Bonjour à tous et bienvenue sur la suite de ce routing Asiatique datant de fin Novembre 2023.
Les différents reports du trajet sont (ou seront) disponibles ci-dessous.
Flight routing
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- 4
- 5VZ221 - Economie - Ubon Ratchatani → Bangkok (BKK) - Airbus A320
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- 7EK385 - Première Classe - Hong-Kong → Bangkok - Airbus A380
- 8SV845 - Affaires - Bangkok → Jeddah - Boeing B787-10
- 9SV365 - Affaires - Jeddah → Tunis - Airbus A330-300
- 10AF1185 - Affaires - Tunis → Paris - Airbus A321
au départ de Hong-kong Chek Lap Kok
Le présent récit concerne un vol dit de cinquième liberté effectué entre Hong-Kong et Bangkok en A380 d'Emirates.
Le vol aller a frôlé la perfection, autant dire que les attentes sont élevées sur le retour, et que j'ai hâte d'en profiter à nouveau.
En amont de mon départ, j'avais contacté le service client Emirates par chat, via leur site web, pour m'enquérir de plusieurs informations, concernant notamment l'horaire d'ouverture des comptoirs, ainsi que l'accessibilité aux lounges.
L'ensemble des échanges est efficace, et les réponses apportées claires et cohérentes.
C'est en taxi depuis le quartier de Tsim Sha Tsui, après une course d'environ 40 minutes et l'équivalent d'une vingtaine d'euros que j'arrive au terminal 1 de l'aéroport Chek Lap Kok de Hong-Kong.
Si habituellement Emirates offre à ses passagers de Business et Première classe un transfert avec un chauffeur, les liaisons HGK-BKK et BKK-HGK ne bénéficient pas de ce service.

Il est 17h40 quand je franchis les portes d'un terminal très lumineux, haut de plafond et moderne, mais aussi déjà pas mal agité, avec un peu de monde.

De grands écrans interactifs sont disponibles pour les passagers qui auraient besoin d'informations.
Et une application pour mobile existe également pour compléter les services proposés.

En cette toute fin novembre, l'aéroport arbore d'ores et déjà quelques symboles de Noel, et c'est étincelant.

A l'approche de la zone réservée à l'enregistrement de mon vol, la foule se fait nettement plus dense et il y a même carrément du monde qui cherche à s'enregistrer.

Je remonte toute la file pour confirmer que ces gens attendent bien l'ouverture du check-in de notre vol.

A 17h45, soit 3h15 avant le décollage de notre appareil, les comptoirs finissent juste d'être installés et ne vont pas tarder à ouvrir.
Un peu juste à mon avis pour un aussi gros porteur qu'un 380, mais si le nombre de comptoirs est suffisant, pourquoi pas.
Les zones pour les passagers prioritaires sont correctement matérialisées et elles sont vides pour l'instant.


Mon enregistrement ne prendra pas plus de 5 minutes, on me confirme que le lounge EK à Hong-Kong est toujours fermé, pour une obscure raison de licence Food & Beverage à régler. On m'indique un potentiel espoir de réouverture courant S1 2024, échéance qui semble avoir été respectée puisque j'ai eu confirmation depuis que le salon EK avait rouvert.
Derrière moi, il y a foule effectivement.

Au moment de passer la PAF, je reçois confirmation que les autorités de Hong-Kong ne tamponnent plus les passeports pour les visiteurs.
Je trouve que cette pratique, qui se généralise, est dommage, cela permettait de garder une trace et un souvenir de ses voyages…

En parlant de PIF/PAF, il n'existe pas de files dédiées aux passagers haute contribution et/ou à statut à HKG, mais l'ensemble des contrôles est effectué très rapidement et efficacement. En effet, nul besoin de sortir tout son attirail pour passer le PIF, et au PAF, un coup de scanner puis un contrôle du passeport par un agent suffisent à passer airside.
Du coup, il n'est même pas 18h00 quand je débarque dans la zone commerciale de cet immense aéroport.

Les volumes sont hyper imposants, les zones de commerce et de restauration immenses, et bien occupées comme on peut le voir.
L'ensemble n'est cependant pas trop oppressant malgré tout.

