A l’occasion de l’entrée dans la flotte de Transavia France du 25ème Boeing 737 neuf, Flight-report a eu l’opportunité de participer à la cérémonie de livraison suivie du vol de convoyage depuis le Seattle Boeing Field jusqu’à Orly.
Préalablement à cette la cérémonie, Flight-report a pu visiter le 737 Configuration Studio, le Boeing Customer Experience Center ainsi que l’usine de Renton:
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Ce convoyage d’avion est l’occasion de présenter cette jeune compagnie française qui a d'ailleurs été primée comme meilleure compagnie low-cost Européenne par les contributeurs de Flight-Report.
Créée en 2007, Transavia France est la filiale low-cost française du Groupe Air France - KLM et la sœur de la filiale low-cost néerlandaise Transavia Pays-Bas (qui existe elle depuis 1965).
Transavia France est donc arrivée très tard sur le marché européen du low-cost, à la croissance pourtant importante au détriment des compagnies dites « classiques ».
Afin de ne pas se laisser distancer par ces nouvelles compagnies aux marges de profit non négligeables, le Groupe Air France - KLM a décidé de lancer sa propre compagnie low-cost française.
Les premières lignes lancées par Transavia France étaient axées sur les destinations ensoleillées du pourtour méditerranéen (comme en témoigne d’ailleurs son indicatif d’appel « France Soleil »).
La compagnie s’est ensuite développée sur toute l’Europe en suivant plusieurs modèles :
- Les lignes les plus demandées ont vu leur fréquence augmentée, pour pouvoir de plus intéresser une clientèle affaire (Orly-Porto à 4 vols / jour aujourd’hui) ;
- Lancement de destinations moins orientées « vacances » (Vienne, Madrid, Amsterdam) ;
- De nouvelles destinations sont « testées » au départ d’Orly. Si les essais sont concluants, les mêmes destinations peuvent ensuite être développées depuis Nantes et Lyon.
Les très faibles charges de la compagnie dans ces différentes escales (grâce aux nombreux sous-traitants) permettent en outre une bonne réactivité sur l’adaptation de l’offre à la demande. Les dessertes de l’Afrique du Nord ont ainsi pu être facilement réduites avec la baisse de la demande sur ces destinations après le Printemps Arabe, au profit des nouvelles destinations plus prisées comme la Grèce, l’Espagne ou l’Italie.
Pour accompagner cette croissance, Transavia France prendra livraison en 2016 de 5 nouveaux appareils. Comme tout Boeing 737, ils seront assemblés à Renton (USA). Une fois livrés, ceux-ci doivent être rapatriés dans leurs bases européennes.
L’autonomie des 737 de Transavia ne permettant pas de rallier Orly en direct, une escale en Islande est donc nécessaire pour faire le plein de carburant.
1. Boeing Field (BFI) – Keflavik (KEF) - Paris (ORY) – B737-800
L’aéroport de King County International Airport est surnommé Boeing Field en l’honneur du fondateur de l’entreprise Boeing, William Edward Boeing. C’est dans ce hangar rouge que le Boeing Model 1 a vu le jour.

L’aéroport en lui-même a vu le jour en 1928. Jusqu’à la fin des années 40, c’était le principal aéroport de Seattle, avant le la construction de Tacoma.
Aujourd’hui, la principale activité de l’aéroport tourne autour de Boeing, et en particulier son Delivery Center dédié au 737.


Passés les contrôles de badges habituels, nous arrivons sur le balcon du bâtiment : notre 737 est en porte et nous attend sagement.


Avant de pouvoir officiellement en prendre livraison, les dernières formalités administratives sont remplies en présence de Boeing (constructeur), Air Lease Corporation (propriétaire de l’avion) et Transavia France (locataire et opérateur de l’avion).

C’est donc bien Air Lease Corporation qui est propriétaire de l’avion et qui signe le chèque final.

