Neuvième segment aérien de ce voyage en Chine, mixte privé / professionnel :
CDG - PVG : MU370 (A332) Les poteries d’Yixing
PVG - CGO : FM8389 (B738) Les temples de Kaifeng
CGO - PEK : CA1326 (B738) L’allée des Mig
PEK - TYN : train à grande vitesse
TYN - PVG : MU2402 (B738) Meilleurs vœux de bonheur !
HGH - CTU : CA1741 (A319) Que c'est triste, Hangzhou, sous la pluie
CTU - XIY : CA8926 (B738) Chengdu by night
XIY - PEK : CA1232 (A320) La Grande Muraille vue du ciel
PEK - CSX : CA1363 (A321) Xinzhongjie a survécu !
CSX - PEK : CA1374 (A330) Chez soi à Beijing (vous êtes ici)
PEK - CKG : CA1409 (B738) L'extravagance de HongYaDong
CKG - CGQ : CZ6460 (A321) Galère à Changchun
CGQ - TAO : CZ3938 (A321) La Riviera chinoise des Allemands
TAO - CAN : SC4675 (B738) Nous avons le regret d’annoncer que le vol SC4675…
Ce FR commence dans la voiture qui nous emmène à l’aéroport. Un jour viendra, dans pas longtemps car les Chinois construisent vite, où CSX sera desservi par le métro, mais pour le moment, il n’y a que les pylônes de la future ligne.

En attendant, on va à l’aéroport en bus ou en voiture, et comme à PEK, les conducteurs se stationnent sur la bande d’arrêt d’urgence de l’aéroport en attendant le coup de fil du PAX qu’ils viennent chercher.

Arrivée à l’aéroport de Changsha 长沙 : c’est écrit au-dessus du terminal pour ceux qui auraient un doute.

Dans le principe, c’est comme tous les grands aéroports chinois, avec un niveau Départs à l’étage supérieur.

Le chauffeur nous dépose ici

Il est 14h36 selon ce FIDS, autant dire que nous avant le temps d’ici le vol de 16h05 pour PEK

L’intérieur du terminal landside

La queue est un peu longue à l’enregistrement manuel

Les guichets sont banalisés pour toutes ces compagnies aériennes

Oui, je sais, j’aurais pu essayer les bornes automatiques, mais puisque j’étais avec un collègue chinois qui ne l’utilisait pas (peut-être à cause de moi ?)…

Les magasins landside, à l’arrière plan

Neuf minutes d’attente pour que ce soit mon tour : l’attente était très modérée

Siège au hublot, dont le numéro de rang confirme que ce sera le gros porteur annoncé dans mon billet électronique.

Direction le PIF, où les queues sont tout aussi raisonnables

C’est le panneau en hauteur au-dessus de l’accès au PIF qui a retenu mon attention

Bienvenue à nouveau dans le village natal du Président Mao : le « tourisme rouge » continue de faire recette au Hunan, où se trouve au sud de Changsha nombre de lieux associés à la naissance du mouvement communiste en Chine, à commencer par Shaoshan, où naquit Mao le 26 décembre 1893 et qui fut une base importante du communisme à ses débuts.

A côté de ce panneau, l’écran affiche une citation de Xi Jingping, le président actuel…

… alternant avec de la publicité, ici pour un vol supplémentaire sur la liaison avec Zhangjiajie 张家界, autre site majeur du tourisme dans le Hunan. Pour les avgeeks, je signale que les trois vols quotidiens sont assurés en Xi'an MA60 (voir plus loin au sujet de cet appareil), qui n'a pas grand chose à voir avec le jet que l'on aperçoit malgré le moirage de la photo.

Je serais bien retourné à Zhangjiajie, mais c’était hors sujet de ce déplacement. Zhangjiajie, vous le savez sans doute, est ce site aux pitons rocheux d’apparence surnaturelle, presque toujours noyés dans la brume, qui a inspiré les décors du film Avatar.

