Bonjour à toutes et à tous!
Me voici pour un A/R express vers Toulouse. Tout est allé vite, étant convoqué pour un entretien à Toulouse il fallait s'organiser assez rapidement et mes moyens d'étudiant ont rapidement restreint l'horizon. Mon regard s'est très vite porté sur les deux low cost les plus connues: la spécialiste Irlandaise du vol pas cher et sa concurrente orange.
La première proposait un A/R à 34 euros depuis Stansted. Il fallait compter le double pour la seconde, depuis Luton ou Gatwick. La solution Gatwick n'a pas fait long feu compte tenu bien entendu de la distance qui sépare mon domicile de cet aéroport. Pour les deux restantes, il fallait tenir compte du bus, il faut deux fois et demi plus de temps pour rejoindre Stansted que Luton. Mais la première solution est assez rapidement apparue comme la moins chère. Et cela m'arrange, car je souhaitais éviter Luton au maximum et Stansted m'avait fait une bonne impression lors de mon retour de Pérouse en Juillet (voir ICI).
Direction donc la gare routière de Milton Keynes à 3h du matin pour attraper le bus 727 - à 10 près on y était - vers Stansted.
Je fais la marmotte pendant toute la durée du voyage, malgré le pitch qui rendrait presque confortable un A320 de VietjetAir en classe éco.
Il est presque 6h lorsque j'arrive devant le FIDS de Stansted:
Il ne donne pas d'info sur la ponctualité des vols, simplement le numéro du vol ainsi que les comptoirs correspondants.
L'avantage de Ryanair sur la spécialiste britannique c'est qu'on a droit à un petit sac en plus du bagage cabine. Ce qui m'a permis de prendre l'appareil photo - le bagage cabine étant plein - sans lequel je n'aurais pas pu faire de FR.
Pas besoin de passer par la case check-in donc, c'est déjà fait et tout est en règle. Direction donc les filtres. J'ai environ 1h20 avant le départ, mais ne connaissant pas l'attente aux filtres, j'évite de trop trainer non plus. Car si c'est comme à Luton, ce sera juste. Pas de raison de paniquer, mais restons prudents.
A première vue j'ai quand même raison de vouloir me presser, il y a beaucoup de monde. Beaucoup de départs tot le matin.
La file est assez impressionnante, mais ca avance finalement très vite grâce au nombre de postes ouverts et à une organisation bien huilée. Aux antipodes de Luton.
J'aime bien l'architecture de Stansted, qui semble être assez récent. On se sent moins à l'étroit et moins oppressé qu'à Luton, et cette sensation d'espace met de bien meilleure humeur avant d'entamer le voyage.
Non seulement ca va vite, mais le personnel est sympathique. L'agente qui aiguille les passagers vers les différents postes est très dynamique mais n'hésite pas à glisser un sourire à chaque passager qu'elle oriente.
Autre point qui fluidifie le tout, c'est la présence de numéros au sol. Chaque passager est orienté vers un numéro et a le temps de faire le tri et de glisser ses bacs sur le tapis sans ralentir les autres ou se soucier du ralentissement qu'il pourrait causer. Les files d'attentes se font donc perpendiculaires au tapis et non plus le long de ce dernier.
Résultat des courses, le tout est passé en à peine 10 minutes ce qui est assez raisonnable. Il n'y a plus de raisons de se presser, d'autant qu'il n'y a pas de controle des passeports.
Il y a encore moins de raisons de se presser quand on remarque que la porte n'est pas affichée encore.
La porte est annoncée à 6h35. Il est 6h15 lorsque j'arrive devant ce FIDS, qui, lui, indique la ponctualité des vols ainsi que leur destination sans se contenter des numéros.
Je ne me souviens plus de la porte au moment ou j'ecris ce FR.
Même chemin pour tout le monde, et il passe par une gallerie Duty free, à l'instar de l'homologue de Luton.
