Bonjour à tous les FRistes,
Dans la lignée de ma publication précédente consacrée à un vol en Twin Otter sur flotteurs avec la compagnie ECA (ici!) je vous propose de nouveau une balade sur ce type d'appareil, cette fois-ci effectuée en décembre 2016 pour ce qui constitue apparemment la seule ligne régulière européenne actuellement exploitée en hydravion.
Ces vols existent depuis fin mai-2016 sur la ligne Copenhague-Aarhus, plusieurs fois par jour en semaine, non pas entre les aéroports des deux villes comme cela apparaît imparfaitement dans le référentiel "CPH-AAR" de l'en-tête, mais plus précisément entre leurs deux… ports ! NORDIC SEAPLANES, dont c'est l'unique ligne, pratique en temps normal peu de tarifs réduits, hormis pour sa clientèle d'abonnés, ce qui rend l'expérience assez onéreuse pour un Avgeek souhaitant juste assouvir sa passion et sa curiosité : prix normal à 1.800DKK aller simple, ou 3.600DKK aller et retour, ou alors 1.950DKK en stand-by pour un A/R immédiat sans stop over à destination. Rapporté au cours actuel de la livre danoise, cela fait quand même respectivement 225€, 450€ et 245€. Oui mais voilà, en cette période de Noel, NORDIC SEAPLANES fait exceptionnellement des promos à ceux qui veulent bien attendre la veille à 20 heures pour acheter leur billet : 693DKK soit un petit peu moins de 90€ l'aller simple. Voilà qui méritait bien de guetter la bonne affaire et de se connecter en temps et en heure pour en bénéficier, non sans un dernier effort consistant à pratiquer le site de la compagnie qui "parle" uniquement danois ! Merci google pour l'aide apportée afin de parvenir à finaliser la "transaktion" que voici !

Et c'est ainsi que le lendemain à 13 heures pile, j'arrivais à CPH Kastrup en provenance de CDG, à bord d'un ultra-banal A321 SAS, dont je ne vous ferai pas subir le supplice d'un FR entier.

Après 20mn de train pour relier Kastrup au centre ville, la 1/2 heure de rab que j'avais devant moi fût l'occasion de faire une petite marche hivernale dans le quartier du Kastellet et de sa toute proche célébrité universelle, que je propose à ceux que ça intéresse de découvrir sous forme de bonus touristique en cliquant sur le spoiler ci-dessous.
Le parc entourant la citadelle nommée "Kastellet" est situé dans le centre de Copenhague, en direction du nord, à proximité de la station "Osterport".

Même en hiver, malgré la végétation dépouillée, c'est un lieu de promenade agréable.

Autour de la citadelle elle-même, il y a une série de cours d'eau destinés à l'origine à la protéger des invasions.

On est bien dans un endroit au passé militaire.

La religion n'est jamais bien loin. Ici l'église St Alban.

Une dernière vue du Kastellet.

En ressortant par la porte est, on se retrouve directement dans le port de Copenhague.

Le siège de la surpuissante compagnie maritime MAERSK, qui a aussi possédé une compagnie aérienne par le passé.

Le "clou" d'une visite touristique à Copenhague, c'est bien évidemment la Petite Sirène. Pour un "monument" d'une telle renommée, elle est vraiment d'une taille microscopique (1,25m), et elle est plantée là, au milieu de nulle part, sur un rocher dans le port. Qui plus est, ce n'est qu'une copie qui est exposée aux yeux du public, l'original étant tenu dans un lieu secret tant la demoiselle a attiré les convoitises… et le vandalisme en un siècle d'existence.

Sans vouloir offenser nos amis belges, je dirais que c'est du même calibre que le Manneken Pis (55,5cm) : vraiment pas grand chose sur le plan artistique, mais suffisant pour en faire une attraction touristique de réputation mondiale et le symbole d'une capitale. Bien joué sur le plan marketing !

