Comme tous les ans à pareille époque, je me mets en route vers l’Asie afin de me rendre à certains rendez-vous professionnels désormais incontournables. Préférant, quand les conditions le permettent l’originalité, voire l’insolite, au confort ou au banal pour mes déplacements aériens, j’opte cette fois-ci pour la découverte d’une nouvelle compagnie, par ailleurs jamais reportée sur ce site : TRANSAERO.
Boeing 737-800 pour commencer au départ d’Orly, comme on va le voir un peu plus loin avec ce FR, mais je suis surtout motivé par la possibilité de voler en Boeing 747-400 sur le vol en correspondance vers Phuket, qui fera l’objet d’un FR à paraître dans la foulée. Accessoirement, la perspective de découvrir de l’aéroport de Vnukovo est intéressante elle aussi, puisque mes rares voyages ou transits à Moscou ont toujours eu lieu à Sheremetyevo.
La veille de mon départ, deux bonnes surprises : la première est la prévision météo qui s’annonce clémente à Moscou en cette fin janvier, ce qui me donne de bonnes chances de voir cet acheminement se dérouler sans encombre. La seconde, c’est que le site anglophone de TRANSAERO est assez «occidental-friendly» : je parviens à émettre mes cartes d’embarquement à l’avance, avec possibilité de choisir mon siège, ce qui va m’éviter les passages toujours redoutés au comptoir d’enregistrement à Orly et à celui des transits à Vnukovo.
Tout se présente bien au Jour J, puisque flightradar24 indique que l’appareil de TRANSAERO qui assure le vol de cet après-midi a quitté Vnukovo avec 5mn d’avance. Ceci étant, j’arrive à l’aéroport une bonne heure à l’avance, car partir d’Orly Sud en circuit « non Schengen », c’est je pense le parcours le plus pénible de toutes les aérogares parisiennes. Ce dimanche après-midi ne déroge pas à la règle. Le P.I.F. est saturé, ce qui n’a rien d’une fatalité mais d’un manque manifeste de ressources de la part du concessionnaire (Alyzia Sûreté) puisque la moitié de postes X-ray et portiques sont fermés. Pour couronner le tout, PARAFE ne fonctionne plus eu égard aux récents évènements… Dommage que l’UE qui sanctionne désormais très sévèrement les compagnies en cas de retard ne légifère pas de manière tout aussi coercitive en ce qui concerne les autorités et leurs délégataires : une taxe de sûreté payée « plein pot » dans de telles conditions, c’est du vol !
Ca va mieux une fois « airside », que j’atteins péniblement après 1/2 heure d’attente au PIF. On est à H-30’ et le vol UN556 vers Vnukovo est déjà en cours d’embarquement. On remarquera le « high light » du dimanche après-midi sur le tableau des départs : le vol CUBANA vers Santiago et La Havane, assuré ce jour-là non pas en Ilyushin 96 mais en Boeing 767-300 affrété à Euro Atlantic.
Les annonces de « dernier appel avant fermeture des portes et annulation des billets » résonnent dans toute la zone des départs quand j’arrive en porte d’embarquement. N’exagérons rien, on est à H-25’, la ponctualité c’est bien, le fait de presser tout le monde comme des retardataires, c’est moins bien… En tous cas, le B737-800 est bien là, avec son immatriculation irlandaise EI-RUB. Normal me direz-vous pour un avion russe : le registre irlandais est largement majoritaire en Russie pour les avions occidentaux, et RUB est… l’abréviation de « Rouble » en langage international… !
Puisque je suis soi-disant parmi les derniers pax à embarquer, j’en profite pour m’installer au 1er rang de l’éco, en 20F, soit trois rangées devant le siège que j’avais pu sélectionner en «on-line check-in» : pitch imbattable pour le coup derrière la cloison souple, mais surtout, la moquette, les sièges, les parois et tout le reste de la cabine est très propre, je dirais même impeccable !
La vue de la classe affaire donne envie, avec sa mini-cabine de 8 sièges. Et que dire de la première, baptisée « Imperial », que l’on aperçoit plus vers l’avant, composée de 4 sièges-couchettes.
