Bonjour à tous les FRistes,
Bienvenue à bord de mon 50éme FR, aujourd'hui consacré au vol le plus mythique qu’il m’a été possible de faire jusqu’à présent… et qui devrait à priori garder ce statut pour le reste du temps je pourrai consacrer à relater sur ce noble site mes diverses expériences vécues entre ciel et terre.
Je préfère prévenir tout de suite afin de ne décevoir personne : le crédit photos de cette expérience vécue 24 ans avant sa publication n’est pas du tout au niveau de ce qui se pratique habituellement sur flight-report.com. Cependant, j'ai pensé que mon histoire en lien avec le vol BA1 Londres-New York serait assez singulière pour mériter de figurer ici. Jugez plutôt : à l’été 2015, mes amis les plus proches ont eu la fort agréable idée, entre autres cadeaux et témoignages sympathiques, de m’offrir un billet LCY-JFK en A318 BA, à l’occasion d’une petite fête que j’avais organisée pour célébrer mes 30 ans de carrière dans l'aérien.

Je ne vous ferai pas le récit de ce vol BA1 contemporain à travers un FR complet, d’autres FRistes s’étant livrés à cet exercice avant moi. En voici juste un cliché pris lors de l'incontournable escale à Shannon. Il faut désormais 9 heures pour aller de LCY à JFK de cette façon.

J’ai donc choisi, malgré la pauvreté de ma photothèque d'alors, de vous relater le vol "Speedibird One" effectué bien plus tôt dans ma vie, en presque trois fois moins de temps… à l'occasion de mes 30 ans… tout court ! Nous voici d’un coup projetés en arrière, en février 1992 : certains fondateurs de flight-report.com étaient tout juste nés, ou peut-être pas encore, de même qu’un grand nombre d’afficionados de ce site. Mon hobby préféré était déjà… de prendre l’avion et je travaillais dans une compagnie aérienne française, aujourd’hui disparue comme tant d’autres. La rumeur qui courait dans le petit monde de l’aérien était vite parvenue à moi même si facebook, twitter et autres n'existaient pas à l'époque : British Airways accorderait exceptionnellement des « billets GP » sur ses vols Concorde !

Il s’agissait effectivement d’une promotion très temporaire, destinée à compléter des vols dont le remplissage s’est sérieusement dégradé au cours des mois écoulés. La première guerre du Golfe, qui avait eu lieu un an plus tôt, était passée par là et la demande de transport aérien avait subi un fort ralentissement, inversement proportionnel au prix du carburant, donc des billets. Alors, BA devait certainement se dire que rien ne valait quelques « GP » pour remplir les sièges vides… Vous vous doutez bien que pour quelqu’un comme moi, qui affichait déjà 2.800 vols au compteur, soit déjà plus du tiers de mon « score » actuel, il ne fallait pas laisser passer ça. Le réseau Concorde de BA comptait trois lignes en cet hiver 91/92 et c'est sur LHR-JFK, opérée deux fois par jour à quelques délestages près, qu'il y avait le plus d'opportunités de décrocher un de ce fameux billets.

Je préfère insister de nouveau : le crédit photo que j’ai pu reconstituer 24 ans après ce vol n’est pas de très grande qualité. La raison est simple : à cette époque, le numérique n’existait bien évidemment pas et je ne « mitraillais » pas autant que maintenant en prenant l’avion. J’étais aussi un spotter assidu, « accroc » à la kodachrome 25, dont le film 36 poses valait déjà une trentaine de Francs traitement compris et qui délivrait ses pleines capacités en lumière naturelle extérieure, pas à l'intérieur d'une cabine forcément beaucoup plus sombre. Et puis, les « anciens » le savent bien : on économisait de la pellicule quand on était à bord d’un avion, si insolite soit-il, car le but était bien sûr de faire des photos sur le tarmac "full profile" et de les échanger lors de "conventions" qui étaient la traduction moderne de "caverne d'Ali Baba". A l'ère d'e-bay, cela semble bien désuet…
Ce vol en BA1 entre LHR et JFK est et restera mon unique expérience supersonique, mais ce n’était pas mon premier vol en Concorde. En effet, huit ans plus tôt, le 26 octobre 1984 très exactement, alors que j'étais encore étudiant, j’avais eu l’occasion de faire un CDG-VIE en Concorde AF, en vol subsonique cela va de soi puisque le passage du mur du son devait obligatoirement s'effectuer au dessus de la mer. De cette première expérience en Concorde, je ne garde ici encore que très peu d'images, hormis les souvenirs gravés à jamais dans ma mémoire comme l'extraordinaire poussée lors du décollage, qui vous plaquait littéralement le dos contre le dossier de votre siège. Voici tout de même quatre photos effectuées à l'arrivée à Vienne après deux heures de vol "standard", en débarquant sur le tarmac.

L'appareil était le F-BVFF, toujours intact 32 ans plus tard, à quelques mètres duquel je passe chaque soir en sortant du travail…

Il s'agissait du vol AF4983, un des nombreux vols "charter" alors organisés par certaines agences de voyages spécialisées.

C'était un grand événement ce jour-là à l'aéroport de Vienne, qui avait fait courir toute l'Autriche. Plusieurs vols locaux VIE-VIE avaient été organisés tout au long de la journée à l'intention de quelques centaines de privilégiés, avant que le Concorde rentre le soir même vers CDG. Me concernant, j'étais reparti vers Innsbruck en Dash-7 de Tyrolean.