Les rares touristes égarés au Danemark en cette froide journée de Décembre, en majorité des chinois, ne s'y sont pas trompés : il mitraillent à loisir la jeune fille…

Même si ce court intermède ne fût pas désagréable, ce n'est pas par intérêt touristique que je suis dans le coin, mais bel et bien parce que l'endroit depuis lequel sont assurés les vols NORDIC SEAPLANES est juste à côté. Disons 100 mètres grand maximum de la fameuse Petite Sirène qui se trouve à gauche sur la photo, cachée par les arbres.

Eh oui, l'aérogare si on peut l'appeler ainsi, est juste sous nos pieds, dans un bâtiment plutôt désuet prolongé par un parking.

NORDIC SEAPLANES a installé quelques bâches publicitaires pour se faire remarquer.

En descendant au rez-de-chaussée on devine l'entrée de cette aérogare bien particulière.

A côté de laquelle se trouve ce restaurant.

Il est 14h10 et le vol part dans moins d'une heure. Il est temps d'entrer !

Voilà le comptoir d'enregistrement.

Où l'on me remet immédiatement mon sésame pour Aarhus.

Nous reviendrons un peu plus tard dans cet espace ma foi fort sympathique, car l'avion est annoncé dans quelques minutes en provenance d'Aarhus et je choisis de ressortir. Effectivement, alors qu'un des deux pilotes est déjà sur le flotteur….

… notre Twin Otter se rapproche à la vitesse autorisée dans le port de Copenhague : 6 nœuds !

Léger virage sur sa droite…

… et le voilà en train de s'aligner….

… avec le quai à sa gauche.

C'est le OY-NSA, unique appareil de NORDIC SEAPLANES. Sa première mise en service remonte à… 1978, Il a effectué toute sa carrière en… Iran ! Fin 2014, le groupe danois à l'origine de la création de NORDIC SEAPLANES l'a acheté, lui a fait subir une remise à neuf totale de ses moteurs, sa cabine et ses instruments de navigation et l'a fait équiper de flotteurs. C'est actuellement le seul Twin Otter immatriculé au Danemark.

Quelques instants plus tard, les nombreux passagers en provenance d'Aarhus rejoignent la terre ferme en empruntant le ponton décoré pour Noel.

Comme on peut le voir, l'endroit est équipé d'un zodiac de sauvetage et de tout ce qu'il faut en matière de sécurité portuaire.

Nous revoilà dans l'aérogare.

Des ventes d'objets souvenir sont proposés : le mug est à 10€, la casquette à 18€ et la maquette, aussi rikiki que la Petite Sirène mais au demeurant superbe de détails, est à 75€. Au total des 3 pièces, c'est plus cher que ce que j'ai payé pour le vol !

Le reste de ce que l'on trouve dans ce salon, ouvert à tous les passagers quelque soit le statut (abonné ou pas) ou le tarif, est gratuit, notamment un choix de café, thé, eau minérale, biscuits et… pommes en self-service.

On a aussi accès à une très bonne connexion wifi.

Il y a également des journaux et magazines danois à disposition, ainsi que cette plaquette sur la compagnie. La traduction du titre se fait d'elle-même.

On est bien en période de fêtes, alors cette maquette a été elle aussi lestée d'un sapin…

Autre curiosité des lieux : les "armoiries" de NORDIC SEAPLANES, qui rendent hommage aux origines canadiennes du Twin Otter.

14h40. Lancement de l'embarquement. Étonnamment, il n'y a aucun PIF, ce qui semble assez "limite" pour un vol intra-européen dans le monde d'aujourd'hui, même si l'accès à la zone où se trouve l'avion est sécurisé.

Ce petit portillon franchi, les passagers sont invités à suivre les deux pilotes.

Le CdB fait un rapide "briefing" de bienvenue en haut de "la coupée" (on ne sait plus si on doit utiliser des termes d'aérien ou de marine !) …

… avant que l'hôtesse ne récupère les cartes d'embarquement plastifiées que l'on a vu plus haut, tandis que les pilotes partent s'installer.

