Review of J-Air flight Matsuyama Osaka in Economy

Airline J-Air
Flight JL2310
Class Economy
Seat 15A
Aircraft Embraer E-170
Flight time 00:50
Take-off 18 Nov 21, 18:55
Arrival at 18 Nov 21, 19:45
JL 9 reviews
SoraNoTabi
By SILVER 441
Published on 28th January 2022

J’entame ma première publication de 2022 avec mes meilleurs vœux. Excellente année, pleine d’aventures aériennes, à toute la communauté de Flight-Report!

En Novembre 2021 c’est avec plaisir que je retrouve les cieux après un (trop) long hiatus. Evidemment la situation sanitaire a contribué à cette abstinence mais, rétrospectivement, je me demande si elle n’a pas été auto-imposée … car, au Japon, les restrictions de voyage ne furent jamais d’actualité…

Mais mettons de côté les regrets et entamons notre narration.

Au menu du jour: un vol très court et de nuit, sur une route jamais reportée en français. Si vous n’êtes pas passionné(e)s des visites aéroportuaires, je crains que vous allez trouver ce récit un peu fade…

 


GENESE


Je profite d’une journée fériée en milieu de semaine -rare au Japon, où les jours fériés tombent infailliblement en lundi- pour poser des jours et partir loin de notre préfecture (que je n’avais pas quittée depuis la fin de 2020!). La destination finale? Plutôt inconnue… Et non, il ne s’agit pas ici d’une fioriture littéraire afin d’accroitre le suspense dans la narration, pratique chère à de nombreux collaborateurs du site…

Effectivement, je tire parti d’une proposition plutôt maline conçue par JAL et baptisée どこかにマイル dokoka ni mairu. Destinée aux membres de son programme de fidélité résidents dans l’archipel nippon, elle permet d’effectuer un aller-retour domestique en échange de 6.000 miles. Ce qui est un montant extravagant (pour référence, un aller simple standard chez JAL coute entre 6.000 et 10.000 miles). Alors où est la ruse? Ben, justement, on ne connait pas la destination -ce que ne fait qu'amplifier l’excitation du voyage!- 

(Détails sur les procédures de dokoka ni mairu seront offerts dans le prochain episode, mais le départ est conditionné et doit se faire obligatoirement depuis un des grands aéroports de l’archipel).

Ce récit retrace, donc, le vol de positionnement depuis mon aéroport maison (MYJ) envers mon voyage-tombola.

Il sera payé en yens sonnants et trébuchants à un prix raisonnable car le billet fut compris dans un forfait vol-hôtel, formule proposée par les deux grandes compagnies aériennes nationales ainsi que par les grands portails de voyage autochtones. (Les tarifs des billets domestiques achetés à moins de 45 jours du départ sont certainement élevés).
 


POUR COMMENCER: AEROPORT A (pré)


D’abord c’est la SNCF locale qui nous amènera jusqu’à Matsuyama. On a le choix entre des trains express ou ’normaux’. Les premiers sont doublement rapides et doublement chers. Mais il faut compter aussi sur les horaires car leur fréquence n’est pas élevée, surtout en milieu de journée. 


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Ce sera train normal pour nous aujourd’hui.


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Le remplissage est plutôt faible, mais on peut tout de même se distraire en admirant les tonalités orangées qui remplissent les paysages, tant intérieurs comme extérieurs. 


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On quitte nos lieux après une petite heure accalmie.


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Il n’y a pas de doute. On est arrivé à bon port (où personne ne reste assoiffé…)


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Il est temps de traverser la place de la gare et attendre le bus pour l’aéroport (bus limousine ou bus de ligne, peu importe. Les différences sont dédaignables).


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Et nous voici, accueillis par un ciel splendide aux couleurs crépusculaires.


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Le hall d’accueil est lumineux, à défaut d’être charmant.


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Comptoirs d’enregistrement à droite, magasins à gauche. Allons explorer, d’abord, l’offre commerciale…

____________
 
Lorsque je vous disais que personne ne risque une déshydratation à Matsuyama ce n’était pas de la rhétorique. Les robinets de la région écoulent du pur jus de mandarine! -en échange de 350 yens-.  


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Et l’art public se répand en forme de fontaines de jus de mandarine exubérantes. Les enfants adorent. 


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Peut-être trop… Les formules d’interdiction sur cette notice leur sont clairement adressées. Du moins, celles en japonais.


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Tournons à droite et procédons à l’enregistrement.
(En réalité je n’ai rien à enregistrer, mais je voudrais faire imprimer ma carte d’embarquement. Et puis, j’aime échanger avec le personnel au sol qui, sauf rare malchance, reste gracieux et serviable chez JAL). 