Les sources que j’ai trouvées se contredisent entre elles au sujet de la hauteur de ce pont naturel : 300 mètres, 350 mètres, 400 mètres ? En tout cas, c’est très haut, vu d’en face comme vu du sentier que l’on aperçoit à droite.

Je m’égare… Je n’ai pas pris le vol pour Zhangjiajie, et après un passage du PIF sans histoire, une source irréfutable me donne une distance de 390 mètres jusqu’à la porte la plus éloignée, et ce sera la nôtre. Même pas un centième de marathon : ce n’est pas le genre de kilométrage qui me fait peur.

Mais je suis cette fois encore avec mon collègue *A Gold, qui m’invite à nouveau au salon. Ce n’est pas le salon A par ici.

… mais le salon B par là (et non, les cerberines du salon A ne nous ont pas laissés entrer. Ni lui ni moi n'a compris pourquoi)

On passe devant le salon CZ qui n’est évidemment pas pour nous

On continue donc dans ces corridors

… ce qui me donne l’occasion de saisir quelques appareils au sol : A320 MU et CZ

Arrivée d’un737 Xiamen Air

Un A320 Sprint Airlines repousse

Fini le spotting : mon collègue *A Gold a atteint le salon et j’ai besoin de lui pour y entrer.

La première impression est la bonne… et elle n’est pas bonne.
C’est aveugle (forcément, vue l’implantation) et petit : à part le buffet et le comptoir d’accueil qui sont hors champ à gauche, et quelques fauteuils contre le mur hors champ à droite, vous voyez dans ce montage panoramique l’intégralité du salon.

Il y a un distributeur d’eau au choix assez chaude, chaude ou brûlante (mais pas d’eau froide, car traditionnellement en Chine, l’eau froide est considérée comme mauvaise pour la santé).

Vous pouvez boire de l’eau à 65°C, 85°C ou 98°C, au choix

Et un pot de verre contenant du thé vert, ainsi que des gobelets en carton qui n’isolent pas suffisamment de la chaleur de l’eau brûlante. Pas de café ?

En regardant mieux, j’ai vu au premier plan la réserve de café du salon : 5 sachets de Nescafé. La photo est prise avant que je ne prenne 20% du café disponible à moi tout seul. Remarquez, comme j’ai été le seul à en prendre, on peut dire qu’il y en avait cinq fois plus que nécessaire.

L’offre solide est à la hauteur du salon : en voici la totalité

De l’alcool ? 没有 (« Il n’y en a pas », une expression essentielle en Chine profonde)
Uniquement ces boissons introuvables ailleurs qu’en Chine. En vert, ce sont des briques de thé vert (绿茶).

De la presse, même chinoise ? 没有 = il n’y en a pas

Un accès internet ? 没有 (il faut que je vous traduise ?)
Tout juste celui de l’aéroport, et même le code reçu par SMS par mon collègue chinois plante. Il m’a prêté son pocket wifi, mais ça compte zéro point pour le salon.

Une prise électrique ? OK, il y a une multiprise ici, ici uniquement, et c’est pour ça que j’ai choisi ce siège et pas un autre. Ça fait un peu bricolé, et heureusement qu’il n’y a pas beaucoup de demande pour de l’énergie électrique.

Des WC ? 没有, il faut sortir du salon pour aller à ceux de M. Tout le Monde. Ils sont propres, ce n’est pas le problème.
Le cerbère me demande au passage sur quel vol je suis : j’ai tout le temps pour celui de PEK ; je ne le sais que trop.

Sur la table de verre à côté des fauteuils, il y avait des assortiments de friandises, les mêmes qu’au buffet. Ça aussi, ça rapporte zéro point au salon, lequel ne va pas en avoir beaucoup, des points.

D’autant que le séjour dans ce salon s’éternise, car on a droit aux habituelles annonces de retard « en raison du contrôle aérien » du vol vers Beijing. Des annonces de retard pour ce vol et pour les autres, qui à la chinoise sont répétées inlassablement sans apporter d'information nouvelle : elles lassent vite l'auteur de ces lignes. C'est la double peine des vols retardés en Chine : on attend, et on est saoulé de messages vous rappelant qu'il faut attendre.

