avance d'autant moins vite que les passagers à mobilité réduite ou avec de jeunes enfants (et toute leur ribambelle d'accompagnants) sont orientés sur une file dédiée qui arrive sur ces trois mêmes aubettes.
Les gens s'impatientent, certains interpellent des agents ADP pour leur demander de passer devant tout le monde car leur avion va partir mais ceux-ci restent inflexibles : "tout le monde a un vol qui part dans peu de temps, l'avion vous attendra." Ambiance… Bref, les gens s'inquiètent, s'énervent. Il faut dire aussi que certains ne prennent vraiment pas beaucoup de marge.
Notre salut viendra d'une agente ADP qui nous demandera sèchement : "Passeports français ?" Nous lui pardonnons son amabilité fort ténue car un oui franc nous ouvrira le tensoguide et avec quelques autres passagers nous fendrons littéralement la foule vers les parafes de la zone Eco. La chance d'être au bon endroit au bon moment…
Au bout du compte cela ne nous aura pris "que" 30 minutes, mais on imagine la galère pour les autres passagers.
Direction le LISA. La PAF faisant un goulot d'étranglement, la zone airside est très calme.
Idem pour le PIF, sans personne, qui sera passé très rapidement.
Avec l'attente prévisible à la PAF nous nous étions fait une raison de ne pas avoir le temps de passer au salon, mais finalement nous sommes larges.
L'accueil est sympathique et l'agente me demande si nous serions intéressés par un upgrade en Première. C'est la première fois que cette proposition m'est faite au salon. Le tarif n'ayant sans doute pas baissé depuis tout à l'heure, je décline poliment.
Le salon est bien connu ici, je ferai l'impasse sur une description détaillée. Retenons que l'affluence était modérée (il faut dire que la PAF se charge avec une redoutable efficacité de filtrer au compte-goutte les passagers éligibles).
L'endroit est toujours aussi agréable.
Nous aurons un déjeuner en vol et nous nous restaurons donc avec frugalité. Je ne peux toutefois pas résister à ces madeleines.
Quant aux amateurs de champagne, ils ne sont pas durs à repérer : on les retrouve à faire le pied de grue devant le bar au fond du salon.
En effet, si les vins sont bien disponibles, j'apprends que le champagne ne commence à être servi à qu'à partir de 11h. Une préposée compréhensive acceptera d'avancer l'heure de libération des bulles, mais je ne connaissais pas cette règle (qui a d'autant moins de sens dans un salon international où l'heure locale ne préjuge pas de l'heure "biologique" des passagers). J'ai plaisir à voir cette étiquette Gosset, qui change des habituels Laurent Perrier ou autre Duval Leroy.
Profitons-en pour lever notre verre, à ce voyage surtout, mais aussi à la santé de tous les FRistes.
Notons, au-delà des alcools classiques, quelques flacons intéressants qui mériteraient de s'y attarder, comme ce vermouth français, qui invite au negroni. L'heure est toutefois encore un peu trop matinale pour moi pour cela.
J'aime bien flâner un peu du côté des goodies. Pour les 90 ans de la compagnie, toute une série d'accessoires ont fait l'objet d'une édition spéciale. Je trouve la flamme blanche très réussie.
Il est temps de filer en porte, le trajet est court car celle-ci est située à proximité du salon. J'embarque rarement depuis cette partie du terminal. Ces aménagements sont plutôt sympas.
Voici notre appareil du jour, un vaillant 777-300ER. Il s'agit de F-GSQC, un appareil livré à Air France voici près de 20 ans.
Comme toujours, les files ne suffisent pas à contenir l'entièreté des pax et la queue s'étire dans l'allée centrale, c'est un peu la pagaille. Les agents tentent d'y mettre bon ordre. La file des passagers SkyPriority est bien fournie.
L'embarquement commence avec une dizaine de minutes de retard, rien de bien grave.
Pour valider nos BP, nous devons passer par un portique automatique. Je comprends le gain de productivité, mais je regrette le contact humain et le sourire de l'agent vous souhaitant un bon voyage.
