Re-bonjour à toute la communauté FRiste et bienvenu(e)s sur le retour de cette navette tokyoïte, nous permettant de retrouver des gens qui nous tiennent au cœur et de profiter de la grande ville au cours d’un week-end.
Le terminal 1 de HND est atteint via le réseau ferroviaire (ligne Keikyu Airport Line) moyennant 4EUR environs et deux douzaines de minutes.
L’accueil dans ce terminal domestique lors qu’on utilise le train (soit Keikyu, soit Monorail) se fait au sous-sol.

C’est adorable de retrouver ce genre de relique toujours en vie.


Quelques étages plus haut, on retrouve le hall des départs.
Les filtres de sécurité C (South Wing : vols vers le sud-ouest de l’archipel) et E (North Wing : vols vers le nord) sont collés au noyau des communications verticales et ouverts à tous passagers.

En deçà des périodes de pointe (grandes vacances ou vendredis après-midi), ces postes s’avèrent les plus recommandables car équipés de scanneurs dernière génération.
Une centaine de mètres plus au sud, on retrouve des totems relayant des infos et coiffés d’écussons rouges.


Ces mêmes écussons sont à retrouver en face, collés près de portes, mais maladroitement cachés par des panneaux d’affichage.

Ils gardent l’accès aux comptoirs et filtres de sécurité dédiés aux passagers au statut Emeraude chez One World ou les passagers voyageant en Première domestique.

Les scanneurs ici sont classiques, et de ce fait, il est exigé de sortir liquides et appareils électroniques.
Quelques mètres plus loin on retrouve un schéma très similaire, mais mis à disposition des membres Saphir chez One World (ou JGC, en jargon jalien).

Pareillement, les procédures ici se font à l’ancienne, c’est-à-dire d’une manière beaucoup moins performante que sur les points de filtrages généraux (A, B, C, D, E, F et G).

En vue de la faible fréquentation, nous décidons de cabrioler en utilisant les filtres JGC. L’opération est aboutie sans entraves mais incontestablement je préfère utiliser les postes ordinaires.
De l’autre côté, on tombe abruptement sur le long couloir qui caractérise la zone sécurisée de HND (T1).

Où l’on fait la rencontre de cette chaise capable de bouger de son propre gré.
Au fonds, on aperçoit l’entrée du salon.

Salon accessible grâce à notre statut (Saphir, chez OW) et qui permet de profiter d’une pression avec vue.

Ou d’une vue sans pression.

Plutôt revigorante.
Le temps de notre embarquement approche.
Cet escalateur resserré permet de quitter les lieux par une porte arrière, qui s’avère bien pratique lors que l’aéronef assigné est stationné entre les portes 1-10 ou 84-91 (ces dernières portes sont synonyme d’embarquement au large).


L’agencement ne permet pas des entrées, seulement des sorties non-surveillées.

Pour MYJ, cet après-midi, ça sera la 5A.

Face à notre porte, une très grande salle d’attente, où nombreux passagers attendent paisiblement.

Tout indique que notre oiseau est invisible depuis le terminal.

Mais il est possible de se réjouir avec l’observation d’autres espèces.
DL en A330 ?!?

Ou un assortiment salutaire.

Ah, tiens !
Apparemment il était possible de (mal)capturer notre bête, en cherchant un peu plus loin !

Avec un sentiment de mission accomplie, on accoste notre navire.
Voici sa porte.

Son narthex.

Et sa carlingue.

Un extrait de la ‘Class J’, configurée en 3+2 et qui occupe les quatre premières rangées de la cabine.

Le reste de la cabine est configurée en 3+3 et équipée de sièges bien confortables.


Notre rangée est la 33, et notre siège se situe côté tribord.

Le pas dans ce siège standard est très, très généreux.

Au bout de quelques instants et 2 minutes avant l’horaire prévu, les démarches de repoussage commencent.

A peine surmontées les premiers chicanes des taxiways, nos mouvements prennent une halte et on nous indique depuis le cockpit que nous devrons atteindre quelques instants jusqu’au décollage, à cause de congestion du trafic.

Moment idoine, donc, pour consulter la littérature à bord.

Parmi les fiches de sécurité, les promotions saisonnières de parcs d’attractions, les catalogues de vente à bord ou les instructions de connexion à internet, il y a le magazine de bord qui retient mon attention.

Dans ces pages, les habituelles ‘promotions touristiques’ cohabitent avec des articles ou sections parfois intéressants.
Comme ici, par le biais de cet exposé sur les récents avancements touchant à l’aviation civile supersonique (dans lesquels JAL est manifestement impliquée).

En fin de magazine il est possible de retrouver des sections plutôt sommaires en anglais ou chinois simplifié, mais l’essentiel de la lecture dans le SKYWARD se fait en japonais.
Pendant notre hiatus, la vidéo de sécurité est diffusée à travers les écrans encastrés au plafond.

Un peu de spotting nous est également offert.

Des ronflements de moteurs sont entendus, disons dix minutes après les avoir mis en berne.

On croisse plusieurs installations techniques avant de retrouver notre piste.
Des cuves de kérosène.

Ou une des casernes de pompiers à retrouver sur l’enceinte de HND.

Vraisemblablement nous allons décoller depuis la piste D.
Et les forces impériales s’apprêtent à atterrir sur la A (34L).

C’est avec 26 minutes de retard qu’on regagne les cieux qui dominent la Baie de Tokyo.

Le Mt. Fuji perce la couche nuageuse.

10 minutes plus tard, le service se met en route.

Duo Skytime et thé chaud…

Servi en gobelet papier très écolo.

Probablement vous avez remarqué que juste deux des 6 places sur notre rangée sont occupées.
Le confort est ainsi plus qu’optimale.
Dans de conditions pareilles, le temps fuit !
Sans s’y attendre, on sillonne déjà le firmament de Nakajima et l’archipel des Kuzuna.

Sous des couleurs captivantes.

Notre arrivée est imminente.

Bien atterris, on prend congé de nos camarades, en partance pour Itami.

Compte tenu du faible remplissage, le débarquement se fait rapidement, 2 minutes avant l’horaire prévu.
Merci à l’équipage et merci à notre JA-328J, pour nous avoir su amener à bon port.

La salle de livraison bagages à MYJ est petite, mais le nombre de passagers qui enregistrent leurs malles a tendance à être faible.
En voici une illustration (la livraison n’avait pas commencé lors de notre passage).

Comme d’habitude, on remonte à l’étage, afin de présenter nos respects d’une manière galante à notre destrier.

Ça nous permet aussi de profiter des chorégraphies sur le tarmac, qui ont lieu sous une lumière féerique.


Ce n’est pas que de la rhétorique.

Ce cliché conclue notre récit.
Merci d’être arrivé (e)s jusqu’ici et de vos éventuels commentaires.
Un Bonus sur Tokyo est à retrouver plus bas.
Merci pour ce FR
Sympa de la part de JAL de laisser les passagers en First domestique accéder au lounge, ce n'est pas toujours le cas
Navette classique, service à bord minime mais qui a le mérite d'exister
Merci pour la lecture et pour ces mots !
La classe Première domestique de JAL arrive avec un service bien distingué et des prix salés. Effectivement, l'accès au Salon Premier ainsi qu'aux filtres prioritaires fait partie de ses atouts.
Un thé chaud et un jus pour un vol d'une heure, on va dire que ce correct comme service !
Merci encore et très bons vols !
Merci pour ce FR
J'avais vu ça à HND et ça m'avait scotché
Merci pour le bonus très sympa
Bons vols