Les pax peuvent à présent accéder à l'avion.

Par ici Messieurs-Dames.

C'est free seating, et pour cause puisque l'on n'a plus aucune carte d'embarquement en mains. Je prends place au 3A.

Avec un pitch que l'on qualifiera de généreux. Il est vrai que ce DHT de 17 places compte une rangée de moins que le standard habituel de ce type d'appareil (19Y).

Voici ce que sera mon champ de vision pour l'heure à venir.

Quelques instants plus tard, tous les passagers étant installés, le copi y va de sa démo sécu, toute effectuée en anglais, sans doute en raison de la présence à bord de "l'étranger" que je suis.

A propos de consignes de sécurité, on notera qu'elles sont discrètement marquées "operated by European Coastal Airlines", du temps où NORDIC SEAPLANES s'abritait sous le CTA de la compagnie croate que vous connaissez désormais, ceci lors de ses premiers vols au printemps 2016.

Elles comportent aussi un plan cabine de 19 sièges alors que l'avion n'en compte que 17 comme indiqué plus haut.

Pour terminer l'examen de la pochette du siège, avant de passer aux choses sérieuses, on notera la présence d'une brochure publicitaire d'Audi. A noter que sur les vols domestiques SAS on trouve celle de BMW, ce qui tendrait à penser que les concessionnaires automobiles allemands ont ciblé sans ambiguïté la clientèle danoise qui prend l'avion comme CSP+ digne de leur acheter leurs gros engins.

Il y a aussi un magazine de bord, dont vous pouvez retrouver en intégralité la version numérisée sur le site de NORDIC SEAPLANES en cliquant ici

Des casques BOSE avec compensateur de bruit sont à disposition.

Votre serviteur s'empresse d'en essayer un. C'est vrai que l'on est immédiatement plongé dans le monde du silence.

La plupart des autres passagers en font autant.

Casque en place aussi pour Mlle la "pistarde", parée sur le quai pour la mise en route.

Il est 14h50 et nous faisons bloc avec 10mn d'avance sur l'horaire. On verra plus tard que cela ne sera pas inutile.

La miss libère alors une amarre depuis le quai.

Puis elle monte sur le flotteur gauche afin de délier une deuxième amarre.

Comme les moteurs tournent déjà, elle doit quand même faire bien attention à ne pas croiser le chemin de l'hélice. Alors elle se réfugie ensuite dans le petit périmètre de sécurité délimité par les marques au sol rouges et blanches d'où elle peut lever le pouce.

Et voilà, on "roule" en autonome vers l'embouchure du port, en apercevant le site de la Petite Sirène à gauche de l'appareil.

Puis on passe à hauteur d'un gigantesque paquebot de croisières.

Cette déambulation à vitesse très lente va durer plusieurs minutes. Pas aussi long qu'un roulage à JFK à 19 heures mais…

On atteint enfin la digue…

… au delà de laquelle on va pouvoir s'élancer…

Il est 14h58. C'est parti !

C'est à ce moment là que l'on réalise que malgré les flotteurs très aérodynamiques et la puissance des moteurs, l'eau représente quand même une sacrée résistance.

Quelques instants plus tard, l'avion sort vainqueur de son duel avec l'élément liquide.


Nous voilà en montée au dessus de l'extension du port de Copenhague, qui semble voué à un développement exponentiel si l'on en juge par l'étendue de la surface en cours de travaux.


On atteint assez rapidement l'altitude de croisière.

La météo s'améliore alors que l'on progresse vers le nord-ouest, et l'on a même droit à un beau coucher de soleil.

A bord, l'ambiance est paisible. On note que la planche de bord est bien aux standards actuels malgré l'âge canonique de l'avion (38 ans).

Pas de PNC, donc pas de service en vol. Pas de toilettes non plus, mais n'oublions pas que tout ça a été proposé au sol avant le départ. Du coup, les douze pax présents à bord (soit 70% de remplissage), pour la plupart des voyageurs d'affaires (au plein tarif ça se comprend aisément…), sont assidûment plongés dans leurs mobiles divers. A noter que la couverture 4G fonctionne pendant tout le vol. Cela m'aura permis de faire vivre ce vol "en live" à quelques FRistes au courant de mon escapade du jour.