Il faut prendre le transport hectométrique pour se rendre à mon satellite. Il y a trois satellites à STN, comme le laissent deviner les panneaux sur la photo suivante. Deux sont directement connectés au bâtiment principal.
Je crois me souvenir que le numéro de la porte est compris entre 20 et 39…
En un peu moins de trois minutes me voici dans le satellite. Lorsque j'arrive en porte d'embarquement, celui-ci a déjà commencé. La salle d'embarquement:
Nous sommes certes invités à embarquer mais nous patienterons 10 minutes dans l'escalier avant de pouvoir se rendre sur le tarmac. Il y a bien des passarelles à STN, mais toutes les portes - dont la mienne - n'en sont pas équipées et quand elles le sont, elles ne sont pas utilisées. Cela a l'avantage de permettre de se rincer les yeux avant l'embarquement. En ce qui me concerne, j'embarque par la porte arrière, ce qui donne des angles intéressants.
L'appareil du jour… qui se lève tout juste.
Son voisin est le EI-DLG, 737-800NG de 10.8 ans et motorisé, comme tous les 737-800NG, par des CFM-56.
Le notre:
Ce sera le EI-DWL pour nous, plus jeune d'1.6 ans puisqu'il a 9.2 ans, avec un premier vol le 19 Septembre 2007.
Comme la photo l'indique, nous patienterons une petite dizaine de minutes avant de pouvoir embarquer. Petite dizaine de minutes, qui peuvent paraitre assez longues, compte tenu des températures assez peu idéales à ce moment-ci.
La compagnie fondée par Thomas Anthony n'est pas seule locatrice de Stansted, les autres compagnies, essentiellement Easyjet et TUIfly sont cantonnées ici:
La partie mobile de l'empennage horizontal du 737 est en deux parties
On embarque enfin et l'escalier permet une meilleure vue
EI-DWL comme je disais donc
Avec une porte pour Esteban
L'accueil n'est pas le meilleur du monde, il est même assez distant disons.
Le pitch n'est pas catastrophique. Il est même plutot correct. L'espace pour les jambes est augmenté par l'absence de pochette à l'avant.
La conséquence est claire et nette: pas de test horatius. Remporté par forfait de l'adversaire.
Pas de pochette donc forcément pas de consignes de sécurité en papier. Elles se trouvent sur le dossier du siège à l'avant
La ceinture est siglée "Lift". Je croyais qu'on était sur Ryanair. Qu'est-ce qu'on rigole.
L'embarquement est terminé peu après notre heure de départ. Le vol sera quasiment plein. Quelques sièges resteront innocupés, et celui à ma gauche fera partie des heureux élus.
La nuit a été fraiche et humide, comme très souvent ces derniers jours.
Nous repoussons avec tout au plus quatre minutes de retard, pas de quoi se plaindre donc.
Le roulage est court, et nous décollons rapidement face au nord depuis l'unique piste de STN.
La différence de son entre 737 et A320 se joue surtout au décollage. A ce moment, je trouve le 737 très bruyant comparé au concurrent Européen.
Je suis assez content de cette photo:
Virage à gauche toute, sous de belles couleurs du lever du soleil:
Le winglet:
La campagne Anglaise semble avoir beaucoup subi pendant la nuit, avec pas mal de nuages bas
Un terrain non identifié
Rapidement après le décollage, l'equipage distribue les magazines qui proposent l'offre duty free et surtout l'offre solide, ce qui m'intéresse ;)
Les prix semblent dans la moyenne de ce qui est propose chez la concurrence. Avec ici l'offre "Fresh"
L'offre liquide me semble assez complète
Et voici l'offre "Breakfast" que je convoite. Je me tournerai vers le "Deal" à 7 euros avec une barre de céréales, un croissant au chocolat ainsi qu'un chocolat chaud.
