Avis du vol entre New York et Paris en classe Economique avec Air France

Bonjour
Voici le FR retour de mon séjour à NYC
Pour mémoire, le FR aller CDG-JFK : http://flight-report.com/fr/report-13457.html
J'ai choisi le vol 007 (A380) car il est équipé des anciens sièges, donc moins prisé en business et ainsi j'espère pouvoir acheter un surclassement.
Cela ne se fera pas malheureusement. Mais on ne peut pas tout avoir.
Ayant réservé assez tôt ce vol, j'ai pu choisir le siège 88G au pont supérieur, coté couloir droit de l'allée centrale, en siège avant. On verra bien si j'ai fait le bon choix.
Le vol part à 19h15 et après une bonne journée de marche (pour ceux qui connaissent, je suis allée de l'Empire State Building à West village et Greenwich à pied par la high line (bonus à la fin), puis retour jusqu'à Time square où j'ai fait un petit coucou à ma femme et mon fils, en direct via la webcam. Enfin, derniers achats de jeans chez OMG, sur la 8ème, puis retour hôtel).
Ouf, je suis bien fatigué (et un peu ouf comme disent les jeunes !).
Je quitte l'hôtel vers 15h30 pour rejoindre JFK en métro
Station 34th street (Herald square).
Ligne E jusqu'à 5ème av. / 53th street.

Puis je prend la ligne M jusqu'à Jamaica ou je prendrai l'air-train.

Il n'y aura pas de place assise, au fur et à mesure le métro sera bondé.

Me voici arrivé à Jamaica. Je dois prendre mon ticket, puis passer le portique.

Puis je me rends vers le quai de départ.

Dans ce sens, après l'arrêt "Federal circle" (location de voiture), le terminal 1 est le premier a être desservi.

Contrairement au métro, il y a de la place et je peux enfin m'assoir.

Arrêt "Federal Circle".

Arrivée au terminal 1.

Depuis la passerelle de l'Air-train, vue sur le terminal 1 avec les panneaux Air France, dont les comptoirs sont situés tout à droite du terminal.

Arrivée dans le terminal 1 ; vue sur celui-ci quand on arrive de la passerelle de l'Air-train.
En dessous et en face, c'est la file d'attente pour la PIF et la PAF américaine.

Air France, droit devant au fond.

On aperçois les bornes d'enregistrement. Je scanne mon passeport, mais ça ne marche pas !
Une hôtesse AF vient gentiment à mon aide et me dit que c'est la borne qui ne marche pas. Elle essaye sur une autre borne et ça marche. Elle imprime ma carte d'embarquement avec le siège 88G comme prévu. Puis elle m'aiguille vers le dépose bagage.
Je lui dit que je vais d'abord allé au comptoir commercial, voir si je peux acheter un surclassement.
Celui-ci est situé à l'extrémité droite des déposes bagages (en fait sur la photo il est cache par le panneau vert Escalator - Air Train !).
Arrivé à ce comptoir, je m'adresse à une hôtesse AF, mais elle ne comprend pas le français. Elle demande de l'aide à son collègue qui me demande si je suis personnel AF ! Je lui répond que non.
Il regard sur son écran et me dit que c'est possible moyennant 700€ en Premium economy et 1700 en business !!
Je lui répond que c'est cher et que je n'ai payé que 390 € l'année précédente pour voyager en business sur le même vol.
Il me répond, d'un air un peu méprisant que je ne peux pas bénéficier de ces tarifs chaque année, puis il reporte son regard sur son écran.
Circulez dans la bétaillère, y a rien à voir !
J'aurai préféré une formule, même fausse, du style : "désolé monsieur, je ne peux malheureusement pas faire mieux, je ne peux pas intervenir sur le prix qui est bloqué pour votre dossier, etc…." .

Comptoir d'enregistrement Y. Il y a du monde, mais ça ira quand même vite.

J'aurai affaire à un agent AF américain mais qui s'exprime bien en français. Je lui explique que j'aurai bien aimé acheter un surclassement mais que ça n'a pas été possible. Il me dit, lui, qu'il est désolé, et m'indique que ma carte de fidélité flying blue a bien été prise en compte pour les miles de ce vol et que je n'aurai pas d'action particulière à faire.
Il me souhaite un bon vol. j’apprécie son professionnalisme.

Je laisse les comptoirs AF derrière moi et je me dirige vers les contrôles. C'est ma hantise, mais ça se passera également relativement bien (peut être 1/2 heure, ce qui est raisonnable pour JFK !).

Ça y est, je suis coté air-side ! L'A380 embarque en 5A et 5B.

Le voici justement.

Il s'agit du F-HPJD livré le 12 août 2010. Il arrive de Paris. La veille il avait fait la rotation CDG-MIA.

La passerelle est en train d'être installée.

Je me balade un peu dans le terminal, loin de la foule qui attend son tour pour l'A380.
Au loin on aperçoit Manhattan. Quelle belle ville ; J'adore marcher dans ses rues et je suis toujours un peu triste de la quitter. Au revoir New York, j'espère à l'année prochaine !