Mais revenons en février 1992. Les tractations avec le bureau parisien de BA à Paris n’avaient pas été simples car les vols de la période étaient quand même bien remplis malgré la crise. Le but étant d’éviter de se retrouver "en carafe" à Heathrow, BA indiquait une quinzaine de jours à l'avance les vols sur lesquels les chances de partir étaient les meilleures. Pas facile à anticiper, d’autant que nous allons être deux « GP » à embarquer dans cette aventure. En effet, mon ami Roland était lui aussi du voyage. Lui que j’avais connu sur les terrasses de l’aéroport de Nice dans les années 70, et qui était par la suite devenu mon collègue à Air Inter fût surtout mon compagnon de tant de voyages au cours des années 80/90, dans des avions tous aussi insolites les uns que les autres, que la data base de flight-report.com ne suffirait pas à héberger. Le 14 février, British Airways appela : "vous avez de bonnes chances de partir sur le BA1 de mercredi 26". Je me suis alors précipité à leur agence, rue de Castiglione à Paris pour récupérer mon billet…

… qui coûtait 3.485 Francs de l’époque, une petite fortune pour un "GP" (le SMIC devait être autour de 5.500 Francs), soit 75% de réduction (ID75N2) par rapport au tarif aller simple de base LHR-JFK en classe "R", code IATA alors attaché à la "classe Supersonique" dont la tarification était environ 20% supérieure à celle de la First. Comme vous pouvez le lire en bas à gauche, il n'y avait quasiment aucune taxe à l'époque…

Roland se rendra à son tour chez BA quelques jours plus tard pour retirer son billet, dont il a conservé ce "print" qui indique bien la mention "SUBLOAD", en d'autres termes "sujet à charge résiduelle", mais il était acquis que si BA n'appelait pas la veille pour reprendre les sièges afin de les vendre à des pax payant plein tarif, c'était "OK pour les GP".

Pour ce prix, on avait même eu droit à une pochette spéciale "Concorde" (preuve que le bureau parisien de BA en vendait régulièrement !) que j'ai retrouvée dans mes archives tant d’années plus tard.

A l'intérieur, il est clairement indiqué qu'un transfert gratuit en hélicoptère était possible entre JFK et Manhattan, mais il nous avait été précisé que ce service n'était pas accessible aux "GP"…

En cette froide matinée d'hiver 1992, il a fallu commencer par se rendre à Heathrow. J'ignore pour quelle raison ce ne fût pas sur British Airways, mais sur British Midland (BD) en DC-9 et en classe affaires, peut-être parce qu'il s'agissait du tout premier départ de CDG de la journée et que nous n'avions voulu prendre aucun risque de rater notre correspondance à LHR. A moins que cela fût pour des raisons de tarif, BD distribuant allègrement les billets gratuits au personnel des autres compagnies alors que BA avait plutôt tendance à faire des 75%…

Dans mes archives, je n'ai pas pu retrouver la carte d'embarquement du 26 février 1992. Voici donc un raccourci avec le "Speedbird One" effectué au siècle suivant en A318 BA grâce à la générosité de mes amis : ils ont complété le compte miles AAdvantage cédé fort gentiment par mon épouse, pour atteindre les 55k nécessaires, et payé les (nombreuses) taxes afin de me permettre de réaliser ce nouveau rêve; tant d'années après le Concorde.

Je ne me souviens pas d'un accès salon au Terminal 4 d'Heathrow, flambant neuf à l'époque, mais les salons existaient-ils en 1992 ? En tous cas, nous étions partis pile à l'heure, à bord du Concorde G-BOAD que j'avais photographié sous ses couleurs précédentes à l'aéroport de Tours en juin 1985 (un exemple d'une photo en "conditions spotter parfaites, avec de la kodachrome 25 cela va de soi) alors qu'il effectuait un vol charter à l'occasion des 24 Heures du Mans.

Ce Concorde a la particularité d'avoir été peint temporairement aux couleurs de Singapore Airlines, lors d'une opération conjointe BA/SQ entre LHR et SIN via BAH tout d'abord en 1977, puis de 1979 à 1981.

La livrée des Concorde BA avait évolué à la fin des années 80 et c'est celle-ci qui existait sur le G-BOAD en 1992.

Le départ du bloc eût lieu à 10h30 précises, conformément à l'horaire. Le roulage à LHR fût très court, comme il l'était à CDG pour les Concorde d'AF. Les autorités avaient donné leur aval pour que les contrôleurs aériens donnent systématiquement priorité aux vols Concorde, non seulement au sol mais aussi à l'approche. La cabine avant vue de l'intérieur ce jour là…

Dans la pochette de chaque siège, on trouvait cet étui en plastique, format A4, que j'ai conservé précieusement.

Il contenait notamment une brochure résumant les services offerts à bord du Concorde…

… et décrivait une ambiance en cabine beaucoup plus feutrée, et surtout bien plus lumineuse que celle que vous avez aperçue sur la photo plus haut !

Les Concorde BA étaient équipés de 100 sièges. 10 rangées en cabine avant où je me trouvais (8B) et 15 rangées en cabine arrière où était installé l'ami Roland.

