Review of Air France flight from Montreal to Paris in Economy

Bonjour à toutes et à tous!
Bienvenue sur cette deuxième étape d'un voyage divisé en 3 vols entre Vancouver au Canada et Toulouse en France. Si vous avez manqué la première étape entre Vancouver YVR et Montréal YUL je vous invite à cliquer ici.
Aujourd'hui je parlerai donc la branche Montréal YUL - Paris Charles de Gaulle CDG opéré par Air France en 777-200ER. Arrivé la veille en A330-300 d'Air Canada j'ai dû passer une nuit à Montréal. Mon vol du jour est le vol AF347 dont le départ de YUL est prévu à 19:25 et l'arrivée à CDG à 08:15 le lendemain.

Après une nuit passée à Montréal, je quitte mon logement aux alentours de 12:00 avec mes 4 bagages: trois valises et un sac à dos. Il est encore très tôt mais je ne peux malheureusement pas rendre les clés plus tard.

Hébergé à une dizaine minute de l'aéroport de Montréal il ne me faut que très peu de temps pour rejoindre ce dernier en taxi, laissant devant moi une attente de 7 heures avant l'heure de décollage prévue de mon avion.
J'arrive dans un aéroport de Montréal totalement vide. Je le trouve encore plus vide que l'aéroport de Vancouver dont je suis parti la veille. Il n'y a littéralement personne. Même l'accueil de l'aéroport est fermé.
Quelques voyageurs semblent errer dans l'aéroport, certainement dans l'attente de leur vol. 

Très peu de vols sont programmés aujourd'hui. Le programme de la journée tient sur un seul des 8 écrans prévus à cet effet. 

Je trouve une borne Air France et j'essaye d'imprimer mes étiquettes bagages. Opération qui ne fut bien sûr pas couronnée de succès.

Mon "choix" (seuls deux restaurants sont ouverts) se porte un restaurant de spécialités du Moyen-Orient.

Le repas est très gourmand. De quoi me permettre de largement tenir jusqu'au soir.

C'est le ventre plein que je me dirige vers un espace de repos dans l'attente de l'ouverture des comptoirs d'enregistrement d'Air France. Je constate notamment que les prises électriques ne sont pas fonctionnelles. Aucune possibilité donc de recharger mon téléphone.

A la suite de près de 3 heures d'attente, les comptoirs d'enregistrement d'Air France finissent par s'ouvrirent.

Etant donné que le vol de ce soir sera plein, on me demande de ne garder qu'un seul bagage en cabine au lieu d'une valise et d'un accessoire. Je décide donc de garder mon sac à dos et d'envoyer ma petite valise en soute. Sachant que je serai en correspondance le lendemain à Charles de Gaulle pour un vol vers Toulouse, dont le départ est prévu à 17:40 (après une escale de 10h donc…), je demande à l'agent au comptoir s'il est possible que je récupère cette dernière à CDG et de garder les deux autres en transit. L'agent me répondra qu'une telle opération n'est pas possible dans son système de gestion. Je mets mes intérêts personnels de côté (pensant que de toutes façons cela sera demandé à tous les autres passagers). Je transvase donc quelques essentiels de ma petite valise vers mon sac à dos et je l'envoie en soute pour ne la récupérer qu'à Toulouse.
J'observerai plus tard, pendant l'embarquement, que d'autres passagers ont pu emmener avec eux, en cabine, une valise et un accessoire…

Je reçois mon billet. Je serai assis au siège 25L côté hublot au niveau de l'aile droite.

Je fais maintenant route vers la salle d'embarquement. Un contrôle de température corporelle est effectué juste avant le passage au contrôle sécurité. Deux allées/tapis sont ouvert(e)s et mon passage prend une quinzaine de minute.

Ma porte d'embarquement est la numéro 57, dans le terminal réservé aux départs internationaux. Sur mon chemin je croise un magnifique 787 d'Air Canada. Je trouve l'agencement du terminal très jolie avec quelques fauteuils qui permettent de profiter des mouvements des aéronefs sur la piste.
La plupart des boutiques du Duty Free sont fermées. 

Peu de vols internationaux sont prévus ce soir.

J'arrive à la porte d'embarquement. Peu de passagers sont déjà là. Mon avion n'est pas encore arrivé. Je m'oriente vers une borne équipée de prises électriques (fonctionnelles cette fois-ci) afin de recharger mon téléphone. Je jette un coup d’œil à Flightradar24 et je note que mon avion n'est plus très loin.

L'avion de ce soir est le F-GSPM, un 777-200ER. Il arrive vers 17h30 et très vite le personnel aéroportuaire se met en place pour le faire repartir dans deux heures.