Surtout que nous voilà à attendre dans la passerelle.
Heureusement l'attente sera de courte durée. Au bout de la passerelle, le choix est plutôt simple : tout le monde à droite.
Notre appareil dispose pourtant bien de deux passerelles, mais celle de droite est réservée aux passagers de la Première (même si en l'occurrence sur ce vol il n'y en a pas).
C'est Amboise qui nous conduira à Mexico aujourd'hui.
Un bien beau profil !
Nous voici arrivés en porte, mon instant favori !
Nous sommes accueillis par une charmante PNCette avec un grand sourire.
Elle nous invitera à prendre à gauche. Ayant réservé nos vols assez en avance, nous avons pu choisir des places dans la petite cabine avant, qui avec ses 4 rangées est bien plus intimiste que la grande cabine arrière.
Voici donc la configuration de notre 77W, spécifique aux 19 appareils avec une cabine la Première :
- 4 suites en Première
- 58 J (dont 16 dans la petite cabine avant) avec les bien connus sièges Cirrus
- 28 W avec les vieux sièges coques
- 206 Y
Soit une capacité de 296 passagers.
Nous n'avons donc pas loin à aller pour rejoindre nos sièges.
Oreiller, couverture et cintre sont disposés sur le siège.
Nous sommes au rang 4 (le second rang de la cabine J) et nos voisins du rang 3 s'installent, lorsque surgissent en trombe le CCP et le CCJ, qui les invitent à s'avancer d'une rangée. Oui oui, ils sont invités à passer en Première. C'est d'autant plus la première fois que je vois ça que les conditions d'upgrade opérationnel en Première ont été durcies récemment. Les 3 passagers semblent surpris mais se laissent faire de bonne grâce, et on les comprend. Une quatrième passagère sera également invitée à prendre place au 1A.
Bref, je suis un peu surpris, mais cela ne m'empêchera pas, loin de là, de profiter de cette belle cabine J. La place pour les jambes est très appréciable, surtout avec mes grandes cannes.
La bouteille d'eau et le vomitobag sont bien en place.
Le casque est logé dans ce compartiment, très pratique pour ranger ses affaires.
Pas de doute, nous sommes bien dans un 777-300ER.
Tout le monde est bien installé, l'ambiance dans cette petite cabine est vraiment agréable. Juste à côté de la porte 2L, on aperçoit le CCP à son bureau. Le confort de la petite cabine avant réside aussi dans le fait que nous ne voyons pas défiler tous les passagers.
Visiblement il y a une bonne ambiance en Première, des amis rejoignent les heureux promus.
Le CCJ venant à passer, je lui fais une remarque discrète à ce sujet et il me fait comprendre que ce sont des pax très haute contribution. Somme toute, je trouve cela bien plus légitime que de favoriser les GP.
Le CCJ reviendra quelques instant plus tard et je comprends qu'il en a profité pour aller consulter sa PIL puisqu'il s'enquiert de nous, fait allusion à nos prochains vols et nous exhorte à le solliciter si nous souhaitons quoi que ce soit. Un peu de champagne peut-être ? conclut-il. Ainsi présenté, comme refuser ?
Je m'attendais à recevoir le traditionnel verre d'accueil (qui d'ailleurs tardait à être servi), lorsque j'ai l'heureuse surprise de voir arriver la PNC officiant en P avec deux flûtes de champagne, me précisant qu'il s'agit du Rare (que j'avais eu l'occasion de découvrir quelques mois plus tôt lors de mon escapade à JNB).
Ce sont les élégantes flûtes de la Première qui nous ont été servies.
Ma foi, trinquons à ce voyage qui se présente sous les meilleurs auspices !
Les menus nous sont ensuite distribués, mais nous verrons cela le moment venu.
Puis ce sont les trousses. Celles-ci sont de bonne qualité et facilement réutilisables. Le contenu est assez complet.
