Avis du vol entre Nice et Luxembourg en classe Economique avec Luxair

Bonjour !
Après des années de lecture, et près d'un an après avoir ouvert un compte à mon nom, je me motive enfin pour vous proposer un premier rapport de vol, car cet été je vais faire un routing qui, quoique pas extraordinairement original, change un peu de la banalité affligeante de la plupart de mes vols.
Je me permets de commencer par quelques propos de contextualisation :
Je fais en moyenne 6 à 8 vols par ans, uniquement en court-courrier la plupart des années, je privilégie les airs comme moyen de transport en France et en Europe, et ce malgré une peur assez prononcée de l'avion - qui ne m'empêche pas d'être passionné par le monde aéronautique par ailleurs, les paradoxes sont mes amis. Résidant sur la côte d'Azur, près de Cannes, sous la trajectoire des avions décollant de LFMD, j'étudie le droit à Nice, dans une faculté qui a une très agréable vue sur les mouvements de LFMN/NCE. J'ai de la famille en Lorraine et en Irlande, de ce fait, à l'exception que quelques trajets ça et là en Europe au gré de mes besoins ou de mes envies, la plupart de mes vols consistent en des sauts de puce entre NCE et l'un de ces deux lieux. Je suis donc habitué à AF/Hop!, Luxair, Aer Lingus et plus occasionnellement EZY ou Transavia.
NCE étant une destination particulièrement reportée sur ce site, bien peu de mes vols présentent un intérêt majeur. J'ai toutefois décidé de reporter mon routing estival pour diverses raisons :
- Le premier segment est une première pour moi, un NCE-LUX dans le B737-700 de Luxair, déployé sur la plupart des vols estivaux à destination de Nice depuis l'arrivée des nouveaux 738 de Luxair Tours. Je ne connaissais, malgré mes innombrables trajets avec cette compagnie depuis dix ans, que ses tondeuses à gazon et ses ERJ. Bien que la ligne ait déjà été reportée une fois, les 737 de LG l'ont relativement peu été, de manière générale.
- Le second segment est un classique de mes routings "familiaux" d'été, il s'agit de LUX-DUB. Un assez long vol (plus de deux heures) par rapport à l'appareil (Dash-8 Q400, vous savez, ce truc qui n'a de "quiet" que le nom), qui n'a jamais été reporté à ce jour.
- Le troisième est une routine totale pour moi, j'ignore si j'aurai la motivation de le photographier et de rédiger un rapport de vol, ça dépendra certainement de la météo et d'autres facteurs. Il s'agit du retour DUB-NCE avec EI. La ligne a déjà été reportée mais pas le vol, il ne s'agira en effet pas du classique EI544 qui atterrit tous les jours à 14h40 à Nice, mais du vol de renfort en soirée qui n'existe que certains soirs de vacances d'été.
On récaptitule :

18/07/2016
NICE (NCE) - LUXEMBOURG (LUX)
Vol Luxair LG8256 en B737-700
C'est ici
26/07/2016
LUXEMBOURG (LUX) - DUBLIN (DUB)
Vol Luxair LG4885 en Bombardier Q400
Lien à venir
08/08/2016
DUBLIN (DUB) - NICE (NCE)
Vol Aer Lingus EI548 en Airbus A320
Lien à venir à condition que je trouve la motivation de reporter ce vol

Bien, trêve de bavardages, abordons le rapport du jour : le vol LG8256 Nice - Luxembourg du 18 Juillet 2016.

1. Choix du vol

Pour le trajet Nice-Lorraine, j'ai toujours le choix entre Hop! pour ETZ et Luxair pour LUX. Ma famille se trouvant plutôt à équidistance des deux aéroports, je choisis en fonction du plus avantageux financièrement. Ici, ça s'est joué à 19€. Au moment où j'ai réservé, soit mi-mai, le prix affiché par Luxair était de 120€ fixe, quelle que soit la date de Juillet, au tarif jeune (qui est sans condition de posséder une quelconque carte, un petit plus de cette compagnie) . Avec Hop!, les prix étaient bien plus variables, 139€ ce jour ci mais j'aurais pu voyager pour 95€ en partant lendemain, néanmoins je n'avais, pour des raisons organisationnelles, pas le choix de la date.