Sur les Twin Otters, il n'y a pas de porte entre la cabine et le cockpit. A mettre en parallèle avec l'absence de fouille des passagers au départ. Pour mémoire, il existait un PIF en Croatie au départ des vols ECA.

Fort heureusement, aucun pax n'ayant ce jour là d'intention belliqueuse on peut débuter la descente vers Aarhus sans encombre…

Survol du ferry qui assure la liaison entre Aarhus et le port de Mols-Linien, à mi-chemin vers Copenhague.

il y a aussi des cargos dans le secteur.

Nous voilà en vue de notre destination, le port d'Aarhus.

Virage à gauche.

Approche finale.

Le contact avec l'eau est imminent.

Splash !

Les reverses sont immédiatement actionnées.

Contrairement à ce qui se passe au port de Copenhague, les installations utilisées par NORDIC SEAPLANES à Aarhus sont situées à l'extrémité du port. Le temps entre l'amerrissage et l'arrivée bloc est donc de quelques secondes seulement.

Contrepartie de ce qui précède : on arrive "au milieu de nulle part", ou plus exactement au bout du port industriel, dépourvu de transports en commun. Deux solutions pour rejoindre le centre ville, situé quand même à 5km : une petite heure de marche à pied ou des taxis, que NORDIC SEAPLANES a proposé de réserver depuis l'enregistrement à Copenhague. On les voit alignés sur le quai.

On arrive au bloc à l'horaire prévu, soit 15h45.

Un "placeur" va effectuer les mêmes gestes, à l'envers cela va de soi, que sa collègue de Copenhague au départ.


Tout ça alors que le moteur gauche tourne toujours. Toute fausse manœuvre aurait bien évidemment des conséquences fatales pour le pauvre "pistard".

On débarque dans les instants qui suivent, alors que le moteur tourne toujours ! Et pour cause, le Twin Otter rejoindra dans la foulée son hangar pour y passer la nuit.

Le sponsoring par Audi est omniprésent.

Depuis le ponton, quelques vues supplémentaires de cet avion bien particulier.



Il est temps de regagner la terre ferme.

Comme à Copenhague, la "coupée" a été décorée pour les fêtes de fin d'année.

Le Twin Otter est à sa base. C'était sa dernière étape de la journée puisque en ce mois de décembre la fréquence des vols est bi-quotidienne, du lundi au vendredi.

Et voilà le hangar où il passe ses nuits et ses week-ends.

J'ai 1h10 pour me rendre à la gare centrale d'où part le bus vers le "vrai" aéroport d'Aarhus, le prochain étant à 17h. Plutôt que de dépenser une trentaine d'€ supplémentaires pour un taxi, ce qui ne se justifiait pas en gain de temps à part faire les cent pas dans la gare d'Aarhus, je choisis la marche à pied dans le port, avec il est vrai la chance de bénéficier d'une météo très clémente en cette soirée de fin décembre.

A 18h25 précises, après avoir fait 50mn de bus pour parcourir les 43km séparant le centre ville d'Aarhus de la commune de Tirstrup, où est situé l'aéroport, je repartirai de AAR vers CPH à bord de ce CRJ900 de SAS, opéré par Cimber. Timing parfait depuis le matin !