L'attente avant le départ sera très longue, car une passagère semble avoir un problème cardiaque. Une annonce de l'équipage demande s'il y a un médecin à bord, ce qui n'est pas bon signe. Une équipe médicale finit par arriver mais ça s'éternise. Le CCJ, qui viendra régulièrement nous voir, nous expliquera que la passagère en question n'est pas très coopérative et qu'elle ne veut pas se laisser ausculter et encore moins débarquer.
L'attente est mise à profit par l'équipage, puisqu'après avoir échangé avec le CCJ (qui sera parfait pendant tout le vol), nous avons droit aux salutations platinesques du chef de cabine principal. Puis le CCJ vient confirmer nos choix de plats, effectués en ligne quelques jours plus tôt.
Nous voyons le CdB faire plusieurs allers retours et finalement la passagère est débarquée (sans doute sur décision du CdB).
Tout cela nous aura tout de même fait perdre plus d'une heure, mais comme me le fait remarquer le CCJ, il vaut mieux cela que d'être obligé de faire demi-tour au milieu de l'Atlantique en cas de problème.
Une attente somme toute pas désagréable, d'autant qu'un refill de Rare nous aura été gentiment proposé.
Il est temps de lancer l'IFE. Je découvre en introduction cette vidéo promotionnelle des Galeries Lafayette, qui n'a rien à faire là.
Puis c'est au tour des consignes de sécurité.
J'enclenche rapidement la géovision, qui est plutôt réussie sur AF.
12h de vol et près de 10.000 km, une bien longue route à venir, pour mon plus grand plaisir.
N'étant pas au hublot, je n'aurai pas de photo du roulage et du décollage à vous montrer. Je profite toutefois du siège 3L laissé libre par l'heureux upgradé pour voir ce qui se passe dehors, mais une véritable mer de nuages envahit l'horizon.
Le temps se dégagera un peu plus tard au moment d'aborder la traversée de l'Atlantique (on aperçoit l'extrémité de la Cornouailles au fond).
Le protocole se met en route pour le déjeuner, que nous attendons avec impatience car les péripéties au sol auront fini par nous creuser l'appétit.
Commençons par un oshibori chaud.
Voyons voir le menu des réjouissances. Ce sont Anne-Sophie Pic et Philippe Urraca qui sont aux fourneaux aujourd'hui.
Et voici donc le menu. On apprécie le retour de la mise en bouche, par contre toujours pas de choix pour l'entrée ou le dessert chez AF.
Pour les boissons, la cave d'Air France est de bonne tenue (même s'il serait temps de passer à autre chose que Gérard Bertrand, qui truste les cartes en vol et au salon depuis un bon moment je trouve). On aurait également attendu un bordeaux un peu plus qualitatif.
Du côté des boissons apéritives, on note tout de suite la "francisation" de la carte, avec des produits hexagonaux (whisky, gin…). On a déjà parlé de la Heineken qui n'a rien à faire là, pourquoi ne pas valoriser des brasseries plus qualitatives ? Les amateurs de chartreuse comme moi s'émouvront que celle-ci ait disparu de la carte, a priori pour cause de rupture de stock, mais je pense que le coût de ce nectar (pour lequel la demande est très largement supérieure à l'offre) n'y est pas pour rien non plus. Pour me consoler, je remarque ce vin doux naturel (qui n'est pas un "vin naturel") qui est nouveau.
Le service débute 30 minutes après le décollage par un apéritif accompagné de crêpes fourrées et de la mise en bouche. Crémeux de butternut, brunoise de carotte et céleri, graines de courge torréfiées. J'ai trouvé que le goût était peu présent, mais cela apporte un peu de fraîcheur.
Puis vient l'entrée, servie sans fromage ni dessert, mais avec la salade. Terrine de foie gras nature, chutney poire aux saveurs de Noël, déclinaison d'artichauts et pistaches. C'était très bon. Le poivre a été servi au moulin.
Pour changer du champagne sur le foie gras, je décide d'essayer le vin doux. Très intéressant !
