Review of Air France flight from Paris to New York in Economy

A défaut d’être original, le présent vol ayant déjà fait l’objet de 4 évaluations (voir liens ci-dessous), nous tenterons dans le présent exposé, d’apporter un témoignage objectif qui viendra conforter, nuancer ou même compléter les opinions exprimées par les éminents membres de FR, présents à bord, lors de ce voyage, dans leurs rapports respectifs.
Oui l’auteur aime faire des phrases à rallonge pour perdre ses lecteurs.
Les courageux seront récompensés par un bonus touristique, habilement placé en fin de rapport et qui rappellera, nous l'espérons, de bons souvenirs à tous ceux qui avaient répondu présent à l’occasion de cette première rencontre internationale !
Rappel du routing :

1. LEJ Leipzig/Halle – MUC Munich „Franz Josef Strauß“, LH2173 (Bombardier CRJ700) (en anglais)
2. MUC Munich „Franz Josef Strauß“ – CDG Paris Charles de Gaulle, LH2228 (Airbus A319)
3. CDG Paris Charles de Gaulle – JFK John F. Kennedy (NYC), AF0006 (Airbus A380)
4. JFK John F. Kennedy – CDG Paris Charles de Gaulle, AF0007 (Airbus A380) (un jour, peut-être…)
5. CDG Paris Charles de Gaulle – DUS Düsseldorf, LH3221 (Bombardier CRJ900) (pas de rapport)
6. DUS Düsseldorf – LEJ Leipzig/Halle, LH2780 (Bombardier CRJ900) (pas de rapport)

Il est 10h43 lorsque votre serviteur arrive face au tableau d’affichage du terminal 2E, soit très exactement 33minutes après son débarquement au Terminal 1.
Le rendez vous ayant été fixé par Flyingjapans à 11h30 devant la zone de check-in Sky Priority du terminal 2E, cela nous laissa le temps d’effectuer un petit tour d’observation côté landside.
L’offre de CDG dans cette partie du T2 est correcte, quelques boutiques relativement banales, rien de sensationnel.

C’est donc à 11h30 que nous retrouvons : Flyingjapans, KL651, GRMY et JulienIP pour un enregistrement en zone SP. L’accueil réservé aux photographes est chaleureux, comme en témoigne le salut amical de l’agent AF, qui rappelle sous certains aspects un régime totalitaire du siècle dernier.

Le passage au PIF et à la PAF sont expédiés rapidement grâce aux accès privilégiés dont nous disposions. Du point de vue décoration, j’accorde une première mention spéciale à la bâche Verte visible en arrière plan… du plus bel effet.

Nous empruntons ensuite un ascenseur pour nous rendre au Salon Air France du Hall L. Les amateurs du style « chantier » sauront apprécier l’entrée intégralement réalisée en « Placo-plâtre scotché » authentique.

Mais ne nous attardons pas sur ces détails futiles et commençons notre visite de ce salon maintes fois décrit sur Flight-Report.com.
Il dispose d’une offre presse assez conséquente,

De fauteuils confortables, pouvant être réservés.

Un ensemble relativement lumineux et accueillant avec à gauche un ilot « ravitaillement »

Et plusieurs Bars avec des boissons en libre service

Bars où nous allons nous installer sans tarder pour nous rafraichir après cette demi-heure consacrée aux enregistrements et contrôles de sécurité.

Un Grand vin de Bordeaux et un Minervois la Livinière sont à notre disposition pour accompagner le repas. N’étant pas assez qualifié pour évaluer ces vins comme il se doit, vous devrez vous contenter des étiquettes pour vous faire une idée du produit.

A contrario, l’offre de Champagnes a été testée comme il se doit, en commençant par un « Duval Leroy » Brut, très respectable, relativement équilibré.

La bulle est fine mais plutôt rare, tout comme le furent d’ailleurs les bouteilles de Champagne pleines lors de notre arrivée et pendant une bonne moitié de notre escale au salon.