De nombreuses boutiques de luxe jalonnent les couloirs rutilants!


Pour ma part, je cherche le lounge qui m'a été indiqué être utilisé par EK par l'agent d'enregistrement; il s'agit du Plaza Premium Lounge situé près des portes 35.
J'avise un comptoir Plaza Group et demande à l'agent en poste où est situé ce salon. Il m'indique que celui-ci est fermé jusqu'à 23h, mais que je peux me rendre au salon près des portes 60. En revanche, il me prévient qu'il y a une bonne demi-heure de marche, et en profite donc pour me vendre un tour en buggy, qu'Emirates n'a pas juger bon d'offrir à ses passagers F, soit.
Je me fais volontairement délester de 10€ environ pour vivre l'expérience F à fond :)

Le buggy mettra un peu de temps à arriver, ce qui enlève une bonne partie de l'utilité du service, mais effectivement, les distances me semblent assez importantes.


Il nous faudra plusieurs minutes pour traverser le terminal, en passant par diverses zones, proches des portes d'embarquement. Celles ci-sont agréablement agrémentées et décorées.


Mon chauffeur me dépose proche de l'endroit où sont concentrés les salons, dont le salon Emirates qui est donc fermé.


Je me présente en mezzanine, où est situé le salon Plaza Premium.
Celui-ci semble bien rempli, ce qui n'annonce rien de très folichon.

A l'entrée de ce salon proche des portes 60, j'obtiens confirmation de ce que m'a indiqué l'agent Plaza Premium, à savoir qu'il existe bien un second salon, mais fermé à l'heure actuelle.

Mais au moment de m'enregistrer à l'entrée du salon, le personnel de l'accueil avise que je suis en First sur un vol EK.
La préposée m'explique donc très clairement ce qu'il en est. EK a privatisé le lounge Plaza Premium des portes 35 pour ses passagers de Première et de Business classe, ainsi que pour ses membres Gold et Platinum.
Elle m'informe que si je le souhaite je peux utiliser le salon où je suis, à savoir celui des portes 60, mais que celui-ci étant partagé avec d'autres compagnies, je serai sans doute mieux à l'autre.
Me voila donc reparti, cette fois-ci à pieds vers les portes 35. Dans l'opération, j'ai perdu du temps en me rendant au mauvais endroit, mais également de l'argent car je suis obligé de refaire à pieds une partie du chemin effectué en buggy…
18h30 finalement quand je trouve le bon endroit, il faut avoir l'oeil, car les indications pour accéder à ce lounge en sous-sol ne sont pas des plus visibles.

Et pour ajouter à la confusion, des écrans indiquent que l'espace est ouvert à tous les passagers, ce qui dans les faits, n'est pas vrai.

L'accueil par les préposés en revanche est charmant; et on me confirme que je ne suis pas le seul passager dérouté et induit en erreur par des informations contradictoires et peu claires.
Dès l'entrée, ce panonceau confirme très explicitement la situation.

Celui-ci fini de me convaincre que je suis au bon endroit.

PLAza premium lounge
Alors au bon endroit d'accord, mais dans les faits, on va le voir ensemble, ce salon n'a rien d'un salon de First Class.
C'est très dommage pour Emirates de proposer cela à ses passagers les plus exigeants, sur une escale aussi importante que celle de HK.
Le salon est organisé en deux parties principales, avec à droite de l'accueil un espace plutôt dédié au repos.
L'ensemble présente correctement, d'autant qu'il est vide pour l'instant.

Il n'y a cependant rien d'extravagant ou de notable dans cette disposition.

A noter un pseudo espace de relaxation présent dans cette partie du lounge.

Qui se compose en fait de fauteuils d'un autre type, légèrement isolés du reste du salon.
La présence de tablettes au milieu des assises empêche par ailleurs d'utiliser ces fauteuils comme canapés, ce qui aurait contribué à faire de cet endroit une véritable salle de repos…

Chaque siège est équipé de prises USB et de courant, ainsi que d'un emplacement pour une recharge par induction. Cependant, la recharge sans fil ne fonctionne pas, et seule la prise de courant semble opérante.