Le pitch n'était pas extraordinaire mais c'est surtout l’étroitesse de la cabine, en 2+2 genre CRJ1000 de nos jours avec un plafond à peine plus haut, qui m'avait frappé. L'image ci-dessous, issue de la même brochure, ne le reflète pas vraiment…

On prenait le Concorde pour aller vite, pas pour le confort comme vous pouvez en juger. Mach 2 était atteint très rapidement.

A défaut de luxe par l'espace disponible, le catering était bien évidemment des plus soignés, Je n'ai hélas pas de photo du repas mais selon la fameuse brochure, ça devait ressembler à ça.

Le menu du jour.

Après l'entrée, je me souviens d'avoir été assez contrarié de m'être vu imposer le plat chaud, à savoir des cailles sur canapés… moi qui ait un goût très modéré pour les oiseaux, surtout dans une assiette. Mais le PNC BA avait bien fait son boulot en interrogeant soigneusement les pax payants plein pot sur leur préférence de plat chaud… avant d'indiquer aux "GP" qu'il ne restait plus que ça. Logique !

En revanche, question liquide, c'était l'abondance pour tous.

Se bourrer la gueule a 10 heures du matin n'a jamais fait partie de mes habitudes, mais là, je dois l'avouer, l'objectif était quand même d'en profiter un max. Il se disait en ce temps que la cave du Concorde BA n'avait pas d'équivalent sur terre comme dans les airs, sauf peut-être la cave du Concorde AF^^. En tous cas, tout ce qui était proposé était exclusivement en provenance de vignobles français !

Il y avait de quoi satisfaire les plus fins palais ! Sachant que certains FRistes sont de redoutables connaisseurs de vins et de champagnes, je me suis dit qu'ils seraient peut-être intéressés de voir tout ça en détails : 5 photos à suivre, désolé pour la longueur auprès de ceux que ça intéresse moins.





Une fois achevées ces agapes matinales plutôt bien arrosées, un petit tour en cabine s'était naturellement imposé mais il fallait d'abord veiller à ne pas trop donner dans le flou^^.

Confirmation que l'ambiance à bord n'était pas celle d'un palace volant, mais plutôt celle d'une classe Y, améliorée par un catering raffiné et une cave d'exception, et quelques coussins de taille généreuse.

Les pax étaient masculins à 90%. L'égalité des sexes dans le monde du voyage d'affaires, toujours peu évidente aujourd'hui, n'était pas encore d'actualité…

L'un des moments forts de ce vol mythique fût incontestablement la visite du cockpit, que nous avions sollicitée auprès du PNC. Toc, toc, on peut entrer ?

Le CdB enleva alors son casque pour nous souhaiter la bienvenue et bavarder un peu avec ces Avgeek français qui réalisaient leur rêve les yeux ouverts au FL540 et cap 270…

Nous avons sûrement échangé quelques banalités d'usage mais le moment restera à jamais un des plus émouvants de ma vie de passager aérien.

Les meilleures choses ayant une fin, il fût hélas temps de prendre congé…

… mais nous ne ressortîmes pas les mains vides !

Parmi les autres documents conservés de ce passage au dessus de l'Atlantique en un temps record, le magazine duty free…

… qui ne contenait bien évidemment que des produits de luxe, en ligne avec le pouvoir d'achat de la clientèle d'alors, ainsi que ces quelques objets de merchandising, très "select" eux aussi.

Issus de la fameuse pochette plastique évoquée plus haut, on avait quand même eu droit à deux souvenirs estampillés "Concorde" gratuits, à savoir ce bloc notes…

… et ce petit carnet assorti d'un crayon à papier.

L'IFE consistait en une simple prise audio située dans l'accoudoir, des écouteurs ayant été distribués en début de vol.

On ne peut pas dire que le contenu était diabolique, quand on sait comme la technologie a évolué dans ce domaine au fil des ans. Il y avait cinq canaux de musique, et c'est tout. Cela me permet de répondre de nos jours à ceux qui raillent une compagnie française quelque peu limitée en matière d'IFE, mais qui a fort heureusement d'autres atouts : "c'est toujours mieux que ce qui se faisait sur le Concorde"^^. Je plaisante bien entendu.

En guise de distraction, hormis le plaisir de voir défiler les Mach sur l'indicateur fixé à l'avant de chaque cabine, dont là encore je regrette de ne pas avoir de photo, on pouvait aussi lire le magazine standard de BA, Highlife, à l'intérieur duquel ne figurait aucune page consacrée à la flotte de la compagnie, mais dont la "une de couv" témoignait d'un avant-gardisme certain.

Cette photo à travers le hublot côté droit du Concorde en plein vol alors que j'étais assis côté couloir gauche a sans doute été prise au zoom en évitant les pax assis sur le biplace de droite. Une des particularités du Concorde était aussi la toute petite taille des hublots. Rien à voir avec les formes généreuses de ceux des A350, A380 ou B787 de nos jours.

Je ne pourrai pas terminer pas l'inventaire (à la Prévert, j'en conviens volontiers, en l'absence de plus de "vraies" photos) de la "doc" récupérée lors de ce vol mémorable sans présenter la consigne de sécurité.



L'arrivée à JFK, "BA terminal", ancêtre du T7 actuel, se fera à 9h15 locales, après un vol effectif d'un peu moins de 3 heures 30, soit l'équivalent d'un Paris-Istanbul actuel.

Je me souviens d'un JFK désert à cette heure là de la journée, moi qui ne connaissait cet aéroport que lors du rush de ses célèbres soirées, tant dans le sens des arrivées que des départs.