Bilan de cette découverte de NORDIC SEAPLANES dont le concept a visiblement été lancé pour répondre au besoin des voyageurs d'affaires de se déplacer de centre à centre entre Aarhus et Copenhague avec le maximum d'efficacité :
- Le fait d'éviter la distance avec l'aéroport d'Aarhus est un véritable plus. Il est simplement dommage que le quai d'embarquement retenu dans le port d'Aarhus soit à 5km du centre, avec taxi quasi-obligé sauf si vous avez une âme de routard.
- Le fait d'éviter le passage du PIF dans un grand aéroport comme celui de CPH, avec l'attente que cela peut engendrer, est également appréciable. Encore faudrait-il ne pas faire trop d'impasses sur le plan de la sûreté en ne procédant absolument à aucune fouille des pax et des bagages avant le départ. Dans le domaine de la sécurité, le moteur tournant sur le quai où déambulent personnel et passagers (à l'arrivée à Aarhus) est également assez surprenant de la part d'un pays scandinave, réputé rigoureux.
- Le temps de voyage publié de 45mn est trompeur. Statistiquement, les vols sont obligés de partir avec 10mn d'avance pour respecter l'heure d'arrivée. Les 45mn indiquées correspondent donc au temps de vol effectif, pas à la durée traditionnelle d'un horaire d'avion, qui comme chacun sait est exprimé en "bloc à bloc", soit 55mn ici. Le comparatif publié ci-dessous par la compagnie devra par conséquent être révisé de manière un peu moins flatteuse pour l'option NORDIC SEAPLANES, que j'évaluerais plus justement à 1h20mn minimum de centre à centre.

