Dernier segment chinois de ce voyage, mixte privé / professionnel :
CDG - PVG : MU370 (A332) Les poteries d’Yixing
PVG - CGO : FM8389 (B738) Les temples de Kaifeng
CGO - PEK : CA1326 (B738) L’allée des Mig
PEK - TYN : train à grande vitesse
TYN - PVG : MU2402 (B738) Meilleurs vœux de bonheur !
HGH - CTU : CA1741 (A319) Que c'est triste, Hangzhou, sous la pluie
CTU - XIY : CA8926 (B738) Chengdu by night
XIY - PEK : CA1232 (A320) La Grande Muraille vue du ciel
PEK - CSX : CA1363 (A321) Xinzhongjie a survécu !
CSX - PEK : CA1374 (A330) Chez soi à Beijing
PEK - CKG : CA1409 (B738) L'extravagance de HongYaDong
CKG - CGQ : CZ6460 (A321) Galère à Changchun
CGQ - TAO : CZ3938 (A321) La Riviera chinoise des Allemands
TAO - CAN : SC4675 (B738) Nous avons le regret d’annoncer que le vol SC4675… (vous êtes ici)
Ce FR commence avec le trajet en taxi vers l’aéroport. Le chauffeur de ce taxi était sympathiquement volubile et manifestement heureux de pouvoir papoter de tout et de rien avec un étranger. C’était un taxi noir, un chouïa plus cher, mais nettement plus confortable que les autres.

Si le centre historique de Qingdao est très agréable, les interminables cités dortoir et zones industrielles n’ont rien de passionnant.


Une exception quand même avec la gare de Qingdao Nord, construite en 2007, à l’extrémité de la ligne à grande vitesse qui se raccorde à Jinan à l’axe Beijing – Shanghai-Guangzhou. Qingdao - Guangzhou en train à grande vitesse, en seconde classe, c’est deux fois moins cher que mon billet d’avion TAO-CAN, mais il faut quand même plus de douze heures (6h32 – 19h04) pour couvrir les 2401 km de bout en bout.

Arrivée à TAO (photos prises à pied après m’être enregistré) avec les deux terminaux surmontés du nom de la ville en chinois et en écriture latine, respectivement


… et la tour de contrôle entre les deux.

« Mon » terminal landside.

Un décollage toutes les 6 minutes, sans compter les vols internationaux, selon ce FIDS.

Pour plus de 90% des vols, il est possible de s’enregistrer dès 8h du matin, quelle que soit l’heure de départ du vol. Un bon point pour TAO.

A cette heure là, les banques d’enregistrement n’avaient rien de surchargé

Inutile d’envier le guichet J/Elite et son tapis rouge

… j’ai eu mon BP en un rien de temps

Passage routinier du PIF. Uns fois airside, les flèches au sol indiquant les portes d’embarquement

Les chariots à bagage à main ont des écrans pouvant afficher de la publicité

Ces fauteuils massant ne font pas recette


Pour ce qui est d’avoir un accès internet, et puisque j’ai négligé d’acheter une carte SIM chinoise, ce n’est pas au Comptoir Intégré de Service, qui rassemble en un seul point l’absence de service airside de TAO.

TAO est un aéroport international ; je ne pouvais évidemment pas voir les appareils étrangers au contact, ou très mal, mais voici ceux que j’ai vu au roulage :
767 ANA

A330 Korean Air

A321 Asiana Airlines

A330 Dragonair

Passons au parc local. Comment pourriez-vous ignorer l’existence de Rizhao, une des innombrables villes de plus d’un million d’habitants en Chine, située à 170 km de Qingdao ? C’est là qu’est basée Rizhao Steel, qui possède ce Gulfstream G550.

Encore plus locale, la jeune Qingdao Airlines, créée en 2014, équipée uniquement d’A320 comme ceux-ci

Et tout aussi local, puisque Qingdao se trouve dans la province du Shandong, un 738 Shandong Airlines, identique à celui qui va assurer mon vol. Il y en avait beaucoup sur le tarmac de TAO.