Tiens, le duo salière / poivrière a changé.
Puis viennent les plats. Pour Madame, ce sera la volaille et sa sauce poulette à la tonka, polenta crémeuse aux champignons (pour les perfectionnistes, la sauce servie à part était dans un ramequin en porcelaine). C'est joliment présenté et Madame a apprécié.
De mon côté, j'ai tenté le boeuf, ne prenant pas trop de risque sur la cuisson avec la joue de boeuf confite aux graines d’aneth, déclinaison de céleris. La présentation fait un peu éclatée, mais c'était vraiment délicieux, notamment la déclinaison de céleris, très goûteuse.
Le fromage est ensuite distribuée directement à la place.
Distribué un peu trop tôt toutefois, avant le débarrassage des assiettes.
Pour terminer ce repas, ce sera l'opéra café de Philippe Urraca. Vraiment très bon, ce n'est pas si fréquent d'avoir en vol des desserts meilleurs que dans bien des pâtisseries en ville. Il y a aussi un choix de glaces, présentées au plateau.
En conclusion, un excellent repas, nous nous sommes clairement régalés.
Quelques remarques sur le service : nos PNC ont été vraiment adorables et souriants, rien à dire, et le fait d'être à l'avant de la cabine business a permis d'être servis tôt. En revanche, il y a trop de décalage entre les deux allées et dès l'entrée nous n'avons plus été servis ensemble, ce qui n'est pas très agréable (je n'ose imaginer le décalage pour un couple installé au dernier rang de la seconde cabine). A noter aussi un temps trop long entre les différents passages : plus de 30 minutes entre l'amuse bouche et l'entrée puis à nouveau 30 minutes entre l'entrée et le plat. La faute sans doute à une grande cabine J mais tout de même. J'en ferai la remarque au CCP, qui en prendra note.
De fait, lorsque nous finissons le repas, près de 2h30 se sont déjà écoulées. Il reste tout de même 9h20 de vol.
J'en profite pour faire un petit tour aux toilettes, qui sont propres. Je retrouve avec plaisir l'eau dynamisante de Clarins, un marqueur de la J d'Air France.
Un bar a déjà été disposé au galley.
De retour à ma place, mon PNC me propose un digestif et en l'absence de chartreuse, je me laisse tenter par un cognac, généreusement servi.
Après ces agapes, un sommeil réparateur permettra d'encaisser une partie du décalage horaire à l'arrivée. Je naviguerai également sur l'IFE, avec un bon choix de films, à mon goût.
Puis nous ferons un petit tour de la cabine, afin de nous dégourdir les jambes. Ici la grande cabine J, presque pleine.
Puis la cabine W, avec ses sièges coques. Elle semblait pleine aux deux tiers environ.
Puis la Y, avec la première…
… puis la seconde cabine. Là encore le remplissage semble très correct.
Je profite de la remontée côté tribord pour voir un peu l'extérieur. Ici sur l'aile, au galley entre la W et la J.
Puis au galley entre les deux cabines J. Quelle belle bête tout de même !
Le même de l'autre côté. Il ne manque au 777 que les magnifiques winglets des avions plus modernes.
Il nous reste encore plus de 4 heures de vol, j'aime bien ces longs vols de jour qui permettent de bien en profiter.
Je ne peux m'empêcher de vous partager la posture franchement incongrue de ma voisine. Elle a eu le bon goût de garder ses chaussettes, mais j'ai hésité à lui demander si elle mettait aussi ses pieds de la sorte chez elle ou chez ses amis.
Le vol se passe tranquillement, et nous sommes pris d'une petite fringale. Il y a alors quelques turbulences et nous ne pouvons pas nous lever pour aller au galley. Un appel PNC fera surgir en quelques secondes une charmante PNCette qui se propose de nous préparer une collation.
Elle revient quelques minutes plus tard avec un croque-monsieur chaud, quelques mignardises et des boissons.
Une heure plus tard (soit un peu moins de deux heures avant l'atterrissage), débute le service pour la seconde prestation.
