Bonjour à tous, voici enfin mon second FR.
Aujourd'hui je reviens sur un voyage dans le sud est asiatique lors de l'été 2016. Ce flight report va être l'occasion de suivre un trajet Bangkok-Denpasar (Bali) avec la Thai Airways.
Lorsque je cherchais nos billets à environ 2 semaine de la date fatidique, la question s'est posé de la compagnie. Air Asia, Thai Airways, Garuda, les offres regorgeaient.
Air Asia était la moins chère, Garuda était la plus onéreuse. Mais le tarif était cependant tout à fait correct sur la Thai (environs 297 euros) pour un vol aller retour de presque 5 heures !
Lorsque je prend ce vol direction Bali, je n'étais arrivé rejoindre des amis à Bangkok que 2 jours auparavant en provenance de Toulouse. J'étais dans un certain état de fatigue et j'étais donc assez exigeant sur la prestation.
Voyons si j'ai été déçu !
Le voyage étant tôt le matin, nous prenons le taxi aux premières lueurs de l'aube à destination de Suvarnabhumi. C'est l'occasion de voir sur un panneau publicitaire un rappel concernant le respect de Buddha (non ce n'est pas une décoration les amis).

C'est mon troisième voyage en Thailande et je suis toujours ébahi par le développement extraordinaire de Bangkok

Rapidement (tout est relatif) nous arrivons à l'aéroport, pour une fois Bangkok n'était pas une succession d'embouteillage

L'aérogare qui met fortement en avant la famille royale Thailandaise

Malgré l'heure matinale c'est le balais des taxis qui déposent des voyageurs en masse.

Voici quelques clichés de la vie du désormais regretté roi de Thailande

L'activité est déjà importante, un grand aéroport ne se repose jamais

Le tableau des vols bien garni et qui nous permettra de trouver notre guichet d'enregistrement aisément !

On se dirige rapidement vers les guichets de la Thai qui profite de son statut de compagnie nationale dans son hub. D'ailleurs de nombreuses hôtesses attendent patiemment les voyageurs les moins aguerris pour les guider.

Aucune attente pour procéder à l'enregistrement, l'économie Thai airways digne de La Première ?

Vu que c'est une tradition flight reportesque et malgré l'heure, un petit tour au Burger King s'impose

Je vais pouvoir me sustenter à l'américaine en attendant l'éventuel service à bord

C'est pas tout de manger mais l'heure tourne, direction l'embarquement pour les vols internationaux

La PIF est mal organisé, il n'y a pas assez de poste ouvert malgré l'affluence importante. On se retrouve à faire la queue un petit moment.

Je profite de l'attente pour prendre en photo ma carte d'embarquement

Ouf nous voilà finalement de l'autre coté de la barrière. Je me dis alors que le plus dur est derrière nous..

..Grosse erreur ! La PAF est encore pire, des deux cotés (pour ceux qui connaissent) des foules compactes attendent de pouvoir franchir les contrôles. Notons tout de même que pour les Thailandais qui passent des paraphes, les contrôles sont très fluides.

La très fameuse oeuvre d'art de Suvarnabhumi connu de tout les lecteurs de FR.

Il faut dire que l'aéroport est très beau et cosi. Les boutiques de luxe aide forcément.

Mais la culture Thailandaise n'est jamais très loin.

Je trouve à titre personnel que le terminal à vraiment de la gueule, je lui trouve un faux air de CDG

Nous sommes à la bonne porte à priori !

Et voici l'oiseau du jour qui nous attend déjà à notre arrivé : 787-800
C'est la deuxième fois que j'ai la chance de prendre le dreamliner (mon seul flight report avait d'ailleurs était dessus ou dedans plutôt !)

Après une petite attente pour le nettoyage et l'approvisionnement de l'appareil, l'embarquement commence

Tout le monde embarque par une unique passerelle, Première, Buisness, Eco.
Mais ne soyons pas mauvaise langue, les priorités ont été respectées.

Beaucoup d'occidentaux dans ce vol, beaucoup arrivent même carrément d'un vol depuis l'Europe et ne sont à Bangkok qu'en escale.

Une dame et ses enfants en bas âge complètement épuisé arrivaient ainsi de Paris par ailleurs. Je relativise ma fatigue pour le coup.
On aperçoit les PNC déjà bien affairé !

