Avis du vol entre Chongqing et Changchun en classe Economique avec China Southern

CSN

CZ - China Southern

Vol effectué le 19 juin 2015
CZ6460
18:40 03h 30m 22:10
Appareil Airbus A321
Classe Economique
Siege 36A
marathon
2,380 · 398 · 24 · 2

Onzième segment aérien de ce voyage en Chine, mixte privé / professionnel :
CDG - PVG : MU370 (A332) Les poteries d’Yixing
PVG - CGO : FM8389 (B738) Les temples de Kaifeng
CGO - PEK : CA1326 (B738) L’allée des Mig
PEK - TYN : train à grande vitesse
TYN - PVG : MU2402 (B738) Meilleurs vœux de bonheur !
HGH - CTU : CA1741 (A319) Que c'est triste, Hangzhou, sous la pluie
CTU - XIY : CA8926 (B738) Chengdu by night
XIY - PEK : CA1232 (A320) La Grande Muraille vue du ciel
PEK - CSX : CA1363 (A321) Xinzhongjie a survécu !
CSX - PEK : CA1374 (A330) Chez soi à Beijing
PEK - CKG : CA1409 (B738) L'extravagance de HongYaDong
CKG - CGQ : CZ6460 (A321) Galère à Changchun (vous êtes ici)
CGQ - TAO : CZ3938 (A321) La Riviera chinoise des Allemands
TAO - CAN : SC4675 (B738) Nous avons le regret d’annoncer que le vol SC4675…
C’était la foire d’empoigne pour s'attribuer les taxis qui arrivaient au compte-goutte à la sortie de HongYaDong (voyez le bonus du FR précédent), mais je ne suis pas du genre à me laisser marcher sur les pieds par une Chinoise, surtout quand j'ai un avion à prendre. Une fois extrait des bouchons du centre ville, le taxi m’a mené en un temps raisonnable à mon hôtel pour récupérer ma valise, et de là un autre m’emmenait largement dans les temps à l’aéroport.


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L’architecture extérieure de CKG n’a rien d’enthousiasmant (la zone internationale, au fond).


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Les banques d’enregistrement étaient clairement indiquées. Mon score est de 13/27 compagnies aériennes déjà testées : pas même la moitié, mais qui dit mieux ? J’avoue qu’il y en a quelques unes dont j’ignorais l’existence.


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Est-il besoin de le rappeler ? Le vendredi 19 juin, c’était la veille d’un week-end de trois jours, car le 22 juin, c’est le jour de la Fête des Bateaux Dragons, fériée en Chine comme à Taïwan. J’ai déjà vu suffisamment de compétitions de bateaux-dragons (à SIN, par exemple, cf. le bonus de ce FR) pour ne pas chercher à en voir cette fois-ci. Toujours est-il qu’il y avait une queue inhabituelle au guichet de vente de billets de CZ.


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Personne aux bornes d’enregistrement automatiques


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A l’enregistrement manuel, c’était raisonnable


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Voyez-vous cette homme cherchant une seconde ou deux à refermer la barrière à sangle qu’il a ouverte ?


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Il devait être à quelques minutes de la fermeture de l’enregistrement de son vol, car il s’est précipité pour passer devant tout le monde. Bah, quand les queues sont modérées, c’est tolérable


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Une queue modérée, c’était moins de dix minutes pour obtenir ce BP et sa précieuse étiquette bagage.


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Le FIDS : un vol toutes les 5 minutes pour les quatre heures à venir, et cela ne compte pas les vols internationaux / HK / Macao / Taïwan.


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Pourtant, cela ne donnait pas l’impression de se bousculer landside


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Une particularité locale : cette employée remet en place un petit boitier qui répète inlassablement et très fort un message pré-enregistré, concernant ici les bagages en soute.


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Ce petit gadget est omniprésent en Chine et à Taïwan devant les commerces, et sa ritournelle est usante, dans une zone commerciale comme dans un aéroport. J’ai plusieurs fois demandé à mes amis taïwanais pourquoi ils toléraient cette pollution sonore, et la réponse était toujours un résigné ??? : on n’y peut rien.


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L’interdiction des accus au lithium dans les bagages en soute, quelle que soit leur taille, m’a très souvent été rappelée à l’enregistrement en Chine.


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Bref, passage sans histoire du PIF. Pourtant, le PIF, ça peut être du sérieux à CKG : ils se sont équipés d’une machine IRM, pour détecter des passeurs de drogue dans leur propre corps ?


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Personne n’a mis cette machine en marche pour moi, et j’avais donc trois quarts d’heure pour faire le tour du propriétaire airside. Tour pas intégral, car je n’ai ni le statut ni la classe de voyage pour entrer ici.


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Quant à ce salon indépendant, il faut que vous réalisiez qu’il ne va pas plus loin que le mur que l’on aperçoit par la porte de gauche, et qu’il n’est pas profond que l’extrémité du mur en diagonale à droite. Je vous laisse estimer la surface en dm², mais ça ne fait pas envie.


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Le plan de ce terminal est simple : trois jetées parallèles, la jetée C étant réservée aux vols internationaux / HK / Macao / Taïwan. La zone accessible aux PAX des vols domestiques est très spotter-friendly : de grandes baies vitrées et très peu de locaux côté tarmac.