Après cet apéritif, nous décidons de nous rendre à l’espace ravitaillement où nous pouvons nous servir en Chip’s « Lay’s » Natures disposées en libre service sur un présentoir,

Mais également en « Chinese Noodles » dont il ne reste que deux boites, et dont le choix de « sauces » se résume à : « épicé »… Rappelons tout de même qu’il est très exactement 12h11 au moment de la prise de vue, ce qui explique peut-être, en partie, le niveau de remplissage limité rencontré au niveau de la bien nommée « offre solide ».

Le Bar est également en libre service et propose un panel de boissons assez riche.

Un panier propose également des Cookies de fabrication Française, les « Filet Bleu » souvent proposés lors du traditionnel « sucré/salé » des vols domestiques AF. Un bon point pour AF qui privilégie souvent des marques locales (« Mère Poulard », « St Michel », « Traou Mad de Pont-Aven »…) dans ses choix de biscuits.

Un réfrigérateur propose également une sélection de boissons : Eaux, sodas et bières.

Le reste de l’offre proposée en Self-service est par-contre loin d’être exceptionnel.
Viande froide, carottes grillées peu convaincantes… Pas même un sandwich, le choix est donc vite fait.

Il ne reste plus grand chose des desserts non plus, qui ont déjà manifestement été torpillés par des vautours.

Et ce sont probablement les mêmes vautours qui ont cannibalisé les pots contenant les couverts pour manger leurs gâteaux… (Notons au passage que les nouveaux couverts disposant d’un manche en plastique blanc sont… moins bien que les anciens).

Après une recherche active, nous parvenons à nous procurer une cuillère propre, qui malheureusement n’avait pas été bien lavée.

Voici donc ma sélection du jour, avec une soupe et une assiette de fromages qui s’ajoutent au plat principal et aux cookies bretons précédemment évoqués.

Pour accompagner le tout, sans trop faire de mélanges, nous restons au Champagne, avec cette fois ci un « Philipponnat » Royale Réserve Brut qui, en plus d’être légèrement meilleur (à mon goût) que le précédent Champagne, s’offre le luxe de nous renseigner de façon très précise et appréciable sur l’année de la vendange, la date de dégorgement, sa composition exacte etc…

Une fois le repas terminé, nous nous rendons, sur les conseils avisés de JulienIP au salon « Clarins » pour bénéficier d’un soin anti jet lag. JulienIP qui, en tant qu’habitué des lieux, avait réservé par réflexe le seul créneau libre dès notre entrée au salon et me laissa donc gentiment profiter d’un massage avant le départ de notre vol.

Soin très agréable, assurément l’une des attractions les plus intéressantes du salon.

Qui se termine par la remise d’une ordonnance beauté personnalisée et d’une petite trousse de voyage contenant quelques produits phares de la marque.

Lors de ma sortie de l’espace « Clarins », notre bar avait été réapprovisionné en Champagnes, cette fois ci par une personne habilitée (et non pas par notre Community manager Flyingjapans qui, devant l’absence de réactivité du service, s’était auparavant chargé de nous réapprovisionner en allant chercher lui même les bouteilles à l’autre bout du salon).

Nous quittons le salon et des hôtesses d’accueil qui s’activent pour aider un client, environ 1h30 après y être entrés, pour rejoindre notre mérou du jour.

Stationné en K53, voici donc notre Airbus A380 immatriculé F-HPJF et qui fût baptisé fin 2010.

Les priorités sont respectées et nous embarquons parmi les premiers.

Voici donc nos quatre « FRistes » qui se dirigent vers un escalator pour embarquer au pont supérieur.

Nos suivons la signalétique…

…et retrouvons la baleine sous perfusion.

Les jet bridges sont vitrés ce qui nous permet d’admirer le chef d’œuvre que représente ce géant de l’aéronautique.