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Au Japon on prend au sérieux le vieillissement de la société ainsi que l’accessibilité aux espaces physiques (baria furi-, c’est le terme dernier cri). Le tout, entremêlé à une ruée récente et pittoresque envers les Objectifs de Développement Durable, donne comme résultat pas moins de quatre types différents de fauteuil roulants / poussettes, dont certains… bâtis en bois!!


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Comme il était envisageable, l’accueil fut aujourd’hui rapide et attentionné


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Parmi les départs du soir [Tokyo, Fukuoka et Kagoshima], notre vol est le seul à être ensoleillé et complet.


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Puisqu’on a plein de temps avant de se restaurer et qu'il fait encore jour, montons à l’étage et guettons. 


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Un brin tard pour mon goût, mais le soleil est toujours là.


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Le voici.


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Au Japon, on retrouve des amateurs de photographie à chaque coin de rue. Les amateurs de photographie aéronautique sont autant nombreux. Et, en plus, c’est très habituel de les inciter à s’épurer, à faire de son mieux, moyennant de multiples concours. Difficile de rivaliser parmi pareille concurrence. 


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Assurément on ne gagnera aucun prix, mais au moins on se fait plaisir. Un Dash-8 de l’Empire en partance pour Osaka.


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Je ne suis pas le seul à se réjouir. En dépit d’une température très peu accueillante.


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Il y a même des lycéens qui font leurs devoirs d’après-cours aux terrasses ensoleillées. 


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Encore des traces de la flotte impériale, en partance pour la capitale.


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Le même sujet, vu de travers. Ce magnifique A321-neo avait à peine deux mois lors qu’il fut portraituré.


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Et voici un jumeau de notre destrier d’aujourd’hui, arborant des couleurs en peu plus extravagantes et de provenance inconnue (vol affrété? FDA n’accoutume pas à creuser le tarmac de MYJ…)


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L’enfant de Blagnac est imposant. 


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On le traite avec gentillesse.


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Et il cède le passage courtoisement aux membres de l’alliance rebelle.


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Qui sera représentée ce soir par une vielle dame washingtonienne en provenance de Tokyo. Son âge et sa sobriété rendent, à mon avis, plus beau le paysage environnant. Comme ici, dans cette lithographie typiquement shikokuenne, où elle se fait entourer par une ’succession de chaines de montagne’ -dite yamanami-).


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Les civilités seront respectées.


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Au revoir…


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La prise de clichés se fait de plus en plus difficile et il n’y aucun mouvement prévu dans les 20 min qui suivent. Rentrons et parcourons le terminal jusqu’à notre air de service de ce soir.
L’accalmie des mouvements aériens ne se fait pas ressentir que sur le tarmac… 


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Les vicieux sont dûment (et doublement) isolés des [inexistantes] foules de passagers.


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Maigre tableau de bord cet après-midi: soit Osaka, soit Tokyo; soit flotte impériale, soit alliance rebelle. Il n’y a qu’un départ vers Sendai -par surcroît, annulé- qui détonne. Si ça ne vous convient pas, vous pouvez toujours emprunter les trams orangés d’Iyotestu et plonger dans les eaux thermales millénaires de Dogo, à une dizaine de kilomètres de l’aéroport.


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En dépit de la faible affluence, le tout reste très bien organisé, prêt à accueillir une nuée de voyageurs qui ne fera jamais son apparition. (organisation, organisation… on est à un aéroport au Japon, comme même).


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Les cartes d’embarquement sont contrôlées avant de pénétrer dans le ’sas’ sécuritaire. A chaque grande compagnie son scanneur (la cerbère demande poliment la compagnie qu’on va emprunter et indique le lecteur à utiliser). Notez le haut-parleur portable avec son micro attaché, disposés pour ’réprimander’ les retardataires lorsque l’heure limite d’embarquement approche: pour MYJ, c’est 15 min avant le départ!!!! 


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Voici une explication graphique de l’aérogare.
Petit supplément narratif: 4 salons, une (grande) terrasse, beaucoup de commerces -une librairie, un konbini, une boutique de serviettes d’Imabari, des restaurants ainsi que d’innombrables boutiques d’omiyage- et tout le tralala technique propre à un aéroport. Le tout dispersé en trois étages. 


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Ne vous laissez pas ensorceler par les multiples charmes des gâchapon, ces petits cadeaux-boules dont on ne connait pas le contenu au préalable. Enormément populaires au Japon et addictives!!! (vivement le gâchis en plastique!)