L'ensemble du salon fait face à une large baie vitrée qui permet de regarder les mouvements extérieurs.

Revenons vers l'accueil, et intéressons-nous à la partie gauche du lounge, qui quant à elle, semble plutôt destinée à la restauration.
En guise de séparation entre ces espaces, nous retrouvons un peu de décoration propre à la période des fêtes.

Un espace bar, faisant face à la baie vitrée évoquée précédemment, court sur toute la longueur du salon.


D'autres assises, plus basses, sont également proposées, mais elles ne font pas recette pour l'heure.

Enfin, tout au fond, une banquette fait front au dernier espace bar disponible ici.

Intéressons nous à l'offre, et on va le voir, il n'y a pas grand chose à se mettre sous la dent (ou dans le gosier :) )
Eaux et boissons chaudes.

Tireuses à bière en mode automate, classique dans la région, et machine à soft digne d'un fast-food.

Les spiritueux, disponibles à la demande, ne sont indiqués que par ce petit écriteau; par ailleurs, ils sont servis dans des verres en plastique, comme tout le reste des boissons.

La verrerie n'étant pas en verre… même les coupes et verres à vin sont en plastique.

Pourtant, je suis sur que le verre résisterait mieux aux breuvages proposés.
Je testerais ce prosecco pour la forme…

mais ne serais pas suicidaire au point de tremper mes lèvres dans ces liquides.

L'offre solide quant à elle, relève un peu le niveau, avec des plats bien épicés, mais loin de ce que l'on est en droit d'attendre d'un salon F.


Quelques crudités, fruits et fromages viennent parfaire une offre bien pauvre.
(je ne parlerai pas du chardonnay ou du sauvignon, ils sont hors-jeu pour moi :) )

Alors, si je dois positiver, cela me permettra de garder de la place pour la prestation en vol, puisque cette photo représente l'intégralité de ce que je consommerais au salon.

Faisant contre mauvaise fortune bon cœur, je ne traine pas plus que nécessaire dans cet endroit qui n'a pas grand intérêt, et me met en route vers notre appareil à M-50 du décollage.
Il me semblait qu'il y avait bien plus de monde landside que airside, ce qui n'est pas pour me déplaire.

En chemin, toujours une peu de déco surprenante, et de nombreuses assises, équipées de prises de courant.

Des fontaines à eau (avec la possibilité d'avoir de l'eau chaude)

Et notre porte qui affiche bien notre vol.
Je suis assez fan de la conception de cette bannière, c'est joli, clair et toutes les informations sont présentes d'un coup d'œil.

Les files sont correctement matérialisées et je suis quasiment en pôle position.

Après quelques minutes d'attente, et un contrôle de ma carte d'embarquement, je suis autorisé à pénétrer dans la passerelle.

Enfin, les passerelles, puisque pour rejoindre notre mérou, deux fingers sont utilisés.

vol EK385 - hkg->bkk
Et je redécouvre cette cabine que j'ai emprunté il y moins de 2 jours.
A noter que l'accueil semble plus désordonné et distant que sur le vol aller.

Je m'étais toujours fait la réflexion que je trouvais cette cabine affreuse en photo, mais dans la réalité, elle semble de moins mauvais gout que sur les photos.
Les tons gris / beiges sont agréables à l'œil, et l'éclairage plutôt diffus, reposant.

Le côté privatif des sièges est parfaitement illustré par cette prise de vue.

Installation et découverte de mon espace pour ce trop court vol.
D'emblée, je note que le panier à cochoneries n'est pas là.

En revanche, le mini-bar est toujours achalandé.

Les commandes de la table et du mini-bar (nous y reviendrons)

La télécommande, la tablette amovible, et les contrôles des hublots.

La tablette semble d'une génération précédente à celle que j'ai eu dans l'appareil de l'aller.
Beaucoup plus lourde, elle s'avère aussi bien moins réactive.

Les détails sont soignés néanmoins.

Avec la présence d'un kit d'écriture.

Dans ce rangement sont disposés le casque, le magazine de la compagnie et la fiche de sécurité.
Et je me demande à quoi peut bien servir ce crochet… empêcher de mettre au sol un sac de luxe?