Il ne va rien se passer pendant 20 minutes, ni musique d’ambiance, ni annonces, ni passage du PNC en cabine, ni attente de passagers vraiment retardataires. Je profite de ce « temps mort » pour explorer le magazine de bord…
… dont 90% du contenu, les pages de gauche, est écrit en russe, la partie en anglais étant réduite à la portion congrue (les quelques feuilles à droite).
La flotte de TRANSAERO est remarquablement détaillée.
Le réseau ne l’est pas moins. TRANSAERO est fière d’indiquer qu’elle est la seule compagnie russe à avoir commandé des A380, en l’occurrence cinq exemplaires. Aeroflot, vous avez bien reçu ? Reste à souhaiter à TRANSAERO de pouvoir se les payer, ses A380. Vu la crise générale qui frappe la Russie depuis le début du conflit avec l’Ukraine, la dégringolade du rouble et la hausse du dollar (bien qu’européens, les Airbus se payent et/ou se louent en billets verts), ça ne semble pas gagné. Faute de quoi, TRANSAERO rejoindra la liste des compagnies qui ont rêvé un peu trop vite d’A380 sans en avoir vraiment les moyens, comme SKYMARK ou AIR AUSTRAL…
Enfin, on peut accéder au wifi à bord à raison de 300 roubles de l’heure, ou 600 roubles pour la totalité du vol. Si vous avez remarqué la « bosse » au trois quarts arrière du fuselage sur la photo faite à l’embarquement, c’est là-dessous que se trouve cette magnifique technologie qui permet désormais de rédiger son FR en « live » ?…
Et pour être complet, voici la consigne de sécurité.
Les présentations étant faites, il est maintenant 14h25, l’horaire du départ. Le PNC réapparaît en proposant des bonbons. Une annonce est effectuée afin de présenter individuellement les hôtesses et le steward, chacun faisant un signe de la main à l’appel de son prénom. Ca contribue à détendre l’atmosphère, surtout que les hôtesses sont jeunes, jolies, souriantes et portent un très bel uniforme bleu foncé et rouge Annoncer les prénoms des PNC, et même leur origine géographique dans le cas qui suit, se fait aussi chez Vueling, ce qui me rappelle une anecdote : un de leurs PNC m’a avoué un jour qu’ils étaient tellement nombreux et qu’ils volaient tellement (connaissez-vous un navigant qui vous dit qu’il vole trop peu ?), qu’ils ne prenaient plus le temps de se demander leurs prénoms les uns les autres au briefing, et qu’ils s’amusaient du coup à dire n’importe quoi dans leurs annonces, genre «à l’arrière, Enrique de Madrid » alors que ça pouvait être en vérité « Gerardo de Tenerife »…
Le push back commence dans la foulée. Ponctualité à 2mn, donc départ à l’heure.
Les PNC effectuent alors le reste des annonces tandis que l’on roule avec la tour sur la droite.
Virage à droite au niveau d’Orly Ouest, en direction de la 24…
Sur laquelle on s’aligne quelques instants plus tard pour un « rolling take off »…
Après le décollage, virage à gauche, cap à l’est toute ! En allumant mon PC pour mettre mon « logbook » à jour, je découvre que TRANSAERO est la 250ème compagnie différente dont j’emprunte un Boeing 737, toutes séries confondues. La première, c’était Lufthansa en décembre 1978 sur un Francfort-Zurich. 248 autres opérateurs de B737 suivront au cours des 36 années qui ont suivi, jusqu’au vol d’aujourd’hui.
L’altitude de croisière atteinte rapidement, la cabine éco est remplie à 80%.
Le « repas » est servi peu après. Je mets volontairement des guillemets car ce n’est pas vraiment un repas, mais plutôt une sorte de snack avec une entrée infecte (un morceau de poivron, un quart de tomate et une tranche de concombre), une cassolette qui contient un panini tiède à la limite du comestible (un vieux goût de mazout) et, en guise de dessert, une minuscule tranche de roulé au chocolat en sachet. Pour avoir de temps à autre participé à des présentations de repas chez des caterers aériens, j’estime le coût de cette prestation à environ 1,50€, prix français. Et comme il s’agit de double emport chargé le matin à Moscou, je vous laisse faire la conversion de ce que cela coûte réellement à TRANSAERO. Mais ce n’est pas tout : l’offre de boissons est limitée à eau, café et thé. Ce n’est pas ça le plus gênant, car de plus en plus de compagnies le font, mais c’est l’absence d’offre complémentaire, même en BOB, qui fait vraiment ringard, pour qui voudrait bourse délier et prendre un soft, une bière ou un peu de vin. Sur ce plan là, TRANSAERO ne mérite pas l’ « Award Skytrax, Best improved airline » qu’elle se vante d’avoir obtenu en 2013. Qu-est ce que ça devait être avant… !