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Sinon on peut aussi noyer ses peines dans le Pon jūsu, boisson nationale -et non-alcoolisée- d’Ehime, trop sucrée à mon goût (mais très prisée par les visiteurs). Vous devinez l’ingrédient principal, n’est-ce pas?


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Décidément ils sont omniprésents, ces agrumes… Celle-ci s’appelle Mikkyan et a déjà été présentée lors d’un passage précédent (c’est par ici). Il parait que, depuis, elle s’est mise à l’anglais. Mais… il y a encore un tout petit effort à faire…


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Pareil pour ses copains, Dāku-kun et Komikkyan-chan.


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Si ça ne vous suffit pas, c’est même possible d’emprunter toute la famille mandarinière chez soi (celle de gauche est la plus douce…)


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Eh bien, une fois comblé notre zèle horticultural, on se décide à franchir le control de bagages à main. Passage éclair, mochiron.


POUR CONTINUER: AEROPORT A (post)


Et on tombe sur une salle avec beaucoup des gens assis. 


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Pendant que d’autres restent sur ses jambes et tentent de faire tomber ses acolytes.


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Mais en prenant en considération un petit creux dans l’estomac et la petite heure demeurant jusqu’à notre départ, je me dis que ça serait peut-être une bonne idée d’aller se restaurer…


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Des frémissements de débutant… C’est ma première fois… 


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On est certainement bien accueilli. Humainement ainsi que ‘spatialement’


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Les lieux sont petits mais très bien agencés, avec une variété d’ambiances salutaire. 


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A tout ça s’ajoute l’embarras du choix pour la place.


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Le tout pimenté de subtils efforts dans la décoration.
[Petit aparté: ’Les Questions du Goût’… toujours une matière délicate et bien subjective… mais c’est indéniable que ces lieux ont été conçus et façonnés avec un dessein certain]. 


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Je trouve ce salon bien dimensionné par rapport au volume du trafic JAL à MYJ et aux habitudes des passagers des vols domestiques au Japon -où le mode d’emploi courant n’est guère différent d’un départ ferroviaire: arrivée aux quais à quelques minutes près et embarquement subito-.


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A mon avis le seul hic dans l’agencement est à trouver dans l’absence de vues sur le tarmac -excusable lors qu’il fait nuit-. Mais ceci est un problème difficile à résoudre à Matsuyama, car les bonnes vues sont réservées aux portes et couloirs d’embarquement (offertes, donc, à tout le monde). Finalement c’est plus démocratique ainsi.


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Plus bas, un exemple de petites attentions chez JAL envers ses clients - c’est plutôt enfoncer des portes ouvertes, mais il convient rappeler qu’au Japon les compagnies ont tendance à dorloter sa clientèle-. Ici, il s’agit d’enveloppes pour placer son masque lors du ravitaillement, joliment désignés d’après mon credo esthétique.


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Chaque siège a à sa disposition au moins une prise USB. Sur les tables longues, des prises de courant (type A) sont aussi disponibles. Même des prises LAN sont à retrouver!! Mais, mon dieu! Qui en fait usage de celles-ci en 2022?? 

 Traversons le seuil d’accueil et voyons qu’est-ce nous offre le dernier tiers du salon.


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Quelques tables supplémentaires.


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Des poubelles, des tasses et des verres ainsi que trois engins mystérieux.


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Celui en premier plan est spécialisé dans le traitement de grains centraméricains. Et il faut avouer qu’il fait un job remarquable! En arrière-plan, un autre machin dédié aux solutions chimiques originaires d’Atlanta (GA), qui ne fut pas testé. Juste devant celui-ci une carafe dispensant la boisson ’signature’ régionale, dans une condition affligeante… (car trop populaire? Elle sera remplie ultérieurement). 


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En haut, des touches décoratives locales. Les céramiques de Tobe 砥部焼き(au sud de Matsuyama) reçurent très opportunément les accolades du renommé ethnographe Yanagi Soetsu au début du 20eme siècle, ce qui leur épargna une disparition inéluctable. Aujourd’hui des jeunes artisans y déménagent, en ouvrent des fours et la faïence tobéenne est abondamment répertoriée dans des réseaux sociaux domestiques. Seconde jeunesse retrouvée!  


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A côté des tasses il y a des sachets colorés. 


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Dont leur fonction principale est d’aider à ingurgiter les élixirs mousseux locaux, servis bien frais.


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Ce fut Sapporo Black Label pour moi. Ceux qui préfèrent, peuvent choisir la Suntory Malt’s.


