Bonjour et bienvenu(e)s sur le premier chapitre de ce périple intra-européen, inscrit dans une aventure intercontinentale.
Déplacement professionnel oblige, ce billet fut pris en compte par mon employeur. Dont les ressources ne suffisent pas pour offrir des places en classe affaires mais permettent d’échapper le piège des low-cost (auxquelles je suis mollement allergique).
200 et quelques dizaines d’euros contentèrent AY pour nous transporter vers notre destination finale, en glissant un passage par leur maison mère.
LE VOYAGE COMMENCE. AEROPORT (PRE).
La capitale hexagonale s’est chargée de nous accueillir sur le territoire Schengen la veille. D’abord, d’une manière plutôt hostile (merci, ADP, pour veiller à que Paris nous aime d’une manière extravagante).
Plus charmante par la suite (lors de retrouvailles avec de vieilles connaissances).
Mais en dépit de délectations et camaraderie, l’heure n’est pas à l’oisiveté. Il y a toute le Scandinavie qui nous attend (ainsi qu’un fauteuil classe économique d’une compagnie dont je ne me souviens pas si j’ai emprunté ou pas… code-share avec JAL, il y a des lustres ???)
Pour de multiples raisons -nous restons sur le territoire hexagonal moins de 24 h, notre vol part relativement tôt, und so weiter..- nous avons pris la décision de séjourner à Roissy-en-France. L’hébergement nous offre une navette (payante, mais peu chère) qui nous amène jusqu’à Roissy Pôle en moins de 10 minutes, aux aurores.
Toujours chic, ce plafond.

Le CDGval nous aide à atteindre le prolixe terminal 2 (qui va de A à G et puis KLM…)

Dûment déposé(e)s dans la gare T2 et prêts à explorer les entrailles du mastodonte.

Premièrement, on inspecte la grande signalétique (plutôt inutile depuis notre emplacement, mais agréable à la vue).


Rejoindre notre terminal, le 2B, requiert une randonnée non-négligeable (12 minutes chrono, sans presser le pas mais sans arrêt).
Tout ça nous aide à nous réveiller.
Lorsqu’on arrive au bon endroit, il n’y a personne. Ni sur la file, ni derrière les comptoirs. Je suis interloqué, vaguement confus.

C’est là que je réalise qu’il est temps d’ajuster le diapason…… et assumer qu’on a bien quitté l’Asie (à savoir : recalibrer mes attentes sur le service)
Pourtant, moins de 10 minutes après (et 2heures 30minutes avant l’horaire du départ) le personnel de Finnair fit son apparition dans les comptoirs d’enregistrement.
En vue de mon positionnement optimal (premier dans la ligne), les formalités sont achevées expéditivement (et avec grâce).
Marche arrière vers le sas central, où un premier contrôle de documents pour les passagers du T2B et du T2D a lieu.
LE VOYAGE CONTINUE. AEROPORT (POST).
On fonce vers l’inspection des bagages (cabine).


Accomplie sans souvenirs particuliers.


Je laisse d’un côté les ‘pressions de Paname’ et me dirige vers le salon, dont l’accès m‘est octroyé en vertu de mes allégeances chez l’Alliance Rebelle.

Voici l’acheminement, après avoir monté à l’étage.

Il a été mieux répertorié lors de mon dernier passage (link), mais il faut reconnaitre qu’il est bien fleuri.

Et il offre des places confortables.

La nourriture matinale n’est pas délaissée.

Toutefois, les vues extérieures (qui ont le mérite d’exister) sont gravement perturbées.


Il y a des coins qui ressemblent plus à un salon de coiffure qu’à un salon d’aéroport.

Mais il est toujours possible de re-profiter de ses notables pitances.

L’heure de l’embarquement approche. Il est recommandable, donc, de quitter le salon et chercher notre porte.

Qui s’avère être près du grand espace commercial.

La D51 est à nous.

Et ses alentours conforment un espace d’attente ample, aéré, fourni avec de nombreux sièges (vraisemblablement dotées de prises) et, globalement, agréable.

Voici notre acolyte, en ce fin de matinée.