La nuit est tombée, les écrans vidéo sont en marche pour un programme, idem pour l’audio, manifestement destiné en priorité à la clientèle russe. Des mini-écouteurs avaient été disposés sur tous les sièges avant le début de l’embarquement.
Juste avant la descente, une deuxième prestation va être servie. Non, je rigole, c’est aussi chiche que le repas : un verre d’eau, et rien d’autre, ni gratuit, ni payant.
On approche déjà de Moscou.
Atterrissage en douceur, qui déclenche un… tonnerre d’applaudissements chez quasiment tous les passagers. Soit les russes ne sont pas vraiment rassurés en avion, soit ils sont beaucoup plus gais qu’ils paraissent. Si c’est le cas ; l’alcool n’y est pour rien, car d’alcool à bord, il n’y en a point. Du jus de raisin non plus d’ailleurs…
Premières visions de Vnukovo, que j’aurais bien évidemment préféré découvrir de jour. Ce qui était il n’y a pas si longtemps le royaume des Tupolev 134 et 154 est devenu celui du Boeing 737 : UT Air dans le fond, et surtout POBEDA au premier plan, la nouvelle filiale low cost d’Aeroflot, dont les couleurs ne sont pas sans rappeler celles d’XL Airways.
On approche du parking en passant à côté d’un des 20 Boeing 747-400 de TRANSAERO. Qui sait si ce n’est pas avec lui que je continuerai le voyage dans un peu moins de trois heures ?
Parking au contact, ce qui est bienvenu vu la température extérieure annoncée : moins 13 degrés.
Il est 20h25 locale, et nous avons fnalement 20mn de retard, pour un temps bloc bloc total de quatre heures au lieu de 3 heures et 40 minutes. Les deux roulages n’ayant pas été particulièrement longs, de même que la descente et l'approche sur Vnukovo, cette différence entre temps programmé et temps réalisé restera inexpliquée.
Premiers pas dans l’aérogare de Vnukovo, neuve et propre. Tout marche, mêmes les trottoirs roulants (pas comme chez ADP) mais tout est sombre et sinistre. Après une longue marche dans ce couloir, je prendrai le circuit « transit » sans pouvoir par conséquent vous décrire la partie « land side » de cet aéroport.
Merci de m’avoir lu jusqu’au bout. Pour ceux d'entre-vous que ça intéresse, rendez-vous sur flight-report.com pour le vol suivant : UN571 de Moscou Vnukovo vers Phuket en Boeing 747-400 de TRANSAERO.
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Verdict
Transaero Airlines
5.5/10
Cabine8.0
Equipage9.0
Divertissements3.0
Restauration2.0
Paris - ORY
3.4/10
Fluidité1.5
Accès3.5
Services5.0
Propreté3.5
Moscow - VKO
8.9/10
Fluidité8.5
Accès9.0
Services9.0
Propreté9.0
Conclusion
Cette première sur TRANSAERO me laisse une impression contrastée, comme souvent avec ce qui vient de Russie : d’un côté, un avion et des PNC nickel, ainsi qu’un horaire globalement respecté, ce qui assure déjà au minimum la moyenne à cette compagnie sur ce vol. De l’autre, un produit très marqué clientèle russe, et surtout une offre catering vraiment médiocre, qu’il conviendra de faire évoluer, quitte à faire payer à bord certaines prestations supplémentaires. En effet, avec une nourriture aussi minable et un choix de boissons ridicule pour un vol de près de 4 heures, on est loin du minimum requis pour intégrer une des trois alliances mondiales (il y a une place libre en Russie chez Star Alliance...), ce dont rêvent pourtant les dirigeants et les actionnaires de TRANSAERO si l’on se remémore certains de leurs propos lorsqu’ils ont été distingués l’an dernier par SKYTRAX. Et puis, le panini mazouté sur l’A380, ça va vraiment pas le faire…
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Merci pour ce FR sur une compagnie que j'ai failli emprunter car elle proposait les prix les plus bas à certaines dates vers la Thaïlande. Je suis bien content d'en avoir choisi une autre, même si elle ne vendait pas non plus de rêve ! On était au même endroit au même moment, ma série de FR ne va pas tarder à être publiée.