Et l’avion est ensuite immédiatement mis en leasing pour Transavia, représentée ce jour-là par Nathalie Stubler, la PDG de la compagnie.

La remise des clefs a lieu en mains propres. Bien sûr, c’est symbolique car la clef ne démarre pas réellement l’avion ;)


Pendant ce temps, l’équipage prépare son plan de vol.

Tableau des vols de livraison du jour : 4 737 et 1 787.
B-7591 est déjà parti la veille de Seattle, il effectue aujourd’hui son 2ème tronçon de PHNL à PKMJ.

En plus des vols de livraison, Boeing gère aussi l’ensemble des vols d’essais : les vols d’essais constructeur (désignés B1, B2…) et les vols d’essais clients (désignés C1, C2…). Notre équipage est arrivé 3 jours auparavant pour réalisés les C1 et C2 qui sont les vols de « customer acceptance ».

Une fois les ultimes formalités administratives accomplies et le plan de vol validé, tout le monde est convié à un farewell lunch, avec bien sûr une large baie vitrée ouverte sur notre appareil !


Belle prestation offerte par Boeing.





Pendant le déjeuner, les staff Boeing s’agitent soudainement.
Le 3ème exemplaire du 737 MAX s’apprête à atterrir après son tout premier vol !
C’est incroyable de voir cette passion qui anime les équipes du constructeur, même après des milliers d’avions produits.

Une fois notre déjeuner avalé, nous nous rendons sur le tarmac où un tapis rouge a fait son apparition.

Boeing, Transavia et ALC peuvent couper le ruban préalable au départ du nouveau-né !

Le staff Transavia pose, puis décolle devant leur 25ème 737.


Nathalie Stubler a été nommée à la tête de Transavia France le 1er février 2016. Elle effectue aujourd’hui son premier vol de livraison.

Le plus jeune 737 de la flotte de Transavia France reçoit l’immatriculation F-GZHX.

C’est un 737-800 Next Generation, équipé de Blended Winglets et de CFM56.


Le train avant est déjà prêt pour son repoussage.


Les pneus sont dans un état impeccables : l’avion n’a que 3 décollages / atterrissages à son actif !


Une des particularités de la livrée Transavia est la présence de trois icônes sous le fuselage.


L’équipage est déjà à bord pour les ultimes préparatifs.



Et c’est à notre tour d’embarquer.


Comme déjà vu dans l’article du blog, les 737 livrés à Transavia en 2016 seront tous équipés du Sky Interior.

La cabine sans surprise où l’on retrouve les sièges en cuir vert et la moquette bleue.



Sur ce vol spécial, les prestations ne seront évidemment pas celles servies classiquement sur un vol TO. La cabine de 189 places n’accueille aujourd’hui que 11 passagers encadrés par 4 membres d’équipage.
Une couverture, un oreiller et une bouteille d’eau sont distribués par l’unique stewart.

Prêts à repousser !

Expérience devenu rare en Amérique : il sera possible d’effectuer le dans le cockpit.

Bye-bye BFI !

Nous avons la chance de décoller aujourd’hui en 31L.

Les check-list en papier disparaissent progressivement avec les nouvelles générations d’avion

Même chose pour ce cockpit qui a fait son temps. Sur la version MAX, il ressemble beaucoup à celui du Dreamliner avec ses immenses écrans.

Pendant le roulage, nous apercevons de nombreux 737 en attente de peinture ou de livraison.



Aligné prêt au départ

Décollage face au nord par un temps magnifique

Belle vue sur les appareils prochainement livrés à leurs clients !

En montée initiale. L’avion est très léger aujourd’hui !
L’équipage de ce vol est spécialement formé aux conditions spéciales des vols transatlantiques.

Pilote automatique engagé un peu avant 5000ft.

L’avantage de décoller des pistes 31 et d’offrir une vue splendide sur Seattle downtown.




Et nous passons aussi à proximité d’Everett.

