Review of Air France flight from Paris to Nice in Business

Bonjour à tous,

On poursuit la série "widebodies" en court-courrier qui me permettent d'attraper les appareils Air France manquant à mon palmarès, avec cette fois-ci le superbe vaisseau amiral qu'est l'A350, 3 jours seulement après le 77W sur BIA.

Petit rappel du routing :

L'histoire commence par un RER B coupé en deux puisque l'interconnexion est suspendue à Gare du Nord pour cause de travaux. Malgré une attente supplémentaire en gare de surface de 15min, le trajet se sera déroulé sans encombres.

Je ne manquerai pas un arrêt contemplatif du FIDS qui, au delà de son but informatif, est aussi un chef d’œuvre esthétique et une superbe invitation au voyage.

Direction le T2F avec une très belle vue ;)

Arrivé à bon port, je rejoins l'ami Okapi également de passage à Roissy.

Le PIF ayant été expédié avec un personnel qui plus est charmant, direction le salon.

Ce dernier est bien bondé, mais il suffit de se rendre à l'étage pour y trouver un peu de calme.

Outre Okapi, je rencontre également Thil_Aviation qui sera également de la partie sur ce vol :) Ensemble, nous gravirons ces marches (sans tapis rouge, mais très jolies quand même ^^).

D'autant plus que là encore, la vue est très belle :)

Bien que la faune locale y soit très monotone.

C'est le moment de calculer combien un F-OITN consomme de compote pour faire un Paris-Nice ?

Réponse : ^^

Avec mes 2 camarades, nous échangeons longuement et nous ne verrons pas le temps passer, d'autant plus dans ce lieu à l'architecture vraiment unique.

Il est plus que temps de rejoindre notre porte.
Après avoir pris congé d'Okapi, Thil_Aviation et moi-même retrouvons la magnifique verrière.

Direction la salle d'embarquement du RDC ultra bondée (forcément, un A350, ça fait du monde !). Voilà qui me rappelle la belle époque du 787 déployé sur Lyon en 2017 ;)

Au cours de l'embarquement, je croise un couple d'un âge certain qui s'étonne d'embarquer à bord d'un bus. Un brin taquin, je leur dirai qu'il nous emmène direct à Nice. Les gros yeux qu'ils me firent laissent à croire qu'il m'ont réellement cru pendant quelques secondes ^^

Qui sait, peut-être que les bus ont des ailes ?

Nous ne le saurons jamais puisque nous voilà déposés au pied du Hall K où sont fièrement garés ces magnifiques oiseaux mécaniques.

Dans le monde si uniformisé des livrées standard, toute distinction unique tel que les noms de baptême ressort d'avantage à mes yeux. J'en viendrai presque à espérer loguer celui-ci, "Saint-Denis-de-la-Réunion".

Les profils du fuselage et de l'aile sont magnifiques :)
A l'instar des 777, je n'avais encore que très peu volé sur ce type avion (2 fois avec AY, 1 fois avec SQ), je suis heureux de pouvoir en reprendre un si facilement.

Finalement, ce sera "Bordeaux" qui nous accueillera, alias F-HTYE, mis en service en 2020.

Cette ambiance long-courrier sur une navette, c'est quand même exceptionnel :)

Après un accueil très chaleureux, je rejoins mon siège, le 4A :)

Ce genre de ligne est vraiment une aubaine pour profiter d'une classe que je ne prends qu'extrêmement rarement, ne souhaitant pas claquer mon budget (y compris en miles) en surclassements divers sur longs-courriers.

En voilà une qui va rapidement finir là où vous savez !

Une bouteille d'eau nous attend déjà.

La commande des sièges et la liseuse très pratique car peu encombrante.

Et la télécommande qui annonce 48min de vol (seulement… snif ^^).

Tout comme à bord du 77W AF que j'ai découvert 2 jours auparavant, l'écran de très bonne taille est malheureusement un royaume à reflets. Cela n'est pas spécialement gênant à l’œil nu, mais pour les photos, c'est compliqué !

Inutile de vous présenter le contenu en détail. L'offre en cinéma est gargantuesque, ce qui tombe bien pour un avion qui est spécialement déployé pour le festival de Cannes ^^

La géovision est à son habitude : détaillée, fluide et interactive.