Une livrée spéciale pour ce 738 Shandong Airlines

En voici la raison

Deux variantes de la livrée (avec ou sans le nom du groupe HNA) des 738 Hainan Airlines


A320 China Eastern en ancienne livrée

Et A319 China Eastern en nouvelle livrée

737 China Southern

A319 China Southern

738 Xiamen Air

A320 Juneyao Airlines

Vu plusieurs fois lors de ce voyage (mais peut-être pas le même) : un A319 Tibet Airlines, bien loin de sa base.


Une découverte : un appareil de la toute nouvelle Guangxi Airlines créée en février 2015, filiale à 70/30 de Tianjin Airlines et Hainan Airlines.

Enfin, la perle rare de ce spotting sur un aéroport civil : ce Harbin Y-12, de conception chinoise, est exploité par la Surveillance maritime chinoise (中国海监). C’est un appareil à usage militaire qui a été exporté dans un bon nombre de pays à économie intermédiaire.

La « pièce pour passagers spéciaux » (ce n’est pas une erreur de traduction !)

Ce qui était spécial, c’était l’air renfrogné de l’employée, que j’ai flouté par miséricorde

Cela ne m’a pas étonné qu’aucun passager spécial n’ait eu envie d’aller là, vue l’attitude accueillante de son personnel.

Il n'y a que deux points d'alimentation électrique à la disposition des PAX dans ce terminal domestique (plus un à l'étage inférieur, pour les embarquements par PAXbus)

Une station-service, c'est une station 站 où l'on ajoute 加 de l'essence 油, et un téléphone portable, c'est un appareil 机 à main 手, donc par analogie, un point de rechargement de téléphone portable, c'est un 机手加油站. Le chinois, c'est facile !

Il est l’heure d’aller à la porte 29, qui est au niveau inférieur : ce sera un embarquement par PAXbus

Comme toujours, c’est bruyant. Ce n’est pas mon vol qui embarque ci-dessous.

Il est 15h26, bonne nouvelle pour les PAX du vol CZ3800 TAO – CAN de 16h00, retardé pour cause de contrôle aérien : il est arrivé ; veuillez attendre les annonces. Il aura largement plus d'une heure de retard.

Et mauvaise nouvelle pour les PAX de l’autre vol vers CAN, le mien :

En raison des inondations causées par le temps à Guangzhou, l’heure de départ est modifiée. Veuillez écouter les annonces.
Ça ne fait pas du tout mon affaire, car je dois retrouver à l’hôtel mon collègue chinois pour préparer notre réunion du lendemain.

Et alternant avec les annonces des vols ordinaires (qui partent toutes les six mintues, comme on l’a vu), tourne en boucle l’annonce suivante en chinois et en anglais.
Ladies and gentlemen, May I have your attention please. We regret to announce that Flight SC4675, CA4675 cannot board due to weather conditions. Would you please remain in the boarding room and wait for further announcement.
C’est la double peine des vols chinois retardés : on est fatigué d’attendre, et fatigué par les annonces qui n’apportent aucune information nouvelle.

Et pour ajouter au vacarme, il y a des employées qui utilisent un porte-voix portatif pour faire des annonces au sujet les vols qui embarquent.

En attendant, vous aurez droit à la mascotte de mes FR passés

Puisque ce n’est pas mon vol qui part en ce moment de la porte 29

… je suis remonté à l’étage principal, où c’était plus calme, et où je pouvait aussi sans difficulté brancher mon PC pour éviter de me retrouver à sec avant la fin du voyage,

et continuer le spotting que j'ai rassemblé au début de ce FR.

D’autant qu’il est relativement facile de repérer de loin la non évolution de la situation : mon vol, c’est celui dont la porte n’est pas affichée.

Vers 17h (je rappelle que l’embarquement aurait dû être à 15h45), je redescends aux nouvelles, et elles ne sont pas bonnes, parce que la distribution d’un en-cas est annoncée.