2. Le départ

A. Arrivée à l'aéroport et propos sur sa rénovation
N'ayant pas de bagage à enregistrer, j'arrive à NCE 55 minutes avant l'heure du décollage, après un trajet assez émouvant sur l'A8 où tous les panneaux à messages variables affichaient uniquement : "LIBERTÉ ÉGALITÉ FRATERNITÉ". A l'attention de ceux qui tomberont sur ce rapport dans quelques mois, je rappelle que nous étions à cette date dans le dernier jour de deuil national consécutif au tragique attentat du 14 Juillet qui a frappé Nice.
Je vous épargne le reportage-photos sur le T1 rénové que je découvrais à l'occasion de ce vol, puisqu'il a déjà été abondamment présenté. Je me contenterai de donner mon appréciation sur cette rénovation :

LES +
1. PIF et salle d'embarquement qui donnent une bien meilleure sensation d'espace
2. PIF réellement agrandi, bien plus fluide
3. Offre commerciale et de restauration plus abondante et digne d'un aéroport du rang de NCE
LES -
1. Esthétique de la zone du PIF pas terrible, il y avait vraiment moyen de faire mieux que cette déclinaison Eurowhite du style banal des années 90, et cet écriteau "Départs" en lettres-miroir kitschissimes. Niveau rafraîchissement esthétique du vieux T1 c'est pas la panacée.
2. Finitions assez moyennes des modifications à l'intérieur (pour pas mal de petits détails qui n'échappent pas à mon oeil de gros maniaque ^^) et massacre de l'esthétique extérieure du bâtiment à cause ses extensions sur pilotis côté piste (ce sera photographié plus loin)
3. Le spotting des appareils au contact, qui n'a jamais vraiment facile dans ce terminal, est devenu quasiment impossible en zone A-Schengen du fait de la présence des nouvelles boutiques sur pilotis côté piste. Outre l'inconvénient causé aux avgeeks, c'est le confort de tout le monde qui peut être impacté, du fait de l'impossibilité par exemple de savoir si son avion est arrivé pour estimer le temps restant avant l'embarquement.

Des travaux qui me laissent partant une impression assez mitigée. Je crains le pire pour le T2, déjà que, de l'extérieur, on voit qu'un flanc de la verrière iconique de Paul Andreu a été attaqué par une extension sauvage…
B. Embarquement
L'embarquement de ce vol a été son principal point noir. Tout a commencé par un appel bien trop anticipé des voyageurs via les écrans (mais pas à l'oral), pour se retrouver à faire la queue un bon quart d'heure devant un guichet fermé, ce qui n'est pas un drame, mais un agacement tout à fait évitable. Evidemment, à cause des boutiques côté piste ci-dessus décriées, impossible de savoir si l'avion et déjà là, et où en est le débarquement, pour estimer l'attente restante, donc tout le monde reste debout.
L'embarquement ouvre sans aucune information, c'est les passagers qui doivent eux-mêmes passer l'info orale de l'embarquement par zones (indiqué à l'écrit, mais bon, vu le nombre de vols où ce n'est pas respecté, je comprends que les passagers n'en aient cure si ce n'est pas réitéré à l'oral) parce que les agents s'abstiennent de le faire, MAIS embarquent par zones quand même.
Pas d'excuse pour Luxair pour cet embarquement mal organisé indigne du standing de la compagnie, il y avait un employé de Luxair parmi les prestataires (Aviapartner je crois ? Sans conviction).
Mais voilà, enfin je peux passer la porte et me diriger vers la "pré-passerelle" caractéristique de ce T1 de Nice, d'où je peux enfin spotter le coucou du jour, LX-LGQ.

J'ai vraiment un faible pour la livrée de LG, alors j'en sers en rab' !

