Bonjour et bienvenue à bord de ce récit relatant le premier segment de mon tout récent voyage à Prague, en République Tchèque, fin Juin 2015, au début de mes vacances d’été.
N’ayant pas volé depuis presque un an (mon dernier vol, à destination de Berlin Tegel, datant d’Août 2014), il me tardait de partir à nouveau !
Je m’excuse par avance du peu d’originalité de cette ligne navette Paris-Francfort, mais il faut bien commencer par le commencement !
INTRODUCTION
J’ai choisi de visiter la ville de Prague le temps d’un week-end au début de mes vacances d’été. Comme à l’accoutumée, c’est environ deux semaines avant la date de départ que ma famille s’est décidée pour procéder à la réservation.
Bien évidemment, les tarifs se sont envolés. Pourtant, les possibilités de rejoindre Prague depuis Paris sont nombreuses : en direct depuis Paris CDG, Air France et CSA Czech Airlines proposent de nombreux vols directs quotidiens en partage de code. Il existe également l’option de partir avec Smartwings/Travel Service. Depuis Paris ORY, Transavia propose presque quotidiennement un vol vers Prague en soirée en semaine et le matin le samedi.
Au 10 Juin, date de l’achat du billet, j’obtiens l’A/R avec Lufthansa via Francfort à 184EUR, en direct avec Transavia France à 188EUR. Air France proposait l’A/R à 300EUR et CSA à 350EUR.
Mon choix s’est donc porté sur Lufthansa pour la qualité du produit, sachant qu’il aurait fallu rajouter un supplément sur TO pour la valise en soute et le départ à 06h50 est vraiment un inconvénient. Et on est toujours content de faire des segments supplémentaires !
De plus, un des mes vols au retour est programmé en A320-200 Sharklets que j’essaie en vain de prendre depuis un an !
Je vous propose donc l’itinéraire suivant :
- 1- Paris, Roissy Charles de Gaulle (CDG) – Frankfurt am Main (FRA). Lufthansa, Airbus A321-200. LH1027 [VOUS ÊTES ICI]
- 2- Frankfurt am Main (FRA) – Prague, Ruzyne (PRG). Lufthansa, Airbus A321-200 LH1396 [NEXT EPISODE]
- 3- Prague, Ruzyne (PRG) – Frankfurt am Main (FRA). Lufthansa, Airbus A320-200. LH1401 [PLUS TARD]
- 4- Frankfurt am Main (FRA) – Paris, Roissy Charles de Gaulle (CDG). Lufthansa, Airbus A321-100. LH1052 [BEAUCOUP PLUS TARD]
RECIT
En ce samedi 27 Juin 2015, je quitte en voiture mon domicile en banlieue sud de Paris à 07h20 pour rejoindre Roissy. 40 minutes plus tard, me voici au terminal 1 et je me dirige vers le Hall 4 où se situent les banques d’enregistrement de Lufthansa.

Je retire des cartes d’embarquement siglées Lufthansa à un automate, sachant que je me suis déjà enregistré la veille sur le site lufthansa.com : la procédure est simple et efficace. Lufthansa m’avait placé d’office au rang 6, ce qui me convient parfaitement aimant la vue à l’avant.
Par contre, depuis que Lufthansa a transféré les vols vers HAM, DUS et TXL à sa filiale Germanwings, le nombre de kiosks a diminué, on en compte plus que 5 au lieu de 12 alors forcément, il y a un peu d’attente. (En 2017, il n'y a plus aucune borne libre-service à CDG.)


Je procède ensuite à la dépose bagage, l’accès aux comptoirs est filtré par un agent qui vérifie que l’on est bien en possession d’une carte d’embarquement avant de pouvoir rentrer dans la zone. Il y a un peu de monde avec 3 vols ouverts à la dépose bagages, un pour MUC et deux pour FRA.

Après dix minutes d’attente, ma valise est enregistrée jusqu’à Prague. Le chaos de l’enregistrement que j’avais connu l’année dernière lors du premier jour d’opération de la sous-traitance pour LH semble révolu.

Je me dirige vers l’embarquement, mon vol prévu à 09h35 est ouvert à l’embarquement à 09h10.


Le fameux tube du terminal 1.

Lufthansa, ainsi que Germanwings et Swiss utilisent le satellite 6 (portes 60-68) : le tunnel passant sous le taxiway pour rejoindre le satellite d’embarquement.