Nous entrons donc au pont supérieur par une porte située l’avant, pour rejoindre nos places qui se trouvent complètement à l’arrière de l’appareil

Nous traversons donc la cabine Business,

Puis la cabine Premium Economy

Pour enfin rejoindre notre petite cabine Economy, dont l’avantage est d’avoir un agencement de sièges en 2-4-2 alors que le pont inférieur est en 3-4-3.

Au bout de l’appareil un escalier en limaçon nous permet, si besoin, de rejoindre le pont inférieur.

Un rapide passage sur seat guru vous permettra de vous faire votre propre idée, mais à mon humble avis, ce sont probablement les meilleures places en Y sur l’A380 AF.

En particulier la mienne, car elle dispose de deux coffres à bagages personnels et de deux hublots.

Arrivant bientôt à court de batterie, je branche directement mon téléphone mobile sur une prise USB qui fonctionne parfaitement. C’est l’occasion de faire un rapide point sur l’IFE, qui commence légèrement à vieillir (Taille et résolution d’écran) mais propose un contenu très riche dont vous aurez un aperçu dans la suite du présent rapport.

Le pitch est tout à fait bon pour 1m80

Comme signalé précédemment les coffres sont excellents.

Alors que nos PNC sont en place, nous observons les sorties du mois sur l’IFE

Puis nous passons à la caméra intégrée dans la queue de l’appareil et qui nous permet de suivre nos manœuvres en direct.

Pendant le taxi, nous tentons de spotter un autre appareil à l’atterrissage, sans grand succès.

Décollage direction JFK.

Le temps d’écouter les consignes de sécurité et de prendre quelques photos de la fiche correspondante…

…et nous pouvons déjà apprécier la vue dégagée au dessus des nuages.

C’est avec cette magnifique vue qu’est proposé sans tarder l’apéritif.
Le PNC proactif qui avait été prévenu de notre présence sur le vol prit l’initiative de modifier le protocole en nous présentant la bouteille de Champagne de façon très élégante. Cette fois ci il s’agissait du Champagne Brut Référence de chez « Lombard&Cie ».

Pour accompagner cet apéritif, un Perrier citron et des « Croccantelle » aux olives.

Nous entamons notre survol de l’atlantique et pouvons à tout moment suivre notre avancée grâce à la géovision intégrée à l’IFE.

Le service des menus « à la carte » débute une demi-heure après que l’apéritif ait été servi.
Après la lecture de critiques positives le concertant sur Flight-Report.com, nous avions choisi de commander un menu Tradition à 18€ avant le départ. (La réservation ne fût pas aussi simple que prévue, le menu étant indisponible dans la liste affichée sur Internet, il nous fallut le réserver par téléphone).
Voici donc le Menu Tradition :

La première impression est très bonne, verre en verre, salière et poivrière, serviette couverts métalliques
(Comme vous pouvez le constater je n’avais pas encore fini mon apéritif, mais les coffres peuvent également permettre de poser des objets une fois la tablette remplie.)

Focus sur les couverts que j’apprécie particulièrement.

La table est dressée et nous sommes prêts à goûter le foie gras.

Rappelez-vous, nous sommes en Economy mais la serviette était assez grande pour servir de nappe !
Petit bémol : seul un beurre doux est proposé et pas de demi-sel.
Le Vin servi est un Pays d’Oc de 2012 « Réserve de La Baume » Merlot.

Les plats se succèdent et nous choisissons d’écouter un chef d’œuvre musical.

La médiocrité de Miley Cyrus contraste fortement avec la qualité des mets qui composent le menu.
Au passage notons que l’A380 est très silencieux si vous êtes assis à ces places, et si vous disposez en plus d’un casque à réduction de bruit active (un QC15 par exemple) vous n’entendrez plus le moindre bruit.
Une fois le repas débarrassé, un café accompagné d’un petit chocolat et un digestif nous sont proposés, il s’agira d’un cognac VSOP (pour « Very Superior Old Pale ») produit par la maison Dobbé.