Un PAX apostrophe assez agressivement (et bien inutilement à mon avis) l’employée de droite ; je demande à l’autre :
还没有时间?
没有时间。
Non, il n’y a toujours pas d’heure [de départ].

La bonne nouvelle, c’est que ce n’est pas un plateau repas, ce qui laisse espérer que l’attente n’ira pas jusqu’à l’heure du dîner.

Après déballage : ce n’est pas de la gastronomie, mais cela permet de tenir

La salle s'étant un peu vidée, j'ai pu m'assoir à proximité du seul point d'alimentation électrique en libre-service dans cette salle au niveau du tarmac.

Il est 18h16, soit ETD + 2h01, et le vol SC4675 embarque enfin !

La queue se forme spontanément de manière ordonnée

Le minibus pour les PAX J/Elite

Un petit tour par la gauche du tarmac, avec un A320 Shenzhen Airlines

Beaucoup d’appareils Shandong Airlines au large

Ce ne sera ni ces deux là

Ni celui-ci

C’est B-5648, livré le 9 mai 2012, qui effectuera le vol.

Ultime attente avant le OK donné par une PNC, pouce levé. Cette employée effectue le deuxième contrôle des BP, qui est de règle en Chine

Une livrée spéciale, promouvant la province du Shandong

Bel éclairage sur celui-ci au loin

Vue de profil du Y-12, devant un E-190 China Southern

Le terminal au loin

La queue se forme sagement

Montée à bord


Les deux rangs 2+2 de la cabine J


Cette fois-ci, j’ai en bagage à main un sac supplémentaire avec une paire de chaussures et quelques vêtements. Si vous ne savez pas pourquoi, relisez ce FR .

Détail de la moquette

… et des housses des sièges

Les repose-tête portent une publicité pour une grotte aménagée pour la visite touristique qui surfe sur sa localisation à côté de Taishan, le site le plus célèbre du Shandong avec Qufu, ville natale de Confucius.

Taishan 泰山, c’est une montagne sacrée, que l’on gravit par un escalier de 6660 marches, dont la plus grande partie d’une seule traite jusqu’en haut :

Revenons à ce vol. Le pitch mesuré à ma manière depuis le dos du siège précédent est au standard chinois, peut-être un chouïa plus généreux.

La fiche de sécurité recto-verso

Mon demi-rang va rester libre le temps que le deuxième PAXbus arrive

Et le siège milieu, où mon voisin au couloir va attacher son sac, va rester libre. Maigre consolation pour une si longue attente.

La démonstration de sécurité sur IFE est en dessin animé. Plus tard, il y aura un dessin animé expliquant le pourquoi des différentes recommandations et interdictions, à un rythme enlevé et de manière très ludique.

SC n’est pas ouverte aux superstitions occidentales : il y a un rang 13

Ce n’est pas le nom chinois de Tianjin Airlines qui apparait en gros devant l’aile de cet E-190 : 天津农商银行 signifie « Banque de l’Agriculture et du Commerce de Tianjin ».

Au décollage comme à l’atterrissage, c’est 737 SC, 737 SC et encore 737 SC. Il n’y a guère que la couleur du nez qui change



Piste 17 : à 19h15, il est exactement ETD + 3 heures, et c’est à nous de décoller !

Le terminal en arc de cercle

Winglet shot de 山東航空 (Shandong Airlines), écrit en idéogrammes traditionnels, de même que sur le fuselage

Quelques vues de la géovision, qui ne durera pas aux IFE


ETA 21h52, soit 2h42 de retard attendu à l’horaire et un quart d’heure récupéré en vol.


Comme CZ, SC ne connait pas le café noir.

Je vous laisse deviner mon choix : chicken rice ou beef noodles ?