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A la santé de tous! L’annonce tombe parfaitement: notre embarquement vient d’être repoussé de 30 min. dû à l’arrivée tardive de notre appareil. L’attente se fera dans des conditions optimales…


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C’est vrai que l’offre alimentaire est maigrichonne, que les vues sont tristounettes et qu’il faut sortir pour faire usage des lieux d’aisances (ils sont tout près, néanmoins) mais, en dépit de ces carences, je garde une bonne impression de ce passage par le Sakura Lounge. Après, je ne suis pas un habitué des antichambres exclusives, donc il me manque des éléments de référence pour établir des comparaisons judicieuses.

Il faut juste laisser le portillon coulissant du salon s’entrouvrir pour tomber sur notre porte d’embarquement. 


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L’embarquement ouvre 10 min avant le départ!!! et un ordre de priorités est établi -et, bien sûr, rigoureusement respecté-. Les femmes enceintes, les bébés accompagnés et les passagers à mobilité réduite passent en premier, ce qui est très bien. E170 au Japon… on parle de secondes plutôt que de minutes afin d’expédier tout ça. 


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INTERLUDE


Je n’ai pas réussi une meilleure prise de notre destrier. Désolé.


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Aujourd’hui on doit marcher jusqu’à l’extrémité du terminal. A gauche, des baies vitrées permettent les vues sur la piste.


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Encore un peu. (Perspective trompeuse. Cette passerelle est bien aérée, avec des baies des deux côtés).


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Par contre le jet bridge est bien opaque. 


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De petites attentions supplémentaires: un plan de cabine bien pratique, collé sur le seuil de l’aéronef. Où l’on nous signale les places qui manquent d’hublot et celles qui ne peuvent pas se récliner. (Avertissement: aujourd’hui il n’y aura pas des WC-douche -ou toilettes japonaises- mais des tables à langer pliables seront disponibles).


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Diptyque éstébanien.


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Vu de l’envers.


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Les sièges de cette cabine sont extrêmement confortables, épais et mous. Et le pas est très généreux. J’adore! (photos prises à l’arrivée)


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L’agencement de la cabine est sobre, accueillant, sympathique. S’il fallait trouver des failles, elles se limiteraient aux petites dimensions des hublots. Mais là, les responsabilités sont peut-être à retrouver au Brésil…


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Comme déjà signalé, le pas est bon.


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Et la cabine est pleine.


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Les consignes de sécurités sont transmises à l’ancienne, et c’est tant mieux.
Toujours étonnant de retrouver des indicateurs d’interdiction de cigarettes dans des appareils récents (celui-ci a été manufacturé en 2009). 


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Vérification finale des coffres à bagages.


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Et fiche de sécurité recto-verso, afin de réviser tout ce qu’on vient de nous apprendre.


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A Matsuyama il n’y a pas de suspense autour de la piste à emprunter… Aujourd’hui on décoléra vers la mer (comme d’habitude…)


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Tenez-vous bien, explorateurs de services aériens opulents, car ceci résume toute l’offre de ce soir. 


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Je vous le concède, c’est peu. Une boisson n’aurait pas été refusée. Mais mes emplettes au salon me permettront de tenir sans trop d’encombrement les 50 min de vol prévus.

L’ile de Shikoku n’est vraiment pas connue pour ses grandes agglomérations urbaines. Et en plus, notre route survole sa côte méridionale, la plus clairsemée de toute l’île. En dépit de cieux dégagés, il n’y aura pas, donc, grande chose à contempler jusqu’à notre survol de la péninsule de Kii, sur l’île de Honshū.
 


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La conurbation sud d’Osaka ainsi que les extensions tentaculaires des villes de Wakayama et Nara sont à nos pieds (désolé pour le flou des images).


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Les vues sont agréables, mais je remarque qu’elles se répètent… Et, en plus, l’avion ne suit nulle ligne droite… Diantre! Aurai-t’on perdu notre créneau d’atterrissage? C’est promptement confirmé par l’équipage. On doit attendre une éclaircie parmi les nombreuses arrivées à ITM…. Mmm…

 C’est un torrent d’excuses qu’inonde maintenant la cabine. Mais le retard initial ne sera pas rattrapé. Au contraire.


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Finalement on s’engage dans une trajectoire rectiligne alors qu’on perd de l’altitude. Des lieux bien reconnaissables apparaissent dans nos hublots. C’est le cas ici. Cette petite sphère lumineuse plafonnant la tour svelte au centre de l’image n’est rien d’autre que le donjon du château d’Osaka. Celui-ci offre des possibilités de spotting adéquates, comme ce fut montré dans ces excellents bonus de sieur Marathon (c’est par ici)


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Une belle vue nocturne des rives du fleuve Yodo nous est offerte (gâchée par un flou incommensurable).