G-BOAD prendra sa retraite bien plus tard à quelques miles de là, au célèbre Interpid Air & Space Museum de Manhattan, après avoir accumulé 23.397 heures de vol, un record pour tous les Concorde, en 8.406 étapes dont 7.010 supersoniques. Il détient un autre record, celui de la traversée transatlantique la plus rapide, en 2 heures, 52 minutes et 59 secondes de vol effectif, en février 1996, soit quatre ans après l'expérience ci-dessus relatée,

Voilà comment s'achève ce récit dont j'ai conscience qu'il a plus une valeur sentimentale très personnelle que la prétention d'enrichir ce site d'un véritable FR dans les règles de l'art. J'espère cependant qu'il vous a plu, tout autant que j'ai pris du plaisir 24 ans plus tard à rassembler les rares photos et documents conservés à l'épreuve du temps. Je dédie ces souvenirs magiques à tous mes amis de la grande famille de l'aérien, dont je ne citerai pas les noms ici par crainte de lasser définitivement les lecteurs non concernés, et particulièrement à ceux qui m'ont permis un quart de siècle plus tard de repartir de Londres vers New York à bord de "Speedbird One", toujours en sirotant un excellent champagne sélectionné avec soin par British Airways…

Bonus : Pour connaître la suite de ce voyage en mode "Avgeek années 90", vous pouvez cliquer sur le spoiler ci-dessus
Je note depuis quasiment mon baptême de l'air (en 1974) les quelques informations essentielles sur les vols et les avions empruntés. Cela me permet d'alimenter le fichier Excel que certains d'entre vous connaissent. Voici ce que la fiche rédigée en cette fin février 1992 indiquait pour la première partie de mon petit périple incluant le Concorde.

Hé oui, à peine remis de toutes les émotions provoquées par le Concorde, en attendant le vol retour vers l'Europe le soir-même à bord d'un A310 d'Austrian, je repartais dès midi de JFK vers Washington à bord d'un ATR42 de Trans World Express, filiale "commuter" de la célèbre TWA.

A l'époque, DCA ne s'appelait pas encore "Ronald Reagan" mais tout simplement "Washington National Airport". Le bâtiment principal que l'on voit sur cette photo existe toujours de nos jours. On y reconnaît un MD80 de Continental au contact. C'est sur un autre MD80, de TWA, que je repartirai vers JFK après un peu plus d'une demi-heure sur place seulement. A cette époque, passer les filtres de sûreté était un jeu d'enfant et l'on pouvait aisément faire une correspondance de ce genre en très peu de temps.

A Vienne aussi, c'était simple et rapide pour changer d'avion. En ce jeudi 27 février, notre A310-300 d'Austrian (OE-LAA), que l'on voit sur cette photo au pied de la tour de contrôle, était arrivé en provenance de New York à 8h05 au lieu de 8h50. Ces 45 minutes d'avance allaient nous permettre de continuer dès… 9h05, à bord d'un Yak-40 de Malèv immatriculé HA-LJB, que voici au décollage…

… et lors de survol de la ville de Budapest peu avant l'atterrissage.

Arrivés à BUD à 10h00, nous en repartîmes 50 minutes plus tard…

… pour rentrer à Vienne, toujours à bord d'un autre Yak-40 de Malèv, le HA-LJA, que la compagnie hongroise avait eu la délicate attention de "croiser" avec le LJB, pour notre plus grand bonheur !

Revenus ainsi un peu avant midi à notre point de départ, ou plutôt d'arrivée du matin-même, il fût alors temps de rentrer à Paris, en utilisant le 2é coupon du billet OS qui nous avait servi à franchir l'Atlantique la nuit précédente. La fortune souriant aux audacieux, nous embarquâmes dès l'heure suivante à bord du MD80 censé effectuer le vol de… 8h45 qui avait quatre heures de retard ce jour là, et dont le nouvel horaire semblait avoir été spécialement ajusté pour nous ! Voilà comment on sillonnait la planète en mode Avgeek dans les années 90 : 8 étapes de Paris à Paris en 36 heures, dont une supersonique et deux dans un type d'avion russe déjà rarissime, le tout avec des correspondances hyper-fluides et ce petit supplément de chance qui faisait que rien ne semblait impossible.
24 ans et plus de 5.000 vols après, je ne suis toujours pas rassasié !