Puisque je serai assis du côté ne permettant pas de le photographier une fois installé (07A, côté gauche choisi car c'est celui où on jouit de la vue sur la côte lorsqu'on décolle selon la procédure la plus courante à NCE), voici le voisin teutonique qui se tiendra sur notre droite :

J'entre dans la bête, l'accueil est présent mais relativement froid. Mais ce n'est que la face émergée de l'Iceberg que seront les PNC sur ce vol !
Ya pas à dire, je m'y attendais en l'ayant déjà aperçue ici, mais la cabine des 737 de LG présente bien. Je n'ai pas osé faire "le boulet de l'embarquement" en m'arrêtant au milieu de l'allée pour al photographier, mais après coup je regrette. Avec ces beaux et épais sièges en cuir "bleu Luxair" aux têtières blanches, on sent qu'on entre chez un dinosaure de l'aviation européenne, une des dernières compagnies du continent qui semble considérer que les sièges d'un avion MC, ça se doit d'être beau et confortable ! ^^
C. Taxi et décollage
A notre gauche, un voisin annonciateur de la suite de mon routing…

…qui ne tardera pas à disparaître…

…tandis que les écrans se déploient. Bon, les plafonniers trahissent l'âge de la bête (ainsi que les coffres, qui, au moment de charger ma valisette, m'ont fait comprendre pourquoi le Sky Interior c'est le bien), mais, des écrans, même collectifs, sur un vol CC, c'est pour moi une première.

Air Leprechaun parti, notre repoussage nous offre une vue panoramique sur Air Bling-Bling :

Sous un autre angle :

Et encore un autre :

Et voilà un visuel du T1 à l'esthétique balafrée sur sa partie visible à droite, mon coeur de maniaque et de passionné d'architecture saigne. La photo n'est malheureusement (ou heureusement pour vos yeux ?) pas prise sous l'angle où le massacre est le plus visible.

On est vite remplacés à notre porte, par un cousin du Bénélux :

Pendant le taxi, j'ouvre Flydoscope sur mes genoux, et je constate que même ce magazine a décidé de teaser :

On passe à proximité d'une belle quadruplette de dérives différentes :

Tandis que la cabine de notre beau "Château de Berg" (le lieu de résidence de la famille grand-ducale Luxembourgeoise) passe en mode "mood lightning", écrans repliés :

Les joies de NCE, c'est la profusion de jets privés, qui permettent parfois d'avoir un aperçu sur des époques d'aviation révolues. On longe ainsi un beau 727.

Un jet privé plus moderne est contraint de nous laisser passer, sur fond de collines niçoises teintées d'une jolie grisaille qui les baigne d'une lumière interressante.

Alignement sur 04R, après avoir laissé un sublime Piaggio Avanti se poser sur 04L pour pouvoir la traverser. Que je m'en veux de ne pas avoir eu de réflexe photographique assez vif pour le saisir !

Ce charmant E-Jet s'apprête à aller retrouver Le Beau Danube Bleu :

Prise d'élan, terreur de ma part (le décollage est le moment qui m'angoisse le plus, étant en sus peu habitué au 737 -un seul vol dans les dernières années récent sur ce modèle- j'en ai les jambes qui flageolent), rotation. Le grand bâtiment juste à droite du réacteur c'est ma fac, imaginez le bonheur qu'est la vue de certaines salles pour un fan d'aviation !

Le décollage de ce 737 est vraiment plein de sensations inhabituelles. Rotation tardive, virages plus prononcés, bruits différents : je n'en mène pas large à ce moment. C'est là qu'avoir NCE, et sa procédure de décollage notoirement alambiquée, comme aéroport de base, devient une malédiction.

3. Le vol

Après le premier virage qui est toujours le pire, les écrans nous sont rendus.

Stabilisation face au Cap Ferrat avant le deuxième virage qui complètera ce demi-tour.

Allons y, dernier effort…

Et je retrouve une trajectoire droite ainsi que mes esprits entre Nice et le Cap d'Antibes. Derrière le cap, les Iles de Lérins.

La consigne de ceinture attachées est désactivée extrêmement tôt, dès la côte franchie. En général, les pilotes attendent la prise complète d'altitude, plutôt au niveau des préalpes.
Vous admirez, malgré la luminosité peu favorable à la photographie, l'agglomération cannoise et LFMD.