A ces remarques près, il s'agit sans aucun doute d'un produit novateur, auquel il faut souhaiter le succès tant il est original et même unique. En effet, il n'est pas évident de durer dans le métier d'opérateur de lignes régulières en hydravions en Europe. Alors, ce qui n'a pas marché par le passé en Grèce, en Croatie ou en Turquie sera peut-être couronné de succès au Danemark ? C'est tout le mal que l'on puisse souhaiter à NORDIC SEAPLANES en cette période de vœux !
Incroyable FR qui mérite d'être dans les coups de cœur...
Petit lounge accessible à tous, aucun temps perdu à cause des contrôles... et un QC25 sur un vol full Y à 93€ ! Du jamais vu.
L'anglais de l'équipage, certes obligatoire, est un bon point sur une ligne qui ne doit recevoir que peu d'étrangers.
Le pitch est plus que généreux, l'IFE naturel évidemment inégalable, bref, je suis surpris par vos notes ! J'aurais eu du mal à ne pas mettre 10 sur bien des curseurs et même pour un prix supérieur car un moment comme celui-là n'a pas vraiment de prix et l'aviation commerciale sur ce type d'avions est généralement bien plus onéreuse!
Merci pour cette contribution hors des ferrys battus !
Merci de ce commentaire. Effectivement, en mettant 7,5 partout je reflète une satisfaction d'ensemble mais pas assez car c'est quand même un truc exceptionnel que d'avoir pu faire ce vol. Alors, je relève bien volontiers à 9/10, sachant que je n'ai utilisé le 10/10 intégral qu'une seule fois : pour le Concorde !
Merci Luc pour ce joli cadeau de Noël.
Un aérogare bien sympathique très 'comme à la maison'.
Pas de PIF, mais quel islamiste serait assez bête pour faire sauter seulement 10 personnes dans un petit avion ? La portée médiatique n'est pas suffisante. On peut être fanatique et intelligent, ils l'ont montré à certaines occasions.
Casque bose : voilà une très bonne initiative. A la façon d'Audi, j'espère : démontrer in situ à sa clientèle cible les vertus de son produit. Mais pas de cordon, car pas d'IFE ^^.
Intelligent... ou pas : cf. le Stade de France, donc pourquoi par un Twin Otter danois où le ratio ne pourra être que meilleur, surtout s'il est utilisé comme projectile sur Tivoli ou la petite Sirène un jour d'affluence. Bref, passons, tu as raison, on finit par être parano si on n'a pas sa petite dose de X-ray et sa palpation avant de monter dans l'avion...
Concernant le casque Bose, le copi a précisé dans son briefing qu'on pouvait y brancher ce que l'on voulait, donc IFE par procuration en quelque sorte ! Merci de ton commentaire et à bientôt.
Merci beaucoup pour ce FR comme d'habitude très original !
Je ne pensais pas qu'un appareil de la taille d'un Twin Otter avec 17 ou 19 places pouvait être équipé de flotteurs.
C'est pas fréquent de voir une compagnie si petite publier une revue pour ses passagers.
Le casque à réduction de bruit est un vrai plus.
A bientôt !
Merci du commentaire. Oui, ces petits détails montrent bien que NORDIC SEAPLANES est une start-up qui fait du sérieux (plus que Fly Kiss concernant l'in-flight magazine...). A bientôt.
Ah ce Lucky-Luke, toujours à nous surprendre avec des compagnies, des appareils et des lignes improbables ! :D
Un vol utilitaire, ou comment prendre l'avion comme on prendrait le train.
Il me rappelle mes vols sur Cape Air en Cessna : pas de sécurité non plus ni même de séparation physique entre cockpit et cabine !
Merci pour cette découverte et le partage !
Merci ! Oui c'est bien le concept : prendre l'avion de manière simple et facile, de manière à optimiser le temps. En ce qui concerne la comparaison avec le train, elle n'est cependant pas tout à fait la même en ce qui concerne la tarification... A bientôt.
Quel vol Lucky Luke!!! Super intéressant même si c'est un peu cher, effectivement. Une bonne alternative à un vol aux Maldives pour tester le Twin Otter sur flotteurs. Je me demande si ça peut marcher ailleurs qu'au Danemark. Peut-être en Afrique, à voir.
Et concernant la sécurité, c'est vrai que c'est étonnant que rien ne soit fait pour "fouiller" les passagers mais bon j'imagine que les passagers sont habituels et se connaissent tous plus ou moins.
Merci du partage et meilleurs voeux!
Merci et meilleurs vœux également. Les deux régions du monde où l'on peut faire de l'hydravion de manière assez courante en tant que passager sont effectivement les Maldives et celle de Seattle/Vancouver. Ailleurs, ça reste du domaine de l'expérience généralement très éphémère. Dans le cas de Nordic Seaplanes, il s'agit effectivement d'une clientèle d'habitués. J'ai été surpris que le vol précédent le mien ainsi que celui que j'ai pris soient bien remplis, ce qui indiquerait que la compagnie a sans doute bien travaillé son marketing de proximité pour toucher le plus grand nombre de personnes se déplaçant fréquemment entre les deux villes. A bientôt.
