Bonjour !
Suite et fin de mon routing entre Göteborg en Suède et Paris, de retour de vacances d'été…
Je vous invite à consulter le vol précédent, un saut de puce avec un service satisfaisant et une découverte du lounge SAS à GOT :
Flight routing
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- 2SK559 - Premium Eco - Copenhagen / Paris Charles de Gaulle - Airbus A320neo
Je vous avais laissé à la sortie des contrôles de passeport inopinés, qui ont agacé bon nombre de mes co passagers.
Je suis au niveau des portes D/E, et je dois rejoindre la porte A15, autant dire traverser tout le terminal. Je ne suis venu à CPH qu'une fois et j'avais embarqué au niveau du terminal low cost, donc je ne suis pas très familier des lieux.
Il m'aura fallut près de 10 minutes en marche soutenue pour traverser tout le terminal, qui à mon sens est un AMS miniature avec tous les inconvénients qui vont avec. Le terminal est bondé, et je n'ai même pas le temps de passer au lounge SAS qui se trouve trop loin des portes A. Bref pas une impressions des meilleures.
J'aperçois depuis la jetée A, la jetée B et mon A320neo qui m'a amené de GOT. Sans ce contrôle de passeports inattendu et le voyage en bus jusqu'à l'autre bout de l'aéroport, la correspondance aurait été plus aisée…

Les portes A sont situées dans une jetée assez petite, au style architectural totalement distinct qui n'est pas sans rappeler la gare routière de Göteborg que j'ai quittée quelques heures plus tôt.

Ici le trafic au départ est assez varié sans vraiment de logique d'alliance…
Ce 737-800 de Norwegian aux couleurs d'UNICEF

Le vol Austrian pour Vienne est opéré par un A320 aux couleurs rétros qui, si elles manquent un peu de couleurs, n'est pas sans charme. L'avion lui même n'est pas de première jeunesse puisqu'il a été livré à la compagnie autrichienne en 1998.

Mon avion du jour est là, et contrairement au vol précédent, il s'agit d'un appareil full SAS. Pas d'immatriculation irlandaise ici.
LN-RGN est une immatriculation norvégienne. Cet A320neo à été livré neuf à la compagnie en 2016, et il arbore encore l'ancienne livrée.


L'embarquement est lancé à l'heure, l'équipage venant de prendre l'avion en charge.
Pas de files d'attentes bien démarquées, ici on fait confiance aux passagers (ou aux bornes probablement). Les détenteurs de statuts chez Star Alliance et ceux d'un billet SAS Plus sont invités à embarquer, je serai donc dans les premiers.
La cheffe de cabine et sa collègue nous accueillent avec un grand sourire. Elles sont nettement plus âgées que leurs collègues de SAS Connect. A mon avis elles ont beaucoup officié à l'époque des MD80 :D
La cabine est quasiment identique à celle de mon vol précédent. J'avais peur que les 5 années de service en plus l'aurait bien détériorée, mais je la trouve presque en meilleure état.
Seul changement notable, le logo apparait ici dans son carré bleu.

Le pitch est excellent pour mon mètre 82. J'imagine qu'il se tasse vers l'arrière de l'avion car ce 320 contient tout de même 180 sièges, seulement 6 de moins que sur les LCC européennes qui l'exploitent.

Sur ma gauche vient se parquer cet exotique A320 d'Atlantic Airways en provenance des Iles Féroé.

L'embarquement se termine mais la porte reste ouverte.
Vient se jouer le premier épisode d'une petite saynète qui va durer un moment.
Grâce à l'application SAS, je sais que je suis seul sur mon trio, au dernier rang de SAS Plus.

Or, la SAS Plus n'étant traité que comme une Premium éco, il n'y a pas de séparation entre elle est la SAS Go, soit l'éco classique. Seul un petit panneau indique le changement de cabine.

Voyant qu'un siège à côté de moi est libre, la dame située au 4E décide de s'y installer. Elle étale toutes ses affaires devant elle, pose un masque sur ses yeux et profite de son coup d'éclat.
Ce n'est pas à moi de la déloger ou de lui expliquer les tarifs de SAS, je me doute que l'équipage fera son travail.
Néanmoins j'ai un doute quand je m'aperçois que l'hôtesse à tout vu depuis son galley. Elle semble vouloir faire quelque chose mais se ravise avec un air très clair de "ce n'est pas mon boulot, je ne suis pas la cheffe de cabine". Un peu dommageable.
Les minutes passent et le commandant prends la parole : un système est en cours de mise à jour, il faudra patienter quelques minutes. Nous repoussons finalement avec un peu de retard, mais rien de méchant.

Après les démonstrations de sécurité, la cabine est plongé dans un joli mood lighting bleu qui a du mal à ressortir sur les photos. Ma voisine est toujours confortablement installée…

Le roulage est assez rapide et nous décollons sans attendre piste 04R, face au nord, avant d'effectuer un large virage juste à la verticale du pont-tunnel de l'Øresund qui relie le Danemark et la Suède.