Il me faudra un quart d’heure pour passer le PIF ce qui est assez conséquent, avec plusieurs files vers les scanners qui se mélangent et des agents qui veulent passer pour remettre en place les chariots avec les bacs en plastique, une dira qu’ « elle ne peut pas passer » tout en disant ironiquement que « c’est tellement bien organisé ici ». C’est vrai que l’espace est tout de même exigu.
Le satellite est assez petit mais des efforts de décoration et d’aménagements ont été fait lors de la rénovation en 2013.

Je me précipite du côté du satellite 7 où se trouve le OO-SNB, l’A320-214 de Brussels Airlines portant la livrée spéciale Rackham « We fly you to the home of Tintin ». Mais la vue est obstruée par une passerelle de notre satellite qui est rétractée.

J’attends donc son départ pour obtenir une photo de l’appareil en entier (un passager fera de même avec son smartphone).


Entretemps, mon appareil, un A321-200 immatriculé D-AIDL (baptisé « Reutlingen ») est arrivé.

Une annonce est faite pour annoncer que le vol embarquera porte 66 et non 64 comme indiqué sur les cartes.

Un A320-214SL (F-HEPH) d’Air France en provenance de Berlin TXL.

Un B787-8 d’Ethiopian décolle pour Addis Abeba.

Un B77W d’EVA Air arrive en provenance de Taipei.

L’A320-211 de Germanwings (D-AIQF) arrive de Berlin TXL.

Un CRJ900-NG d’Eurowings on behalf of Germanwings vient d’arriver de DUS.

La photo corporate, j’aurais pu utiliser le réseau WiFi gratuit fourni par ADP.

Un mérou d’Emirates arrive en provenance de Dubaï.


L’embarquement commence à l’heure et les priorités sont respectées.


Dans la passerelle, un chariot de journaux en allemand est présent. L’accueil en allemand et anglais par les PNC et la chef de cabine est très chaleureux, avec un « welcome on board » adressé à chaque passager.

La cabine NEK est classique, équipée des sièges Recaro en cuir gris, planches à repasser au dossier plus que fin et rapidement inconfortable. Cependant le design est sympathique et épuré.

Je rejoins mon siège au rang 6, premier rang de la cabine Y juste après le rideau de séparation.

L’embarquement est terminé bien en avance à 09h24, le vol est complet. Le commandant nous souhaite la bienvenue à bord, malheureusement il nous annonce une vingtaine de minutes d’attente en raison de régulation de trafic à Francfort et s’en excuse.
En attendant, voici la presse allemande (aucun quotidien en français ne sera proposé). L’hôtesse apportera un coussin pour l’enfant en bas âge assis en 7E et expliquera aux parents comment bien le disposer pour la sécurité pendant le décollage et l’atterrissage.

Un B777-200ER de United en livrée Star Alliance à l’arrivée.

La vue du siège 6F : les démonstrations de sécurité sont présentées, je précise le fait que je ne les ai pas vues de mon siège, l’hôtesse s’étant placée un peu trop en avant du rideau qui gène la vision. On repousse à 09h34 avec une minute d’avance.

À 09h48 nous sommes enfin autorisés à partir après avoir attendu sur le taxiway.

Pendant le taxi autour du terminal 1, un B767 de CamairCo.

Suivi par un des deux B757 de la Compagnie.

On s’aligne ensuite sur la piste 27L pour un décollage face à l’Ouest.

Notre A321-200 vire vers l’Est après Goussainville.

Roissy s’éloigne.

L’échangeur avec la Francilienne au niveau de Mareil-en-France.

Vue dégagée sur la plateforme de Roissy-CDG.

Les satellites S3 et S4 abritant les portes L et M du terminal 2E.

Une fois notre altitude de croisière atteinte, le service commence avec un sandwich à la dinde et aux poivrons en guise de collation. Étant au premier rang de la cabine Economy les boissons suivront sans attente et je prendrai un café. L’équipage est très professionnel et attentif.

Le sandwich est de bonne taille et généreusement garni : il est bon mais le yaourt et son muesli sur le même vol l’année dernière était plus à mon goût. Durant le service, ma mère assise en 6D (siège couloir) verra tout le service de la J : dommage de ne pas fermer le rideau.