Avion lisse et établi au FL390.

Les PNT sont équipés de « pilot pad », une documentation bien plus complète et réactive que la documentation papier.


Malgré notre passage au-dessus de la couche de nuages, nous subissons quelques légères perturbations au-dessus du Canada.

Petite particularité de Transavia France : le modèle de fours choisi n’est pas agréé par Boeing. Ils ne peuvent donc pas être montés à Seattle et le seront une fois l’appareil arrivé en Europe.

L’ensemble du catering du vol sera donc froid.
On commence par une légère collation : eau, thé ou café pour accompagner les chocolats seattlïtes.

Häagen-Dazs et chocolats fins : on est au niveau d’une prestation Business de certaines majors !

Un bar est aménagé avec libre-service de boissons et en-cas.


Dehors, les nuages se dissipent peu à peu pour nous laisser voir le grand nord canadien.


Quelques heures plus tard, on attaque les choses sérieuses : chips, cacahuètes, pretzels en sachets, mais aussi un joli plateau de mini-sandwichs triangle.


Côté boissons, les habituels jus sont complétés du blanc et du rouge du Château Ste Michelle.

Des bières aussi sont au frais.

Pour ce vol de livraison, les invités pourront déguster ce champagne Veuve-Clicquot.



Le soleil se couche, nous donnant l’occasion de voir de jolis jeux de lumières avec les winglets





A l’intérieur, le sympathique PNC nous apprend à nous servir du mood-lighting.

Mais rapidement, les lumières seront éteintes afin que les équipes techniques de Transavia qui nous accompagnent puissent se reposer.

Le vol suit son cours alors que nous sommes montés au FL410 grâce à la masse réduite de l’appareil.

Il est alors possible de dîner.

Salade fraicheur très américaine.

Et une très belle assiette de la mer, avec des produits locaux très bons : crevettes, saumon, crabe.

Nous passons ensuite au plat principal.
Au choix, escalope de volaille ou filet de bœuf.

Le filet de bœuf s’avère être le meilleur choix.

Fromage accompagné de raisins et crackers.

Choix de 2 desserts, avec une glace et une coupette pour la route.

La nuit est maintenant tombée.


Les premières aurores boréales sont visibles.


Il est malheureusement très difficile d’en avoir des photos nettes.

Il ne reste plus beaucoup de temps avant d’arriver en Islande et les passagers préparent leur espace repos.
Les accoudoirs qui se relèvent complètement, y compris côté couloir grâce au bouton situé sous le siège. En effet pour raison de sécurité celui est verrouillé lorsqu’il est abaissé.

Autre point « sécurité » : les loquets qui maintiennent les tablettes peuvent tourner indifféremment à gauche ou à droite sauf aux issues de secours où le loquet ne peut s’orienter que vers le sens contraire à la sortie.

Utiliser trois sièges Eco par passagers est une astuce utilisée par quelques compagnies qui le commercialise en tant que classe Premium.

Après une courte nuit le soleil laisse entrevoir ses premiers rayons.

Et nous abordons l’Islande.

Reykjavik fait partie des destinations Transavia donc la compagnie est loin d’être méconnue ici.

Rapide tour d’inspection par un froid polaire.

L’unique raison de notre arrêt à KEF est de refaire le plein de kérosène.
Il est intéressant de dire qu’au départ de Seattle, 1000 gallons de kérosène sont offerts par Boeing.

Lumière rose extérieur/ intérieur.


Moins d’une heure plus tard, nous repartons.



Les paysages islandais défilent sous les yeux.


Le jour est maintenant bien levé.

Choix de plateau petit-déjeuner : Assiette de charcuterie avec coupelle de fruits ou bien assiette de fruits avec coupelle de céréales.

Quel que soit le choix, il est accompagné de thé, café, jus d’orange.


Le vol nous semble court, nous commençons déjà notre descente.