La cabine avec des couleurs orangées et violettes. Surprenant mais réussi.

Et le pitch de mon siège, très correct à mon goût

L'IFE est de bonne taille, ça s'annonce bien niveau divertissement

Une petite photo de circonstance avec mon Lonely planet pour me guider dans notre court séjour

L'IFE est en plus bien fournis en connectique, ça va me permettre de recharger mon smartphone et de continuer les prises de vues pour mon FR.

Rapidement les consignes de sécurité commencent

A peine le temps de spotter ce Japain Airlines que nous mettons cap sur la piste de décollage

Une petite photo de la cabine et de l'ambiance de vacances qui s'y propage doucement (ou pas).

Si on est pas exigeant sur la langue (comprenez qu'on est bilingue) l'IFE est très riche en contenu

Une des choses qui me perturbe régulièrement sur les tarmacs d'asie c'est mon incapacité à identifier d'un seul coup d’œil les différentes compagnies comme j'en ai l'habitude en Europe et en Afrique.

J'ai encore du boulot avant de pouvoir reconnaitre toutes les compagnies du globe.

Voilà une tête familière mais en version Cargo !

On se retrouve vite aligné et le pilote met les gaz !

Rotation !

Le ciel grisonnant de Bangkok s'étend à perte de vue désormais

Une fois en l'air on prend directement la destination de l'archipel Indonésien.

En quelques minutes on se retrouve déjà sur les cotes thaïlandaises. Bangkok est une telle mégalopole qu'on oublie facilement qu'elle est finalement très proche de la mer.

Les photos des consignes de sécurité pour les afficionados

Contrairement à ce que montre l'image il faut attendre que le masque à gaz sorte et non pas aller le chercher directement dans le panneau.

Et une dernière..

Avant que l'apéro ne soit servi ! Pour moi ce sera whisky soda avec des noix de cajou. Que dire si ce n'est que c'est parfait comme combo ?

A l'extérieur l'aile surplombe les océans tel un aigle royal (oui l'alcool peut faire divaguer, à consommer avec modération).

A peine le temps d'avaler quelques gorgés de mon breuvage que le plat arrive, timing parfait. Dommage pour l'esthétique de la photo que le plat en sauce ait coulé un peu sur le plateau. Je vous laisse patienter pour le découvrir.
L'entrée était sympathique sans plus, une salade de chou/poulet à la thai.
Le dessert était un peu quelconque, une sorte de crème de café solidifié.
Je ne vais pas m'étaler sur le pain qui n'est clairement pas la spécialité du pays, le beurre quand à lui proviendra d'Australie, un bon choix.

Et.. Tadam : Alors sur la gauche des oeufs, au centre du riz et à droite un curry. La sauce était pimenté comme j'aime. Le tout sera simplement excellent. Un des meilleurs plat de résistance que j'ai jamais eu en Eco.

Je remarque alors que les fenêtres ne disposent pas de "volet". Tout se règle à la teinte !

L'équipage garde cependant la main sur l'éclairage général de la cabine. Si la luminosité doit être basse, vous aurez beau faire vous ne réussirez pas à gêner vos voisins.

C'est très impressionnant de constater comme la cabine devient sombre alors même qu'il fait grand jour dehors tout en conservant de la lumière qui filtre par les fenêtres. Un vrai tour de force !

Je découvre avec surprise la présence de musique française sur l'IFE et écoute donc quelques chansons de circonstances. Après "envole-moi", j'enchainerai sur "J'irai au bout de mes rêves" et "la bas".

Un petit aperçu de l'effet, on est pourtant en plein jour avec un grand soleil au dessus de nos têtes.

Alors que je consulte l'IFE je constate qu'on est passé en dessous de l'équateur. C'était un grand moment pour moi qui n'avait jamais eu la chance d'aller autant au sud du globe auparavant.

Pour revenir à des choses plus terre à terre et afin de me remettre de mes émotions discrètement, j'envoi madame faire quelques clichés des toilettes peu avant atterrissage

Comme d'habitude sur la Thai pas grand chose à reprocher niveau hygiène

Les petits détails font quand même beaucoup en cumulé

Quand mon téléphone me revient et que l'équipage nous laisse enfin avoir des couleurs extérieurs normales, je dégaine aussi vite pour prendre en photo quelques îles perdu dans l'immensité de l'océan.