Voici l’ensemble déballé

Et le chicken rice que j'ai choisi, sans aucune prise de risque, avec les pickles

Une PNC distribue des formulaires d’adhésion au programme de fidélité d’Air China

Nom, numéro de téléphone, n° de siège : jusque-là, j’aurais pu le remplir. Pour la province et la ville, cela aurait été plus difficile. Ensuite, il y était demandé le jour et le numéro du vol.

Deux ambiances différentes de l’éclairage Sky Interior


Trois heures de vol, cela justifie pour SC de proposer des exercices de décontraction sur IFE

Ils n’étaient pas beaucoup suivis.

Variante bleue du Sky Interior

Fin de descente sur CAN

Posé des roues à 21h51 : la prédiction à l’IFE était correcte

Non, il n’y a pas de filiale commune à Qatar Airways et China Southern !

Le manque de lumière m’empêche de vous détailler les appareils au contact, mais il est évident que CAN est un aéroport très international

On quitte l’avion

Au point où j’en étais de mon retard, je pouvais attendre un trou dans la file des PAX qui débarquaient pour prendre ces photos de la cabine J.


Descente vers la salle de livraison des bagages

Je suis assez intrigué par le concept d’une « hauteur non parabolique ». En chinois, il est simplement interdit de jeter des objets d’en haut.

L’enfer des bagages dont le PAX a été égaré par les PNC

Mais cette fois-ci, ma valise est bien au rendez-vous

Comme à TAO, les PAX sont encouragés à ne pas tolérer des comportements indélicats de chauffeurs de taxi au sujet des compteurs.

L’attente était négligeable, mais ce panneau suggère aux PAX de prendre le métro au niveau -2 en cas d’affluence.

Pas d’affluence ni d’indélicatesse : le trajet en taxi s’est déroulé sans problème. C’est le Guangdong : le chauffeur communiquait en cantonais avec sa base, mais il parlait couramment mandarin.
Une curiosité aperçue sur l’autoroute : cette voiture immatriculée dans le Guangdong a en plus une plaque de Hong-Kong (FV 5698) qui l’autorise à y aller. On voit (assez rarement) des plaques du Guangdong ajoutées à des voitures de Hong-Kong, mais c’était la première fois que je voyais l’inverse. J’ignore ce qu’il faut pour en obtenir une « normalement », mais d’après mes recherches, une telle plaque peut se négocier jusqu’à un million de yuan (140 000 €) au marché noir, et les tarifs sont à peine moindres dans le sens inverse. Pouvez-vous imaginer une frontière aussi étanche à la circulation automobile, à l’intérieur d’un même pays ?

C’est la fin de ce routing en Chine, et le moment de faire le bilan de la ponctualité de ces douze vols intérieurs chinois. Les compagnies aériennes elles-mêmes n’y sont pas pour grand-chose. J’ai pris chaque fois pour référence l’arrivée au point de stationnement.
PVG - CGO : FM8389 (B738) + 0:05
CGO - PEK : CA1326 (B738) + 0:00
TYN - PVG : MU2402 (B738) + 0:00
HGH - CTU : CA1741 (A319) + 1:50
CTU - XIY : CA8926 (B738) + 0:16
XIY - PEK : CA1232 (A320) - 0:12
PEK - CSX : CA1363 (A321) + 0:17
CSX - PEK : CA1374 (A330) + 1:58
PEK - CKG : CA1409 (B738) - 0:05
CKG - CGQ : CZ6460 (A321) - 0:17
CGQ - TAO : CZ3938 (A321) - 0 :18
TAO - CAN : SC4675 (B738) + 2 :49
Au total :
- sept vols à l’heure
- deux vols en retard d’un quart d’heure
- trois vols en retard de deux à trois heures
… et aussi un bagage en soute non chargé !
Je laisse à chacun le soin de comparer avec son espace aérien favori.
Quelle sera la suite ? Je vous ai laissé un frêle indice : l’achat d’un adaptateur électrique de type G à Beijing. En attendant, je vous propose de passer à un bonus touristique. Je suis resté peu de temps à Guangzhou, et il est tombé par moments des déluges en raison de la mousson, et j’ai donc puisé dans mes archives.
Il y a des choses à voir à Guangzhou, même si c’est surtout la plaque tournante du commerce en Chine du sud, mais j’ai choisi de vous présenter des maisons fortifiées très particulières dispersées dans la campagne autour de Kaiping 开平 à 140 km au sud-ouest de Guangzhou : les Diaolou 碉楼.
Les Diaolou sont d'étonnantes maisons fortifiées construites entre les années 1850 et 1930 dans la région de GuangZhou. Ces temps étaient particulièrement troubles en Chine, à l'époque de la dynastie Qing finissante et de la République naissante. Entre les brigandages de bandes armées et les exactions des seigneurs de la guerre ayant levé de véritables armées privées, la sécurité des biens et des personnes était des plus précaires.
Les plus beaux Diaolou ont été construits par des Chinois revenus à leur terre natale ou celle de leurs parents après avoir après avoir fait fortune à l'étranger, mais beaucoup ont été érigés par des villageois qui se cotisaient pour construire un donjon dans lesquels ceux qui avaient payé pouvaient se réfugier en cas d'alerte. Protéger le village entier par des fortifications aurait été beaucoup trop cher, et aurait aussi exigé une milice armée et entraînée pour les défendre : un donjon à peu près imprenable était un bon compromis pour garantir la sécurité des personnes et des quelques biens les plus précieux.