J'en profite pour photographier le pas. Pour mon mètre 70, même le pas d'EZY est très satisfaisant, donc je ne suis pas une référence. Pour juger, je m'en réfère à mon voisin du 07C, un vieux monsieur d'environ 1m80 qui lui avait bien les genoux dans le dossier devant lui, qui était encore en position relevée. J'en déduis que le pas de Luxair n'est pas mauvais mais n'a rien d'exceptionnel non plus.

Bien, je vous ai à présent parlé de ma passion pour l'aviation et de ma passion pour l'architecture. J'en ai une troisième : les stations de ski, l'aménagement et la géographie de la montagne (oui c'est précis ^^). C'est donc avec grand plaisir que je vais légender notre traversée des Alpes avec le plus de précision possible.
Niveau montagnes, on commence en douceur avec les collines de l'Esterel et le lac de Saint-Cassien :

Mais c'est très rapidement que nous atteindrons les préalpes de Grasse, et notamment le Massif du Cheiron. La petite station de Gréolières-les-Neiges :

La haute vallée du Var :

Deux des lacs du Verdon : le plus proche est Castillon et le plus éloigné, Sainte-Croix :

Encore plus au loin, la basse vallée de la Durance :

La haute vallée de la Durance et le plus grand lac de barrage français, Serre-Ponçon :

Briançon et Serre-Chevalier Vallée :

Et c'est déjà la vallée de la Maurienne, traversée par la rivière de l'Arc, et son impressionnant lac de barrage perché, Bissorte ! En me penchant, je me rends compte que nous volons au droit de la station de Valfréjus, impossible à photographier.

Nous survolons le Massif de la Vanoise, on aperçoit le domaine skiable d'Orelle/Val Thorens/. Au fond, le Grésivaudan, vallée majestueuse s'il en est, et la Combe de Savoie qui le prolonge, en patte d'oie avec la Cluse de Chambéry.

Qui dit Val Thorens dit Trois-Vallées. Qui dit trois-Vallées dit aussi Les Ménuires et Méribel…

…pour finir par la célebre Courchevel et son altiport.

La sinueuse Tarentaise est à nos pieds.

Au loin, un zoom sur la Combe de Savoie…

… et Albertville, ville-hôte des JO d'hiver en 1992.

Le Beaufortain avec la station d'Arêches-Beaufort :

L'Espace Diamant avec Crest Volant - Cohennoz :

Annecy et son lac :

Intéressons-nous un peu à l'IFE. En intermittence avec l'Airshow, il diffuse des pubs et le JT de la RTL. Je préfèrerais largement un Airshow permanent ^^

D'intéressantes informations multilingues :

C'est à ce niveau que sera distribuée (devrais-je dire, jetée dans les mains, tant le service était expéditif) la collation, que je pensais avoir photographié, mais manifestement j'ai du avoir un faux souvenir. Il s'agissait d'un simple sachet contenant des quartiers de pomme. Grosse déception, LG m'avait habitué à mieux… d'autant que j'étais affamé !
Au-revoir les Alpes… Déjà la Vallée de l'Arve mène à Annemasse, gardée par le Mont Salève, tout en longueur, puis Genève et son lac… Derrière, GVA et le Jura.

Détail sur Genève et son jet d'eau :

Le lac de barrage de Vouglans :

Besançon :

La plaine Comtoise avec l'A36 :

Et déjà Nancy et son stade Marcel Picot :

Le Commandant annonce la descente dès Nancy dépassée. Pour autant, aucun changement notable d'altitude ne se fait sentir.
ETZ sera bien en vue mais malheureusement, le temps de dégainer mon téléphone faisant office d'appareil photo, un nuage le recouvrira.
Nous arrivons ensuite au niveau de Metz, qui sera visible mais tellement hachurée par les nuages qu'il me sera impossible d'en prendre une photo convenable. Nous sommes encore bien au-dessus des nuages alors que Metz est quand même très proche de notre destination, je commence à angoisser en perspective d'une descente brusque. Même l'IFE prévoit un base-jump !