Sur les vols longs, il y a le choix, ce qui est toujours plus agréable, et nous essaierons chacun l'un des deux plats.
Pour Madame, ce sera donc Penne au citron et pistaches, jus de persil, fèves de soja et épinards jeunes pousses.
Et pour moi le filet de poulet rôti, jus à l'estragon et pommes de terre rissolées. Voici le plateau présenté dans son ensemble, avec le moelleux (?) et les fruits.
Le poulet était excellent, mais par contre qu'est-ce qu'il y avait comme gousses d'ail ! J'en raffole, mais là c'était vraiment beaucoup, je pense qu'ils ont confondu avec les pommes de terre.
Nous terminerons avec un thé, là encore joliment amené et avec le sourire.
Et pour terminer cet excellent service, un dernier oshibori.
Nous n'allons pas tarder à arriver et je profite du hublot du 3L pour prendre une photo des environs de Mexico.
Il paraît que l'atterrissage à MEX est impressionnant, l'aéroport étant situé en pleine ville, mais je n'en verrai hélas pas grand-chose.
Nous voici arrivés à MEX, après 12 heures de vol.
CCP et CCJ viendront prendre congé auprès de nous et nous les remercions pour ce vol. Il faut dire que tout l'équipage a été aux petits soins durant tout le vol, c'est sans doute l'un des meilleurs équipages que j'ai eus avec Air France.
Mais désormais il est temps de quitter l'appareil. L'instant Danette dans cette petite cabine n'a pas le même effet ;-)
Les passagers de la Première attendent comme nous également. Notons qu'à part le champagne (et peut-être les vins), ils ont eu exactement le même service business que nous.
Nous quittons l'appareil sous les salutations cordiales de l'équipage. Dans la passerelle, de nombreux fauteuils attendent leurs PMR.
Il y a une petite marche pour arriver jusqu'à la PAF.
Je redoutais un peu cet instant d'après ce que m'avaient dit des amis, sans file prioritaire, mais coup de chance, la PAF est totalement déserte lorsque nous arrivons.
Nos passeports français nous autorisent l'accès aux smartgates, qui nous permettent de passer ces formalités en quelques minutes à peine. Dommage, je n'aurai pas de tampon sur mon passeport :-(
N'ayant pas de bagage en soute à récupérer, nous prenons le chemin de la sortie. Autant le dire, MEX est l'un des plus mauvais aéroports que j'ai connus (nous le verrons pour le retour). C'est en particulier très mal indiqué.
Nous galérons pour trouver le bus qui nous conduira au centre-ville et acheter les billets, le distributeur étant capricieux. Celui-ci n'accepte que les billets en petite coupure et aucun commerce n'accepte de nous faire de la monnaie. Bref, un premier contact pas très agréable…
Après un trajet et un changement en métrobus, nous arrivons enfin dans le centre-ville de Mexico.
Merci de m'avoir lu, et à bientôt pour la suite !
Et maintenant place à la première partie du bonus touristique.
Nous avons organisé notre séjour en deux parties, avec quelques jours à Mexico puis Puebla. Commençons donc par Mexico.
La ville est célèbre pour son Zocalo, l'une des plus grandes places du monde, mais en raison d'événements (ne me demandez pas lesquels) le centre de la place était ceinturé de barrière. Pas très photogénique donc. La place est dominée par la cathédrale métropolitaine. Il faut dire que cet édifice, construit sur plusieurs siècles, est la plus grande et la plus ancienne cathédrale d'Amérique latine.
L'endroit est très populaire et le week-end une foule dense se presse autour des différents stands. Le plus surprenant reste pour moi ces shamans déguisés en tenue traditionnelle aztèque qui effectuent des rites de bénédiction. Je pensais que c'était plus du folklore pour touristes qu'autre chose, mais j'ai compris que ces rites s'adressaient avant tout aux Mexicains, ils font même la queue aux heures de pointe ! Un drôle de mélange entre les cultures indigènes et espagnoles, d'autant plus au pied de la cathédrale.