Les Diaolou répondaient idéalement au cahier des charges : des donjons construits en béton armé, n'ayant au rez-de-chaussée qu'une porte de fer renforcée par une herse ainsi que d'étroites ouvertures garnies de grilles, des balustrades pouvant servir de mâchicoulis au sommet et des échauguettes permettant de jeter des pierres sur les assaillants (elles étaient gratuites et réutilisables pour l'alerte suivante). Le béton était largement suffisant pour résister aux assaillants équipés au mieux d'artillerie légère. La structure était suffisamment haute pour servir de tour de guet dans la plaine, et étant justement en plaine, il était facile d'avoir un puits permettant de dissuader toute velléité de siège.

Les Diaolou étaient en revanche inadaptés à un rôle véritablement militaire lors de l'invasion japonaise, ni pendant la lutte contre l'occupant et la guerre civile entre nationalistes et communistes qui s'ensuivirent. Le béton étant cependant de bonne qualité, beaucoup sont restés en très bon état, jusqu'à ce qu'on s'intéresse à ce patrimoine architectural hors du commun.
Il y en a de partout dans la campagne, et il serait vain de chercher à les voir tous : les Chinois en ont recensé 1 833 encore présents sur les plus de 3 000 qui furent construits.

Diaolou émergeant de la forêt de bambous qui a poussé depuis.
Celui-ci, surnommé le Phare, est un bon exemple de Diaolou de villageois : construit sur une modeste éminence servant de cimetière, il était équipé de puissants projecteurs et de sirènes importés d'Europe, pour servir de tour de guet de jour comme de nuit.

Les étages supérieurs, peu susceptibles d'être endommagés, étaient souvent ouvragés, dans un style assez inattendu mêlant des influences italiennes et chinoises. Le mobilier était de même pour partie importé d'Europe ou des Amériques, pour les Diaolou construits par des Chinois de la diaspora. Mais héritage chinois oblige, c'est toujours un petit sanctuaire consacré aux ancêtres que l'on trouve au dernier étage.
Comme en France avec les Châteaux de la Loire sont apparus aussi des Diaolou faisant la transition entre château défensif et château de loisirs. Les bâtiments du Jardin Li, immense propriété construite par un richissime impatrié, étaient certes défendables, avec ses portes et volets de fer, mais ils étaient aussi richement décorés, dans le cadre d'un jardin pour lequel on n'avait pas hésité à creuser ex-nihilo un canal décoratif.