DANS L’AERONEF
Approchons-nous, car on est parmi les derniers passagers n’ayant pas encore embarqué.

La passerelle est longue, mais claire tout au long.

Notre destrier porte son identité marquée sur son front.
Derrière lui et parmi d’autres, un envoyé de Tassili Airlines (une compagnie qui m’était complètement méconnue).

Le corps svelte de notre oiseau.

Aujourd’hui la porte ne sera pas portraiturée. Et l’intérieur de la cabine ne le sera que succinctement. Devoirs clairement inaccomplis !
Ça me fera, sans doute, perdre pas mal de points… Pitié, je demande pitié.
AY est plus diligent que moi et nous offre un espacement entre sièges bien confortable.

Cependant le (manque de) ménage d’AY à CDG lui fait perdre aussi quelques points.

Voici une grosse partie du contenu littéraire distribué en cabine.

Tout le monde semble être à bord, mais nous restons stagnants.

Le commandant nous annonce qu’on attend notre tour parmi des nombreux avions désireux de décoller en ce fin d’après-midi ensoleillé.

Finalement le feu vert est donné avec quelques dizaines de minutes de retard.

Plus bas on trouve des américains, des canadiens, des algériens (mis en avant tout à l’heure), des tahitiens, des israéliens ou des britanniques… Pourtant, je m’interroge sur les origines de celui juste en face de nous…
En tout cas, la simplicité de sa livrée est ahurissante.

Confrontée au potpourri de nationalités, cette monotonie orangée offre un fort contraste.

Belle prise (je trouve) des britanniques.

Qui s’emparent de ‘notre’ chaussée.

Quartiers généraux d’Air France ?

Celui-ci est, indéniablement, un de ses représentants.

Le winglet en tout sa splendeur.

On commence un long roulage, qui nous offre un petit safari aéronautique.
Un autre émissaire d’Air France.
Malencontreusement, je soupçonne que ce dernier ne volera plus…

Un B737NG de LOT

Notre winglet à nouveau, encadrant cette fois notre britannique précoce (A321).

Air Sénégal nous montre un de ses A330.

VUES, VUES, VUES
Avec retard, on décolle vers l’est.

Vue partielle de CDG, avec le Px, les terminaux 2F et 2E et la gare SNCF (entre autres). (Corrigez-moi si des bêtises ont été écrites).

Vue presque complète de ce qu’on dénomme Terminal 2 de CDG (et que j’ai qualifié plus haut de mastodonte).

On gagne de l’altitude et on dépasse les limites de CDG.

La campagne francilienne.

Il fait très beau. Cela pressage des jouissance paysagères.
(tant pis l’ensoleillement défavorable pour la prise de photo !).
En un tour de main, notre navire sillonne le ciel wallon. Ci-dessous, paysage industriel à souhait : la clinkererie CBR d’Antoing et les carrières avoisinantes de cimescaut.

En tout logique, on perce l’espace aérien flamand quelques minutes plus tard. Pour l’illustrer, voici le centre-ville d’Anvers.

Inébranlablement épaulée par son vaste port, qui s’étale sur les berges de l’Escaut.

Les deux pcnettes chargées de nos rangées (absolument anti-moniques) commencent leur randonnée sur le couloir.


Breda, où la langue reste la même mais les couleurs du drapeau national changent. Au fonds, la base aérienne de Gilze-Rijen de la Koninklijke Luchtmacht.

Dans le cliché ci-bas, l’Afgedande Maas joint le Waal, principal bras fluvial du delta du Rhin. En haut de l’image, un air-to-air irrésolu.

Impossible à déchiffrer…

A droite de l’image, les dunes de Het Kootwijkerzand et le champ de tir de Harskamp, précèdent le parc national De Hoge Veluwe.

La campagne néerlandaise ??? Non ! En dépit des apparences, on est en déjà en Allemagne !! Le fleuve Ems, tout près de Leer.


C’est à peu près en cet instant que les gentes dames d’AY s’approchent de notre rangée. Je jette un coup d’œil sur les propositions alimentaires, même si je suis plutôt rassasie.
(Ceci représente la portion manquante du maigre contenu littéraire offert aux passagers).