La commande est d'abord prise, et je recevrai le barre de céréales immédiatement. Le reste suivra quelques minutes plus tard le temps de réchauffer le croissant. C'est juste avant de traverser la Manche que je serai servi:
Voici le choix complet, sous 79 dB avec des pointes à 84 dB. Ce qui est un peu plus que ce que j'avais trouvé sur A319, avec des pointes à 81 dB. Ceci dit, on est très certainement dans la marge d'erreur, la mesure n'est faite qu'avec une application sur smartphone.
Le chocolat chaud:
Il sera malheureusement cruellement fade.
La barre de céréales, signée Kellogg's bien sur.
Classique, rien de surprenant, on sait à quoi s'attendre.
Le croissant:
C'est du surgelé, donc rien de transcendant. Mais il se laissera manger sans trop de problèmes.
Un mot sur l'équipage: contrasté. Comme sur mon vol Pérouse-Londres de Juillet. La moyenne d'âge est très basse, pas plus de 26-27 ans je dirais à vue d'oeil. Mais comme sur le PEG-STN, l'un d'eux est très sympathique quand un autre est très distant et donne l'impression de se demander ce qu'il fait là.
Le vol passe très vite et on apercoit rapidement les Pyrénées:
C'est sans surprise le signal indiquant la proximité de Toulouse et de la descente.
Les spoilers en sont la preuve:
Montauban (merci flightradar)
Une meilleure vue sur les Pyrénées, avec quelques crans de volets déjà sortis.
On est en finale
Qui dit humidité dit condensation, bien visible ici avec les fameux "vortex"
Les volets sur Boeing 737 sont à double fente, quand ceux du 747 sont à triple fente.
En courte finale on apercoit le centre de livraisons d'Airbus, qui est assez fourni. On voit très bien un A330-300 242T qui sera livré à South African dans la journée (le 5 Décembre, ZS-SXI). L'A320neo à la livrée jaune est destiné à Spirit. Il y a aussi deux A350 de CX, dont B-LRJ qui sera remis très bientot, et un de SQ, futur 9V-SMG dont la livraison est très proche également. Il y a aussi un A350 d'AerCap, ex-Sri Lankan, censé quitter Toulouse dans les prochains jours aussi. Vers Sichuan Airlines ?
Le touché est franc et c'est justement ce que j'aime
Qui dit Airbus dit forcément belle diversité et cette photo suffit:
Au menu: deux A330-300 pour Tianjin Airlines, un A330-300 pour Air China, un autre 242T pour South African, et deux autres pour Capital Airlines. Un A330-200 pour Iberia, un autre A330-300 pour Cebu Pacific (ex-Air Asia X NTU). Ajoutez-y un A350 pour SQ, et un Régional pour Saudia et le compte est bon!
Sans compter une collection d'A350, hors photo.
Les actionneurs des Spoilers du 737 sont reliés aux circuits hydrauliques centraux (A pour les centraux, B pour les extérieurs).
Un A319 de BA nous suit de peu
Débarquement à pied. Quoi de plus agréable sous le beau soleil Toulousaing ?
Dernière vue sur le 737
Merci pour ce FR.
C'est rude rude cette heure. Aucun doute STN est plus agréable que LTN mais tout aussi fréquenté.
Habiter à Londres c'est profiter d'une connectivité à bon marché juste incroyable, pour peu qu'on puisse relier STN rapidement.
A bord FR classique. jolies vues tout le long.
Merci Mogoy pour le commentaire,
Pour garder ces prix imbattables, je n'avais pas d'autre choix que de sacrifier une partie de la nuit^^
STN c'est une seule lettre différente, mais un autre monde par rapport à LTN ;)
A bientot!
Merci pour ce FR !
STN malgré les compagnies qui le fréquentent, ne semble pas "low-cost". Par contre j'ai l'impression que, comme dans beaucoup d'aéroports anglais, le passage par la zone commerciale est inévitable.
De jolies photos sur le tarmac et en vol.
A bientôt !
Merci beaucoup pour le commentaire!
Oui passage obligé par la gallerie Duty Free, exactement comme à LTN. Cela semble de plus en plus répandu.
Merci et à bientot!