Avis du vol entre Bangkok et Nairobi en classe Affaires avec Kenya Airways

Bonjour à tous,
La publication de la série de reportages à destination de HKG effectués en mars s’est brusquement arrêtée après le vol MH retour HKG-KUL …. Par la seule faute d’un manque d’entrain de l’auteur.
Néanmoins, mon expérience récemment reportée sur KQ entre NBO et CDG m’a donné l’idée, de vous proposer un double comparatif du produit de la « Pride of Africa » : entre les routes asiatiques et européennes LC d’une part et à 8 mois d’intervalle d’autre part.
On pourra donc à l’issue de ce reportage confirmer ou nuancer le ressenti d’East African lors de son CDG-NBO ici en lien.
Rappel des précédentes étapes que seul un traitement par Icare pourrait rendre plus antiques et liens vers les FR correspondants :

1. TNR – NBO, Kenya Airways, Business class, cliquez ici.
2. NBO – BKK, Kenya Airways, Business class, c’est là !
3. BKK – KUL, Malaysia Airlines, Business class, par ici !
4. KUL – HKG, Malaysia Airlines, Business class, par là !/url]
5. HKG – KUL, Malaysia Airlines, Business class, clic gauche !
6. KUL – BKK, Malaysia Airlines, Business class, non reporté par manqué d’envie de l’auteur….. J’ai honte !
7. BKK – NBO, Malaysia Airlines, Business class, c’est maintenant.
8. NBO – TNR, Kenya Airways, Business Class, un jour prochain, dédié aux nostalgiques du Kili.

Si on se bouscule peu pour pénétrer dans l’aérogare…

… on se presse davantage à l’intérieur.

L’enregistrement de KQ s’effectue dans la rangée W.

Les files des sans-dents sont copieusement garnies alors que celle dédiée aux pax Sky Priority est déserte.

L’agent s’acquitte promptement de sa tâche.

Je n’ai pris qu’un embonpoint raisonnable pendant ces quelques jours.

Quel sont ces biens si précieux pour les ramener au Kenya par la voie des airs ?

Ce n’est pas la foule des grands soirs à l’immigration pour tous.

La foule n’inonde pas les portiques de la Premium lane mais comme un seul guichet est ouvert et que deux passagers semblent avoir quelques difficultés à présenter les documents attendus par les policiers, la formalité prend une vingtaine de minutes.

Enfin airside, dans un environnement bien connu, mais trop décentré pour barater l’océan de lait.

Mon vol, en code-share avec tout ce qui ressemble à du ST (sauf AF) semble à l’heure.

Je me dirige vers le salon AF, pas de Louis’ Tavern aujourd’hui, tout en cherchant un ATM ou un Gabier comme on dit dans la zone sud de l’Océan indien permettant de retirer des euros : Le taux de change est plus intéressant avec du cash aux échoppes jouxtant TNR que tout virement interbancaire et des contingences techniques (on ne peut retirer que 40 billets à la fois dans un Gabier) font qu’il est ruineux de retirer des Ariarys avec une carte étrangère à Madagascar …
Aux confins des zones D et E je trouve mon bonheur, mais le montant du retrait est limité.

En plongée, il semble que ce sont les pax EK qui ont le plus besoin d’aide.

Pas d’achat en vue, tout liquide pouvant être intercepté à NBO.

Le nouvel an chinois est encore visible.

Une fois dans l’entresol, le salon est proche.

CZ et KA font totem à part.

M’y voilà. Accueil impersonnel à souhait par la Cerbérine.

Je commence par la razzia de circonstance du présentoir à journaux et magasines. Ces choses sont rares et en différé dans les lointaines terres où je me rends…

La partie repos est quasi déserte.

Il n’est pas malaisé de trouver une place dans ce salon assez vaste.

Je vous invite à un tour du propriétaire en commençant par le sucré.
Les commentaires me semblent inutiles.

Côté boissons, les vins et alcools ne sont pas haut de gamme et le champagne à disparu en 2009.
Alcools forts.

Rare ne signifie pas exceptionnel.

Du côté du salé.

Du pain, mais pas la moindre once de fromage.

Thé et café.

Réfrigérateur à softs.

L’endroit le plus accueillant des toilettes.

Déco nostalgie d’une époque où prendre l’avion est encore une aventure.

Ma modeste sélection.

La Cerbérine informe du début de l’embarquement. Un dernier regard sur le salon.