Un avion Aéroflot pour Moscou.

Et la je m'aperçois que je n'ai presque plus de batterie. Heureusement il y a une borne libre service.
Puis je me dis qu'il y a des prises à chaque siège…et en fait non !

L'heure de l’embarquement approche et c'est là que je m'aperçois que j'ai fait un bon choix en choisissant le pont supérieur : il n'y a que 6 rangées. Avec un accès dédié, c'est presque du sky priority ! (on embarquera jute après le SP du pont supérieur, dont la file à coté de la notre est plus importante que la notre !).

C'est bon, je peux les laisser monter ?

OK, let's go.

On y est presque.

Et là je me prends une engueulade par le steward qui me dit qu'on a pas le droit de photographier s'il y a des gens !
Je lui réponds que je ne prends jamais les personnes de face. Il me répond que ça ne change rien.
Je m'inquiète pour la suite de mon FR !!

Me voici arrivé à mon siège, sans flash et avec peu de batterie, les photos seront de médiocre qualité !

La tablette est dans l'accoudoir droit (elle ne sera pas cassée contrairement au vol aller) ; l'écran dans l'accoudoir gauche. La largeur des sièges en est-elle réduite ? je ne sais pas mais je ne ressent aucune gêne.
Au contraire l'accoudoir avec mon voisin est double et au moins chacun pourra poser ses coudes !
Les télécommandes sont (mal) situées en biais, devant.
Au dessus, j'aurai un énorme coffre à bagage rien que pour moi !
Devant, j'ai la paroi qui sépare la petite éco d'avec la Premium.

Devant, je peux mettre quelques effets, dans la pochettes (ici la couverture).
Le pas est généreux et, à défaut de repose pied, je peux les bloquer sur la paroi.

Il y en a qui ne se gênent pas !

Le menu nous est distribué.

Les tablettes d'accoudoirs ne sont pas très grande.

Vue sur la Premium.

Consigne de sécurité, version papier.

Et en version électronique !

Elle a vraiment l'air nunuche avec son anglais à accent français !

Roulage que je suivrai sur l'écran central devant moi.

Décollage rapide.

Le vol sera court, à peine 6h (contre 8h15 à l'aller !).
A coté de moi est installée une famille avec 2 enfants en bas âge, dont un de moins de 2 ans puisqu'il sera assis avec sa mère au décollage.
Juste après le décollage, les PNC viennent installer un lit juste sur la paroi devant moi (devant les 2 sièges gauche ; moi je suis à droite).
Là je me dis que je n'ai pas choisi le bon siège ! Mais en fait ils seront sage comme tout et dormiront dans son siège pour le plus grand et dans le lit mural pour le plus petit.

Le repas est servi rapidement. Tout est bon. En fait j'ai tellement faim que j'ai tout mangé !
(le matin j'avais pris un copieux petit déjeuner américain (bacon, saucisses, œufs,…) vers 10h30 et je n'ai rien mangé depuis malgré ma longue marche !).

Les pâtes sont bonnes.

Champagne à l'apéritif. Arrivée à mon tour en provenant de la Premium, la bouteille sera presque vide et l'hôtesse ira aux galley refaire le plein et me ramener un grand verre !

Voici les couverts !

J'ai choisi le poulet au curry. C'est bon (en tout cas ça a du goût !) mais les portions sont plutôt petites !

AF a changé sa marque de vin. J'ai choisi le Merlot rouge que j'ai trouvé vraiment très bon contrairement à "la vieille ferme" qui était servi avant et qui était une véritable piquette !

Et voilà ! Au moment d'attaquer le fromage, je m'aperçois que l'hôtesse a oublié de servir du pain à ma rangée.

J’appuie sur le bouton d'appel et elle viendra me servir en pain et en proposera aux autres passagers.

Le gâteau au chocolat n'était pas mauvais (je n'ai pas dit bon, j'ai dit pas mauvais !).

Une petite compote pour finir !
Ensuite les plateaux seront rapidement débarrassés.
Je laisse sur ma tablette la petite cuillère et le sucre pour le café.
Je pourrai attendre longtemps, car les lumières s'éteindront aussi vite et il n'y aura ni café, ni de digestif de proposés alors qu'ils figurent sur le menu !
C'est un peu dommage que le protocole ne soit pas (même en éco) respecté.
Au passage, je regarde au delà de la Premium et je vois que la lumière est encore allumé en Business.
Ça n'a pas changé depuis l'année dernière : on profite plus tôt du repos en éco. Par contre ils sont réveillés plus tard pour le petit-déj.

Passage aux toilettes qui sont propres. Au moins, le filet d'eau s’écoule automatiquement dès qu'on passe la main, contrairement à d'autres avions (ex : à l'aller) ou il faut appuyer d'une main et se laver l'autre !