Merci pour cette découverte. Je ne savais même pas que Transaero venait sur Paris et à Orly. J'aurais parié sur CDG.
Je découvre également que, suite au plan VigiPirate (je pense), que les sas Parafe sont désactivés. Faudra plus que je compte dessus désormais et que j'arrive plus tôt à l'aéroport. De toute façon, certains sont encore en panne (à CDG T1).
Je découvre aussi une cabine insolite: une First Class à bord d'un monocouloir. Dommage que vous n'ayez pas pris plus de photos. Quant à la Business class, ce n'est certes pas une cabine F-F-F mais ça reste tout à fait confortable pour un vol MC.
Il ne va rien se passer pendant 20 minutes, ni musique d’ambiance, ni annonces, ni passage du PNC en cabine, ni attente de passagers vraiment retardataires. Les présentations étant faites, il est maintenant 14h25, l’horaire du départ. Le PNC réapparaît en proposant des bonbons--> à mon avis, le PNC n'est payé qu'à partir de l'heure de départ du vol.(LOL)
la partie en anglais étant réduite à la portion congrue (les quelques feuilles à gauche)--> la partie gauche est pourtant bien fournie.
Au cours d'aujourd'hui, le wifi illimité est à 7 euros environ. Encore quelques jours et peut-être pourra-t-on surfer pour moins de 5 euros.
Si c’est le cas ; l’alcool n’y est pour rien, car d’alcool à bord, il n’y en a point--> étant sur une compagnie russe, je préfère un vol tranquille sans alcool qu'un vol folklorique avec alcool. Non pas que les Russes ont mauvaise réputation mais on ne sait jamais.
Vous avez raison. Pour avoir déjà subi la proximité de passagers russes saouls sur certains vols long-courrier où l'alcool coulait à flot, ou dans certains hôtels all inclusive, je réalise que le pire était peut-être ailleurs. Ceci étant, TRANSAERO pourrait au minimum être un peu plus généreuse et imaginative pour les boissons non alcoolisées. Coquille droite-gauche corrigée en ce qui concerne l'in-flight. Merci.
Merci pour ce FR très complet: La note catering est vraiment justifiée:un morceau de poivron rouge en entrée et ce panini d'aspect infâme:pas top! Le vol en lui même paraît confortable.
Intéressant que ce FR sur cette compagnie même si la prestation n'est pas formidable. Au moins, je saurai à quoi m'attendre si devais emprunter leurs avions ;) Merci
Merci pour ce FR sur une compagnie très peu connue chez nous. J'avoue qu'à la lecture on se demande ce qu'il faut prendre pour aller en Russie, mon expérience d'aeroflot était un peu meilleure en terme de catering, mais globalement tout ça n'est pas brillant. En revanche wifi très abordable, c'est toujours bon à prendre. Je trouve pour le peu qu'on en voit cet aéroport très triste.
Merci pour ce FR encore une fois original ! Les rendez-vous professionnels à Phuket, ça va, on a connu pire. :)
Pour un vol de 4h (même si les horaires du vol sont « entre deux repas »), la prestation fait en effet mesquine, tant sur la qualité que sur la quantité. Le 2 apparaît presque bien généreux…
Tiens, Parafe serait moins sûr qu'un contrôle manuel, puisqu'on le désactive en période de vigilance accrue ? Pour l'autorité concernée, se réfugier derrière un anonyme Services de l’État, c'est faire preuve d'un manque caractérisé de courage administratif. Une coquille : les 90% de pages sont à gauche, et non à droite. La présentation lignes de métro des routes aériennes est originale, mais pas particulièrement lisible. Présenter nominativement les PNC est assez courant sur les lignes intérieures chinoises, mais sans mentionner les origines. 250 compagnies aériennes pour les seuls 737 ? Quel stakhanovisme ! Mais choisir UN pour aller en Thaïlande est assez éloquent :) La collation est à la hauteur de l'esthétique parking souterrain de ce cheminement nocturne à VKO. Merci pour le partage !