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Le terminal en face sera plus grand, mais il faudra revenir dans un an


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Un échantillonnage des appareils présents : China Southern est très présente avec ici un 738, devant un A320 (B-6908).


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A321 China Southern, devant un 738 Air China


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Un autre A321 China Southern, pas n’importe lequel puisque c’est celui dans lequel je vais voler, devant un A320 China Eastern


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738 Hainan Airlines, devant un 757-200 China Southern


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Un autre 738 Hainan Airlines


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A320 Tianjin Airlines


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Il décolle derrière un 737 Xiamen Air


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A320 West Air


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A320 Spring Airlines


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A321 Sichuan Airlines


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Après ce panorama de la flotte desservant CKG du côté domestique à ce moment là (car je suis loin d’avoir vu les 27 compagnies aériennes promises landside), voyons les infrastructures dans le terminal. Une pièce de puériculture, à usage toujours aussi féminin en chinois, et à l’accès verrouillé.


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Le cheminement entre les ailes A et B (le passage est évidemment fermé vers l’aile C, internationale)


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Pour ceux qui ont la nostalgie de mes FR taïwanais et n’ont pas la chance de voler Eva Air de/vers CDG, je suggère un passage par CKG.


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Il y a une boutique Hello Kitty aussi dégoulinante de couleur rose que la porte C3 à TPE


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En revanche, cette boutique de souvenirs tibétains ne m’attire absolument pas. CGK a beau être avec CTU l’une des plaques tournantes du trafic aérien vers le Tibet, les vendeuses sont manifestement aussi tibétaines que je suis chinois.


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Vous souvenez-vous de mon FR KWL – TNA? Probablement pas, mais il y avait exactement le même stand à CKG, dans le cheminement entre les jetées B et A. Une photo géante d’un A380, un appareil photo sur un pied :


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Tout est prêt pour la photo souvenir


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Et il suffit de passer au comptoir à côté pour recevoir ses clichés


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J’allais justement vers la jetée A, le vol pour Changchun étant affiché porte A12.


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Jetée A ou B, les zones d’attente se ressemblaient beaucoup


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J’ai trouvé des PC en libre service, mais je crois qu’ils n’avaient pas accès à internet (j’ai un doute rétrospectif).


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Pas beaucoup de prises électriques, mais j’ai peu brancher mon PC, sans pouvoir m’asseoir à côté.


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Le PC était destiné à accéder à internet, et je n’avais eu aucun espoir d’assistance à ce comptoir à la naissance de l’aile B, vu qu’il était vide.


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En revanche, c’est au comptoir similaire de l’aile A que j’ai reçu de l’aide d’un sympathique employé


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Le but était d’obtenir un code d’accès au wifi, grâce à son portable à carte SIM chinoise (ne pas avoir acheté une carte SIM chinoise était une erreur : j’ai pu certes m’en passer, mais cela m’a régulièrement compliqué la vie, et pas seulement pour accéder à internet dans les aéroports).


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Remarquez, ce n’est pas l’accès internet à CKG qui aurait justifié à lui seul l’achat d’une carte SIM à 60 yuan. Voici ce que j’avais réussi à avoir dix minutes chrono après la photo qui précède.


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J’ai arrêté là le chargement de ce site trop lourd pour l’anémique débit du wifi public, car l’embarquement de mon vol commençait.


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Non, je n’avais pas utilisé ce chariot à bagage, mais j’aurais pu


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L’appareil effectuant ce vol était bien B-2280, et j’ai de bonnes raisons de penser que c’était un A321.


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Trois rangs de J en 2+2


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Deux journaux chinois du soir sont mis à disposition dans le galley intermédiaire : ???? et ????. Comme son nom l’indique, le premier est de Changchun : cet avion ferait-il un aller-retour au départ de CGQ ?


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Le premier rang de la cabine Y, numéroté 31 comme dans tous les avions CZ


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Le pitch est nettement moins généreux que chez CA : 23cm contre 27cm du bord de l’assise au dossier devant, mais pour moi, ça suffit.


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La housse du siège de devant n’a pas été bien mise. C’est un détail sans importance à mes yeux.


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L’inclinaison toujours aussi symbolique du siège


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Le motif de la moquette. Le siège 36B restera vide et le PAX au 36C est un étranger, un Néerlandais qui parle couramment chinois, depuis onze ans qu’il est basé à Shanghai.


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La fiche de sécurité recto verso, beaucoup plus compacte que beaucoup d’autres, car ils ont aussi casé les informations pour les PAX aux issues de secours.


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La démonstration de sécurité sur IFE utilise des acteurs réels insérés devant des fonds stylisés


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Repoussage à ETD-14’ et décollage précisement à ETD.


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L’heure et la météo font qu’il n’y aura pas grand-chose à voir


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Tout au plus les lacs de barrage proches de Chongqing


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Et un bel éclairage plus tard, presque en noir et blanc


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Comme sur tous mes vols intérieurs chinois, le service commence par une boisson, le repas arrivant au passage suivant du chariot, plus ou moins longtemps après.


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Chez CZ, le café est au lait, ce qui masque son goût, bon ou moins bon.


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C’est une autre PNC qui arrive avec la chariot du repas, et elle a la tête des mauvais jours. C’est un mauvais jour pour elle parce qu’il n’y a que deux PAX étrangers sur ce vol, et il a fallu que ça tombe sur elle de gérer la communication avec eux. La plaie avec les étrangers, c’est la barrière linguistique et culturelle. Terminer sa journée avec ça, ce n’est pas un cadeau.
Elle se déride quand mon voisin néerlandais lui parle dans un mandarin parfaitement fluide.