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POUR FINIR: AEROPORT B (pré & post, ça va vite ici!)


On atterrit avec 35min de retard. En soi, ce n’est pas dramatique, mais j’escomptais dîner dans le terminal d’Itami, où l’offre gastronomique est vraiment appétissante. 21h marque la fin du service dans la plupart d’échoppes. Ça a bien l’air d’un pari perdu aujourd’hui. Dommage.


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Voyez ci-dessous les contorsions qu’on a été contraint de faire.


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Leçon apprise: très souvent, il faut peser ses mots.
Alors qu’il n’y a pas longtemps je m’était embarqué dans une tirade décriant le manque de continence des passagers nippons lors des débarquements d’avion (c’est par ici) -plus étonnant dans un contexte de pandémie-, il suffit juste de changer subtilement la formulation des phrases pour encadrer (bien que sommèrent) les fauves et me donner tort.


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Entre un générique ’veuillez respecter les gestes barrières’ et un ’le débarquement se fera par rangées. Rangées x à x+10, veuillez procéder…’ la riposte est substantiellement différente. Le personnel de cabine prend garde, comme même, que les consignes soient observées. Mais il n’y aura pas de resquilleurs ce soir.


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Notre tour arrive. Il est déjà 20h 47. Mon souper à l’aérogare est frit, fichu. Je ne suis pas (plus) pressé.


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Une grande partie du terminal a été récemment renouvelée.


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Y compris les toilettes…


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… ou ce hall d’accueil post-sécurité, réaménagé en food-court. (A ITM, comme dans beaucoup d’aéroports au Japon, les flux se croissent). Les bibines & caboulots sont carrément fermés.


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Salle de livraison de bagages.


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Traversée sans s’arrêter, pour arriver à cette sympathique zone d’attente | couloir de sortie.


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Qui donne sur une haute galerie distribuant les flux des arrivants. Pour la gare routière et les loueurs de voitures, c’est au niveau inférieur. 


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Ceux convoitant le transport ferroviaire, le parc de stationnement ou les taxis, doivent emprunter la passerelle surélevée.


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Offrant de belles perspectives. (Pourtant on ne s’attardera trop car il est tard, il fait faim et la température n’est pas des plus accueillantes).


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Son extrémité opposée accueille l’entrée de la gare du monorail.


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Une petite recharge de notre carte ICOCA et nous sommes prêts pour un très court trajet en monorail -une seule station- qui nous aidera à connecter avec la ligne Takarazuka des chemins de fer Hankyu. 


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Ceux-ci seront les responsables de nous amener chez nous ce soir [hébergement utilitaire aux alentours de la gare Jūsō, pertinent pour cette courte nuit].


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C’est avec le cliché ci-dessus que ce récit prend sa fin.

Merci de m’avoir accompagné jusqu’ici et à très bientôt. 

 

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Verdict

J-Air

8.1/10
Cabin9.5
Cabin crew9.5
Entertainment/wifi8.5
Meal/catering5.0

JAL Sakura Lounge

8.4/10
Comfort10.0
Meal/catering6.0
Entertainment/wifi9.5
Services8.0

Matsuyama - MYJ

8.9/10
Efficiency9.0
Access9.0
Services8.5
Cleanliness9.0

Osaka - ITM

8.9/10
Efficiency9.5
Access8.5
Services8.5
Cleanliness9.0

Conclusion

Les notes qui suivent ne parviennent qu’à exprimer un ressenti approximatif de l’expérience vécue.
Franchement, je trouve toujours difficile de transférer la panoplie d’impressions survenues lors d’un vol [voyage] dans ces cassiers prédéterminés. Toutefois, jouons le jeu.

Globalement, je garde un très bon souvenir. La seule note discordante émerge lors qu’on considère le retard accumulé à l’arrivée. Ce ne fut pas cataclysmique, mais les plans de boustifaille après-vol durent être quelque peu revisités.

DETAILS
[Voler et s’asseoir]
En dépit de sa petite taille, la cabine de ce bien entretenu E170 nous offrit un niveau de confort plus qu’optimal, avec un siège moelleux et commode ainsi qu’un espacement généreux.

[Accueillir, guider et partager]
L’interaction avec le personnel d’abord fut plutôt limitée, mais ce n’est pas étonnant pour un vol court comme celui-ci. Les salutations furent courtoises et on nous tint au courant des contretemps survenus.