Malheureusement alors qu'on entame l'approche de l'île paradisiaque le beau temps ne sera pas au rendez vous. Le premier jour sera par ailleurs sous la pluie. Ce qui nous poussera vite à partir dans les montages et à découvrir de vraies merveilles !

Atterrissage sans encombre en dépit d'un vent assez prononcé, le tarmac est encore mouillé d'une pluie récente.

Le débarquement se passe de façon discipliné et rapide

Les bâtiments dans un pur style Balinais donne un aéroport assez atypique

Ravie d'avoir partagé ces quelques heures avec toi Wapi Pathum, peut être nos routes se recroiseront-elles un jour ?

Les passagers suivent avec application les signalisations.

Une bonne initiative ce genre de panneau pour les plus adeptes des réseaux sociaux.

L'aéroport est spacieux et bien indiqué, c'est très appréciable.

Ce hall mène directement aux bureaux de la PAF qui va donc apposer des visas sur les passeports des passagers éligibles. Je le trouve très réussi.

Un peu trop de monde dans les files d'attentes comme d'habitude, mais on est encore à des années lumières de la merde (et je pèse mes mots) de CDG.

Une fois les formalités passés on peut enfin se diriger vers les tapis pour récupérer nos bagages ! Livraison réalisé dans les temps, en mode domino's pizza.

Une queue incompréhensible et désorganisé se forme alors pour sortir de l'aéroport. Impossible de savoir pourquoi.

On aura vite la réponse : Un dernier contrôle aléatoire des passagers et des bagages. Décidément c'est plus sécurisé qu'à New York.

L'aéroport de Bali est très joli à mon goût, il est vraiment reconnaissable et il se démarque des choix architecturaux passe partout. Le hall d'arrivé gagnerait cependant à être filtré un minimum.
Je voudrai aussi dire que les taxi de l'aéroport sont loin d'être sérieux, je m'explique :
Lonely Planet nous mettait en garde contre les chauffeurs peu scrupuleux et conseillé de ne prendre que les taxi officiels. Dès notre sortie nous nous sommes donc dirigés vers leur bureau. Ils nous ont rapidement attribué un taxi qui nous a annoncé comme prix 50 euros pour nous amener dans un hôtel à Kuta. Le temps de faire la conversion et j'ai dis niet. Le chauffeur n'a alors pas hésité à couper son prix en 2 passant à 25 euros. Ma compagne n'ayant pas envie de discuter, je lui ai dis ok et nous sommes parti avec lui. Je découvrirai plus tard que j'aurai du payer entre 10 et 15 euros la course. Super les taxis officiels.. J'aurai pu payer 5 fois plus chère si le bon sens ne m'avait pas poussé à négocier. Préférez les taxis prévu par votre hôtel pour une arrivé à Denpasar.

En dépit du mauvais temps et de cette péripétie, on a vite décidé de se mettre dans le bain et de commencer nos vacances amplement mérités. Cheers les fristes.

Hello merci du report !
J'ai bien aimé le coup de l'aigle et de l'alcool ! Et oui c'est vachement impressionnant ces vitres électronique, reste à voire si dans 20-15 ans ca sera toujours dans cet état !
Merci et à bientôt
Merci de votre commentaire !
La durabilité de ce genre de gadget soumis à caution, c'est certain. Je suis bien curieux de connaitre le prix de ce joujou technologique pour une compagnie aérienne cela dit.
reste soumise*
Eh bien je crois que ce joujou est imposé aux compagnies car tous les opérateurs de Dreamliner en sont équipés, même les low costs !
Après le Quick de Théodoric et votre Burger King, je me demande qui a instauré cette tradition fast food sur FR ^^
Il faut tout de même reconnaître l'effort que fournit TG concernant la qualité de la vaisselle à bord, même sur un MC.
Ca rend le repas plus agréable.
Bon produit dans l'ensemble.
Merci pour ce FR
Je crois que cette tradition est un effet secondaire du BoB !
Bonsoir,
Merci pour ce FR.L'aéroport de Bangkok semble en effet très agréable
Rien a dire sur le repas,il a l'air excellent ! Pas toujours amusant ces hublots,parfois on aimerait bien garder le contrôle ^^
Bonne soirée