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Et quand je lui lance à mon tour ??? (chicken rice) avant qu’elle ne s’adresse à moi, un grand sourire lui illumine le visage. Sauvée ! c’est inespéré, mais ces étrangers parlent chinois et l’épreuve tant redoutée disparait miraculeusement :-)


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Je n’ai pas beaucoup de mérite, car vous savez que le nombre de combinaisons des plats chauds sur le vols intérieurs chinois est très limité, et je l’avais entendue annoncer le choix aux PAX du rang précédent.
Me voici donc en début d'un week-end de trois jours face à un repas que CZ m’annonce m’apporter de la chaleur, être rafraîchissant, harmonieux et nourrissant, le tout servi par une PNC devenue souriante dès que je lui ai adressé la parole : elle n’est pas belle, la vie ?


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Je n'ai pas de raison de douter que cette boite a été confectionnée le jour même comme l'annonce l'étiquette, mais le contenu est un peu en dessous des promesses du contenant. On retrouve le même sachet de légumes que j’avais eu sur le vol Air China de la veille, un petit pain, un petit gâteau assez bourratif et beaucoup de pastèque.


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Le chicken rice, si vous avez suivi mes aventures, ce n’est pas une prise de risque. Celui-ci n’est pas exactement comme sur Air China, mais c’est compatible tous publics quand il n’est pas pimenté. Évidemment, il ne faut pas espérer de la haute gastronomie, mais on est en éco, quand même.


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Une originalité China Southern : la cuiller-fourchette qui permet de ne donner qu'un seul coûteux couvert en plastique.


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Tout cela en regardant (sans écouter, faute d’avoir pris un casque) ce film chinois typique. Je n’ai pas bien suivi l’intrigue, mais je soupçonne que le peuple d’Israël était dans le coup, pour cause d’invasion de très bibliques sauterelles un peu après dans le scénario.


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Ces deux PNC tassées sur un seul jumpseat ne regardaient pas le film, mais se racontaient leur vie en chuchotant.


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Le petit galley intermédiaire


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Comme d’habitude, le témoin « attachez vos ceintures » reste allumé en permanence, donc celui « retournez à votre siège » des toilettes aussi.


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La descente au-dessus de Changchun, une petite ville par rapport à Chongqing, avec seulement trois millions d’habitants intra muros. Presque un village, quoi, face à la municipalité de Chongqing qui en compte dix fois plus !


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Déploiement des inverseurs de poussée


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Stationnement au large, et arrivée d’une échelle mobile. L’avion est ponctuel, voire un peu en avance suivant le moment auquel on choisit d’arrêter le chrono.


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Débarquement. Il fait seulement 19°C, alors qu’il faisait dix degrés de plus le soir à CKG : on est nettement plus au nord ! Je suis très légèrement vêtu, mais ça va quand même.


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Le PAXbus nous dépose devant le terminal au bout d’un trajet ridiculement court : vous le voyez à gauche et notre avion, c’est celui qui est au fond derrière la passerelle ! Et comme vous l’avez vu dans la photo qui précède, le PAXbus n’était pas au ras de l’avion.


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Qui plus est, le PAXbus nous a déposés au ras du terminal. C'est dire la distance totale avion - terminal.


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Livraison des bagages sur le tapis 1. Tiens, cet avion était en fait en provenance de Kunming ! (donc ce n’est pas lui qui a apporté le journal de Changchun).


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La livraison se déroule normalement…


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… Et s’achève tout aussi normalement quand il n'y a plus rien à livrer. Il faut bien se rendre à l’évidence : ma valise et celle d’un PAX chinois manquent à l’appel. Direction le petit bureau des réclamations bagages.


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Le PAX qui est dans la même situation que moi est à gauche. Il est assez agressif, ce qui me semble assez inutile, car les employées de CGQ n’y sont pour rien.


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Curiosité très chinoise de ce bureau : ces deux canapés aménagés en couchettes pour le personnel. Vous imaginez cela dans le bureau équivalent d’un aéroport de province européen ?


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Dialogue résumé :
- Votre valise est restée à CKG. Pouvez-vous revenir demain à l’aéroport ?
- A quelle heure arriverait-elle ?
- Elle prendrait le vol 3U8863 qui décolle de CKG à 13h35.
- OK, mais à quelle heure arrive ce vol à CGQ ?
- A 18h50 [ayant fait une escale à TSN, comme je l’ai trouvé par la suite, ce qui explique la durée de bout en bout].
- Ça sera trop tard ! Je pars demain par le vol CZ3938 vers TAO, qui décolle à 19h35. Je ne veux absolument pas changer de vol.
- Alors nous pouvons l’envoyer directement vers TAO. Il y a un vol en milieu de journée : votre valise arrivera certainement avant vous.
- Dans ce cas OK

Jusqu’ici, j’ai réussi à gérer tout seul ; elles commencent à remplir un formulaire et me demandent mon numéro de portable. Elle tiquent un peu quand je leur donne mon numéro français, testent l’appel et tombent sur la messagerie… et je m’aperçois que mon téléphone ne capte pas de signal ici. C’était vraiment une mauvaise idée de ne pas acheté une carte SIM chinoise.
- Vous n’auriez pas un ami chinois ?
La honte. La honte totale. Mon collègue chinois m'avait dit de ne pas hésiter à l'appeler en cas de besoin d'assistance téléphonique, mais évidemment je m’étais promis et je lui avais promis de me débrouiller tout seul ce WE, comme je l'ai toujours fait. Me voici obligé de de l’appeler à 23h passées pour lui demander de servir de relais téléphonique au besoin. Heureusement que nous nous entendons à merveille.