[Se divertir]
Des magazines de vol étaient disponibles, ainsi qu’une connexion Wi-Fi au système de divertissement de JAL [qui ne fut pas testée]. Le divertissement géographique fut conditionné par l’horaire nocturne, mais les boucles sur les plaines d’Osaka ou Nara et l’approche finale sur le centre-ville offrirent un beau spectacle.

[Se restaurer]
La restauration fut plutôt du niet… niente… nada. Mais il s’agit d’un vol théorique de 40 min. Alors, zéro pointé ou pas? On reçut un bonbon, comme même :-)… Et l’offre régulière sur les vols domestiques au Japon est toujours maigre (sauf sur les classes devant des deux grandes compagnies nationales). Soit…. on laisse ici l’indicateur dans une zone neutre.

[SALON]
Le salon fut un endroit agréable où attendre le départ (retardé) du vol. Bon café et bonnes pressions. Une offre liquide honorable (jus de mandarine, de tomate, thés, du lait, sodas etc). L’offre solide était beaucoup plus… condensée…

[AEROPORTS]
Les aéroports au Japon sont propres, bien organisés et offrent souvent des vues imprenables sur les opérations aéroportuaires. L’accès tant à MYJ comme à ITM est aisé, même si c’est un peu dommage que le seul transport ferroviaire desservant Itami soit le monorail, une ligne bien excentrée et découpée.

Koniek

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23 Comments

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  • Comment 594026 by
    lysflyer 1266 Comments
    Merci pour ce magnifique report qui donne envie de s'aventurer au pays du soleil levant.
    LYSflyer
  • Comment 594035 by
    Numero_2 TEAM BRONZE 10416 Comments
    Merci pour ce FR.

    Destination "roulette russe" -> On savait les Japonais joueurs mais à ce point c'est tout de même un peu too much... Y a-t-il des retours d'expériences publiées sur des forums pour analyser si OKA ressort plus souvent que OBO ? ;)

    Là où nos aéroports ont tout fermé / barricadé pour cause de Covid, les plateformes japonaises restent grandes ouvertes avec panache, je dis bravo !

    Le point négatif de ce billet prime est tout de même l'escale nocture à Osaka.

    A bientôt pour la suite, quel suspense !
    • Comment 594693 by
      SoraNoTabi SILVER AUTHOR 191 Comments
      On dirait que vous êtes en possession d’un oracle !
      En général, la culture japonaise adore associer les jeux à beaucoup de facettes de la vie quotidienne. Cela va de soi pour les campagnes promotionnelles ou le marketing...
      Conséquence des flux de migration et des politiques de concentration économique, la ‘cambrousse’ au Japon devient de plus en plus isolée. Une escale (ou correspondance) dans une grande ville au Japon est presque inévitable au départ de MYJ.
      Merci beaucoup pour votre commentaire.
  • Comment 594064 by
    Ateon GOLD 2033 Comments
    Merci pour report, particulièrement agréable à lire de bout en bout. Quel plaisir de retrouver cette ambiance japonaise, on s'y croirait !
    Le vol en lui-même n'est pas l'élément central, mais l'expérience est globalement intéressante, hormis le catering en vol. Dommage que nous n'ayons pas cet Embraer aux élégants sièges noirs en Europe.
    Je crois que LH propose également des vols mystères, je suis assez curieux de ce concept, qui semble vous avoir séduit.
    Hâte de lire la suite !
    • Comment 594695 by
      SoraNoTabi SILVER AUTHOR 191 Comments
      Merci de vos gentils mots!
      En effet l’aménagement de la cabine dans ces petits appareils chez J-Air est bien agréable, un des points plus positifs de ce (court) vol.
      La formule du ’blind-flight’ rend une sorte d’ivresse salutaire avant même de débuter le voyage.
  • Comment 594070 by
    LUCKY LUKE SILVER 2985 Comments
    Merci pour ce FR très complet et surtout très dépaysant par les temps qui courent. Le Japon offre une variété de compagnies et de types d'appareils qui ont tout pour attirer l'Avgeek occidental une fois que les libertés de voyage avec l'Europe auront été rétablies. En tous cas, ce récit est une véritable invitation au voyage dans ce pays tellement attrayant à tant de titres. Merci pour le partage.
    • Comment 594116 by
      lefrid BRONZE 1582 Comments
      En plus pouvoir pousser Lucky Luke à descendre dans l'arène est un honneur!
    • Comment 594697 by
      SoraNoTabi SILVER AUTHOR 191 Comments
      Un grand merci ! Flatté par cette petite missive, de la main d’un si illustre contributeur du site.
      Le Japon est toujours là, préparé à accueillir les visiteurs une fois que les régulateurs décident ouvrir les frontières. Dans un archipel bien étalé et abritant une myriade d’iles -grandes et petites- la variété de compagnies aériennes va de soi mais elle est, effectivement, saisissante (on en décompte plusieurs douzaines, à vue de nez).
  • Comment 594089 by
    BESMRS 2403 Comments
    Merci pour ce FR 😊