Quand le cerbère annonce enfin l’embarquement du vol vers PEK, les deux tiers des occupants du salon se lèvent. On est déjà à ETD + 50’ quand je prends cette photo : la ponctualité de ce vol s’annonce très chinoise.

C’est bien un 333 qui assure le vol CA1374

Pour les immatriculophiles, il s’agit de B-6530

Il y a une longue queue à l’embarquement (la porte est hors champ à gauche), ce qui me laisse largement le temps de me promener dans le terminal que j’ai peu vu, étant dans le salon.

A319 Shenzhen Airlines, devant un empennage Shandong AIrlines

Tiens, des PC en libre accès

Vais-je pouvoir afficher la photo corporate ?

C’est raté : c’est la seule ville de mon périple où FR est censuré. Il sont graves, à Changsha.

Tout ce qu’aurait pu m’apporter ce stand, c’est une alimentation pour mon PC ou mon téléphone.

Bon, il est temps d’embarquer, car la queue s’est presque totalement résorbée

Un aperçu de la cabine Y+ : eux ont un IFE individuel

Mais en Y, il n’y a que des IFE collectifs.

Ils sont utilisés pour la démonstration de sécurité. Une particularité Air China (sur tous les vols de ce périple), c’est qu’il s’agit de séquences avec des acteurs et des décors réels, et non en dessin animé ou images de synthèse.

En particulier, la très courte séquence sur l’évacuation utilise des vues d’un exercice réel d’évacuation, manifestement effectué en usine dans le cadre d’une certification.

La présentation est toujours doublée en langue des signes, dont on sait qu’elle est très internationale : il m’a été rapporté qu’il peut suffire de deux jours pour s’adapter à une langue des signes d’un pays dont la langue n’a rien à voir avec la sienne.

Repoussage

De gauche à droite, des empennages Shandong Airlines, Xiamen Air et Shenzhen Airlines

843 miles à parcourir jusqu’à PEK. Les IFE vont diffuser une géovision au design moderne

Le pitch est moins généreux qu'en monocouloir, environ trois centimètres de moins (cf. mes FR précédents). Cela reste compatible avec mon propre gabarit.

La fiche de sécurité recto verso


Arrivée d’un 737 Xiamen Air en livrée Skyteam. Il ne fait pas nuit à cette heure là en Chine, ce sont simplement les nuages et/ou la pollution qui sont assez denses.

La voiture « Follow me » qui guide le 737

Arrivée d’un A320 Chengdu Airlines

… et d’un A321 China Southern

Distribution de journaux chinois. Pas de journal en anglais, mais je doute que beaucoup d'étrangers se rendent à Changsha pour des raisons touristiques ou professionnelles, même si j'ai fait les deux.

Le 738 Xiamen Air repousse

Malgré la luminosité vraiment limite (et accessoirement l’interdiction de l’usage d’un appareil électronique dans cette phase du vol, qui ne m’a jamais gênée : les PNC chinois ne sont pas féroces à ce sujet), je ne suis pas mécontent d’avoir saisi l’arrivée de deux appareils un peu particuliers : d’une part un Xi’an MA60 de Okay Airways, l’opérateur qui en possède le plus grand nombre

C’est un appareil de conception chinoise, version allongée du Xi’an Y7 qui est dérivé de l’An-24. Il a été peu vendu, n’est pas certifié dans les pays occidentaux, et on n’en trouve que dans des pays pas trop regardants sur la sécurité aérienne, comme l’Indonésie et le Laos qui nous valent les seuls FR publiés sur cet appareil à ce jour.

Il va se garer là bas, près d’appareils identiques et d’un appareil de fret SF Airlines.

Cette autre compagnie aérienne a eu aussi des soucis de sécurité avec ses biturboprops : Transasia Airways a perdu deux ATR-72 récemment, dans des crashes où l’erreur humaine était indéniable. La présence de cet avion taïwanais dans une ville de province chinoise est une illustration de la détente aéronautique entre la Chine et Taïwan, car cette liaison n’existait pas il y a seulement cinq ans.