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Les employées me prennent mon étiquette de bagage, et me donne en échange une photocopie presque illisible (la qualité de ce scan est parfaitement fidèle – j’ai coupé la partie inférieure avec les renseignements personnels).
Bien sûr, il est griffonné en haut que ma valise doit prendre demain le vol CZ8133 de Chongqing à Qingdao et je sais le lire; bien sûr, comme je l’ai déclaré, cette valise contient des vêtements ?? (ligne 8), et le code RD22WHC laisse imaginer qu’elle est bien déclarée comme étant rouge (RD = red), mais quand même, ce papier ne me donne que médiocrement confiance dans la suite des événements. Qui vivra verra.


photo Reçu bagage retardéa

En attendant son bagage, mon voisin néerlandais m’avait donné un tuyau utile :
- Le chauffeur de taxi refusera probablement d’utiliser son compteur, et commencera par vous réclamer 120 yuan. Vous devriez normalement en avoir pour 80 yuan pour le centre-ville.
Quand je sors enfin du terminal, l’endroit est quasiment désert, mais il y a deux taxis hors champ à gauche.


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Oui, l’un des chauffeurs connait le Paradise Hotel, qui bien sûr ne s’appelle pas comme cela en chinois ; il y a longtemps que je sais que le nom « pour étrangers » des hôtels en Chine est inconnu des Chinois. 乐府大酒店, ça pourrait se traduire par Grand Hôtel de l'Administration du Bonheur. Tout un programme…


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A peine avons-nous fait quelques centaines de mètres, le chauffeur de taxi lance les hostilités.
Changchun, c’est loin, vous êtes d’accord pour 150 yuan ?
J’ai coutume de dire qu’un chauffeur de taxi chinois au noir ou qui refuse d’utiliser son compteur, c’est un requin mangeur d’hommes. Face à un spécimen de ces prédateurs locaux, j’ai acquis la férocité d’un requin mangeur de requins.
Arriver sans ma valise m’a donné un surcroit d’adrénaline et il ne sait pas à qui il a affaire. Il avait été obligé d'enclencher son compteur pour passer le contrôle de sortie de l’aéroport, mais le faire moi-même ne m’aurait pas gêné – je l’ai déjà fait à Ürümqi – c’est une raison parmi d’autres pour m'asseoir systématiquement à l'avant.


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La joute verbale durera jusqu’au péage de Changchun, vingt kilomètres plus loin. Je ne me souviens évidemment pas de l’intégralité, mais lui comme moi lutte pied à pied, bien décidé chacun à faire craquer l’autre à l’usure.
- Ce sera 80 yuan, pas plus. Ou alors la somme indiquée au compteur.
- Alors 120 yuan, quand même.
- Pas question. Ce sera 80 yuan.
- Si vous vouliez économiser de l’argent, il y avait le bus.
- A cette heure, là, il fallait attendre trop longtemps. Si je prends un taxi, c’est pour aller vite. Vous avez un compteur, il faut l’utiliser.
- Mais l’aéroport, c’est loin
- Vous saviez en allant à l’aéroport que c’était loin

… et ainsi de suite


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Arrivée dans la ville déserte à 23h50 devant l’hôtel : le compteur + péage est à 79 yuan, et je n’ai pas cédé un pouce de terrain dans la joute qui nous a opposés. Je lui tends un billet de 100 yuan et il fait mine d’en rester là. Un regard droit dans les yeux suffit à lui faire rendre les armes et il me tend un billet de 20 yuan. Et avant de s’éloigner, pouce en l’air et un mince sourire aux lèvres, aussi bon joueur qu'un de ses confrères d'Ürümqi, il rend hommage à l’étranger qui sait se battre, et s’est battu mieux que lui.
再见 ! (Au revoir !)


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Ce n’est pas tout, je ne sais même pas si ma réservation a été confirmée à cet hôtel qui contrairement à son nom n’est pas un paradis. La bonne nouvelle dans le hall vide et surdimensionné est que oui, ils ont bien une réservation à mon nom. La mauvaise nouvelle dans ma chambre, c’est que je n’arrive pas à accéder à internet avec mon PC, uniquement avec mon smartphone que je n’arrive pas à configurer en hub wifi, ou à partager la connexion par le câble USB. A une heure du matin, je renonce.


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C’est la fin de ce FR, et le début d’un bonus sur cette ville inconnue où je n’ai que mon PC sans internet, mon appareil photo, leurs chargeurs, les vêtements que je porte, un smartphone sans accès aux applications Google faute de VPN qui est sur mon PC, et pas mon guide touristique.
Pourquoi faire 3h30 de vol pour aller à Changchun (CGQ n'était même pas dans la BD de Flight Report quand j'ai préparé ce FR, c'est dire son rayonnement international)? D’abord parce que le Jilin était l’une des trois seules provinces chinoises où je n’avais encore jamais mis les pieds, et ensuite parce que Changchun a été la capitale du Mandchoukouo, cet état fantoche sous contrôle étroit des Japonais en 1932 – 1945.
Il reste de cette époque le palais de Puyi, qui n’est autre que le Dernier Empereur que le film éponyme de Bertolucci a rendu célèbre en Occident.


