Avis du vol entre Toulouse et Toulouse en classe Economique avec Brussels Airlines

Bonjour,
Au départ, je ne pensais pas faire un flight report, mais quand j'ai vu qu'il n'y en avait aucun sur un TLS-BRU avec un A319, je me suis dit que j'allais finalement essayer d'en faire un.
Voici donc mon premier flight report assez spécial il faut l'avouer.
Je fais un voyage avec le lycée (nous sommes 9 élèves et 2 profs) vers Manchester, avec une correspondance à Bruxelles.
Le rendez-vous est donc donné à 15h45 devant les comptoirs de Brussels Airlines, situé dans le hall B, pour un vol prévu à 17h50. De quoi laisser le temps de gérer tout souci éventuel.
L'enregistrement des bagages en soute est rapide, grâce aux cinq comptoirs ouverts (dont un réservé aux passagers Business et First). Ils sont partagés avec Lufthansa, et il y a donc des passagers qui sont en train de s'enregistrer sur les vols vers Francfort et Munich qui décollent une heure après nous

Les sanitaires de l'aéroport sont correct, bien que certains soit HS

L'inspection des bagages au hall B se fait rapidement. Un point positif pour l'aéroport de Toulouse, on peut choisir le PIF le plus rapide grâce à l'application plutôt réussie :

On peut voir les vols La Navette d'Air France, avec les usines Airbus en fond (dont la Flight Line A350 avec des Cathay, Ethiopian, Qatar, Singapore)

On va maintenant jusqu'au terminal D, mais il faut d'abord passer le contrôle d'identité.
Les agents ne sont pas très souriants, et la queue plutôt longue car nous sommes à l'heure d'affluence pour les vols internationaux, mais ça avance assez vite

Le vol SN3669 en provenance de Bruxelles remet les gazs, et va faire quelques tours

Il atterrira avec 10 minutes de retard. On se doute donc que notre vol aura un peu de retard, mais nous avons 1h45 de correspondance. Nous ne nous inquiétons donc pas pour le moment.
Les autres passagers décident néanmoins de se rapprocher de la porte d'embarquement (la 47) alors que l'on voit les passagers de Tunisair qui sont à la porte 46

Une annonce nous informe que l'avion a pris des oiseaux sur le train avant à l'atterrissage, et que l'on nous informera d'ici quarante minutes si l'avion est apte à repartir.
Ça commence bien, mais on prend notre mal en patience, en jouant sur les téléphones. Quelques prises électriques sont à la disposition des passagers. La première que je teste ne marche pas, mais elle était toute noire, donc je pense qu'elle avait dû subir un court-circuit. La seconde que je teste fonctionne correctement.
Un petit tour pour voir notre avion, le OO-SSW, MSN 3255 qui appartient à Brussels depuis 2012, mais qui est rentré en service en 2007 chez Iberia. Il a donc 8.8 ans

On nous annonce désormais que le vol est reporté au plus tôt à 21H. Il est maintenant 19H et on nous dit que la compagnie va nous fournir à manger le temps de patienter. Notre correspondance est donc morte. On se résout à l'idée de dormir à Bruxelles, et prendre le premier vol vers Manchester.
Nous sortons donc de la zone internationale

Le repas est très maigre : sandwich et boisson. On nous a proposé le choix entre de l'eau, du coca, et poulet/fromage, jambon/fromage et thon/tomate pour les sandwiches. Je prendrai jambon/fromage car le temps que je passe, ceux au poulet étaient déjà partis. On mange donc avec vue sur les avions alors qu'on nous annonce un départ au plus tôt à 21h50

Je vais m'acheter un muffin car j'ai encore faim, puis vais faire le tour des boutiques pour occuper le temps.
A 21H, la marseillaise commence à raisonner dans l'aéroport alors que la finale de l'Euro 2016 commence

A 21H45, on nous annonce que le vol est finalement annulé.
On nous fait sortir de la zone contrôlée et nous emmène aux comptoirs de Brussels Airlines, où le personnel d'Aviapartner qui gère l'assistance doit faire face à une foule de passagers qui veulent savoir quand ils partiront. Le problème est qu'il n'y a pas assez de places dans le premier vol du lundi matin pour tout le monde.
Étant parmi les derniers arrivés, nous préférons aller chercher nos bagages au tapis 7. Tous les déplacements s'effectuent en groupe autour de celui qui est en train de regarder le match sur son téléphone.
Quand c'est à nous de finalement arriver au comptoir, nous remarquons qu'un passager s'est amusé à modifier les affiches de Brussels Airlines

Là, on nous annonce que nous avons de nouveaux billets. Le problème est que chacun a sa propre réservation. Nous ne partirons donc pas tous ensembles.
On m'a affecté sur le vol vers Amsterdam du matin, alors que d'autres partent sur l'Amsterdam du soir, un passe tout seul à Munich, un autre à Londres, et d'autres ne partent même pas le lundi car il n'y a plus de places dans les vols vers Manchester.
Le lycée choisit de finalement annuler le voyage car nous sommes censés rentrer le vendredi, donc si certains n'arrivent que le mardi ça ne servirait à rien de partir pour si peu de temps, en galérant en envoyant des élèves seuls à travers l'Europe.
Départ donc de l'aéroport à minuit, après avoir passé huit heures dans l'aéroport.
Finalement, l'avion est parti à vide vers Bruxelles le lendemain matin, car la compagnie ne préférait pas prendre de risques avec la sécurité. On nous avait dit que des morceaux d'os des oiseaux étaient rentrés à l'intérieur du NLG (de l'amortisseur peut être ? d’où le problème)

Merci de m'avoir suivi pour ce no-flight-report,
En vous souhaitant plus de chance pour vos voyages,
Romain