Voici l’affichage que je découvre lorsque j’arrive en porte. Et pourtant, je n’ai pas chômé depuis le salon par ailleurs assez proche.

Vérifications du manifeste.

L’affluence est moyenne. Mais comme notre avion arrive de HKG, cela ne présage pas de son taux de remplissage. Pour mémoire, KQ tourne à 63% de moyenne, ce qui me paraît peu (aux actionnaires et aux banquiers aussi…)

L’embarquement commence. Les priorités sont respectées. J’emboite le pas dans la nourrice aveugle à cette agente décidée à ce que les choses se déroulent tambour battant.

Je suis le premier passager à me présenter.

Profil dans la nuit thaïe.

La cabine étant déjà occupée par les pax embarqués à HKG, je me contente de plans serrés de cette J désormais bien connue sur le site.
Je dois néanmoins batailler avec un squatter qui rejoindra son siège de fort mauvaise grâce.

Les IFE ne sont pas encore en marche. Le pas (terne).

Le magasine en version « God save the Queen » pour célébrer la desserte de LHR en 787.

Safety card.

L’IFE en cours d’être rebooté qui augure mal du déroulement de ce vol. Une faiblesse structurelle sur ces 787.

Les équipages KQ adorent jouer avec le mood-lightning.

Double accueil : champagne et eau. Je n’aurai pas de voisin.

A la bonne vôtre !

La trousse d’aménités. Je ne l’ouvre pas. Elle fera des heureux de retour à Madagascar.

ISIS ou DAECH ou l’EI en vedette de Time Magazine.

L’inamovible offre de vins. Ici les rouges. Ma préférence va au Baron Edmond.

Les blancs, les vins doux et le champagne.

Le menu de la collation post-décollage.

Un petit déjeuner est proposé mais je demande à ne pas être réveillé le cas échéant.

Le décollage s’effectue avec retard mais KQ prévoit large : notre arrivée est toujours prévue en avance.

Notre voyage commence cap au sud.

Nous prenons doucement de l’altitude.

Le service se met rapidement en place.
Les crevettes marinées accompagnées de leur salade thaïe ouvrent le bal. L’harmonie des couleurs est assez réussie. Je soupe en compagnie du baron Edmond.

Gros plan.

Pas de pain à l’ail ce soir.

Salière et poivrière au design sobre mais élégant comme toute la nouvelle vaisselle KQ. Beurre sans opercule.

Couverts en métal siglé.

Serviette équipée de sa boutonnière pour les maladroits dont je suis.

Trois amuse-bouche en guise de plat. C’est assez joli et plutôt bon… mais ça ne fait pas tellement « J »
Un second passage est effectué par les PNC qui veillent à ce que mon entretien avec le baron ne soit pas interrompu.

Brochette de poisson.

Quiche aux légumes.

Le calzone s’avère étouffe chrétien.

Le gâteau, pour le moins industriel. Les couleurs se marient bien.

Thé et Amarula pour conclure avant de passer en position horizontale.

Le siège en position lit. Pour être parfaitement confortable, il nécessite la présence de deux oreillers… ce qui n’est malheureusement possible que lorsque la cabine n’est pas complète.

A cet instant, l’IFE fonctionne.

A mon réveil, provoqué par l’annonce d’un atterrissage proche, plus rien ne fonctionne. Ce type de panne est récurrent à bord des 787 de KQ.

J’ai bien évidemment raté le petit-déjeuner, mais j’aurai tout le temps pour cela au salon et au cours de mon prochain vol.
J’obtiens néanmoins un café.

Les premières lumières de Nairobi apparaissent.

Vue sur notre vaillant propulseur gauche heureusement plus fiable que l’IFE.

Nairobi se situant à 1600 m d’altitude, la descente est rapide. Ca ne s’est pas arrangé du côté de l’IFE.

(i]A tribute to Saraoutou.

Atterrissage en douceur suivi d’un très lent roulage vers notre point de parking. Il est vrai que nous sommes en avance.

Dernière image de mon siège que je n’abandonne pas dans un état proche du champ de bataille.

Malgré la présence d’un jetbridge, le débarquement s’effectue par une passerelle amovible.

Les passagers sont acheminés en bus vers la PAF. Les passagers en transit sont invités à une petite promenade à pied qui offre toujours à NBO l’occasion de belles prises de vue de notre aéronef.

Quoi qu’on en dise, nous n’avons pas voyagé en 777.

Côté droit.

Inspection post-vol.

C’est sur ce début d’ouverture avec précaution des soutes à bagages que se termine ce reportage.