Décollage à 18h04 : 1h59’ de retard ! ce qui fait donc une heure au sol dans l'avion…

Le temps sera nuageux sur tout le parcours

Le winglet avec le phoenix stylisé d’Air China

L’avion ne dépassera pas la couche supérieure de nuages

Distribution du repas, qui arrive comme ça sur mon plateau

Mon voisin a choisi les pâtes collantes

… mais vous me connaissez : j’ai choisi le riz, associé cette fois-ci à du bœuf. Confectionné le 17 juin : rien à dire sur la fraîcheur.

L’ensemble déballé et mesuré

Le sachet en bas à gauche est un grand classique des plateaux repas des vols intérieurs chinois.
麻辣味 : goût épicé (en rouge à droite) : il est utile de savoir lire cela
航空专用 : spécial compagnies aériennes (en bleu à gauche) : je m’interroge encore sur cette spécificité !

Un café pour arroser cela, au sens propre du terme,

… car le broc de café versait mal, ou plutôt la PNC savait mal utiliser ce broc standard, et a généreusement arrosé la moquette du couloir, dont le motif résiste plutôt bien à ce genre d’agression.

Pas grand-chose à voir par le hublot qui est très rayé

On s’approche de la destination. Au moins, on aura eu la géovision pendant le vol.

Descente sur l’agglomération de Beijing. Il fait trop sombre pour reconnaître l’endroit et vous le commenter. Si l’avion avait été à l’heure, cela aurait autre chose…

Touché des roues à ETA + 1h46’


On contourne le terminal 3D, isolé par les taxiways entre le terminal 3C (domestique avec accès landside) et 3E (international).

Arrivée au contact. Au loin, quelques appareils étrangers au 3E.

Il est 20h18 quand je quitte mon siège (tant qu’à être au fond de l’appareil, autant en profiter pour prendre une photo de la cabine quasiment vide), soit ETA + 2h03’ : l’avion n’a pas rattrapé une minute en vol.
Vue vers l’avant

Et vers l’arrière

La malchance nous poursuit, car c’est au terminal 3D que nous sommes arrivés au contact (d’où la vue du 3E qui précédait).

Et comme vous le savez si vous avez lu les FR qui précèdent, qui dit PEK-3D dit transfert en PAXbus pour atteindre le terminal 3C, celui qui a l’accès landside.

Comme vous le savez aussi, ce court transfert en PAXbus ne fournit guère d’occasion de spotting : un 777 CA en livrée standard

Et celui en livrée célébrant le 50° anniversaire des relations diplomatiques franco-chinoises.

Nos bagages arrivent à ETA + 2h09'
Là, ce n’est pas une promesse en l’air : il suffit effectivement deux minutes pour atteindre un taxi, et je vous laisse comparer avec l’aéroport international de votre capitale favorite.

Ce vol qui n'a pas été une expérience inoubliable est terminé; on passe à un bonus sur le Beijing que je connais bien.
Vous avez bien vu qu’il fait nuit noire à l’arrivée de ce vol : je vais utiliser les photos prises lors de mon arrivée précédente en plein jour. Notre hôtel étant dans « mon »quartier à Beijing, je me suis assis d’autorité à l’avant dans le taxi, reléguant mon collègue chinois à l’arrière. Il aurait fait beau voir de le laisser guider le chauffeur de taxi, alors que je connaissais un itinéraire dans le dédale des rues qui permettent de contourner les feux, les sens uniques et les bouchons du côté de Dongzhimen !

Beijing n’avait pas changé par ici, et je retrouvais mon quartier comme si je l’avais quitté la veille.

Au fait, vous avez remarqué l’autocollant sur le pare-brise du taxi ? Le voici, retourné à l’endroit. Non, contrairement à ce qu’il indiquait, je ne faisais pas partie d’un convoi de membres du Parti Communiste.