Merci beaucoup pour ce récit et cette compagnie peu reportée sur Flight Report.
Je suis agréablement surpris par cette cabine et par la compagnie elle même.
Le catering semble correct pour ce vol, les sièges ont l'air confortables... Bref, que demander de plus sur ce vol en Y ?
Le magazine de bord, bien que rédigé à 90% en russe a l'air complet sur la partie flotte et réseau. Je rejoins l'avis de Marathon sur la lecture de la carte des destinations façon métro qui paraît difficile à comprendre.
J'ignorais que Transaero avait commandé des A380, il va falloir attendre pour les recevoir effectivement.
Merci Mathieu. Concernant le catering, je pense avoir plutôt mis en avant ses carences, le parfum délicatement mazouté du panini, et surtout l'incroyable pauvreté du choix de boissons.
Bonjour et merci de votre commentaire, ainsi qu'à tous les FRistes qui se sont exprimés plus haut. Pour répondre à votre question sur mon expérience des compagnies russes, j'ai eu la chance de voler sur un grand nombre de types d'appareil d'AEROFLOT depuis les années 80, dont TU3, TU5, IL6, ILW, IL9, SU9 parmi la production locale et à peu près tout ce qu'ils ont exploité (A310) ou exploitent encore comme Airbus et Boeing (737, 767, 777). Par ailleurs j'ai volé deux fois sur PULKOVO (TU3 et TU5) et une fois sur KMV (Tupolev 204 sur un ski charter Grenoble-Moscou). Eu égard à ce que pays regroupe comme compagnies aériennes, c'est bien maigre ! Concernant mes rares visites en Russie, celles-ci se sont hélas limitées aux villes de Moscou et de St Petersbourg... et à la salle des transits de Sheremetyevo !
D'accord, je comprends mieux, je faisais référence au tonnerre d'applaudissements, c'est conjugué a plusieurs facteurs culturels notamment le fait que les pilotes sont très respectés en Russie (car souvent issus de l'Armée de l'Air en Russie) et au fait que ces dernières années le trafic aérien russe se démocratise (avec l'arrivée de non-connaisseur) ... je pense que tout le monde se souvient de son premier vol :)
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2 avis
20 Commentaires
Au moins, la cabine a l'air confortable, c'est déjà ça ! Merci du partage !!
On était au même endroit au même moment, ma série de FR ne va pas tarder à être publiée.
Je découvre également que, suite au plan VigiPirate (je pense), que les sas Parafe sont désactivés. Faudra plus que je compte dessus désormais et que j'arrive plus tôt à l'aéroport. De toute façon, certains sont encore en panne (à CDG T1).
Je découvre aussi une cabine insolite: une First Class à bord d'un monocouloir. Dommage que vous n'ayez pas pris plus de photos.
Quant à la Business class, ce n'est certes pas une cabine F-F-F mais ça reste tout à fait confortable pour un vol MC.
Il ne va rien se passer pendant 20 minutes, ni musique d’ambiance, ni annonces, ni passage du PNC en cabine, ni attente de passagers vraiment retardataires. Les présentations étant faites, il est maintenant 14h25, l’horaire du départ. Le PNC réapparaît en proposant des bonbons--> à mon avis, le PNC n'est payé qu'à partir de l'heure de départ du vol.(LOL)
la partie en anglais étant réduite à la portion congrue (les quelques feuilles à gauche)--> la partie gauche est pourtant bien fournie.
Au cours d'aujourd'hui, le wifi illimité est à 7 euros environ. Encore quelques jours et peut-être pourra-t-on surfer pour moins de 5 euros.
Si c’est le cas ; l’alcool n’y est pour rien, car d’alcool à bord, il n’y en a point--> étant sur une compagnie russe, je préfère un vol tranquille sans alcool qu'un vol folklorique avec alcool. Non pas que les Russes ont mauvaise réputation mais on ne sait jamais.
A bientôt pour la suite donc en B747-400?