Et bien non, il s'agit en fait d'un support pour la table, tant celle-ci est massive et lourde une fois déployée.
Elle est en effet d'une bonne taille, si vous utilisez la fiche de sécurité comme échelle de comparaison.

Rapidement, une coupe de champagne est proposée, avec cette particularité d'offrir au sol, un honnête Moët, mais de conserver le Dom une fois en vol.

Sur ce vol de nuit, j'en profite pour demander des chaussons, un masque de nuit (qui étaient présent par défaut sur le vol précédent effectué, lui de jour…) et également un pyjama.
J'ai vraiment l'impression de déranger notre PNC avec cette requête…
L'ensemble sera néanmoins apporté peu avant le décollage dans un tote-bag émirate qui semble solide.

Entre temps, je profite de l'instant, et avise la préposée aux douches / sanitaires. Ceux-ci sont inspectés, voir nettoyés après chaque utilisation.

Il faut dire que c'est impeccable et qu'on se croit plus à l'hotel que dans un avion.


Le vrai plus de cette classe de voyage sur 380 étant la présence d'une cabine de douche, normalement utilisable sur cet appareil (mais tout ne se passera pas comme je le voudrai)


Une PNC, particulièrement malaimable, viendra prendre les commandes pour le repas,

Puis dans la foulée, proposer café et dattes (que je déclinerais) ainsi qu'une serviette chaude.

Avant le décollage, je fais une rapide sélection de films, mais l'écran, bien qu'immense, n'est pas de très bonne qualité.
En effet, même en essayant d'ajuster les réglages, et notamment la luminosité, le rendu reste très blanc. Si je baisse la luminosité, je ne vois plus rien…

D'ailleurs, avant le décollage et la diffusion des consignes de sécurité, le système décide de rebooter tout seul.

Avouez, qu'on ne voit quand même pas grand chose, heureusement que ce n'est pas la première fois que je prends l'avion!


Il est 21h15 quand nous repoussons.

et une grosse quinzaine de minutes plus tard, nous nous alignons pour le décollage.

A noter que l'intensité de la cabine n'aura pas été diminuée pour ce décollage de nuit, alors que je croyais que c'était une obligation.

Je décide alors de me mettre en place et de me préparer pour le repas qui ne devrait pas tarder.
Mon siège refusant de bouger, j'en informe ma PNC qui s'éloigne avant de finalement revenir appuyer sur un bouton pour me monter que ça fonctionne.
Soit, le système était verrouillé par l'équipage et il avait oublié cette étape.
Je note par ailleurs une erreur de conception dans le siège. En effet, pour sortir la table, il faut appuyer sur le bouton du bas.

Sauf qu'en utilisant les positions prédéfinies dans la tablette et mettant le siège en position "repas", l'accoudoir vient occulter le bouton en question, rendant impossible de déploiement de la table :)

J'utiliserai donc les contrôles manuels de la console de contrôle pour baisser l'accoudoir et ainsi libérer la table.

Avant de passer à table, ou plutôt, pendant que la table est dressée, je m'accorde un apéritif, à choisir parmi la large carte de cocktails, d'alcools, de vins, de softs… bref, la bible qui est proposée en termes de cartes des boissons. Celle-ci est impressionnante, et les références, d'une qualité rare.
(la carte étant absolument la même que sur le BKK-HKG, j'ai copié certaines photos du report précédent.)


Pour l'heure, dry martini ce sera!
Avec ce verre, la table a encore plus fière allure.

Le service est relativement heurté, sans doute une des contraintes liée au temps de vol relativement court entre HKG et BKK, mais seules 5 minutes séparent le service du cocktail des boissons censées accompagner le repas.
Mais quand cette boisson est aussi prestigieuse qu'un Dom Perignon millésimé, on ne va pas se plaindre.


J'ai à peine le temps de finir mon Martini et de vous présenter la carte des réjouissances solides.