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Le palais impérial du Mandchoukouo couvre une surface de plus de quatre hectares. L’ampleur du site fait qu’on ne s’y bouscule pas. Comment se répartissent par nationalité les visiteurs du Palais Impérial du Mandchoukouo ? Le trombinosope des 55 guides agréés en donne une indication : 47 sinophones, 3 anglophones, 3 coréanophones et 2 nippophones.
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Une partie non payante est occupée par un petit hippodrome ; on entre dans la partie payante par cette entrée secondaire :
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Les Japonais n’avaient pas le temps de construire un véritable palais quand ils ont créé le Mandchoukouo, ni l’intention de faire des frais excessifs dans un pays qu’ils allaient saigner à blanc, et beaucoup de bâtiments ont en fait été réquisitionnés. Cet ensemble date du début du XX° siècle, et était la résidence privée du dirigeant du Bureau de transport exclusif de Jilin-Heilongjiang (les deux provinces nord de la Mandchourie).
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L’intérieur de la cour, typique d’une siheyuan ???, ou maisons à quatre côtés, que l’on trouve partout en Chine, tout particulièrement dans le nord-est du pays. Cette demeure était le siège de l’Administration Intérieure du Palais
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Quoi que l’on pense du Mandchoukouo, je ne vais pas ajouter l’adjectif « fantoche » dans toutes les phrases, mais ça ferait couleur locale, car je crois que j’ai définitivement appris le mot ?, tant je l’ai vu, revu et revu encore pendant cette visite. Toujours est-il est que ceci était le bureau du vice-chef japonais, qui était le véritable chef de l’administration du palais; il en allait de même pour le gouvernement du Mandchoukouo.
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La chambre de l’un des princes, dans une maison construite au début du Mandchoukouo
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La salle de classe des princes
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Le style russe du bâtiment Jixi trahit sa construction antérieure à l’établissement du Mandchoukouo.
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« N’oubliez pas le 18 septembre [1931]», signé Jiang Zemin (secrétaire général du PCC et président de la République dans les années 1990), sur la stèle en face du bâtiment. Il s’agit de l’Incident de Mukden, un attentat contre une voie ferrée, vraisemblablement planifié par les Japonais, qui servit de prétexte à l’invasion japonaise en 1931.
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Il règne dans ce palais une mélancolie omniprésente. Puyi se savait une marionnette dans les mains des Japonais, et se méfiait d’eux, se préparant ses propres médicaments dans cette pharmacie, et faisant goûter sous ses yeux tous ses plats.
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La salle de bains et les toilettes de Puyi. Souffrant d’hémorroïdes, il y passait un temps considérable.
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La chambre de Puyi, qu’il utilisa de 1932 à 1945. La pièce est petite ; le ventilateur n’était pas de trop dans la canicule en pleine journée, mais les hivers sont très rudes en Mandchourie.
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Le bureau du général japonais Yoshioka, chargé de la surveillance nuit et jour de Puyi.
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L’étude de Tan Yuling, première chronologiquement des concubines et seul véritable amour de Puyi, qui mourut en 1942 à l’âge de 22 ans. On soupçonne sans preuve formelle les Japonais de l’avoir assassinée pour son opposition à leur égard.
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Le séjour de Tan Yuling
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La chambre à coucher de Tan Yuling
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Dans l’atmosphère étouffante de ce théâtre d’ombre, l’impératrice Wanrong s’enferma dans la dépression et la toxicomanie à l’opium. Ceci est sa chambre à coucher, avant qu’elle ne soit écartée à la suite d’une liaison absurde. Sa fille illégitime fut assassinée à la naissance par les Japonais, et elle mourut peu après la fin de la guerre de malnutrition et des conséquences de son état de manque.
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Ce qui régnait aussi dans ce bâtiment, c’était l’odeur de nourriture de qualité médiocre quand je l’ai visité. A Changchun, la pause-déjeuner n’est pas une excuse pour abandonner son poste pour les gardiennes de musée. Je n’ai jamais vu cela ailleurs en Chine.
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Changchun a beau être très au nord à l’échelle de la Chine, il faisait très chaud en milieu de journée, et il y avait d’autant plus d’odeurs de nourriture, de ces plateaux repas de très médiocre qualité que j’ai bien connus partout dans le pays.
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En revanche, ce qui était tout aussi inhabituel en Chine, c’était ces panneaux recommandant le calme, alors que les groupes avec guide et porte-voix sont la plaie de beaucoup de sites touristiques chinois.
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Le bâtiment Qinmin, qui était à l’origine le siège de l’administration du Bureau de transport exclusif de Jilin-Heilongjiang.
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La cour intérieure du bâtiment
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Cette salle du trône ne donnait à Puyi que l’apparence du pouvoir
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Tout comme cette salle de banquet
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Cette Park de la fin des années 20 était la voiture officielle de Puyi. Une anecdote illustre l’emprise des Japonais : il alla avec cette voiture jusqu’au-delà de Tonghua, près de l’actuelle frontière avec la Corée du Nord, et fut ramené à Changchun par les Japonais, « pour sa sécurité ».
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Les objets exposés dans cette salle ont une valeur particulière pour les Chinois, ce qui explique le soin particulier avec lequel ils sont exposés, contrairement à d’autres ailleurs dans le palais.
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Ce n’est peut-être pas tout à fait un hasard si les panneaux et notules de cette pièce sont uniquement en chinois, et que l’intéressant audioguide en anglais n’en soufflait mot.
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Les deux lignes inférieures de la notule de cette petite coupe sont les plus intéressantes :
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清同治 : [dynastie] Qing, [règne de l’empereur] Tongzhi, donc 1861 – 1875
故宮博物院藏 : Trésor de la Cité Interdite
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Comment écrire de manière politiquement correcte que la quasi-totalité des trésors accumulés pendant des siècles par les empereurs chinois dans la Cité Interdite, de repli en repli face à l’avance japonaise, se trouve désormais au Musée National du Palais à Taipei ? Les Chinois le savent bien, et n’ont pas envie de le rappeler aux étrangers.
Ce couloir sur deux niveaux faisait communiquer à une partie résidentielle
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Puyi a cependant peu utilisé la chambre dont il disposait dans ce bâtiment, préférant celle du bâtiment Jixi, car il soupçonnait les Japonais d’y avoir installé des micros. Il se méfiait tant qu’il communiquait avec sa concubine par écrit dans leur chambre plutôt que de lui parler.
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L'étriquée salle de réunion ordinaire qu'utilisait Puyi pour conférer quotidiennement avec les membres de son gouvernement (fantoche, en v.o.) et les militaires
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Il y a des symboles qui pèsent aussi lourd que des faits. Les Chinois ne pardonnent pas la présence d’une pièce de style japonais dans le palais impérial du Mandchoukouo
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… ni la tentative d’importer le shint?, alors religion d’État au Japon, au Mandchoukouo. Alors que le palais n’a guère été endommagé, le Japon ayant capitulé avant que des combats n’atteignent Changchun, Il ne reste que les fondations du temple à la déesse japonaise Amaterasu qui se trouvait ici.
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La visite se poursuit avec le Musée Historique de l’Occupation du Nord-Est ????????, qui en fait des tonnes sur les crimes de guerre des Japonais, en Mandchourie et ailleurs en Chine. Le dossier à charge est lourd, et la visite de ce musée entièrement en chinois est peut-être à déconseiller aux enfants. Les FRistes ne sont pas des enfants, mais il ne me semble pas nécessaire de m’appesantir avec complaisance sur ce sujet.
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Le palais impérial du Mandchoukouo présente évidemment une version officielle de cette page de l’histoire, et en cela il est en phase avec le film de Bertolucci qui a été réalisé en étroite collaboration avec les autorités chinoises qui ont fourni notamment l’accès aux sites historiques et les figurants. Un jour viendra peut-être où une présentation plus équilibrée des faits sera exposée, mais cette visite n’en est pas moins très intéressante, et justifiait bien d’avoir fait le voyage.
C’est la fin de ce bonus touristique, et de ce FR.