Le commandant de bord annonce la météo à destination, la route (nous passerons au dessus du Luxembourg) et nous souhaite une bonne fin de vol. En attendant, voici le contenu de la pochette, classique.

Le pitch est agréable du fait de la position de la pochette en haut du siège, je précise que ce rang peut être utilisé en classe Business en fonction de la demande. Le siège lui-même, bien qu’ayant un dossier fin et un peu inconfortable, est inclinable.


L’avion est relativement récent et bénéficie donc des habillages Airbus les plus modernes.

Enfin l’avion est équipé du nouveau système de divertissement Lufthansa (films, séries, jeux, boutique Lufthansa, journaux …) pour tablettes et mobiles via une application à télécharger et il suffit de se connecter à bord à un réseau WiFi pour en bénéficier. Malheureusement, je n’arriverais pas à mettre en route l’application que j’ai téléchargée avant le vol.
Néanmoins, on peut tout de même accéder à un sympathique et pratique contenu via le Browser :

Des journaux et magazines à télécharger sont aussi disponibles.

La traditionnelle photo du winglet.

La descente puis l’approche sur Francfort sont rapidement amorcées, à noter que sont diffusées des annonces pré-enregistrées en français pour compléter celles en allemand et anglais. Je note qu’elles ont aussi été actualisés suite à l’autorisation d’utiliser les appareils électroniques en mode avion pendant tout le vol.

Fechenheim au nord d’Offenbach am Main.

Le centre de Francfort avec les tours du Quartier des Affaires ou Bankenviertel et la vieille ville.



En courte finale sur la « nouvelle » piste 25R/07L.

Un MD-11 (D-ALCI) de Lufthansa Cargo.

Un B747-400 d’United.

Un B748-8i de Lufthansa (D-ABYQ) nous cède le passage.

Arrivée au terminal 1B à 11h03 au lieu de 10h50, soit 13 minutes de retard.


Débarquement dans les 5 minutes après l’arrêt de l’appareil, la porte 2L est ouverte ainsi que la 4L.

Nous sommes en faux-contact, nous sommes invités à monter dans des PAXbus (une institution à FRA) pour nous conduire aux portes A.

Au revoir D-AIDL !

Après 8 minutes de trajet, on nous dépose sur le quai de débarquement par bus des portes A.
Me voici à Francfort, mon prochain vol prévu à 12h20 embarque à 11h55 soit 35 minutes d’attente restantes avant l’embarquement.

À très vite !

40 mins de la banlieue Sud à CDG, pas mal ;)
Malgré une ligne classique (que j'ai aussi pas mal reportée), un très joli FR grâce à des photos impeccables (que ce soit des étapes du vol, du spotting ou des vues aériennes) et un texte qui se lit tout seul.
Décidément, LH a un stock de poivrons à écouler ;) Pas mon choix à 9h du matin...
Merci pour ce FR :)
Merci pour ce commentaire et tes compliments,
40 minutes en effet est une performance que l'on peut faire quand il n'y a aucun embouteillage (un événement très rare ^^)
Pour les poivrons, c'est bien vrai, j'en ai eu au retour ! Et c'est vrai que c'est un peu hard à 9h mais bon !
À bientôt !
Merci pour ce FR! :)
Prestation classique LH :)
A bientôt pour la suite :)
Merci à vous,
à bientôt
Bonjour :)
Merci pour ce FR super agréable à lire.
Vos photos sont très belles et de superbe qualité.
Check-in et enregistrement des bagages assez rapides, PIF un peu lent (c'est CDG en même temps).
Le SN en livrée Tintin est magnifique.
Un vol de bonne facture sur LH, une cabine agréable (et récente) et un sandwich (+ boisson) qui peut met à mal la concurrence (notamment AF).
A très bientôt,
Bonsoir ;)
Merci pour ces compliments,
le PIF est toujours un peu lent surtout le matin au vu de l'affluence au T1,
en effet, je suis toujours satisfait du produit LH pour les vols européens ;)
à bientôt
Merci pour ce FR !
Très belles photos de ce court vol avec LH !
Le sandwich à 9h le matin, ce n'est pas trop mon truc ^^
A bientôt pour la suite ;)
Merci pour ce commentaire,
en effet le sandwich à 9h du matin n'est pas forcément un choix judicieux pour la clientèle française du moins.
À bientôt