Nous nous posons sur les nuages puis les traversons pour apercevoir la Tour Eiffel.




Nous voilà à Orly, où d’autres appareils du Groupe Air France – KLM nous attendent.

Et voilà, F-GZHX est arrivé dans sa nouvelle maison !

Le tableau des arrivées conclut en beauté ce vol de livraison, avec cet improbable « Seattle » à Orly Sud.

Voyage réalisé par Alexandre & Flavien pour Flight-Report avec la participation d'Air France, de Transavia France et de Boeing.
Merci pour ce FR Flavien,
Il parait que Transavia a une application mobile pour regarder des films comme chez TS. Le catering avait l'air ''Généreux''. En passant, depuis cette mise à jour du site, non informée, dans mes anciens reports et pour plusieurs membres, les images ne s'affichent plus, il y a plus la section Ponctualité dans la note d'une compagnie aérienne, il n'y a plus la Une pour le FR le plus récent et finalement il manque le Flight-Report Présente. Merci de me répondre.
Bonjour Flavien et merci pour ce FR.
Quel beau spectacle ça a du être de voir les aurores boréales...
Si non, il y a bien un système de divertissement via une application à télécharger sur tablette et portable.
Il suffit de télécharger jusqu'à 5 films avant le départ (sur la tablette ou le portable mais pas les 2). Ensuite, le film est disponible théoriquement pendant la durée du vol uniquement (en fait, ça fonctionnait un peu avant au moins). Je l'ai testé dans un récent FR NAP-ORY (en janvier dernier) ; d'ailleurs c'était la photo de une. A vrai dire, sur un vol court courrier, je préfère néanmoins regarder par le hublot que regarder un écran !
NB : on ne peut pas répondre à un commentaire (contrairement à la version précédente...)
Bonne journée
Ne pas tenir compte de mon NB, car en fait ça marche !
Un vol Transavia aussi bien fourni en champagne et diverses agapes gratuits et non en BOB, je ne suis pas contre.
Alexandre m'avait parlé des aurores boréales. Ca devait être un beau spectacle
Merci Flavien pour ce vol de convoyage très intéressant.
Merci pour ce vol exceptionnel . Je voudrais juste demander si il existe une visite public dans la partie configuration studio de Boeing présenter sur le blog.
Merci
Bonjour,
Malheureusement il n'est pas possible pour le public de visiter le configuration studio, cet endroit est avant tout pour les clients et les clients potentiels de Boeing.
Une visite des usines d'Everett est cependant possible ;)
Un grand merci pour ce reportage du vol, et surtout sur le blog !
C'est vraiment super de pouvoir connaître la bataille commerciale qui se joue dans le monde aérien, avec toutes ces zones et espaces réservées aux clients des 737!
Étonnant par contre que le 737 ne traverse pas directement l'Atlantique, car dans ce sens il en est capable, et certains d'entre eux le font (ceux d'HV par exemple quand ils sont livrés, j'en ai vu atterrir directement à AMS).
"Possibilité d'accumuler* et de dépenser des miles Flying Blue (*uniquement Transavia Holland)": on est bien d'accord! Je ne sais pas ce qu'ils attendent...
"Pas de système de divertissement ni de Wi-Fi": petite coquille, il y a une application où on peut télécharger des films. C'est mieux que la plupart des low-cost, mais moins bien que Norwegian.
"Expérience devenu rare en Amérique : il sera possible d’effectuer le dans le cockpit.": vous pouvez étendre ça à tous les pays anglo-saxons même.
Encore merci de nous faire partager ces vols insolites!
petite rectification il est desormais possible de cumuler des miles flying blue sur transavia
C'est vrai ? J'ai regardé ça récemment et je n'ai pas vu ça… le cumule me semble pas possible, seulement la dépense de miles l'était il y a quelques jours
Merci pour ce FR très atypique !