La ville de Tenochtitlan, capitale des Aztèques, n'est effectivement pas très loin : littéralement à deux pas du Zocalo, on découvre les ruines du Templo Mayor, la grande pyramide sacrée des Aztèques.
Le témoignage des civilisations préhispaniques est admirablement restitué au Musée d'Anthropologie. Datant des années 60, l'architecture est pour le moins originale, avec ce grand parapluie et une fontaine centrale.
Impossible bien sûr de tout vous mettre ici, mais le musée est d'une incroyable richesse. Il nous a fallu pratiquement toute la journée pour le visiter !
Autre visite incontournable à Mexico : le site archéologique de Teotihuacan, situé à quelques kilomètres au nord-est de Mexico. Nous avons fait le choix de nous y rendre en bus, et grand bien nous en a pris car celui-ci nous a déposé à une entrée différente de celle utilisée par la majorité des visiteurs et des groupes. Résultat : lorsque nous arrivons devant la grande pyramide du Soleil, nous étions pratiquement seuls. Magique !
Il faut dire que l'édifice est impressionnant par sa taille.
Nous serons donc pratiquement seuls pendant tout le début de la visite, ce qui renforce la magie du lieu. On aperçoit la pyramide de la Lune au fond à gauche.
Les mêmes, vues depuis le temple de Quetzacoatl.
On se sent vraiment petit au pied de cette immense masse de pierres !
Sur le chemin du retour, nous avons visité la basilique de Guadalupe. Celle-ci fait l'objet d'un pèlerinage, qui se tenait quelques jours après notre passage et qui attire des millions de fidèles. L'endroit mérite le détour, plus pour l'ambiance que pour la qualité architectural des bâtiments.
Je reviendrai dans le bonus suivant sur les aspects culinaires, mais sachez que nous ne sommes pas morts de faim, la cuisine mexicaine étant généreuse. Notons une découverte intéressante, avec le pulque, une boisson alcoolisée traditionnelle d'origine mésoaméricaine, issue de la fermentation de la sève d'agace.
Mention spéciale pour la tacheria en bas de notre airbnb, qui nous a préparé les meilleurs tacos que nous ayons jamais mangés !
Un excellent vol, rendu d'autant plus agréable que l'équipage était parfait et que nous avons vraiment apprécié le catering. La longueur de ce vol de jour pourrait être un inconvénient à fond de cale, mais il faut bien avouer que le confort de la cabine business et les bons soins de l'équipage en ont fait un moment très agréable.
CDG étant ce qu'il est, c'est le seul point noir de ce voyage. Nous avons eu la chance de pouvoir passer plus rapidement les contrôles, et nous avions de la marge, mais ce n'est pas normal que la PAF soit si engorgée, avec des parafes inopérants et si peu d'agents. Comme si l'affluence ne pouvait pas être anticipée ? Je ne sais pas comment ils vont faire pendant les JO, ce sera très certainement une période à éviter les aéroports.
Les contributeurs de Flight-Report ont posté 19 avis concernant 2 compagnies sur la ligne Paris (CDG) → Mexico City (MEX).
La compagnie qui obtient la meilleure moyenne est AeroMexico avec 7,5/10.
La durée moyenne des vols est de 12 heures et 3 minutes.
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22 Commentaires
Bonne idée que d’utiliser les miles , je pense aussi que cela va valoir de moins en moins.
Je suis toujours aussi fan des plats sur AF , qui sont souvent très bons.
Autant le dire, MEX est l'un des plus mauvais aéroports que j'ai connus (nous le verrons pour le retour). C'est en particulier très mal indiqué. => j’approuve à 100% comme sûrement tout les voyageurs ayant passé par cet aéroport ???.
Bonus qui me donne envie de retourner au Mexique…
À bientôt
Pour les miles, c'est certain que ça vaut de moins en moins : quand je pense qu'il y a 10 ans, j'avais fait un CDG-YUL pour 50.000 miles A/R !