Ma valise aura-t-elle été au rendez-vous à Qingdao (TAO) ? C’est ce que vous lirez dans le FR suivant, à paraître.

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Notes des produits

Compagnie aérienne

China Southern 7,5

  • Cabine8,0 / 10
  • Equipage8,0 / 10
  • Divertissements6,0 / 10
  • Restauration8,0 / 10
Aéroport de départ

Chongqing - CKG6,4

  • Fluidité9,0 / 10
  • Accès6,5 / 10
  • Services5,0 / 10
  • Propreté10,0 / 10
Aéroport d'arrivée

Changchun - CGQ8,9

  • Fluidité10,0 / 10
  • Accès6,5 / 10
  • Services9,0 / 10
  • Propreté10,0 / 10

Conclusion

Service minimum pour le divertissement à bord, mais pour le reste, c'est une prestation standard à bord de ce vol CZ qui était ponctuel.

Zéro pointé pour les services de CKG qui n'ont pas chargé ma valise dans l'avion. Cela aurait pu être très embarrassant si j'avais eu un rendez-vous professionnel le lendemain. J'avais tout juste le strict minimum vital pour la journée suivante en bagage à main.

L'accessibilité de CGK n'est pas idéale, car le réseau de métro est incomplet et ni HongYaDong, ni mon hôtel n'étaient desservis. Un peu stressant quand il faut se battre (au figuré) pour arriver à monter dans un taxi qui sera dans des bouchons.

J'aurais donné la note maximum aux employées à CGQ si elles m'avaient donné l'horaire d'arrivée (et non de départ) de l'avion pouvant apporter ma valise le lendemain - heureusement que j'étais vigilant. Je pénalise l'accessibilité en raison des tentatives d'arnaque des taxis pour la course vers le centre-ville (et bien sûr aussi au retour).

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Les derniers avis de marathon

Commentaires (24)

  • Bonjour François :)

    Merci pour ce FR très très instructif :)

    Un vol correct sur CZ avec une prestation convaincante. Les sièges Y avaient l'air très confortables car plus tout jeunes.

    Quel dommage pour la valise qui ne vous a pas suivi. Je note que les employés de CGQ ont fait leur travail à merveille. Il ne reste plus qu'à voir dans le prochain FR si vous avez récupéré votre valise :D

    Le bonus est tout simplement génial, j'ai appris énormément d'anecdotes sur une partie de l'histoire de Chine que je connais très mal.