J’avoue être allé à Sanlitun le dimanche précédent, pour aller faire des emplettes à Yaxiu (ou Yashow), un supermarché d’articles pour étrangers, où on trouve beaucoup de souvenirs, mais aussi des vêtements de bonne qualité. Dans la catégorie souvenirs, il faut savoir négocier âprement : j’ai acheté cinq euros un vêtement féminin dont le prix affiché était de cinquante euros. Mme qui était présente a trouvé que j’exagérais, mais si la vendeuse a accepté ce prix, c’est qu’il lui restait encore une marge. Je n’ai pas eu besoin d’exercer mes talents cette fois-ci : la dalle devant Yaxiu et tout le bâtiment étaient en rénovation, et je crains fort qu’il ne soit transformé en galerie marchande de luxe.

Car le commerce à Sanlitun, c’est surtout du luxe étranger


C’est l’endroit branché pour photos de mode en plein air

Il circule ici des voitures qui valent environ mille fois le revenu mensuel moyen des habitants de Xinzhongjie, à dix minutes à pied d’ici.

Une voiture à plaques diplomatiques (du Nigéria, en l’occurrence), c’est assez banal dans ce quartier.

Puisque Yashow était fermé, je suis allé dans « mon » quartier dans un magasin qui ne s’adresse pas aux touristes : le « marché de vêtements et de petite quincaillerie de l’est du périphérique » selon son enseigne.

On descend en pente douce jusqu’au niveau -1, et là se trouve une accumulation de minuscules boutiques. J’ai acheté une fois à un prix chinois une paire de chaussures … de qualité chinoise.

Dans la zone quincaillerie

… j’ai acheté pour dix yuan chacun deux adaptateurs de types I et G, respectivement, ce qui vous donne un frêle indice sur la suite de mon routing.

Cette autre mini-quincaillerie m’a rappelé un lointain souvenir, car c’est là que j’ai acheté un plafonnier à tube fluorescent pour remplacer celui que j’avais cassé en tentant de remplacer le tube grillé, pour ensuite expliquer à mon employée de maison, par écrit parce qu’elle venait en mon absence, que ce modèle se fixait pas comme l’ancien, et qu’elle veuille bien demander au technicien de la résidence de le fixer (je n’allait quand même pas acheter une perceuse pour ça), en lui laissant de quoi le payer.
Tout ça intégralement en chinois, et quand on n’a qu’une vingtaine d’heures de cours de chinois derrière soi, on ressent un immense sentiment de victoire linguistique.

L’avantage de cette galerie marchande souterraine, c’est qu’il a presque tout ce dont on a besoin dans la vie quotidienne, que presque tous les articles sont visibles, et qu’on n’a aucun mal à accrocher l’attention et la bonne volonté de la seule vendeuse de chaque boutique. C’est aussi un excellent exercice linguistique : cette fois-ci, dans cette papeterie proposant des fournitures scolaires et de bureau (c’est écrit en blanc sur fond rouge), j’ai appris qu’un étui à cartes de visite, cela se dit 名片夹, et justement, elle en avait un qui me convenait parfaitement.

Pour déjeuner ? Pourquoi ne pas aller à ce restaurant de nouilles de Lanzhou ? Lanzhou, pour ceux qui ne connaissent pas, c’est la capitale du Gansu, loin à l’ouest de Beijing, sur la Route de la Soie.

Il reste de cette lointaine époque des caravanes une forte minorité musulmane. A défaut de respecter le ramadan, j’ai mangé hallal ce jour là.

D’ailleurs, toutes les serveuses portaient un voile

Dans le restaurant : il faut aller chercher son plat au fond, après l’avoir payé à l’entrée.

Les nouilles à la chinoise sont toujours servies dans un grand bol de bouillon brûlant.

Mais en été, il fait chaud, et pour rendre leurs spécialités plus attractives, ce restaurant offre une boisson à chacun de ses clients

Je vous accorde volontiers que des nouilles de Lanzhou, ça ne fait pas très local dans un bonus pékinois. Le plat pékinois par excellence, c’est le canard laqué, qui en chinois se dit 烤鸭, comme sur cette enseigne en haut.