Et les multiples caméras permettent d'observer la vie grouillante qui se passe en-dessous de nous :)

En position lit, le siège donne ceci :)

Bien qu'essayant d'être discret, une PNC a remarqué mon petit manège et viendra me proposer de me prendre une petite photo souvenir :)
J'en profite pour discuter un peu avec elle. Elle sera ravie d'apprendre que nous descendons spécialement sur Nice pour cet avion.

Allez, une petite dernière avec le store électrique qui m'a l'air très fragile à l'usage.

On termine la revue de détail par mon instant favori ;)

11h25, la passerelle se retire et le tracteur est déjà en place, mais le CDB nous informe d'un départ retardé pour cause météo, des cellules orageuses étant effectivement présentes sur le quart sud-est du pays. Mon espion habituel m'informe qu'un plan de vol a été déposé via l'Italie pour essayer de partir au plus vite, mais ce dernier à été rejeté. Donc pas le choix, face à la régulation de la zone de Marseille, il faut patienter.

Un passager devant nous se mettra à râler de façon ostentatoire. Ce n'est pas parce qu'on est vieux et pété de thune qu'on a le droit d'être odieux envers le personnel. La PNC avec qui j'avais discuté a géré le problème d'une main de maître, sans élever la voix, avec un professionnalisme exemplaire tout en gardant le sourire alors que le personnage était vraiment le roi des c**. Elle réussit à le calmer en quelques minutes, chapeau ! Le CDB en personne viendra lui faire un petit cour de météorologie et de sécurité aérienne, en vain puisque de toute façon "AF c'est de la *tuuuuut*". A sa place, je l'aurai débarqué manu-militari et offert son siège à un des quelques autres avgeeks aperçus à bord !

Après de longues minutes d'attente, nous obtiendrons un nouveau créneau avec une route intérieure et nous repousserons avec un retard d'une heure tout rond.

Un ptit tour à Garnier pour écouter un thème et variation sur la sécurité à bord.

Pendant ce temps là, nos Trent XWB se chauffent la voix dans un glissando feutré.

On passe devant ce vieillissant mais toujours aussi sympathique 767-300 Delta.

Belle brochette franco-roumaine, avec en prime un petit A318 dont il faut profiter tant qu'il est là.

Puis on fait demi-tour car aujourd'hui, la config est face à l'est.

La caméra grand angle est vraiment fantastique.

Un 77W taiwanais s'élance sous le franc soleil.

Un E170 encore aux anciennes couleurs d'A5 profite de sa légèreté pour partir d'une bretelle intermédiaire.

Un des rares A320 sharkletté d'AF fait de même sur la bretelle voisine, tandis que nous allons tout au bout (ou presque).

Cette fois, la Tango 3 est pour nous, juste derrière ce 767-400 qui m'a valu tant de fils à retordre il y a quelques mois. Je ne le trouve pas spécialement beau, mais j'adore son cot hybride avec le fuselage du 767 et la voilure du 777.

Un A320 bleu Egée va nous emboiter le pas tandis que nous nous élançons MAN FLEX dans une grande douceur. Le silence de l'A350 n'est pas une légende :)

"rotate"

"positive climb, gear up"

Un A350 léger, ça pousse !

Pour l'instant, nous sommes chanceux avec la météo :)

Malgré avoir recherché attentivement sur la carte régionale des terrains, je n'ai pas réussi à identifier celui-ci.

La montée se poursuit avec un fort vario.

Pendant ce temps, le service a déjà commencé et voici la portion pantagruélique qui nous est offert. Et pour un vol aussi spécial, même si c'est la "norme", c'est un peu la honte.
Heureusement, je ne prend pas l'avion pour manger, donc je passe outre.

Je vole avant tout pour cela :)

J'en profiterai donc pour faire un petit tour du propriétaire, et observer notre élégante aile sous toutes ses coutures.

Et que dire du magnifique winglet et de son hippocampe ?

Je passe dans les différents galleys et je note ces plateaux repas qui sont, j'imagine, déjà chargés pour le NCE-JFK qui suivra.

A l'instar du 77W sur Bastia, la cabine affiche quasi complète.

En chemin, je croise le "deuxième" service et récupère une madeleine :)

Je retourne à ma place en profitant de la position allongée et du visionnage d'un court extrait de Dragons. En temps normal, pour voyager allongé entre Paris et Nice, c'est plutôt le train de nuit qu'il faut prendre ^^

Et si j'aime bien le train de nuit, je préfère mille fois ce genre de vues ;) Nous arrivons au-dessus de la vallée du Rhône. Les Alpes sont malheureusement bien bouchées.