Voici la liste de mets déployée.
(Les prix sont raisonnables, exceptées les boissons alcooliques).

Et son revers.
(Chez AY les espèces ne sont pas bienvenues).

Je me limite à un ravitaillement liquide et gratuit.
Néanmoins, on me propose une dégustation complète de l’offre. Et avec un très grand sourire !

Tant l’eau plate comme le jus de myrtilles furent bons. Mais, du service, je retins surtout ce grand sourire.
On se délecte à savourer ces élixirs, alors qu’on traverse le Bremenhaven (ou l’embouchure du Wesser).

Tout juste après, on plane au-dessus de l’estuaire de l‘Elbe. Le ‘Hamburghaven’ se trouve 25km en amont.

On poursuit notre exploration des terres de la Hanse teutonique.
Voici le village d’Erfde, encerclé par les méandres du fleuve Eider.
(Un but de la piste de la base aérienne de Hohn de la Luftwaffe est aussi visible).

La ville d’Eckenfoerde (ou Egernførde en danois), baignée par les eaux du lac Windebyer Noord et par celles de la Mer Baltique.

Cette même mer nous amène vers l’archipel des Funen du Sud, présent ici avec ce formidable tableau entre l’ile d’Ærø et l’ile de de Langeland. On est prêt à nous engouffrer en Scandinavie.

De bas en haut : Roskilde, Taastrup, Glostrup, Rødrove, Copenhague, Saltholm et la Suède.

La fantastique ville de Copenhague, l’ile de Kastrup -avec son aéroport (CPH)- et le pont de l'Øresund (très semblable à l’Aqualine, traversant la baie de Tokyo) précèdent encore la Suède.

Une dernière vue de la côte nord-orientale de Sjaelland, avant de nous enfoncer en territoire blågult.

Un petite roupillette et hop ! on survole déjà l’ile estonienne de Saaremaa.

De l’autre côté du golfe de Finlande, un but du Parc national de l’archipel d’Ekenäs.

Et promptement l’agglomération helsinkienne apparait sur nos yeux. Au centre-droite, Espoo.

Un petit zoom sur le downtown de la capitale finnoise.


Ainsi que sur l’aéroport Vantaa, qui devrait nous accueillir cet après-midi.

Vraisemblablement, on va l’accoster depuis le nord, ce qui devrait nous offrir de belles vues de l’enceinte (avec une lumière plus clémente pour les prises photographiques)

On dépasse le dernier but de l’aéroport, et on prépare notre virage.

Le voici.
(La campagne finlandaise est belle).

Encore un peu plus de cette beauté.

On s’approche doucement du sol.


Alors qu’on règle notre position.

Douce croisière.



Pour toucher le sol 10 minutes plus tard de l’horaire prévu.

Pas tragique dans l’absolu, mais légèrement inquiétant, vu que ma correspondance, sur le papier était limitée à 55 minutes.

Implorons à un court roulage et à une proximité entre les portes des deux vols !
Il est évident qui marque le tempo sur les lieux.

Malheureusement le roulage n’est pas des plus courts mais se déroule à une très vive allure.

On arrête les moteurs à cote d’un norvégien.
Il reste un peu moins de 40 minutes jusqu’au départ théorique du prochain vol et j’aimerais manger quelque chose avant d’y embarquer.
Y-arriverai-je ???

Ceci conclut le premier tronçon de notre tournée intra-européenne.
Merci d’être arrivé(e)s jusqu’ici et bons vols à toutes et tous.
Merci pour ce FR fort complet
La Finlande en Scandinavie ? Y'a débat ?
D'après Airfleets, LY-FJI appartient à Air Monténégro
A bientôt ! ?
Merci pour la lecture, le commentaire et toutes les précisions !
Air Montenegro affiche des livrées bien zen, donc !
C'est effectivement un bon point de débat (plus sous un registre socio-culturel que géographique, peut-être).
En tout cas, il se peut qu'avoir gardé le suspense autour de ma destination finale ce jour-là ait fait possible votre juste remarque. Elle, ma destination, se trouve indéniablement en Scandinavie.
Merci encore et bons vols.