    A bientôt pour la suite :)

    • Sièges effectivement confortables, avec le bonus du siège milieu inoccupé, ce qui est plutôt rare en Chine.

      Les employées de CGQ se sont démenées et n’ont pas démérité, face à mon niveau en chinois et aux contraintes de mon routing.

      On ne peut comprendre un pays sans en connaître au minimum son histoire récente, et les Européens connaissent hélas très mal celle de l’Extrême Orient. Qui a entendu parler de l’Unité 731 ?

      Merci pour le commentaire !

  • Merci Marathon pour ce FR toujours aussi complet :)

    Vol correct, avec un agréable voisin :)

    Je dois bien avouer que vous connaissez à la perfection toutes les petites astuces du voyageur étranger en Chine, à commencer par les pièges à éviter et notamment les chauffeurs de taxis ^^ Voyant un étranger, ils sont tentés selon mon expérience d'abuser de vous :)

    Merci pour les caractères chinois, cela apporte un vrai plus aux sinophones ;)

    Enfin, en peut remarquer que vous êtes un fréquent voyageur chez BR ^^

    Black

    • Je n’avais pas l’habitude de glisser les noms en idéogrammes dans mes FR ; je note que c’est apprécié.

      J’ai beaucoup fréquenté TPE, mais pas beaucoup BR, en fait.

      Merci pour le commentaire !

  • 13/27 c'est deja bien, j'en suis a 0/27 mais j'en connais...13/27.

    L'aeroport semble confortable et recent

    L'anglais est optionnel sur les vols intérieurs chinois ?

    J'ai hate de voir si la valise va suivre.

    Amusant le trajet en taxi. :D

    J'avais écris un grand essay pour l'université sur le Manchukuo, c'est sympa de voir ce bonus.

    Merci pour ce FR :)

    • Il arrive que le niveau en anglais des PNC chinois ne dépasse pas la lecture des annonces standard, où ne changent que la température et l’heure à l’arrivée. Il y a tellement peu d’étrangers en dehors de PEK-XIY-SHA/PVG-CAN que cela suffit.

      Merci pour le commentaire !

  • Merci pour ce FR

    Il semble qu'il y ait des travaux d'extension à l'aéroport

    Vol domestique classique si ce n'est la perte de la valise

    Bonus historique très intéressant

    qui en fait des tonnes sur les crimes de guerre des Japonais

    Pas vraiment utile d'en rajouter vu ce qui s'est passé à Nankin :(

    A bientôt

  • Merci François pour ce FR auquel la connaissance préalable de l'incident et du thème du bonus n'a pas enlevé une once d'intérêt.

    CZ a fait le boulot et tu as même pu renouer avec l'accumulation de miles ST.

    Le coup de la valise est pour le moins agaçant. J'espère que tu n'as pas pris froid ou que tu as fait une virée dans un de ces centres commerciaux dont tu raffoles.

    L'hôtel de l'Administration du Bonheur : on en frémit, pas forcement de plaisir !

    Passionnante visite de ce lieu historique savamment narrée et illustrée.

    A bientôt !

    • Les noms chinois des raisons sociales, comme de cet hôtel, passent très mal en traduction littérale. C'est un bon exemplaire de l'adage italien Traduttore, traditore.

      Merci pour le commentaire !

  • Pas tenté par le photographie souvenir devant le poster de l'A380 ?

    Prestation disons Standard Chine pour ce vol.

    Le riz du plateau est moins au carré que sur CA.

    Belle visite du palais de Puyi.

    Merci pour le FR et son bonus !

    • Je ne suis pas tenté par les photos moi devant le paysage, qu'il soit réel ou non.

      Merci pour le commentaire !

  • Merci François pour ce moment très instructif.

    Belle description de l'aéroport de départ.

    le vol en lui même est de bonne facture avec un repas complet, et un voisin sympa

    Toujours embêtant ces bagages perdus, surtout en toute fin de journée

    Ah ces satanés Conducteurs de taxi, quelle réputation ! Tu as bien fait de ne pas céder.

    Comme toujours, le bonus et vraiment intéressant

    A bientôt pour la suite

    • Les tarifs de taxi à la tête des clients, ce n'est pas partout en Chine, loin de là. Je me souviens même d'un chauffeur de taxi à Shanghai qui arrêtait discrètement son compteur à chaque fois qu'il demandait son chemin, dans une zone de construction si récente que le GPS n'était d'aucun secours, pour ne pas me facturer les temps d'attente correspondant.

      Merci pour le commentaire !

  • Merci pour ce FR.

    Le péage est gratuit à changchun? Normalement son prix doit être rajouté au taxi Fare, non?

    13 compagnies sur 27, tres beau score! Beaucoup de compagnies en Chine mais l avion reste toujours cher, pas de vrai low cost.

    Pas de y+ sur cet A321?

    Très beau bonus.

    Au passage, encore un vol à l heure en Chine. Dites moi la prochaine fois que vous venez, il faut que l on voyage ensemble!

    • J'ai abusivement simplifié : c'était 79 RMB, péage inclus. D'ailleurs, on voit que le compteur n'en est qu'à 44 RMB à l'arrivée au péage. Bien vu !