Et les cumulus deviennent de plus en plus congestus…

…voire franchement cumulonimbus !

Ca commence à bien turbuler, pour mon plus grand plaisir :)

Nous sommes encore au FL370, mais plus pour bien longtemps.

Puis on entame la descente au travers d'Aix-en-Provence, tout en écoutant quelques sublimes lieder de Richard Strauss :)

On descend fort, histoire de gagner quelques minutes sur l'horaire, au gré de quelques judicieux évitements de cellules.

Puis nous déboulons au-dessus de la baie de St-Raphaël

On passe au large du Cap du Dramont.

Par chance, le plafond étant à plus de 2500 pieds et la visibilité supérieure à 10km, nous sommes autorisés à effectuer une approche en procédure RIVIERA, qui consiste à rejoindre la radiale à 354° du point MN04A (au large du Cap Gros), puis attraper l'axe d'approche en courte finale dans le cadre une maoeuvre à vue imposée (MVI). Cette procédure permet de limiter les nuisances sonores pour Antibes et offre une approche très appréciée des PNT car assez unique en son genre, du moins pour la France métropolitaine.

On se positionne donc sur la radiale, plus ou moins loin en fonction du trafic devant nous.

Au loin, les Golfes de la Napoule et de Juan.

On passe Antibes.

Puis on chope l'axe en face de la baie des Anges.

Piste en vue !

Courte finale au raz des flots.

Chblouf ! On freine dare dare pour dégager au plus vite.

Bienvenue à Kilmarnock-City ;)

Nous ne sommes pas les seuls "gros" dans le coin ^^

Puis on se positionne au contact.

Et voilà, c'est la fin ! Nous ferons bloc à H+67. Ouf, ça commençais à devenir un peu juste pour la suite ^^

Avant de partir, j'entraîne mon camarade dans le poste avant où nous sommes fort bien reçus par ces messieurs PNT ;)
Le cockpit du 350 est impressionnant par rapport à l'univers 320/330/340 qui m'est plus familier.

En théorie je devrai me magner le train, mais j'ai envie d'en profiter jusqu'au bout. C'est donc bons derniers que Théo et moi prendront congé de ce très sympathique équipage.

Quelques points de vue à la volée avant que notre bus nous oublie ^^

Je me répète, mais quelle superbe machine. C'est presque aussi beau qu'un 340, c'est dire :ppp

Si le transfert en bus ne fait pas mes affaires, c'est une aubaine pour les photos ;)

"Encore" un 767-400 Delta ^^

Nous parvenons landside à 13h45 et là, c'est officiel, il faut vraiment que je mette machines avant toutes ! Je prend congé de Théo qui rentre plus tardivement et me dépêche de rejoindre St-Augustin.

J'attrape au vol ce TER.

Pour ensuite rejoindre mon Ouigo qui est déjà mis en place sous la superbe marquise.

Et oui, en ce retour de l'Ascension, les retours vers Paris étaient tous hors de prix, que ce soit par l'aérien, le TGV, le train de nuit… Va donc pour un Ouigo qui m'aura coûté une certaine somme malgré tout… Mais c'est toujours plus rapide que Flixbus ^^

Malheureusement, les rames n'auront pas été nettoyées durant leur court demi-tour niçois et je devrai me contenter d'une place pleine de miettes en tout genre. Et si ces vieux sièges de modèle TER passent pour 1h ou 2h de trajet, ils deviendront vite inconfortables à l'issue des 5h30 de trajet total. D'autant plus que nous nous prendrons 1h supplémentaire dans le nez suite à une panne d'un autre train peu avant Valence.
Heureusement qu'il me restera le paysage de cette magnifique ligne en compensation ^^

En résumé : 6h30 de Ouigo, plus jamais !

Ainsi se termine s'achève cette série gros porteurs sur petites lignes.
Je remercie une fois encore Guillaume et Théo pour leur compagnie.
Vous pouvez relire sa version des faits en cliquant ici : https://flight-report.com/fr/report/62774/air-france-af4148-paris-cdg-nice-nce/

On se retrouve bientôt pour un périple cette fois-ci au tour du globe ;)

Merci pour votre lecture et à bientôt !