Le Jardin Li fut pillé et dévasté par les Japonais, et a longtemps été laissé en l'état, agrémenté de présentations vengeresses, mais a été remis en état depuis.

La zone de Kaiping est accessible en transports en commun, mais cela prend beaucoup du temps. Une solution plus coûteuse, mais efficace, consiste à louer une voiture avec chauffeur pour une journée au départ de Guangzhou : qu’il ne parle que chinois n’est pas un inconvénient majeur, car sur place, ce que l’on voit parle de soi-même.
Merci de m’avoir lu jusqu’ici !
Merci pour ce FR François !
L'aéroport de Qingdao semble neuf, comme la plupart des aéroports chinois construits avec la mondialisation.
Toujours ces annonces sans informations intéressantes...
Au moins, tu as obtenu quelque chose pour casser la croûte.
Un vol correct sinon, avec le menu typique chinois.
Les retards à répétitions sont une plaie pour la croissante du trafic aérien chinois. On remarque que la saturation des grands aéroports est proche.
A bientôt pour le retour en France :)
J’ai souvent eu un en-cas en cas de retard de cette ampleur, et je doute qu'on ait autant en Europe en pareille circonstance.
Les aéroports chinois souffrent d’un équipement insuffisant des pistes pour le mauvais temps, et aussi du peu de place laissés aux vols civils par l’armée de l’air.
Merci pour le commentaire !
Je profite du dernier FR de cette série pour vous remercier.
Très belle série de FR toujours très complèt incluant un bonus toujours intéressant à lire.
Merci
Merci pour le commentaire ; il me reste encore beaucoup à écrire sur le trajet de retour !
C'est marrant en lisant ta série comment au niveau prestation les compagnies se tiennent à la culotte.
Cabine affaire en 2-2, repas à bord Chiken rice,.....
Aviation chinoise reine du copier coller :)
Retard conséquent cette fois ci mais en grande partie pour raison météorologique.
Merci pour ce FR et la série !
J’écris souvent que toutes les compagnies aériennes chinoises se valent en vol intérieur.
Merci pour le commentaire.
Merci pour ce FR Marathon :)
Vraiment dommage ce retard sinonShangdong Airlines semble semblable à CA :)
Encore une fois un beau bonus :)
Rien de surprenant, car Shandong Arlines est une filiale d'Air China.
Merci pour le commentaire !
Merci beaucoup pour ce FR et toute la série à vrai dire !
Pour une fois, pas de cinéma autour des compteurs de la part des taxis...
Avez-vous eu l'occasion de noter des différences selon les régions à ce sujet ?
Vol classique en lui-même, le retard compris, malheureusement...
Enfin, côté positif des choses, l'avion reste toujours plus rapide que le train.
Encore une fois, bonus passionnant. Ces diaolou sont-ils difficiles d'accès ?
Attendant vos bonus avec impatience,y compris hors Chine,
À bientôt.
C’est plutôt dans les villes de second plan et en dehors des circuits touristiques standard qu’on se heurte à des problèmes avec les taxis, mais ce n’est pas une règle absolue.
Dans le principe, on peut aller à Kaiping au départ de Guangzhou en bus et rayonner à partir de là, mais cela prend beaucoup de temps. Je n’ai pas regretté d’avoir choisi l’option voiture avec chauffeur pour une grande journée, comme au cas par cas ailleurs en Chine.
Merci pour le commentaire !
Merci pour ce FR.
Enfin un vrai vol chinois avec un retard fomme il se doit. Je ne sais pas si SC le fait, faute de l avoirvprise, mais CZ, MF et MU envoie un SMS à l avance pour prévenir du retard qq heure à l avance. Encore faut il un nb chinois? Enforevecu ça sur un FOC TNA hier avec 4h de retard...
Vol classique chinois, avec son fameux choix de Catering standard.
SC crédité t elle sur star alliance en proposant le ff d air china?