Le bar est dressé dans le galley arrière ; que du liquide.
Ensuite je retourne à mon siège. Je pensais que des boules quies étaient distribuées avec le masque (ce n'est pas le cas).
Du coup je mets mon casque Bose, le masque et la couverture (car il fait froid), puis la fatigue aidant, je commence à somnoler, lorsque je commence à avoir des nausées (ça secouait un peu) !
Ça ne passe pas et je craints le pire ! J'enlève mon casque qui me gêne (l'oreille joue un rôle dans l'équilibre j'ai l'impression que ce casque anti-bruit aggrave mon cas) et je me dirige au fond de l'avion, vers les galley pour rester un peu debout.

Au bar, je me serre un coca en enlevant les bulles (à l'aide de la fourchette prévue pour prendre les citrons) pour tenter de digérer, puis je me resserre. Le steward qui dîne dans le galley glisse à sa collègue "j'ai l'impression que le monsieur ne se sent pas bien". Du coup, l'hôtesse se tourne vers moi et m'interroge en me disant qu'elle me trouve très pale. Elle me demande si c'est le repas qui est mal passé. Je lui dit que non, ni même l'alcool (un verre de champagne et la petite bouteille de vin que j'ai trouvé très bon), car j'ai vraiment le sentiment que ce n'est pas l'alcool mais bien une sorte de déséquilibre….
En plaisantant, le steward me dit "ah je vois que monsieur ne tient pas l'alcool !" et me propose un médicament pour le mal de l'air. Une discussion s'engage, et l'hôtesse me dit qu'il ne faut pas chercher loin, la fatigue y est pour beaucoup (je n'ai dormi que quelques heures par nuit à NY ; j'ai déjà un sommeil léger en général, alors avec le décalage c'est pire).
Puis le steward s'en va vers la business et je continu à discuter de NY avec l'hôtesse. Elle me demande des adresses pour passer des bonnes soirées avec musique. Je lui indique le BBKing dans la 42ème (j'y étais la veille pour un tribute Johnny Cash et Waylon Jennings).
Je me sens déjà beaucoup mieux.
Je sens l'hôtesse moins attentionnée (il y a du bruit en bas avec je pense la porte des toilettes). Soudain elle bondis de son siège et s'excuse car elle doit aller voir en bas "il y a quelque chose qui ne va pas".
Elle remonte chercher le boite à pharmacie en me disant qu'une femme a fait un malaise, et repart !

Je reste seul dans le galley car je veux attendre encore un peu pour être sur que je vais mieux avant de me rassoir.
Une lumière rouge se met à clignoter avec un bip. Le steward revient en courant de la business.
Je lui dit que ça collègue est partie en bas car une femme a fait un malaise.
Il la rejoint et moi je retourne à mon siège. Il fera froid dans la cabine (l'année d'avant il avait fait une chaleur à crever en business).
Au "milieu" de la (courte) nuit, une annonce du CDB (ou CCP, je ne sais plus) est faite : "Votre attention svp, nous avons une personne à bord qui à fait un malaise qui nécessite…………(oh là là, cela me fait penser à un récent FR de quelqu'un qui revenait du Chili, je crois, et qui avait dû atterrir en argentine pour raison médical ! Mais où atterrir en plein océan ? en Island, en Irlande ?)…..
non qui nécessite un avis médical.
Ouf ! je peux me rendormir (ou plutôt continuer ma somnolence !).

La lumière est rallumée lorsque nous sommes presque en sud de l’Irlande.

Le service du petit-déjeuner va commencer.

Il ne reste plus que 1105 km !

La premium en premier, c'est normal.

Et plus qu'1h20 de vol.

Voici le petit-déj : le yaourt est dégueu ! le jus d'orange acide ! le muffins myrtille est bon mais ne vaut pas celui d'Easyjet (voir mes FR sur NAP à ce sujet) !!

Un thé ; j'aime bien les gobelets avec logo AF.

Nous n'avons pas encore commencé la descente.

Évolution du lever de soleil.

Dernière ligne droite !

Débarquement : ici la premium.

Puis la business.

Et plus de batterie, ou si peu (15%) que je préfère éteindre le téléphone et en garder pour pouvoir joindre ma femme lorsque je serai arriver au RER de Sainte Geneviève des Bois et pas me taper 2 km à pied !
Bonus :
Pour terminer, je vous propose un bonus qui sort des sentiers battus. En effet, Empire State building, Ground zero et autres pont de Brooklyn reviennent assez souvent.
Donc voici une petite balade à Central Park en ce dimanche 28 février où le thermomètre affichait, au plus haut de la journée, 16°.

Changeons de registre. Un petit tour insolite en ville : voici le Parker méridien, dans la 56ème rue.

On rentre dans un hall très luxueux, et devinez ce qu'on trouve derrière ce rideau ?

Le Burger Joint, un des meilleurs burger de NYC !

Avec ses murs plein de graffitis, dans ce luxueux hôtel !

Pour finir, une ballade sur la high line, qui m’emmènera dans les quartiers de Chelsea, Greenwich et de West village que j'ai beaucoup aimé avec ses maisons traditionnelles.

Merci de m'avoir lu et à bientôt pour de nouveaux voyages.