      Pas de vraie low cost chinoise; on m'a dit que les tarifs aériens étaient réglementés en Chine.

      Merci pour le commentaire !

  • Merci pour le FR !

    Quel était l'autre choix du catering en classe éco ?

    J'adore la photo de l'A380 disposé en plein aéroport, ça m'a fait bien rire xD

    Merci pour le bonus historique intéressant sur une part de l'histoire oubliée (bien qu'on en entendra parler en Aout). Il y a des guides nippophones, cela veut dire qu'il y a des touristes japonais allant sur ce site, est-ce récent ? Car cela me surprends un peu à vrai dire, mais bon.

    • L'autre choix était l'inévitable beef-noodles (??? pour les initiés, comprendre bœuf et spaghetti trop cuits à mon goût).

      Je n'ai pas détecté de touristes japonais lors de ma visite. En fait, sauf dans les sites mondialement connus, j'ai toujours très rarement entendu parler japonais en Chine.

      Merci pour le commentaire !

  • Merci pour ce Fr, Marathon.

    CZ semble moins bon que CA :/

    Haha, je n'ai pris que une des 27 compagnies affichés. La honte :P

    J'amais chouette de perdre ses bagages :(

    AaaH les chauffeurs de taxi chinois... :( J'ai déjà fais ca aussi allumer le compteur moi-même (mais pas en Chine)

    Jolie bonus

    (Ps: j'ai attrapé votre symtome. Je voyage aussi avec mon mètre désormais (FR a venir) :P )

    • CKG est un hub de CZ, mais je ne sais pas si ce problème de bagage est à mettre au compte de leur personnel ou de celui de CKG.

      Une seule nouvelle compagnie chinoise à mon palmarès lors de ce voyage, mais je n'avais pas ou peu le choix.

      Le mètre ruban deviendra-t-il un critère de reconnaissance des amateurs de destinations inhabituelles ?

      Merci pour le commentaire, et au plaisir de mesurer votre talent de narrateur !

  • Comme le dit le commentaire précédent , j'ai l'impression que ÇA est au dessus de CX niveau service. J'aurais vraiment pas su garder mon calme pour l'histoire de valise. Les taxis en Chine...toute une histoire ! J'ai eu pas mal de déconvenu bien trop souvent avec les taxis chinois! Quelle chance d'avoir pu visiter l'ancien palais de Puyi en Manchukuo, d'ailleurs j'aurais appris grâce à votre FR que les trésors de la cité interdite sont à Taipei.

    Merci François pour ce super FR.

    • Garder le contrôle de soi-même aide à garder le contrôle de la situation, surtout quand elle est compliquée.

      Les Chinois ne pardonnent pas aux Taïwanais de détenir les trésors de la Cité Interdite, d'autant que pendant des décennies, il leur était rigoureusement impossible d'aller les voir à Taipei.

      Merci pour le commentaire !

  • Merci pour ce FR, où à la classicité et la standardisation des vols (même si vous n'avez décidément pas de chance sur les 2 derniers), on peut opposer la richesse et la diversité des bonus (boni, s'il y a sur FR des latinistes pointilleux).

    Quand on sait ce que le PCC doit à l'occupation japonaise quand à son devenir, on comprend la place qui y est faite dans l'historiographie officielle. Effectivement, en Occident, il faut chercher un peu par soi-même pour savoir ce qu'est l'unité 731, mais surtout, on entend très peu parler des exactions de l'armée nipponne dans les pays que le Japon a occupé à partir de 1931 (femmes de réconfort, massacres de Nankin, mais aussi de Singapour ou aux Philippines, traitement des prisonniers...). Aussi, si la propagande s'est emparée de ces évènements, vu leur gravité et leur ampleur, il apparait difficile de ne pas envisager la place qu'ils ont pu avoir dans la conscience collective dans les décennies qui ont suivi ces atrocités.

    Après, concernant l'attitude et le rôle de Puyi dans cette page de l'histoire, votre bonus est très intéressant et j'espère que vous ne nous en cachez pas d'autres. ;)

    Du coup, je ne peux que vous recommander le dernier numéro de la revue L'Histoire, datée de juillet 2015 et intitulée 1931 - 1945 Asie Pacifique, l'autre guerre mondiale, qui apporte une analyse historique de la période, particulièrement en Chine et au Japon, et surtout essaye de montrer la construction de l'histoire qui a eu lieu dans les décennies qui ont suivi la guerre. Il y a notamment des articles sur :

    - le rôle des États fantoches dans le projet japonais

    - l'unité 731 et notamment la perspective dans laquelle les études étaient faites (et qui semblent plus proches d'études que des expériences de Mengele) et ce que sont devenus les documents de travail et leurs auteurs

    - la fière chandelle que doit le PCC aux Japonais, qui lui ont évité la disparition et ont décimé les troupes du Kuomintang

    En espérant être demeuré clair dans mes considérations et ne pas vous avoir ennuyé pour autant avec,

    à bientôt sur FR

    • Merci pour ce long commentaire auquel je ne réponds qu'après avoir acheté cette revue, en effet très intéressante.

      Mes bonus (ou boni^^) sur FR ne sont qu'une très petite partie de ce que j'écris sur ces pays; je m'efforce de choisir ici des thèmes sortant de l'ordinaire, sans dénaturer la raison d'être de ce site qui reste le voyage aérien.

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