Il est intéressant de noter qu'un service de caviar est proposé sur cette courte liaison, ce qui n'était pas forcément le cas précédemment.
Alors forcément, je me plierai au rituel et ne bouderai pas mon plaisir, d'autant que la portion est particulièrement généreuse et la mise en place graphique… dédicace à tous les instagramer :)


Je sais que le temps est compté sur ce vol, mais je ne boude pas mon plaisir et déguste le produit comme il se doit.
La contrainte sur cette liaison et de faire des choix, dont acte.
Je passe ensuite au plat, l'agneau aura ma préférence. Le dressage pourrait être un poil plus soigné, en revanche, au gout c'est un sans faute.


Le Dom Pé ayant été éclusé avec le caviar, je change de crémerie pour le plat et passe sur cet excellent Bordeaux, bien connu des amateurs.
EK s'y connait en raisins fermentés, et la carte à elle seule vaut le détour.

Je parlais de choix tout à l'heure, afin d'essayer de profiter un peu du reste des prestations en vol, je choisis un dessert léger, avec cette assiette de fruits.

Un prétexte pour essayer ce Puligny Montrachet plus qu'autre chose, je dois bien l'avouer!
Et il faut dire que le vin me le rendra bien, la couleur parle d'elle même.


En guise de quasi conclusion à ce très bon repas, plusieurs variétés de chocolats, pralinés, et autres douceurs sucrées sont proposées directement de la boite, cela laisse plus de choix que ce qui avait été fait sur le vol aller.

Et là, Malhreusement, la machine se grippe un peu, littéralement, c'est le cas de le dire.
J'essaye de remettre mon siège en position assise, mais le repose pieds refuse de remonter.
Plusieurs PNC se relayeront pour tenter leur chance, mais le mieux qu'ils puissent faire est de laisser le siège dans cette position, pas particulièrement confortable, mais OK d'un point de vue sécurité pour un atterrissage selon eux.
Aucun siège libre n'est plus disponible dans la cabine.

Cet épisode bouleversera un peu mon planning. Je ne pourrais profiter de la douche, même à M-45 de notre arrivée.
Je demande à bénéficier d'un digestif dans ce cas, on me répond également qu'il n'est plus possible de servir les liquides dans des verres en verre!
Et c'est donc un sacrilège qui sera réalisé ici, l'excellent Hennessy Paradis (proposé à plus de 1000€ la bouteille…) sera servi sans autre forme de procès dans ce gobelet à café en carton.

Avouez que ça ne fait pas particulièrement classe.
Mais à quoi bon avoir un bar dans sa suite si ce n'est pour ne pas s'en servir… Vous me voyez venir?

Ce n'est pas l'idéal, mais c'est clairement mieux que ce qui m'a été proposé jusque là!

La CC passant par là, je m'ouvre de ces différents sujets à elle, notamment celui du siège inopérant et lui demandant si elle peut remplir une réclamation pour moi. Elle m'informe que ça ne se fait pas et que le principal est que je puisse utiliser le siège malgré tout pour l'atterrissage.
Je lui signale mon désaccord en lui disant que ce n'est pas un problème et que je remplirai moi même un feedback à notre arrivée.
Arrivée qui se fera de nuit avec un nombre de clichés limités donc.


et c'est non sans une certaine fierté que j'aurai pu garder mon verre jusqu'à l'arrivée, le roulage sera long, j'aurai donc le temps de finir le breuvage tranquillement.

Au moment de débarquer, je vois revenir la CC qui m'indique avoir fait le nécessaire pour ma réclamation et me demande de confirmer mes coordonnées.
Dans les faits, je ne recevrais aucune suite de la part d'Emirates suite à cet épisode, pas plus que pour la réclamation que je remplirais en mon nom.
Dernière vue sur le siège abimé dans l'attente du débarquement.


Salutations polies mais distantes à la sortie de l'appareil, suivies d'une petite marche dans les entrailles de BKK pour rejoindre la sortie.
débarquement et arrivée a Bangkok Suvarnabhumi

Comme lors de mon arrivée quelques jours plus tôt, il me faut repasser par l'immigration, où il existe un passage dédié pour les utilisateurs prioritaires, dont je fais partie aujourd'hui.

Les informations quant aux tapis à bagages sont toutes regroupées sur cet écran, et je récupérerais rapidement ma valise parmi les premiers.