A bientôt sur flight-report.com.
Bonjour Luc etc merci pour ce FR absolument génial !!
Le récit est, les photos sont tout simplement "historiques". J'imagine vraiment ton émotion lors de la visite du cockpit... Quelle chance !! C'est vraiment super sympa de la part de BA de prévenir les GP quand les places sont disponibles et surtout de garantir le siège à H-24.
Comme tu le dis, la cabine du Concorde est vraiment étroite et le confort assez "sommaire". Confort largement rattrapé par le catering de l'époque. J'ignorais l'existence de 2 cabines à bord.
Comment était l'insonorisation en cabine ? Plutôt ATR72 (survitaminé) ou CRJ1000 (au rang 1, super silencieux) ?
Mille merci pour ce FR !!
A bientôt,
Merci Mathieu de ton commentaire. Tant mieux si tu as apprécié ce FR. Tu as raison, je n'ai pas évoqué le bruit en cabine. Il était bien évidemment très élevé au décollage et assez persistant en croisière. Ca m'avait surtout marqué à bord du SSC AF où j'étais assis à l'avant-dernier rang. Ceci étant, tous les avions étaient très bruyants à l'époque, hormis ceux comme Caravelle, B727, F-28 B111 ou DC9 qui avaient les moteurs à l'arrière du fuselage. Mais sur DC-8, B707, 737-100/200, Mercure, etc et tous les gros porteurs d'alors les oreilles en prenaient un coup, sauf celles des "happy few" assis à l'avant. A bientôt.
Merci pour cet incroyable FR!!!
Génial d'avoir fait l'effort de vous plonger dans vos archives pour nous proposer une telle expérience, ça a du vous rappeler de sacrés souvenirs.
Merci encore!
Absolument, ce fût un réel plaisir que de retracer cette aventure un quart de siècle plus tard, et cela m'a permis de raviver certains souvenirs qui se seraient peut-être effacés de ma mémoire avec le temps. C'est aussi ça le charme de flight-report. Merci beaucoup du commentaire.
Merci pour ce magnifique FR, c'était un plaisir d'avoir lu cette aventure !
Merci à vous.
Merci pour ce FR d'archives.
Le texte précis et détaillé compense allégrement les photos d'époque où il était bien entendu hors de question de gâcher la pellicule pour des photos futiles comme les WC ou le pitch de la cabine. ^^
Mamma mia, quelle cave ! Il est clair que c'est une époque bien révolue...
"particulièrement à ceux qui m'ont permis un demi-siècle plus tard" -> Un demi demi siècle alors. ;)
A bientôt.
Oups, c'est corrigé, merci, sans doute des vapeurs résiduelles de la Louise de Pommery sirotée à bord... Merci du commentaire, fort apprécié.
Un FR hors du commun, mais tellement plaisant à lire. Vous avez réussi à nous émouvoir de ce moment auquel pourtant nous ne participions pas (et nous ne participerons jamais ou jamais plus, malheureusement). Merci pour toutes ces photos de Concorde ! 13 ans après sa retraite, la magie opère toujours !
Merci à vous. C'est sûr que si Concorde revolait aujourd'hui, des milliers et des milliers de passagers se précipiteraient à bord indépendamment de sa destination, tant cette "magie" fait effectivement partie de l'inconscient collectif ! A bientôt.
Un seul mot: magnifique
Un seul mot : merci :-)
Je ne sais pas si Star War VIII attribuera le titre de maître à Luke, mais là chapeau !
Mission archéologie dans le domaine FR : réussir à retrouver tout cela nécessite non seulement une volonté de ne rien jeter mais aussi un désir profond de tout documenter sur place. Je suis estomaqué.
L'émotion transpire et on le comprend aisément, ligne mythique, appareil tout autant, ticketing rocambolesque et à risque, catering d'exception et la cave - Mamma mia comme dit Clément !
Cette livrée SQ sur concorde, j'aurais dit un fake si cela ne venait de toi !
Grâces vous soient rendues, Ô Maître Luke pour cet insigne FR !
Eh bien si Star War VIII passe à la distribution des récompenses, il n'oubliera certainement pas de distinguer Maître Mogoy pour ce commentaire fort sympathique ! Blague à part, le SSC SQ a bien existé, tandis que l'autre compagnie ayant utilisé le Concorde sur son réseau sans l'avoir exploité en propre, à savoir Braniff, se contentait des couleurs d'AF et de BA. Il s'agissait de prolongements vers DFW des lignes CDG-IAD et LHR-IAD. Certains Avgeeks en avaient profité à l'époque en utilisant les célèbres "pass" de Braniff qui permettaient de voler à volonté en domestique US pendant une période précise, genre 15 ou 21 jours. Merci encore de ton commentaire et à bientôt.
Oh lalala, que c'est beau.
Ca me rappelle mes souvenirs d'enfant lorsqu'on voyageait sur Air Afrique, TWA, Pan Am, Air Inter, UTA...
Le voyage aérien était une fête.
Il y était question de prestige...
Merci
Merci du commentaire, on pourrait presque se mettre fredonner la célèbre chanson de Charlebois ! A bientôt.
Magique, magnifique, formidable, difficile de trouver les mots pour vous remercier pour ce fr.
La cabine était déjà entièrement non fumeur?
Merci beaucoup pour ces éloges... et pour cette question fort pertinente à propos de laquelle je n'avais aucun souvenir. Mais grâce à vous j'ai fait quelques recherches sur le web et je suis tombé sur un article de "The Independant" en date du 1er janvier 1997 indiquant que les vols Concorde BA devenaient entièrement non-fumeur à cette date. Il y avait donc forcément une zone fumeur en 1992, mais cela ne m'a pas marqué car elle était sans doute en cabine arrière. Pas comme de nombreuses autres fois à cette époque où le "GP" (non fumeur) que j'étais se voyait souvent attribuer l'un des derniers sièges restants et était contraint de supporter des fumeurs tout au long du vol. Sur ce plan là, je ne me plains pas de l'évolution du transport aérien... A bientôt.