De mon côté, la salle d'attente se remplie petit à petit. Je commence à me demander si les mesures de distanciation sociale pourront être respectées à bord de l'avion avec autant de passagers mais je ne me fais pas d'illusions.

Finalement l'embarquement est lancé, à l'heure, une heure avant le décollage. Il se fera de l'arrière vers l'avant. Assis au siège 25L je serai donc dans les derniers à être appelé.
Un second contrôle de la température corporelle est effectué. On nous (les passagers) demande également d'enlever notre masque afin de contrôler notre identité.

Avant d'entrer dans l'avion une attestation de déplacement nous est distribuée afin d'être présentée aux autorités françaises.

Visiblement la WiFi sera présente à bord.

J'arrive finalement à mon siège dans un 777 équipé de la toute dernière cabine (je prends généralement Air France entre Paris et La Réunion, liaison sur laquelle j'ai très souvent droit à l'ancienne cabine). Je suis très content de pouvoir disposer d'une prise USB.

L'avion est plein. Deux personnes sont assises à ma gauche. Je trouve cela assez ironique: depuis le début de l'embarquement le personnel d'Air France veille à ce que les passagers soient tous séparés d'au moins un mètre mais cette séparation n'est plus respectée dans l'avion. Bon au moins cela permet de limiter autant que possible les contacts avec les passagers qui ne sont pas directement assis à côté de soi.

Bonne nouvelle: le temps de vol sera de 06h07 soit 43 min de moins qu’initialement prévu. Cela devrait nous faire arriver à CDG vers 7h30 au lieu de 8h15.

Un superbe A350 de Qatar est stationné à notre droite. Il partira plus tard pour Doha.

L'espace jambe est de taille normale. Je me sens forcément un peu plus à l'étroit que dans mon vol de la veille où je disposais de 4 sièges rien que pour moi.

L'avion repousse à l'heure. Pendant le roulage de la pluie très légère commence à tomber.

Nous décollons à l'heure. Le virage par la droite, quelques minutes après le décollage, me permettra de jeter un dernier coup d’œil à l'aéroport de Montréal.

Il fait très beau. Je profite des fonctionnalités de l'IFE.

Une petite heure après le décollage, le dîner est servi. Ce sera le seul service de catering qui sera assuré durant ce vol.
Le repas est copieux mais plutôt bon.

30 minutes plus tard nous nous faisons débarrasser. La cabine se prépare à dormir. J'en profite pour prendre quelques photos de la notice de sécurité. J'apprécie vraiment les dimensions de l'IFE. Nous finissons par quitter les terres canadiennes tout en entrant, doucement, dans la nuit.

Pendant la nuit j'éprouve quelques difficultés à m'endormir. J'explore les différents divertissements proposés sur l'IFE. On peut dire qu'il y a une large gamme de films proposée. Il y en a pour tous les goûts.

Le reste du vol se déroule normalement. Petit à petit le soleil se lève pendant que l'on se rapproche de l'Europe.

Je teste rapidement le WiFi. Ce dernier se révèle être bien plus lent que sur les vols domestiques d'Air France. Il permet notamment d'envoyer des messages (via Messenger) et de charger quelques données très simples comme des METARs après un temps de chargement de 2/3 minutes.

Une petite trentaine de minute avant l'atterrissage nous amorçons la descente. Il n'y a pas eu de petit déjeuner. Les PNC sont quand même rapidement passés dans les rangs afin de proposer de l'eau aux passagers. Sur demande ils apportent également thé et/ou café.

Nous finissons par atterrir après 6 heures de vol à 7h35, quarante-cinq minutes en avance sur notre heure prévue d'arrivée. En courte finale, j'ai pu apercevoir quelques-uns des derniers A380 d'Air France (04:25 à 04:37 dans la vidéo).

Nous arrivons au terminal 2E. Encore une fois à côté d'un A350; aux couleurs d'Air France cette fois-ci.

Je profite du fait que nous débarquons par la porte avant gauche pour prendre quelques photos des classes Premium Economy et Business.

Un dernier coup d’œil au F-GSPM.

Finalement je m'oriente vers la sortie de l'aéroport (je ne récupérerai du coup pas mes bagages). Au passage de la PAF, on ne me demande pas d'enlever mon masque alors que c'était obligatoire avant l'embarquement.
On ne contrôle pas non plus mon attestation de déplacement (qui sera par contre contrôlée sur mon vol suivant: CDG-TLS). 

C'est donc la fin de ce Flight-Report. J'espère qu'il vous aura plu. Vous pourrez très bientôt me retrouver pour la troisième et dernière étape de ce voyage entre Vancouver YVR et Toulouse TLS qui concerna la branche CDG-TLS. Merci pour votre lecture!