Avis du vol Malaysia Airlines Bangkok → Kuala Lumpur en classe Economique

A présent, le retour. Celui-ci s'avère plus alambiqué, nous avons trois vols et deux escales contre deux vols et une escale à l'aller. Notre premier vol de retour s'effectue non pas avec British Airways qui a assuré l'ensemble du voyage, mais avec la Malaysia Airlines. Avant de le relater, il me parait intéressant de raconter notre odyssée avec notre merveilleux voyagiste.

Un jour avant notre embarquement, je vais sur le site de British Airways pour nous enregistrer en ligne.

Stupéfaction: mes vols ont été modifiés, non pas d'heure, mais de dates, sans que mon voyagiste m'en informe par le moindre SMS ou le moindre E-mail. Modifiés, en dépit total du bon sens, en plus.

Notre vol Bangkok/Kuala Lumpur a lui été maintenu à la même date, en revanche, pour le Kuala Lumpur/Londres, nous sommes décalés sur le vol du jour suivant, ce qui nous fait passer plus de 24 heures dans l'aéroport de Kuala Lumpur au lieu d'une heure initialement prévue lors de l'achat des billets !

Et ce avec une enfant de six ans. Cerise sur le gâteau: notre dernier vol, le Londres/Marseille, a lui été maintenu à la date du 1er novembre, alors que la modification du vol précédent nous fait arriver le 2!

Nous allons donc nous retrouver bloqués à Heathrow ! J'ai essayé de m'adresser d'abord à British Airways, qui m'a promptement renvoyé vers mon voyagiste, après un vain trajet vers l'aéroport pour glaner des infos. Je dois donc téléphoner à Go voyages… Depuis Bangkok… Et là, le calvaire commence…

Interlocuteur qui vous met invariablement sur la musique d'attente en prétextant devoir vous passer le superviseur qui s'occupe de ce genre de situations… Au bout de vingt minutes, toujours sur musique d'attente, je raccroche et rappelle… Le même manège se reproduit six fois, avec des interlocuteurs différents, à moins qu'ils ne s'agisse des mêmes qui font semblant de ne pas me reconnaître, je suis obligé de raconter mon histoire à chaque fois…

Deux heures de communication en tout, que je compte bien me faire rembourser car la note va être salée. Au bout du sixième appel, alors que mon interlocutrice s'apprête une nouvelle fois à me basculer sur sa musique d'attente, je l'arrête, lui donnant mon numéro de téléphone et celui de ma chambre d'hôtel et expliquant que si le fameux superviseur ne me rappelle pas d'ici une heure, j'engagerai une procédure judiciaire contre eux.

Miracle, je suis rapidement rappelé. Le fameux superviseur prétexte une annulation de vol, je suis en réalité persuadé qu'il s'agit de surbooking. Non, je ne veux pas atterrir le 2, c'est le jour où nous reprenons le travail. Il nous remet finalement sur les vols initiaux, à l'exception du Bangkok/Kuala Lumpur qu'il avance. Voila pour la partie Go voyages, de sympathiques commerçants que je soupçonne de tout faire pour vous décourager afin que vous vous pliez aux changements imposés.

Revenons à nos moutons et à notre vol.

A l'aéroport de Bangkok, avant de m'enregistrer, je rencontre une collègue de boulot. Il faut le faire, à 10 000 km de chez nous…
Ensuite, l'enregistrement s'avère ne pas être si facile que ça: l'employé hésite et passe plusieurs coups de fil pour vérifier: nous n'apparaissons pas, nos vols ayant été modifiés la veille. Quelques sueurs froides plus tard, il nous demande de nous signaler au comptoir British Airways à Kuala Lumpur: comme nous changeons de compagnie, il a peur que les bagages ne suivent pas. Pourtant le voyage nous a été vendu tel quel.



Notre appareil. Prendre la Malaysia, ça fait toujours un peu bizarre au vu des événements de l'année dernière. Je n'ai pu réprimer pour ma part un petit sentiment d'angoisse. Et j'ai résisté à l'envie de fanfaronner avec une photo devant l'appareil postée sur mon profil facebook, du genre vais-je survivre?, parce que le dernier qui a fait ça, a péri sur le vol abattu en Ukraine.


Bel appareil, cabine très clean, et un IFE plus que respectable pour un vol de deux heures seulement, d'autres compagnies devraient en prendre de la graine.

Un petit repas plutôt bon nous est offert, nous n'en avions pas la certitude étant donné l'heure du vol. Les sièges sont confortables. Personnel pro mais pas très souriant. Je rêvais de voir les tenues traditionnelles des hôtesses de cette compagnie, c'est désormais chose faite.



Les conditions climatiques à l'atterrissage étaient mauvaises, donc atterrissage très brusque et freinage interminable, donc retour du sentiment de flip… Puis excuses du commandant. Mais ça restera une expérience positive.


Ce n'est peut être pas une bonne idée pour British Airways d'effectuer des vols en connexion avec la Malaysia, car la compagnie Anglaise souffre de la comparaison.