Superbe expérience très rare en vol régulier. A ce tarif tu as bien fait d'en profiter. Le décollage est toujours un moment très spécial à bord des hydravions. La livrée est jolie et le fait d'être si proche du cockpit est génial. Le taxi réservé au départ semble une bonne initiative. Je n'ai que peu d'experience en la matière avec notamment le souvenir d'un vol en de Havilland Beaver sur Tofino Air mais c'était du sightseing et pas une liaison régulière.
Merci Christophe de ton commentaire. Eh oui, en cherchant bien, faire de l'hydravion de nos jours reste un plaisir rare car peu répandu à l'échelle de la planète. A bientôt.
Merci pour ce Flight-Report orignal avec un aéroport atypique et un appareil peu commun. J'aime bien le concept d'aller au port pour prendre l'avion :-)
Merci. Ca vaut bien les fois où l'on va à l'aéroport en prenant le bateau :-) comme à Hong Kong, Bora Bora ou Venise... A bientôt.
A chaque fois que je vois un FR de Lucky Luke publié, je me dis que je vais me régaler ! Merci !
Vraiment une belle découverte cette liaison ! Le tarif peut en dissuader plus d'un, tout comme les vols d'Alsie Express... Le pitch est conforme aux personnes du pays, large !
A bientôt
Merci. Oui, les tarifs aériens dans ce pays sont proportionnels à la taille des gens, et donc du pitch des avions... mais comme on le disait dans les commentaires sur Alsie Express, rien de plus que ce que l'on trouve en domestique français pour un confort moindre. Et comme ailleurs, ce sont les petits malins qui guettent les promos et les bons plans qui en profitent le mieux. A bientôt.
Merci pour le voyage !
Avec plaisir !
Belle découverte originale pour un vol en Europe.
Et avec un tarif raisonnable.
Un mode opératoire de vol original.
Quid des effets dr l'eau de mer sur le cout de la maintenance.
Merci Luke pour ce FR !
Merci du commentaire. Ah c'est sûr que la corrosion liée à l'eau de mer n'est pas l'amie de l'aviation. La seule solution doit certainement être de rincer encore et toujours le Twin Otter à l'eau douce lors de ses passages quotidiens au hangar. A bientôt.
Merci Luc pour cette nouvelle rareté ! Entre le "salon" pour tout le monde, le casque anti-bruits et le pitch très généreux, on se croirait presque en business ! Mais avec un prix (hors promo) comme celui-là, c'est la moindre des choses :)
Par contre je trouve moyen le coup du taxi quasi-obligatoire à l'arrivée... Entre ça et la durée de vol un peu sous-estimée, il faut vraiment être sûr que le gain de temps par rapport au ferry ou la route en vaille le coup. Sauf si on est un AvGeek, et là on est forcément aux anges :)
A bientôt pour un nouvel opus !
Tout à fait d'accord avec ton analyse. C'est tout bénéf pour l'Avgeek profitant d'une promo et prêt à éviter le taxi en faisant un peu de marche à pied, mais il est un peu tôt pour dire si le concept prendra une part de marché significative face aux autres possibilités de se déplacer entre Aarhus et Copenhague.
Tout a été dit, sauf ma remarque de pinailleur de service ^^ : le problème de l'eau pour un hydravion au décollage , ce n'est pas son inertie mais sa résistance à l'avancement (résistance de frottement + résistance de vagues).
Merci pour le partage, et plein de vols exotiques pour 2017 !
Résistance, pas inertie. A vos ordres chef, c'est rectifié^^ ! Merci pour tes vœux, je vais en avoir besoin car effectivement ma "shopping list" de 2017 est déjà très longue ! A bientôt.
magnifique FR, qui sort des sentiers battus (et parfois débattus ).
il y a donc d'autres choses à faire à Copenhague, apres Tivoli et la petite sirene !!!
un grand merci et bonne nouvelle année !!!
merci et tous mes vœux également.
Hi Luc
Encore un vol hors du commun, tu passes du sud, (Croatie), au nord, (Danemark), mais avec toujours le même bonheur de voler à bord d'appareils vieux comme mes robes ^^
Le tarif promo en A/S est très attractif et on a vraiment le temps de savourer ce vol relativement "long"
Le petit salon est une aubaine, il remplace le catering à bord
Le hic est le lieu du débarcadère, très éloigné de la ville, heureusement que la météo se prêtait à la marche ce jour là...
Tous mes meilleurs voeux pour 2017, à bientôt !
Merci pour ce FR.
Merci Hervé de ton commentaire et de ton analyse à laquelle je souscris complètement.
Meilleurs vœux à toi aussi, en te souhaitant plein de beaux voyages (en P autant que possible...) en 2017 !
PS : Hors promotion, les tarifs s'adressent à une clientèle d'affaire aisée qui aurait probablement pris de toute façon un taxi pour atteindre sa destination à Aarhus.
Vue la fragilité du modèle économique, il était logique de ne pas investir dans des infrastructures au sol plus proches du centre ville.
Je soupçonne que l'auteur se réservait la possibilité de dépenser une trentaine d'euros de taxi si le vol avait été en retard. Je trouve néanmoins très sympathique le contraste entre le trajet en hydravion et le trajet à pied en mode routard :)
Merci, oui j'aurais dégainé les 30€ (ou tenté de partager le taxi avec un autre pax...) si les conditions, y compris météo, avaient été contraires, mais cette longue marche dans le port avait aussi un côté sympa, sans compter l'indispensable activité physique nécessaire au voyageur vieillissant qui tient à se maintenir en forme !