C'est seulement au niveau de l'est de Thionville que nous commençons à descendre sérieusement. Une chute fort vertigineuse et agrémentée de turbulences qui ne manquera pas de m'angoisser, alors que d'habitude j'apprécie plutôt les atterrissages.
Virage à 90° vers la gauche autour de la centrale nucléaire de Cattenom, dont la proximité de leur frontière suscite l'ire des politiciens du Grand-Duché.

Seuls deux réacteurs semblent en fonctionnement.

La même, vue de derrière :

La seconde manoeuvre en vue de cet atterrissage consiste à un quasi-demi-tour par la droite au dessus d'Esch-sur-Alzette pour s'aligner sur la piste 06 de LUX.
Esch et au fond son quartier de friches industrielles transformées en centre d'affaires et de spectacles, Belval :

La même chose vue dans l'autre sens :

L'approche finale se fait au-dessus de l'hyper-centre de Luxembourg-Ville. Une ville méconnue, à visiter ! Vieille ville sympathique perchée sur des hautes falaises au dessus de rivières, qui la coupent par plusieurs fossés appelés "Grund", et qui contraste avec l'ultra-moderne plateau du Kirchberg attenant.

Détail sur la vieille-ville et le Pont-Rouge qui la relie au Kirchberg :

Détail sur le Pont-Rouge et la partie la plus connue du Kirchberg, avec la Philarmonie et les tours dorées de la CJUE (Cour de Justice de l'Union-Européenne) :

Mais le Kirchberg c'est très long, en voici la partie terminale nord-est, avec les émetteurs de la RTL, à quelques centaines de mètres du seuil de la piste 06 :

4. Atterrissage et débarquement

Bienvenue à Tondeuseland !

Un rare Fokker de Carpatair dont j'ignore les raisons de la présence, sur fond de Terminal B. Pour la petite histoire, le Terminal B, qui n'est pas vraiment un terminal (pas de partie landside) mais est plutôt une jetée d'embarquement, a été ouvert en 2004 pour accommoder les appareils régionaux qui constituent le gros de la flotte de LG, et relié par une passerelle à l'ancien terminal principal. A l'ouverture en 2008 du nouveau terminal principal "Terminal A", le Terminal B s'en est retrouvé isolé. Il a donc servi 4 ans avant d'être inutilisé pour plus de 8, même si d'ici 2017 la passerelle devrait enfin être prolongée jusqu'au Terminal A pour permettre la réouverture du Terminal B, mettant fin aux désagréables embarquements par PAXbus dans les nombreuses tondeuses et nombreux jets régionaux qui se posent ici. Cette gestion étrange pour ne pas dire hasardeuse des évènements tranche avec l'habituelle rigueur luxembourgeoise !

Au Terminal A, EZY et Air Dogan sont au contact :

Virage devant une tondeuse LG :

Et arrivée au contact, le gros attrait du 737 au lieu du Q400 sur cette ligne :

Débarquement 10min après l'heure d'arrivée prévue, alors que nous avons décollé avec un retard de 15 bonnes minutes. Rien de dramatique.
Attendu de l'autre côté, je file sans crier gare au travers du terminal, comme toujours spacieux et agréable. Malheureusement, je fus vite amené à regretter de ne pas avoir dépenser les 19€ de différence qui m'auraient fait arriver à Metz-Nancy et ses champs de colza : la sortie autoroutière de Luxembourg, sous l'effet combiné de l'heure de pointe des pendulaires, des départs en vacances des belges et Hollandais et d'un accident sur l'A31 après la frontière, prendra près de deux heures. Les difficultés de circulation éventuelles constituent le gros inconvénient de LUX par rapport à ETZ.
Et voilà, nous arrivons à la fin de ce vol, ni mauvais ni exceptionnel par rapport au potentiel de Luxair. Merci à ceux qui auront lu jusqu'au bout (mais je ne me fais pas de souci, les formats longs ont l'air d'usage ici) !