    La SNCF locale a quand même une sacrée tête de JR Shikoku et le quai 2 a bien vocation à recevoir la Yosan-sen…
    La rame est une Kiha 54 (construites entre 1986 et 1987 par l’alors conglomérat Fuji) que l’on ne retrouve que dans des dessertes rurales légères (sisi cela existe au Japon, c’est un peu leur équivalent des A2E français ou des Schienenbus allemands) d’Hokkaido et de Shikoku. 12 rames sont spécialement affectées dans l’île de Shikoku. L’équipement des deux sous-séries de matériel diffère par leur chauffage et l’isolation ; pour le reste c’est un autorail monocaisse de 21 mètres…
    L’intérêt de ce genre de rame, c’est que l’on peut se placer à l’avant pour voir la voie (en écoutant les commentaires du conducteur et ses gestes réglementaires avec les gants blancs !)…
    Bien évidement écartement métrique, attelage automatique et quais hauts : on est au Japon !

    Le Japon a un VRAI problème de vieillissement de la population et de désertification rurale. Les explications sont multiples mais la politique migratoire n’y est pas étrangère…

    L’enfant de Blagnac doit quand même avoir un accent allemand ou Yankee… plus que toulousain !

    Certains pays n’interdisent pas la cigarette pour leurs vols domestiques (d’un point de vue réglementaire du moins), c’est souvent un choix de la compagnie ; les constructeurs doivent pouvoir s’adapter (ne me demandez pas les pays mais je doute que la réglementation yéménite, érythréenne ou autre prenne en compte cela… vu la gravité de la situation locale, c’est un peu le cadet de leurs soucis).

    Enfin, on finit avec la « 6560 ». Diantre, une ligne à voie normale au Japon en dehors du réseau grande vitesse sous 1500 V CC. Voilà qui fait très PLM ou PO !!! 125 automotrices en service, toujours en UM de 2 à 8 caisses, construites à partir de 1976 par Alna Kōki (inconnu au bataillon) et rénovée à compter de 2001…

    J'attends la suite :)
    • Comment 594709 by
      SoraNoTabi SILVER AUTHOR 191 Comments
      A la fois ravi et abasourdi, après lecture de vos gentils (et érudits) mots !
      En ce qui concerne les technicités de l’aviation commerciale je suis un apprenti, toujours balbutiant. Mais, alors, si la discussion tourne vers le savoir-faire ferroviaire, là je suis en plongée libre...

      La seule chose que je pourrais ajouter c’est que j’aimerais voir les petites rames ‘kawaii’ électrifiées, remplaçant le fioul qui les alimente à l’heure actuelle. Cette transformation, est-elle faisable/couteuse ?

      L’enfant de Blagnac doit quand même avoir un accent allemand ou Yankee… plus que toulousain !


      Aurais-je confondu un spécimen conçu dans les entrailles des bureaux bienpensants à Leiden avec des oiseaux issus des salles de réunion surplombant le fleuve Chicago ? ;=)

      Merci pour les clarifications sur la signalétique ‘démodée’ des cabines récentes.

      Un grand merci de votre commentaire !!
      • Comment 594732 by
        BESMRS 2403 Comments
        L’électrification d’un réseau ferroviaire est toujours possible. En revanche cela coûte cher, très cher et ne se justifie que lorsque le trafic l’impose (passagers, tonnage fret, fréquence, profil de la ligne, etc.).
        Si la Suisse a fait le choix d’électrifier 99 % de son réseau, c’est un choix historique qui se justifie par l’abondance des ressources hydraulique, le profil montagnard du réseau et le contexte d’alors… La plupart des pays n’ont pas fait le même choix (Luxembourg, Monaco ou le Vatican ne sont pas vraiment représentatifs 😊) car même en mode diesel, le train est plus écologique que les transports individuels (même si la voiture électrique va peut-être changer la donne).
        Vu la densité de l’île de Shikoku dans sa partie rurale, je doute qu’une électrification s’impose sur le plan technique (cela peut être un choix politique cependant). Par contre, les dernières générations de matériel diesel consomment beaucoup moins que leurs ancêtres…
        De plu, sauf à Cuba (du fait de l’embargo) ou à New-York (imposé par la loi de l’État), on ne transforme généralement pas du matériel thermique en matériel électrique ; au regard des optimisations de construction, on change le matériel.