Après ce repas réussi, une petite balade digestive s’impose, c’est l’occasion de visiter un peu l’aéronef dans sa configuration AF.
Nous remarquons que les places A, B, K et L du rang 91 ont la spécificité d’être équipées d’aérateurs alors que les autres places environnantes ne bénéficient que de liseuses. Cela compense peut être un peu l’absence de hublot et de coffre latéral sur ces sièges « Plus » qui bénéficient d’un extra legroom.

Un autre avantage de notre mini cabine intimiste du pont supérieur est d’être à proximité du Galley que voici, où un minibar avec une sélection de jus de fruits et sodas et d’eaux est à disposition pour se désaltérer.

Notons les magnifiques cendriers dont l’utilité est discutable. Ils inciteraient presque à fumer dans les toilettes.

Toilettes dont voici la porte :

Et dont voici l’intérieur :

…ah non erreur, ça c’est les toilettes du sous-marin que nous avons visité à New York !
Voici donc le vrai intérieur, c’est très propre, rien à signaler.

Le temps de regarder un film sur l’IFE et de nous reposer un peu et nous survolons déjà les terres enneigées nord-américaines.

Un rapide coup d’œil sur l’IFE pour nous permet de nous situer et d’admirer la vue par la caméra arrière.

Quelques minutes plus tard, et 1h30 avant l’atterrissage, les PNC entament le service du petit déjeuner. Un Petit déjeuner correct mais qui n’est malheureusement en dessous du niveau du reste de la prestation, il mériterait donc d’être amélioré.

Nous atterrissons sous un ciel gris assez ponctuellement mais allons ensuite devoir patienter 45 interminables minutes avant d’atteindre notre point de stationnement et débarquer.

45 minutes auxquelles s’ajoutent 45minutes pour franchir la douane (No pictures), notre officier sera d’ailleurs très accueillant et ne dira rien, il émettra juste deux sons censés être « Four fingers, right hand » et « Four fingers, left hand ».
A 18h13 heure locale, nous sortons enfin de JFK, heureusement que personne n’avait enregistré de bagages.

JulienIP avait pris l’initiative de réserver un « shuttle » à l’avance, un chauffeur nous rejoint donc avec un SUV noir type Cadillac Escalade pour nous permettre de rejoindre le centre ville confortablement.

Ici commence donc le Bonus touristique, avec une heure de route en Cadillac, pour rejoindre le lobby du Hilton Millenium où nous allions retrouver une partie des FRistes présents. Le wifi était offert à bord.
Quelques clichés de la ville

One World Trade Center

Une chambre du Hilton Millenium

Un repas typiquement US au pub O’Haras pour débuter correctement le weekend.

La chapelle St-Paul au pied du Hilton et du WTC.

Le très patriotique Subway New-yorkais.

L’USS Intrepid porte-avions musée

Le Concorde BA stationné à côté du porte-avions (un comble quand on sait à quel point certains New Yorkais on pu militer contre cet avion quand il volait encore)

Le plan du sous-marin USS Growler qui fait également partie du Musée et dont est issue la photo des toilettes vue plus haut dans ce rapport… ^^

Times Square

Le pont de Brooklyn

Diner suivi d’un Quizz avec les Flight Reporters au Restaurant français « La Bonne Soupe ».

Le Whisky Nippon ramené par Olrik du Japon pour une séance de dégustation spéciale au Hilton. Notez la moquette du Hilton, sobre pour une moquette américaine !

Quelques vues depuis la « High Line », ligne de chemin de fer désaffectée transformée en promenade.

Le croisement de W14 avec la 8e Avenue

A défaut de trouver des voitures françaises, les bicyclettes Peugeot sont très appréciées du côté de Soho, West Village et Tribeca.

Celle là, vous la connaissez déjà

Au loin, la Liberté éclairant le monde de Frédéric Auguste Bartholdi.

L’état d’avancement des travaux au pied de One WTC (Mars 2014).

Le Flat iron building

Et pour terminer quelques vues prises sur la 5e Avenue.

Merci de m’avoir lu !