10/10 c'est la note que l'on peut attribuer à ce FR hors-norme et exceptionnel tant par son aspect historique qui me rappelle d'excellents souvenirs (BMA entre autres) que par la formule choisie pour le partager.
C'est vrai que le monde du transport aérien a bien changé depuis et que beaucoup de choses ont disparu. Reste la passion qui nous anime et l'espoir, peut-être pas si utopique, que demain sera meilleur ou du moins tout aussi intéressant. Cette fin de semaine est décidément bien riche en événements sur ce site avec également le compte-rendu du vol TLS-BKK en A350, signe qu'une époque en remplace une autre.
Je me souviens encore d'avoir emmené mon gamin au Bourget voir les Concordes qui dorment désormais dans des hangars et sa déception à l'idée qu'il était né trop tard pour pouvoir en profiter.
Merci de ce partage!
Guillaume
Merci de commentaire fort sympathique. Eh oui, il faut profiter des bonnes choses tant que c'est possible, car ensuite c'est trop tard... C'est ce que je dis souvent aux jeunes Avgeeks qui se précipitent fièrement dans des A350 ou B787 : vous avez la vie devant vous pour ça, prenez plutôt les avions sur le déclin ou en voie de disparition (de nos jours F100, MD80, A340, B757 pour citer les plus accessibles) tant qu'il est encore temps et pour ne pas avoir à le regretter demain.
Cela fait maintenant 2 ans que je visite quotidiennement Flight-Report, à cause de ma passion pour l'aéronautique. Certains FR sont étonnants, d'autres incroyables. Mais je crois que celui-ci est le meilleur que j'ai lu et de très très loin :). C'est aussi le meilleur et le plus détaillé FR sur Concorde (l'utilisation de l'appareil photo à cette époque est le responsable).
La conclusion est magnifique "La nostalgie est bien là, mais le transport aérien vit avec son temps et nous promet j'en suis sûr d'autres avancées technologiques significatives dans un futur plus ou moins proche". Tout à fait d'accord !! En effet, le passé glorieux de l'aviation et les avions de légendes, tel le concorde, nous manque (et nous devons pas les oublier) mais l'avenir peut nous réserver de très belles choses grâce aux nombreux défis à relever.
Félicitations ;)
Merci beaucoup. Je vous rejoins sur le fait que de très nombreux FRs sont remarquables de richesse d'informations, d'anecdotes et de photos (pas de mal à faire mieux que celui-ci...), et ceci sans que le type d'avion soit pour autant aussi insolite. A bientôt.
Superbe FR, merci à vous!
Merci
Merci beaucoup pour ce FR qui me rappelle tant de bons souvenirs. Pour avoir effectué ce même vol 10 ans plus tard je note quelques changements: la carte des vins s'était allégée, le repas était plutôt une collation améliorée mais surtout je suis impressionné de voir une cabine aussi remplie. Evidemment en 2002 la situation du Concorde n'était plus la même et tous les moyens étaient bons pour le remplir. BA offrait un surclassement gratuit en Concorde pour l'achat d'un A/R en Business (ce type de promo existe toujours d'ailleurs mais il faut se contenter d'une banale First...). En tout cas une occasion incroyable de voler sur cet avion de légende. merci
Un commentaire de BA001 était nécessaire ici et attendu ! Merci de ce témoignage et félicitations pour avoir profité du Concorde tant que c'était encore possible. A bientôt.
Bonjour Luc et merci pour cet incroyable FR qui nous fait voyager dans l'histoire de l'aviation.
Une technologie et un service incroyable.
J'aime beaucoup la 4L AF au pied de l'avion! Ca ne fait pas très Concorde! ;-)
A bientôt
Merci de ce commentaire. C'est vrai qu'une Alpine Berlinette aurait été plus appropriée à la ligne et aux perfos du Concorde. On classera donc la 4L dans la lignée du B727 qui à cette époque constituait la colonne dorsale du MC d'AF, donc de la ligne CDG-VIE en temps normal...
Bonjour LUCKY LUKE :)
Oh la la ! Quel magnifique FR ! Merci d'avoir pris le temps de regrouper tous ces éléments et les quelques photos de ce vol qui, je vous crois, est resté gravé à jamais dans votre mémoire.
Mon plus grand regret est de n'avoir pas volé en Concorde, mon deuxième (dans un tout autre registre) est d'avoir loupé Franck Sinatra en concert à Las Vegas car il n'y avait plus de places disponibles (et bien sûr pas d'internet à l'époque ^^) ...
A bientôt !
Mme Jack
Merci Madame Jack de ce commentaire flatteur. Des regrets, on en a tous, mais comme on dit tant que ne sont pas des remords on peut vivre avec. A bientôt.
Merci pour ce superbe FR ! Toujours un régale de lire vos FR,plus exotiques les uns que les autres !
Une machine magnifique,avec les règles de l'époque bien plus souple (visite du cockpit en vol),et un enchaînement d'avions plus rare les uns que les autres pour un jeune comme moi,je suis née trop tard.
En espérant revoir de vos FRs !
Bonne journée ,
Merci à vous et bonne journée également.
Bravo Lucky Luke pour ce FR EXCEPTIONNEL de l'avion le plus merveilleux qui ait existé jusqu'à nos jours!!
C'est très émouvant à chaque fois de voir ces témoignages de privilégiés ayant pris le Concorde!!