Je vous présente le contenu de la pochette, les habituelles consignes de sécurité, accompagnées du menu du BOB et des instructions pour la wifi, qui équipe cet appareil contrairement à l'A320neo plus récent de SAS Connect que je viens de quitter. Mesures d'économies ?
Toujours est-il que le wifi n'est gratuit que pour les passagers à statut, pour les autres il faut payer.

La cheffe de cabine effectue une annonce de bienvenue et détaille le service. En SAS Plus, nous aurons droit à une assiette de saumon en guise de dîner. Les autres passagers se voient offrir le thé et le café, mais le reste est payant et détaillé dans le menu.

C'est ici que se joue l'acte finale de notre petite pièce. La cheffe de cabine s'active pour donner à chaque passager sa boîte de repas. Lorsqu'elle arrive à ma rangée, elle tique de ne pas avoir le bon nombre de boîtes et s'en retourne au galley. Elle consulte longuement sa tablette, les sourcils froncés et repère la fraudeuse.
Elle s'approche, lui demande de confirmer son numéro de siège et lui demande d'y retourner. Lorsque celle-ci fait mine de ne pas comprendre, elle lui explique dans un français plutôt acceptable qu'elle doit retourner à sa place. La jeune femme n'a pas l'air de vouloir bouger, donc l'hôtesse prends un ton plus ferme et lui explique qu'il s'agit d'un tarif plus élevé. La passagère s'en retourne en 4E et j'ai enfin droit à ma petite boîte.

Cold smoked salmon - With a salad of carrot, broccoli and beans in a yuzu and lime leat dressing, cabbage kimchi and gochujang mayo. Topped with toasted sesame seeds. C'est ce qu'indique la boîte. On se croirait dans un Michelin !

Les deux PNC sortent ensuite pour la première fois un chariot pour le service des boissons et du BOB. Je commande un Sprite, l'hôtesse me demande si je veux également un thé ou un café, je décline.

En toute honnêtement, le saumon était délicieux. Certes, on pêche un peu sur les quantités, mais au moins le goût y est.
Juste quand je me dis que je demanderai bien quelque chose de sucré pour le dessert (les passagers SAS Plus peuvent demander des articles du BOB sans supplément), la PNC revient en cabine avec des boîtes de chocolat. Avec plaisir !

Je dois souligner ici le professionnalisme de l'équipage qui sera très présent en cabine, ramassera le moindre déchet à chaque passage et viendra plusieurs fois demander à chaque passager s'il a besoin de quelque chose en plus.
Le vol se poursuit et nous survolons l'aéroport de Cologne Bohn (j'ai eu du mal à trouver !)

Nous entamons notre descente. Nous ferons dépasserons CDG pour venir s'y poser face à l'est, rajoutant sans doute quelques minutes de vol et nous nous posons sur le doublet nord en piste 09L. Après avoir dépassé le nouveau satellite du T1, nous nous stationnons dans une ancienne partie du terminal.







J'ai toujours détesté arriver à CDG, et ce soir ne sera pas une exception. L'attente des bagages ne sera pas rapide, mais dans un délai acceptable. En revanche il fallait compter 25 minutes d'attente pour le Roissybus. Je me rabat donc vers le RER B qu'il faut atteindre en CDG VAL depuis le T1. Une fois là bas, dans une chaleur étouffante, des centaines de touristes patientent pour un train annoncé dans 2 minutes et finalement supprimé. Il faudra qu'un usager lambda se rende compte que le prochain train est annoncé de l'autre côté, sur les quais censé être en direction de Mitry, que se fera le prochain départ. C'est parti pour la cohue.
Nous patienterons 15 minutes à quai, le temps que la rame se remplisse à ras bord de touristes effarés avant de partir. Paris vous aime, etc.
Merci pour ce FR.
C'est une époque pas si lointaine, j'avais fait un ZRH-CPH en MD80 il y a une douzaine d'années. ;)
J'ai toujours été soufflé par le culot qu'ont certains pax pour s'auto-upgrader...
A bientôt.
Merci !
Mon seul et unique vol en MD-80 remonte au début des années 2000, suite à un heureux affrètement d'un appareil de Spanair par Air Europa sur un MAD-TFS.
Je ne l'ai pas écrit dans le FR, mais il est certain qu'avec une séparation bien plus claire (rideau), la tentation aurait été bien moindre...
Merci pour ce FR
C'est incroyable le sans gène de certaines personnes mais en effet, ceci aurait du être résolu dès que le premier PNC l'a vu. En plus j'adore ces gens qui font sans blanc de ne rien comprendre. J'avoue parfois prendre un plaisir (malsain) à les aider à traduire dans la langue de Molière.
Je trouve la boite sympa et la portion de saumon est belle.
Ahaha, elle s'est retrouvée bien embêtée quand la PNC est passée au français.
En effet, la portion était belle et de qualité.
Merci pour ce report.
Cette cabine et cette prestation Premium sont plutôt pas mal.
Bien tenté la gruge mais c’est un peu gros.
Bons vols.