Pour finir, il s'avérera que les roues de celle-ci ont été abimées pendant le vol, et ici aussi, je trouve le traitement de la part d'Emirates très limite. Je me rends aux comptoirs bagage de la compagnie pour faire constater le problème et remplir un PIR, mais la préposée refusera dans un premier temps, au prétexte que les roues ne sont pas couvertes par les termes et conditions de la compagnie.
Même si je comprends son point de vue, je suis frustré et énervé de voir le traitement réservé à un passager F, j'insiste donc pour qu'elle remplisse un document, avec à l'appui, les photos de mon bien en parfait état au départ de HKG. Elle finira par s'exécuter, mais au même titre que le siège, Emirates déclinera toute responsabilité, et ne me proposera aucun geste commercial, m'indiquant de voir avec mon assurance pour la couverture des frais de remplacement. Las, je laisserai tomber, mais l'impression laissée sur ce second et dernier vol n'est pas bonne et terni la (très) bonne image du vol aller.
Je retrouverai rapidement la navette envoyée par mon hôtel pour passer la nuit non loin de l'aéroport avant d'y retourner pour les vols retours dès le lendemain matin.
La suite du routing à venir donc, merci pour votre lecture et vos éventuels commentaires.
Merci pour ce FR.
HKG abrite un transport hectométrique en sous-sol pour se rendre aux portes 60. ;)
Ce Plaza Premium n'est pas terrible : C'est là où LX oriente / orientait ses pax. J'étais vite reparti vers le salon SQ. ^^
Un vol "passable", mais franchement c'est limite... Tant le hard que le soft product sont bons pour la correctionnelle.
Heureusement, il reste les vins...
A bientôt.
Salut Clément et quelle rapidité pour le commentaire, merci ('je devrai m'en inspirer pour mes publications :) )
Je continue de découvrir des choses grâce à ce site, faudra que je retourne jeter un oeil par moi même!
Comme je le disais, globalement, les Plaza premium sont assez peu flatteurs, comme nombre de salons "contractor"
Pour le reste du vol, on est pas loin du grand écart entre l'aller et le retour, vraiment dommage quand on sait que ce vol n'est pas donné tout de même!
Merci Mathieu pour ce récit très détaillé. Malgré le décorum il est dommage de constater que la prestation n'est pas au niveau attendu en P. Cela manque d'attentions, de personnalisation. On a l'impression que EK ne sait pas gérer les aléas. Le diner et les boissons restent excellents et d'un niveau rare sur un vol de 3 heures. J'avoue que je ne suis toujours pas fan de la deco mais je me dis que cela doit être très agréable d'y voyager. à bientôt !
Hello Mathieu
Ça n’avait pas tellement bien commencé et ça c’est terminé en queue de poisson.
Déjà le Buggy payant c’est à la limite de l’arnaque, si en plus il faut rebrousser chemin…
Le salon recommandé par la préposée est décevant pour qui voyage e First.
Je suis étonné de l’attitude des PNC, qui visiblement n’ont cure des pax très haute contribution.
Si le dîner partait bien, il s’achève de manière quasiment burlesque, avec le breuvage à 1000 € la bouteille servi dans un gobelet un carton, mais tu as eu la bonne idée de penser à ce qui se trouvait dans le bar individuel !
Et que dire du fauteuil bloqué et de l’épisode roulettes de valise cassée 😡 EK s’en tamponne, hélas.
Un vol qui aurait pu être bien meilleur.
Merci pour le partage, à bientôt !
Merci Mathieu, pour ce FR dont tu m'avais déjà débriefé ta déception.
De bout en bout, l'expérience client est tout de même très deça de ce qu'un passager First est en droit d'attendre, c'est étonnant de la part d'EK. Surtout pour ce qui concerne les PNC, qui sont généralement réputés être au top. Comme tu le dis, les problèmes ça peut arriver, et c'est justement la réaction du personnel dans ces cas là qui est censé faire la différence.
Reste la cave, exceptionnelle, et le catering, qui fait envie.
Restons donc sur l'impression du vol aller !
Merci Mathieu pour ce FR
Je suis vraiment étonné de la légèreté avec laquelle l'équipage a traité les problèmes, tout comme l'absence de réponse de EK à un pax F. Dommage, surtout que le vol aller avait été parfait.