La plus grande déception permanente de ma vie sera de ne pas avoir put prendre le Concorde!!
Merci beaucoup pour ce FR
Merci à vous.
On doit vivre avec son temps et ceux qui ont pris le Concorde l'ont fait parce qu'ils étaient contemporains de la génération du Concorde. A l'impossible nul n'est tenu, par exemple je n'ai jamais pris de Bréguet Deux-Ponts, Armagnac ou d'Airspeed Ambassador tout simplement parce que je n'étais pas né ou encore trop jeune quand ils volaient encore.
Ensuite, il y a la chance, le hasard ou simplement la prise de conscience qu'il faut profiter autant qu'on peut des choses qui vont bientôt disparaître. C'est ainsi que j'ai pu voler en Comet, VC-10, Electra ou autres "espèces en voie de disparition" dès que le virus de l'aérien m'a atteint dans les années 70...
A bientôt.
C'est plus la Kodachrome 25 et le billet d'avion en papier autocarbonné à caractères rouges qui m'emplissent d'une nostalgie que les FRistes les plus jeunes ne peuvent pas partager.
Je ne savais pas qu'un Concorde a été peint en livrée SQ !
Merci pour ce périlleux exercice réalisé de main de maître : constituer un FR d'archives avec un jeu évidemment insuffisant de photos d'archives complété de quelques photos récentes !
Merci ! Venant du recordman incontesté du nombre de FRs postés à ce jour, je suis touché^^ ! A bientôt.
Merci pour ce super FR sur cette machine extraordinaire qui hélas rouille maintenant un peu partout à travers le monde !
Merci aussi. Eh oui, c'est ce que je me dis chaque soir en passant sous le F-BVFF à CDG : il aurait besoin d'un bon coup de peinture...
Merci pour ce superbe FR!
Malgré les photos, on ressent bien l'expérience unique dans le texte!!
Merci encore, à bientôt!
Merci beaucoup. Avec plaisir.
Quel magnifique récit ! Le monde s'est arrêté autour de moi le temps de la lecture. Merci infiniment de nous faire partager ces moments chargés d'histoire, de nostalgie et d'exclusivité.
Quelle carte des vins, époustouflante !
En effet, on ne s'imagine pas l'étroitesse de la cabine. Les photos rendent très bien. Bravo à vous pour la conservation de ces dernières ainsi que de tous les objets.
Toutes mes félicitations pour ce 50e FR et merci de nous faire rêver par l'intermédiaire de vos FRs toujours très agréable à lire.
Bon vol !
Merci beaucoup de ce commentaire fort sympa ! C'est aussi un plaisir pour moi de faire ce travail de recherche et de mémoire, ainsi que de partager ces souvenirs avec vous tous. A bientôt.
Les mots me manquent.
?????????
J'en suis presque jaloux.
Mon but n'est certainement pas de susciter de la jalousie ! L'essentiel est que nous puissions partager cet intérêt que nous avons en commun, de simplement prendre l'avion, chacun ayant ses critères et ses spécialités, ce qui enrichit fort heureusement le débat. Merci d'avoir commenté.
Merci pour cet excellent FR!
Concorde est et restera pour moi un rève! Comme vous le savez, nous avons un gros point commun: nous aimons l'insolite et à mon avis, même si il y a techniquement plus de personnes qui ont volés sur Concorde que sur Turkmenistan Airlines par exemple, restera toujours le comble de l'insolite!
Merci Luc!
Merci du commentaire. Comme je le dis plus haut à olivetravel, à chacun ses préférences dans ses choix de voyage : la rareté du type avion et/ou de la compagnie aérienne effectivement en ce qui nous concerne, mais aussi pour d'autres la destination, la combinaison tarifaire ou les miles, et bien entendu le service au sol et à bord. Bref, tous les goûts sont dans la nature... et sur flight-report.com
Comme d'habitude un FR écrit de main de maitre, et documenté à souhait. Comme quelques uns par ici, même si l'âge me l'aurait permis, je n'ai jamais fait Le vol que tout avgeek aurait rêvé de faire...
Merci pour ce partage!
Merci. L'accident du SSC AF à CDG en 2000 a tout précipité et la reprise des vols a été somme toute assez brève avant l'arrêt définitif. Sans ça Concorde aurait eu encore de belles années à vivre pour que tout le monde puisse en profiter. Dommage. A bientôt.
Merci Monsieur Luke pour ce FR absolument magnifique, j'en ai les larmes aux yeux.
1984 est pour moi une année importante concernant l'aviation, puisque j'ai effectué mon baptême de l'air gros porteur le 10 décembre de cette année, à bord d'un DC10 de UTA entre CDG et NOU, (via BAH, SIN, JKT), j'avais 21 ans...
Quelle remontée dans le temps que vous partagez avec nous.
C'était en effet une autre époque
Quelle chance avez vous eu de voler à bord de cette avion le plus mythique, on en est forcément jaloux !
Merci encore pour ce très beau FR, à bientôt !
Alors là, si Mr Chevelan y est allé de sa petite larme, j'en reste pantois :-) !
Eh oui, UTA appartient à cette même époque d'une "autre aviation". Pour ma part, j'en profitais régulièrement, en DC-8, DC-10 et B747, non pas pour aller au bout du monde mais de CDG à NCE, MRS ou BOD puisque UT et sa soeur RK prenaient du trafic domestique sur le début ou la fin de leurs vols LC. Il y avait un repas complet avec toutes sortes de boissons, des couvertures, un coussin et même des écouteurs avec leurs célèbres embouts en caoutchouc pour accéder aux quelques canaux de musique de bord. Ça changeait d'Air Inter et de ses jus d'orange à 10 francs...
A bientôt pour évoquer d'autres souvenirs du passé proche et lointain, mais aussi des projets d'avenir !