Concernant la ponctualité de vos vols, C est dans la très bonne moyenne pour la Chine... Malheureusement.
En effet, j’ai un lointain souvenir de SMS en pareille circonstance, mais l’agence de voyage qu’utilisait notre bureau en Chine n’avait pas mon numéro français. Ne pas avoir acheté une carte SIM chinoise était une erreur : ce n’était jamais bloquant, mais source de petites complications régulières.
J’ai retrouvé à peu près la moyenne chinoise de 50% de vols retardés, laquelle n’est pas brillante.
Ce vol ne créditait pas sur mon compte LH, mais de toute façon, les gains en miles de ce voyage étaient dérisoires.
Merci pour le commentaire !
merci marathon, les plus beau fr c est toi qui le fais franchement ta pas de concurrent , t es le number one franchement
merci pour ses jolie images
Il y a beaucoup de FRistes qui font des récits de vols beaucoup plus exotiques ou illustrés de photos de bien meilleure qualité, sans parler des vols en classes avant.
Merci pour le commentaire !
Bonjour François et merci pour ce FR.
Un départ entâché de plus de 2 heures de retard, c'est bien dommage. Le temps a dû vous paraître bien long à l'aéroport.
Très jolie spotting local et un nombre impressionnant de compagnies totalement inconnues des cieux européens.
Si je puis me permettre, Vue de profil du Y-12, devant un 737 China Southern : il ne s'agit pas d'un 737 mais certainement d'un EMB190 :) (photo 72 ou 73).
Le plateau repas servi à bord est correct mais les portions semblent assez petites.
A bientôt,
Avec un PC alimenté, treize FR à rédiger (à ce moment-là), et ce dans un terminal spotter-friendly, je ne risquais pas de m’ennuyer :)
Aïe, faute d’inattention impardonnable, le nez de cet E-190 CZ est pourtant caractéristique. Je corrige :(
Le plat chaud est assez nourrissant. Je n’ai jamais eu besoin de compléter à l’arrivée.
Merci pour le commentaire !
Merci François !:)
Comme souvent, les aéroports sont modernes et l'expérience est très satisfaisante. Ils en ont fait poussé combien ces dix dernières années, :))
Galère pour ce vol, la collation donné est à mettre en relation avec le paquet de chips reçu par Alcam sur EZY lors d'un gros retard à Lyon ^^
Avion moderne, mais les sièges lui donne un aspect plus daté. Bon pitch cependant, et catering très correct.
AU vu du deuxième idéogramme de Taishan,qui est l'équivalent du Yama ou san Japonais, je suppose que montagne se dit shan en Mandarin?^^
Très belle découverte que ces diaolou ! :) Je connaissais ce système de défense déjà trouvé dans le centre de la France au Moyen age, quand quelques familles de nobliaux se faisait la guéguerre, on a trouvé 5 tours dans un village... ou bien il y a l'exemple de Bologne ^^
La lecture on'yomi ??? d’un kanji japonais n’est autre que la prononciation chinoise, souvent déformée, mais toujours reconnaissable. C’est le cas dans cet exemple. Attention quand même au ton : ? se prononce sh'n, donc avec un ton haut qui est un peu déroutant en fin de mot (et encore plus en fin de phrase) pour les non-sinophones.
L’Unesco a découvert les Diaolou avant moi :) ils figurent dans la liste du Patrimoine Mondial ; la Chine a très bien compris l’intérêt de cette liste pour son soft power.
Merci pour le commentaire.
Merci pour ce FR très complet:
C'est vraiment un festival de compagnie aériennes chinoises mais ce Tibet Airlines semble s'être égaré!
Dommage pour ces 2 H de retard mais inévitable dans ce type de routing.
Bonus passionnant.
La Chine pousse l'immigration et le tourisme intérieurs vers le Tibet, pour réduire les Tibétains et leur culture à un rôle folklorique et intégrer définitivement le territoire dans la Chine. Le développement de liaisons aériennes intérieures avec Lhassa fait partie de cette stratégie.
Merci pour le commentaire !