Je suis content de constater que mon avis est partagé sur MEX, même si en soi ce n'est pas forcément rassurant.
Les bonus donnent toujours envie de partir en voyage ;-)
A bientôt !
Avant toute chose, bonne année 2024.
Un vol "sous les meilleurs auspices" avec un catering à la hauteur de la destination.
CDG qu'on connaît bien, même si le PIF a visiblement été plus rapide que la PAF. Par contre, c'est le pompom avec ce pax malade tout juste avant le départ et le manque de coopération dont elle a fait preuve.
Que je comprenne bien, le vol en Dreamliner était AF ? Je me souvenais qu'Aeromexico opérait son vol retour aux alentours de 23h, justement en 787.
Alors à quoi sert la passerelle de gauche ?! Même si j'ai bien compris que tous les sièges seront occupés à la fin de l'embarquement.
A bientôt. ;)
Le PIF des portes L est souvent rapide, contrairement à celui des portes K, je trouve.
Oui, le second vol est effectué en 787 (ou 772 selon les jours). AM opère effectivement en 787 de son côté, mais AF offre un bien meilleur service ;-)
On n'est jamais à l'abri d'un upgrade de dernière minute. Je pense que tous les 777 équipés de la Première ont une passerelle connectée "de base".
A bientôt.
Intéressant de voir que l'upgrade en First l'a été 'a minima' mais vu que ça a été fait dans l'avion, c'est logique que le catering soit celui de la Business
Pour en revenir à CDG ... J'imagine le Bronx que ça va être aux JO quand on voit qu'ils sont déjà débordés aujourd'hui.
Je n'ose même pas imaginer pour les JO... j'espère surtout ne pas le voir de mes propres yeux ^^
La vue sur Mexico est magnifique lors de l’approche mais il faut être en A.
MEX est un des pires aéroports que j’ai fréquenté. Tout serait à refaire et ceux qui doivent transiter entre AF ou KL et Aeromexico ont un sacré parcours à faire.
Merci pour ce FR
ça ferait plaisir à n'importe qui ;-)
ça confirme ce que disait aussi airBretzel
Le bon plan reste de faire le vol AF en Première, des amis l'ont fait et l'accompagnement fonctionne très bien.
A bientôt.
Mes deux passages récents PAF à CDG ont été identiques :ça oblige de prendre de plus en plus de marge….
Le salon des portes L reste très agréable comme ici lorsqu’il n’est pas blindé.
Un équipage très pro efficace comme souvent maintenant sur AF.
Ton vol confirme que la chartreuse a disparu.
Très beau bonus.
C'est la première fois que je vois ça, et ce n'est pas rassurant.
Snif
A bientôt.
Je vois que je ne suis pas le seul à avoir du mal à suivre la cadence des vols (même si ton retard n'égale pas le mien :) )
Belle image que de Paris et de son aéroport avec cette saturation au PAF et une amabilité toute Franco-Parisienne. Idée: remettre en service les PARAFE... sans doute trop simple
On retrouve un peu de calme une fois dans l'antre d'AF, avec ce salon récent et assez clairsemé au moment de votre passage.
Il en est de même au salon du 2F pour le champagne, mais il suffit généralement de demander au comptoir cuisine du rdc pour obtenir quelques bulles. Comme toi, j'apprécie la référence proposée;
La compagnie essaye de proposer une offre 100% française dans ses alcools, chose faite pour le Vermouth rouge donc!
Intéressante scène que celle de l'upgrade à bord de toute la troupe d'ultimate...
Les trousses n'ont pas changé depuis un moment me semble-t-il, mais le contenu se réduit significativement.
Je note sur le menu la promotion de l'option "choix du plat chaud" qui est une bonne chose pour limiter le gaspillage et s'assurer d'avoir son choix à bord.
La carte est intéressante avec 4 propositions chaudes, malgré le manque de choix sur l'entrée et le dessert, qui est de nouveau proposé dans une taille "adulte" (exit les mignardises) et c'est heureux.