Après avoir pris quelques amuse-gueule, le temps que la suite soit prête,

… un cuisinier arrive pour découper le canard devant vous


Voici les magrets découpés en fines tranches

Le canard se mange avec des légumes et une sauce épaisse

… dans des crêpes très minces qu’il n’est pas toujours facile de détacher

C’est un cas rare de nourriture chinoise qui se touche avec les mains, la crêpe étalée dans la paume avant de la plier et de manger le tout en une ou deux bouchées. Attention à ne pas trop charger la crêpe !

Ces pains sont une variante rare : il faut les séparer délicatement en deux moitiés

… avant de les remplir des mêmes ingrédients

Vient ensuite une soupe, dans laquelle a cuit le reste du canard.
Merci de m’avoir lu jusqu’ici, et bon appétit !
Merci pour ce FR !
L'aéroport de Changsha est moderne et l'accès semble facile. (Il le sera plus quand les transports publics seront améliorés)
Le salon fait peur et rappelle que l'on est en Chine. Tes notes sont totalement justifiées.
J'ai vraiment l'impression que les retards et les annulations sont monnaie-courante en Chine.
De plus, aucune annonce crédible et une attente longue au sol...
J'espère que le 330 ne sert pas sur des longs vols, parce qu'un vol Europe-Chine sans IFE, c'est hard.
Le repas semble correct et la géovision est un plus ! Le fait d'avoir un 330 pour un vol court est une très bonne chose.
L'arrivée au 3D est dommage, car il ne semble pas qu'il y avait énormément de trafic.
A bientôt pour la suite ;)
Je n'ai souvenir que d'un seul vol annulé en Chine, un PVG-CKG (l'agence de voyage m'avait reprotégé). En revanche, les retards importants sont très fréquents de mon expérience, et il est bien rare qu'une heure de départ soit fournie en pareil cas.
Il y a un FR un récit de vol PEK-SIN en 333 Air China : six heures de vol... mais l'auteur était en J.
A mes yeux, le fait d'avoir un bicouloir n'avait pas de valeur particulière - le siège était identique à ceux des monocouloirs.
Merci pour le commentaire !
... mais le pitch était moins généreux qu'en monocouloir (j'ai édité mon récit), sans me générer un inconfort réel.
Je dois donc me considérer comme chanceux pour ce qui est des annulations de vol chinois.
Merci pour ce commentaire qui fleure bon le connaisseur de ces attentes interminables :
Plus de 2 heures de retard, pas facile les vols intérieurs chinois.
Prestation à bord pas si mal.
Hum pour le Canard Laqué.
Merci pour ce FR !
Deux heures de retard, cela fait partie du paysage aéronautique local, comme le souligne JOET73. Merci pour le commentaire !
Merci pour ce FR avec ce salon 'tràs mauvais' selon la notation !
Rien à dire de plus sur le nadir du service proposé.
Associé au retard du vol, seul le fait de voyager en LC - ms ss écran individuel- apporte un plus.
Rien de tel que des photos pour étayer mes souvenirs de ce salon vraiment médiocre.
Merci pour le commentaire!
Merci pour ce FR.
Seule la vue des fauteuils du salon arrive à me dissuader d'y mettre les pieds. ;)
J'ai eu le même type d'avion pour un KIX-PEK.
Un aperçu de la cabine Y+ : eux ont un IFE individuel -> En vérité la photo montre le premier rang de la Y dont les sièges profitent malgré tout d'un IFE sans télécommande, celle de la Y+ étant vraiment basique de chez basique.
Comment étaient les plats chauds servis à bord, gustativement parlant ?
Alléchant bonus.
A bientôt.
Seule la vue, ou La seule vue ? ces fauteuils ont une esthétique effectivement discutable.
Merci pour la précision au sujet de ce rang avec IFE individuels : j'avais un doute en rédigeant ce FR.