Quel changement pour Transavia, si petite il y a quelques mois, elle grandit à présent à vitesse grand V
Petit aparté, je ne sais pas si les problèmes liés à la nouvelle version de Flight-Report seront réglés mais je vous fais part de mes impressions : Concernant la lecture des FR sur mobiles et tablettes j'ai pu constater que les photos étaient déformées.
Un point plus personnel à présent, je ne possède plus mes brouillons de mes FR en cours de publication et toutes les photos de mes anciens FR ont été supprimées.
Merci encore et à bientôt
a airlinepilot je te confirme l info tu peux d ailleurs le voir sur le site de transavia dans la rubrique flying blue il est effectivement possible depuis quelques semaines deja de cumuler des miles sur transavia
Oui mais que sur Transavia Hollande...
Merci pour ce FR atypique... :)
Les 1000 gallons ne seraient ils pas offerts pour éviter de purger réservoir, conduites et moteurs ? Et en plus ne serait ce pas le minimum pour lancer moteurs et circuits hydrauliques ?
Parce avec ça on va pas très loin (à Everett peut-être^^).
Fl 410 ? C'est pas le plafond de certification du 737-800 ???
Après certains 737 peuvent venir de Seattle direct vers l'Europe mais c'est limite limite en termes de plan de vol. Le Nord de l'Europe passe à peu prêt, pas le Sud. La limite théorique en France doit être vers le 45° parallèle. Si on prend en compte les marges requises (avion non ETOPS 180, marge de carburant, etc.), cela ne passe plus pour Paris (DUB, AMS oui dans certains cas, Londres ne passe pas à cause des "tours de manège" imposés, Bruxelles doit être bon mais ric rac)...
Ou alors il faut une version ER (BBJ ou autre)...
Merci pour ce FR si intéressant et lu avec des yeux pleins de jalousie ;)))
Participer a la livraison d'un avion a une compagnie est quelques chose d'unique et le fait que FR y soit invite démontre que le site a pris maintenant ses galons en terme de reconnaissance et de sérieux de la part des acteurs de l'industrie. Bien joue a toute l'équipe.
J'en profite pour féliciter le Graphic Designer pour le nouveau look du site: très très bien, rapide, beaucoup moins fatiguant pour les yeux que l'ancien. Les nouvelles fonctionalites sont très intéressante. Bref amélioration réussie.
Merci pour ce FR atypique d'un vol assez exceptionnel:
Assister au décollage depuis le cockpit,Veuve Clicquot et aurores boréales,des superbes vues,ca donne envie;)
Merci pour ce FR, c'est très intéressant de voir les coulisses de Boeing à Seattle, et la manière dont se passe un vol de convoyage !
C'est sympa aussi de la part de Transavia d'avoir invité FR :)
chers amis je vous le confirme le cumul de miles est possible desormais sur transavia de 500 a 1000 miles selon le tarif y compris sur transavia france
Merci pour ce FR ! J'ai rêvé pendant toute la lecture... Merci !
Vraiment exceptionnel et impressionnant tout ce qui se passe en amont d'une livraison d'avion.
Et pour le vol de livraison, que dire, je peux faire un tour aussi ? ^^
Vraiment du contenu remarquable sur Flight-Report ! Merci de nous partager ces moments !
Merci !
Merci beaucoup à Flavien et à Alexandre pour ce magnifique FR passionnant et très instructif à lire !
Les photos au décollage de Seattle sont superbes.
Le catering pour ce vol n'est pas celui qui sera servi quelques jours après...
Une heure d'escale à KEF, insuffisant pour faire un tour au Blue Lagoon :)
Je profite de ce commentaire pour vous remercier de l'excellent repas pour les 5 ans de Flight-Report.
A bientôt !
Merci Flavien pour ce vol pas si low cost que cela.
VCP et plateau froid appétissant. Il savent vivre chez TO. Me demande bien quel est l'équivalent chez FR de ce vol.
Un coup de pied au derrière et des cahuettes !