        Pour les A320, ils ont été conçus à Toulouse mais, depuis quelques années, Blagnac n’en produit plus. Les trois lignes finales d’assemblages sont à Hambourg (Allemagne), Mobile (Alabama, USA) ou à Tianjin (Chine). La ligne chinoise est exclusivement destinée au marché chinois, la ligne américaine principalement au marché nord-américain, le reste est fait en Allemagne (d’où la présence obligatoire dans les fiches de sécurité passagers sur les airbus immatriculés aux USA de la mention « Made in Germany »)…
        Les A300, 310, 330 civil, 340, 350, 380 sont exclusivement toulousains. Les C235, 295, A330 MRTT et les A400 sont faits à Séville (Espagne). Les hélicoptères ont eux l’accent marseillais (usine de Marignane).
        Par contre cela demeure de l’Airbus : les pièces détachées viennent de toute l’Europe voire d’ailleurs (Mitsubishi et Fuji fournissent Airbus pour certaines pièces par exemple)…
        • Comment 596955 by
          SoraNoTabi SILVER AUTHOR 191 Comments
          Wow! Wow! Je vous réponds énormément tard, mais l'ébahissement est toujours là, même des semaines après la lecture de votre commentaire. Merci beaucoup !
          J'avais entendu dire que l'industrie aéronautique japonaise faisait aussi partie du réseau d'Airbus, et vous semblez le confirmer... En tout cas, j'ai l'impression que ces engagements avec Blagnac doivent être beaucoup moins intenses que ceux avec Everett...Pour conclure, une petite note ferroviaire (dont je suis certain que vous êtes déjà au courant): en Février2022 le Japon a commencé à tester les premiers trains propulsés à l' hydrogène (mise en service prévue avant 2030).
          • Comment 596965 by
            BESMRS 2403 Comments
            Ahhh le train à l’hydrogène... Tout le monde s'y met !!!

            Siemens et Alstom testent depuis 1 an et demi des rames... Je ne suis pas persuadé personnellement de l'efficacité du truc en l'état (mais la technologie évoluant très vite en ce domaine....).
  • Comment 594114 by
    lefrid BRONZE 1582 Comments
    Merci pour le récit,
    Je dois plussoyer les experts qui se sont déjà exprimés. Je n'ai jamais été au Japon malgré l'envie mais je me suis un peu documenté et j'ai eu un réel plaisir à lire le report qui rend bien les subtilités des ambiances et des différences culturelles.
    Le texte est bien écrit en plus et en plus donne un peu de viande à BESMRS pour disserter sur un train qui ressemble plus au métro londonien :-)
    Comme les autres, j'attends la suite avec impatience!
    • Comment 594717 by
      SoraNoTabi SILVER AUTHOR 191 Comments
      Le Japon offre des sensations fortes et un grand dépaysement, sur tout lors qu’on le visite pour la première fois en provenance de cultures dites ‘occidentales’. N’hésitez pas à franchir le pas, dès que les portes seront ouvertes !

      Merci de vos mots.
  • Comment 594142 by
    AirBretzel GOLD 11255 Comments
    Merci pour ce FR toujours aussi intéressant.
    Et puis cela permet de voyager par procuration dans un pays où l’on aimerait tellement pouvoir retourner.
    Amusant ce billet loterie, j’adore l’idée.
    Les mandarines me rappelle l’aéroport de Jeju en Corée , ce fruit y est aussi très célèbre.
    A bientôt pour la destination mystère
    • Comment 594724 by
      SoraNoTabi SILVER AUTHOR 191 Comments
      Merci à vous. Merci de vos mots et votre fidélité
      Les mandarines sont toute une religion dans notre région. A chaque saison, de nouvelles variétés apparaissent, des campagnes promotionnelles sont lancées... Il faut vraiment s’investir si on veut rester averti sur la question.
  • Comment 594723 by
    Frostyjeff GOLD 384 Comments
    Merci pour ce beau récit.
    Hâte de savoir où la roulette vous envoie !
    L organisation du Japon n est pas qu une légende et immanquablement en ressort une serenite permanente qu on retourne dans votre parking.
    Même la survenance d un dîner frit ne donne pas lieu à la panique.
    Entre ce récit et les club d œil JAL durant mon dernier voyage, faut que je fasse quelque chose.
    Je vous laisse en passant en revue mes souvenirs de KIX

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