Coquille droite-gauche corrigée en ce qui concerne l'in-flight. Merci.
La note catering est vraiment justifiée:un morceau de poivron rouge en entrée et ce panini d'aspect infâme:pas top!
Le vol en lui même paraît confortable.
Une compagnie à essayer éventuellement pour ses tarifs, pas pour son catering ni son IFE.
Peut-être le LC sera-t-il plus satisfaisant?
Catalogue identique à celui de SU, ou les pages en anglais sont quasi absentes...
Reste à voir la suite de votre routing
Merci pour ce FR
Merci
Catering vraiment pas terrible, dommage car l'ensemble c'est déroulé sans encombre.
A380 facturé en dollars avec la dépréciation du rouble la note risque d'être salée.
Merci pour ce FR et à bientôt pour la suite !
En revanche wifi très abordable, c'est toujours bon à prendre.
Je trouve pour le peu qu'on en voit cet aéroport très triste.
Pour un vol de 4h (même si les horaires du vol sont « entre deux repas »), la prestation fait en effet mesquine, tant sur la qualité que sur la quantité. Le 2 apparaît presque bien généreux…
Une coquille : les 90% de pages sont à gauche, et non à droite.
La présentation lignes de métro des routes aériennes est originale, mais pas particulièrement lisible. Présenter nominativement les PNC est assez courant sur les lignes intérieures chinoises, mais sans mentionner les origines.
250 compagnies aériennes pour les seuls 737 ? Quel stakhanovisme ! Mais choisir UN pour aller en Thaïlande est assez éloquent :)
La collation est à la hauteur de l'esthétique parking souterrain de ce cheminement nocturne à VKO.
Merci pour le partage !
Merci beaucoup pour ce récit et cette compagnie peu reportée sur Flight Report.
Je suis agréablement surpris par cette cabine et par la compagnie elle même.
Le catering semble correct pour ce vol, les sièges ont l'air confortables... Bref, que demander de plus sur ce vol en Y ?
Le magazine de bord, bien que rédigé à 90% en russe a l'air complet sur la partie flotte et réseau. Je rejoins l'avis de Marathon sur la lecture de la carte des destinations façon métro qui paraît difficile à comprendre.
J'ignorais que Transaero avait commandé des A380, il va falloir attendre pour les recevoir effectivement.
A bientôt pour la suite,
Mathieu F.
C'est la première fois que vous preniez une compagnie russe ? et/ou que vous visitiez la Russie ?
Pour répondre à votre question sur mon expérience des compagnies russes, j'ai eu la chance de voler sur un grand nombre de types d'appareil d'AEROFLOT depuis les années 80, dont TU3, TU5, IL6, ILW, IL9, SU9 parmi la production locale et à peu près tout ce qu'ils ont exploité (A310) ou exploitent encore comme Airbus et Boeing (737, 767, 777). Par ailleurs j'ai volé deux fois sur PULKOVO (TU3 et TU5) et une fois sur KMV (Tupolev 204 sur un ski charter Grenoble-Moscou). Eu égard à ce que pays regroupe comme compagnies aériennes, c'est bien maigre !
Concernant mes rares visites en Russie, celles-ci se sont hélas limitées aux villes de Moscou et de St Petersbourg... et à la salle des transits de Sheremetyevo !
Surprenant ce 737 en tri-classe ! J'espère que le catering est mieux en First ;)
Peut être les passagers savaient-ils que c'était dry à bord et avaient tous une bouteille de vodka dans le sac ^^
Intéressante découverte, que je préfère lire ici que tester moi-même à vrai dire ;)
Merci beaucoup !
Encore une belle découverte, non pas par la qualité du produit, mais par la nouveauté et la qualité du FR:))
Cabine tri classe sur ce 737, ouahou !:) J'ai déjà vu l'Ilyushin à Orly, je suis resté quelques minutes avant de savoir ce que c'était ^^
Le siège à l'air confortable et la wifi très abordable.
Le catering, c'est vraiment de la fange, autant faire du BOB plutôt que de servir cette bouillasse :)
Pour le reste pas trop en retard...
A bientôt pour le vol vers la Thailande, en attendant un autre éventuel vers Simferopol en mode reporter de guerre :)))
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