Ces plats chauds (poulet ou bœuf, avec riz ou pâtes, épicé ou non épicé) ont un goût correct, mais très répétitif. C'est un peu comme certaines cantines scolaires quand le chef s'enferme dans la routine : sans être de la gastronomie raffinée, ça nourrit correctement, mais on se lasse vite. Un comble dans un pays dont la gastronomie est tellement variée !
Merci pour le commentaire !
Merci pour ce FR
Même le personnel du salon n'a pas trouvé grâce à vos yeux, pourtant il paraissait dans la moyenne ;)
Vol classique chinois y compris semble-t-il dans le retard
Beau (et bon) bonus
A bientôt
Il y a un bug a l'insu de mon plein gré : quand je modifie quoi que ce soit dans le FR (une correction de faute de frappe...), la note Services et personnel est abaissée à 2/10, à moins que je ne la rétablisse à la valeur souhaitée. Je plaide non coupable, et je rétablis l'honneur du cerbère qui faisait ce qu'il pouvait, et le faisait bien :)
Merci d'avoir attiré mon attention à ce sujet, et pour le commentaire !
Le salon est anecdotique, les fauteuils et le bon boulot du préposé sauvent les meubles si j'ose dire.
Etonnant que sur un A330, l'IFE ne soit pas sur tous les dossiers des sièges ?
Un catering qui semble honnête pour un vol intérieur, les retards chroniques en Chine sont agaçants.
Sympa de nous avoir fait découvrir ces avions Chinois, c'est une rareté.
Je ne savais pas que tu étais un expert en marchandage^^
Le bonus est comme toujours magnifique, ça m'a donné faim !
Merci François pour ce nouvel épisode
C'était la première fois que je voyais un MA60 en Chine, ce qui montre à quel point cet appareil est peu diffusé dans son propre pays.
La ponctualité des vols intérieurs chinois est très médiocre, mais leur sécurité est bonne : il n'y a eu à ma connaissance qu'un crash mortel depuis dix ans, sur un territoire aussi vaste et plus peuplé que l'Europe.
Merci pour le commentaire !
Merci pour ce super bonus d'un Pékin que je n'ai malheureusement pas vu. J'étais dans le Dongcheng sur Wangfujing et là bas il y avait un marché aux senteurs et aux produits qui m'ont coupé net l'envie de découvrir la cuisine chinoise. Mon grand regret en lisant votre FR c'est de ne pas avoir gouté un canard laqué à Pékin. C'était pas facile de trouver un restaurant et se faire comprendre, tant pis ce sera pour la prochaine fois. En tout cas merci bien de ce partage.
Le marché de Wangfujing est surtout destiné aux touristes chinois en quête d'exotisme; il n'est représentatif ni des marchés chinois, ni de la gastronomie chinoise.
Je reconnais volontiers qu'être face à une carte entièrement en chinois dans un petit restaurant est assez dissuasif, et pourtant c'est un excellent moyen de découvrir ce que mangent les Chinois; les tarifs sont suffisamment modérés et le service suffisamment rapide pour se permettre des erreurs en tapant au hasard dans la carte. J'ajoute que les Chinois commandent souvent beaucoup plus qu'ils ne vont manger : ne quasiment pas toucher à un plat ne sera pas mal pris.
Il y a tant à découvrir en Chine. Ce sera pour la prochaine fois !
Merci pour le commentaire.
Merci pour la poursuite de ce périple chinois.
Un vol assez peu agréable vu le retard final dont l'accès au salon n'a pu rehausser l'agrément.
Shopping plein de bonnes affaires.
A bientôt !
Sachant que j'avais des sachets de café instantané dans ma sacoche et qu'il y a toujours de l'eau chaude dans un aéroport chinois, l'intérêt de ce salon était voisin de zéro : un fauteuil objectivement confortable, mais pas de spotting.
L'information circule vite : à mon retour, une collègue chinoise de Paris savait déjà que Yashow avait fermé.
Merci pour le commentaire et à bientôt !