Bonne pioche également sur la seconde prestation (mention pour l'ail :D)
L'ensemble semble de qualité, avec un personnel attentif et efficace.
De moins en moins de pays apposent leurs tampons dans ton passeport, on peut le regretter, ou s'en réjouir en se disant que cela prolonge la durée de vie des 36 pages dédiées :)
Merci pour le bonus, ça me rappelle mon séjour au Mexique qui commence déjà à remonter pour moi!
Bonne idée pour les Parafe, il faudrait qu'on en parle à ADP...
Pour les bubulles en général on est raccord ;-)
ça sent le negroni
AF promeut le choix du plat chaud avant le vol (notamment avec un mailing quelques jours avant), mais étrangement seuls 30% des clients font ce choix.
Pour le passeport, je n'ai jamais réussi à remplir les 36 pages en 10 ans !
A
Merci pour le partage,
Quel dommage pour CDG d'autant que j'avais l'impression que l'aéroport était sur la voie du progrès et de l'amélioration.
Un bon équipage peut vraiment rendre un vol très agréable.
La francisation des alcools suit son cours, il ne manque que la bière à remplacer.
Le dessert est enfin redevenu une vraie pâtisserie de haut niveau.
A bientôt
ADP s'est amélioré sur certains points, mais la PAF du 2E et du T1 et le PIF des portes K restent à mon avis des points noirs récurrents.
La francisation des produits n'est pas une mauvaise chose en soi, attention aux excès tout de même !
La pâtisserie quant à elle a retrouvé une "taille adulte" comme l'a écrit Opoman et se montre bien plus qualitative.
A bientôt !
Un des "points noirs" selon le moi du protocole AF en J. On attend que l embarquement soit terminé pour distribuer les godets verre d accueil, là où d autres compagnies vous servent un verre d accueil dès l installation à votre siège
Je suis d'accord concernant le verre d'accueil, pour autant j'ai connu des vols AF où les PNC les servaient au fur et à mesure (mais c'était sur les petits cabines 14 J).
La PAF , comment dire : que fait le préfet concerné pour mettre les efefctifs nécessaires ?
Celui-ci non, mais je n'ai pas encore publié mes vols de l'été dernier (notamment le vol condor effectué ensemble).
Je n'avais aucun espoir d'être surclassé et nous avons pleinement profité de ce vol en J, avec un service aux petits oignons.
Concernant la PAF : le problème est toujours le même, et on a l'impression que personne ne fait rien...
A
Le tarif du surclassement est effectivement dissuasif, par contre je ne comprends pas ce "surclassement opérationnel" une fois les passagers à bord, même si ce sont des clients "haute contribution". Dans ce cas là ça se fait en porte et pas à bord, donc à mon avis le "haute contribution" c'est plutôt famille du commandant.
Sinon pour tout le reste c'est parfait, pas grand chose à redire sur ce catering qui fait envie, faut juste aimer l'ail en seconde prestation :)
A bientôt !
J'avoue que je n'ai pas cherché à en savoir plus sur ce surclassement en Première.
Un catering d'excellent niveau, nous nous sommes régalé, par contre pour la seconde prestation, il ne faut pas aimer l'ail, il faut en raffoler ! ?
A bientôt !
Il est très agréable à lire, bien rythmé, bien illustré, c’est agréable à dérouler.
La prestation AF est elle aussi très agréable. C’est du sérieux, c’est solide et quand en plus le personnel est à la hauteur, ça laisse une excellente expérience.
Par contre, le passage de la PAF à CDG, c’est un pur scandale.
Le CDB a pris la bonne décision de faire débarquer la PAX. Quand on s’apprête à traverser un océan, ce n’est pas négociable.
Bons vols
plus de 10% en 6 mois, un Paris > Londres en juin 5 000 Miles en juin 23 puis 5 500 Miles en novembre et 5 625 aujourd(hui
je confirme, nous n'avions pas reussi à trouver facilement trouver le parcour pour passer d'un vol domestique à un vol international (changement de terminal)
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