Un très grand merci Luc pour ce FR que j'attendais avec impatience :) Et bravo pour le temps passé à rassembler tous tes souvenirs, qui compensent largement le (très relatif !) faible nombre de photos à bord.
Je disais justement à ma copine, peu avant que tu publies ce FR, qu'en tant qu'AvGeek je n'étais pas né à la bonne époque : aujourd'hui le secteur est consolidé (beaucoup de compagnies ont disparu), et les flottes MC/LC tournent essentiellement autour du duopole Airbus/Boeing. Le bonus de ton FR, à savoir les vols effectués autour de ce vol en Concorde, montrent bien la variété des compagnies et appareils de l'époque, et j'envie les AvGeeks de ta génération d'avoir pu vivre cette époque de l'aérien (même si celui-ci était sans doute accessible à un plus faible nombre de personnes qu'aujourd'hui).
Encore merci et vivement ton prochain FR !
Merci de ton commentaire fort pertinent.
Je partage ton analyse sur le fait que les années 80/90 offraient un plus grand choix de types d'avions et de compagnies aux Avgeeks en balade.
Ensuite, tout n'était pas aussi facile qu'aujourd'hui dans certains domaines. Il fallait téléphoner, envoyer des fax ou se pointer au terrain pour acheter son billet sans parfois trop savoir comment ça allait finir. Internet n'existait pas et les infos à propos des horaires, des types d'avions et du reste n'étaient pas accessibles de manière aussi précise et fiable que maintenant. On apprenait les nouvelles par des revues et magazines -anglais pour la plupart- auxquels on s'abonnait et on apprenait parfois l'existence de lignes, avions ou compagnies une fois qu'ils ou elles avaient déjà disparu.
Alors que maintenant, tu regardes flight radar 24 avant de partir de chez toi et tu sais déjà l'immatriculation de la machine avec laquelle tu vas voler dans les heures suivantes. Bref, à chaque époque ses points forts... et ses points faibles.
A bientôt.
Merci pour ce report. Une belle narration, les souvenirs semblent intactes. Je pense que cela devait être irréaliste de se retrouver a New York le matin même à la même heure. Je me souviens que j'avais pas plus de 11 ans quand ils ont annoncé la fin du Concorde et je voulais tellement en faire l' expérience que je voulais voyager en mineur non accompagne mais je ne parlais pas Anglais. Votre FR est un beau lot de consolation. En espérant pouvoir un jour voler sur l'Aerion en rattrapage. Merci pour le partage
Merci du commentaire et à bientôt pour un FR sur l'Aérion alors :-) !
Magnifique report sous forme de Star 80/90 version Av'geek.
La 4L AF sur le tarmac de Vienne, pas de doutes on est bien en 1984.
Un vol mythique qui fait clairement rêver et quelle magnifique machine.
Un grand merci pour ce FR !
Merci d'avoir commenté.
Je crois que la 4L était effectivement un incontournable des tarmacs français mais aussi étrangers des lors où AF y était présente. Signe d'un autre temps : AF avait non seulement son staff dédié à VIE, avec un encadrement compose uniquement de français expatriés à grands frais, mais elle y "envoyait" aussi ses véhicules comme sur toutes les autres escales du réseau. Les temps ont bien changé...
A bientôt
Wouah !
Certes le FR ne répond pas aux critères classiques, mais Concorde n'était pas un avion classique ;)
Merci pour ce partage que j'ai dévoré à vitesse... supersonique !
Un très grand merci Luc, pour ce très beau trésor, que je découvre tout juste.
Des GP admis en SSC chez BA? Voilà qui me rappelle une initiative semblable, décidée par la même compagnie en Mars 1991, peu après la fin des hostilités en Irak et au Koweït: BA avait en effet décidé d'offrir des places gratuites pendant une journée entière sur l'ensemble de tous ses vols, en quantité limitée bien évidemment. L'affluence devant les comptoirs d'enregistrement ou de réservation avait été telle que des tirages au sort avaient du y être oirganisés dans la panique la plus totale ;-)
Quant au Concorde et à son expérience, que dire, c'est un peu l'équivalent de l'Orient-Express sur les rails, une expérience tellement classe, tellement unique... et tellement révolue :-(
La cabine n'était pas du grand luxe, mais au moment où tu découvrais le Saint des Saints, AF était en train de préparer une rénovation des intérieurs de ses surpersoniques, et le résultat, sans être exceptionnel, semblait déjà de meilleur niveau que cette cabine BA.
Côté catering, on sent le raffinement, même si sur AF, la carte volait encore 2 crans au-dessus de celle de BA, faut quand-même pas éxagérer ;-)
Heureusement que FR n'existait pas à cette époque, car il aurait suffit de 2-3 FRistes bien connus ici pour vider tout cette belle cave en 3h de de temps :-D
En guise de remerciement supplémentaire, je te dédicace mon tout dernier FR, et b plus particulièrement sa toute dernière partie (et beaucoup moins son avant-dernière partie qui a de quoi te donner de l'urticaire ;-)
Bonjour merci pour ce fantastique FR ! Je regrette tellement de n'avoir jamais pu embarquer à bord d'un de ces sublimes engins.
Expérience exceptionnelle complété par de jolis objets imprimés !
Bon vols
superbe récit, merci pour le partage et les anecdotes!
Wow , merci pour ce partage et ce retour vers le passé passionnant, surtout pour nous , les jeunes, qui n’avons pas connu cet époque !