Avis du vol entre Paris et Stockholm en classe Economique avec Air France

Changement dans cet aller-retour CDG-ARN : ayant des affaires à traiter à Paris le lundi matin, c’est ce vol du début de l’après-midi que j’ai pris, au lieu de celui du matin. Cela me permettait de prendre ce vol qui n’est pas à un horaire naturel pour moi. Il est tellement peu naturel que j’ai changé sans réfléchir le 8F que m’avait attribué AF en 8A… qui est à contre-jour l’après-midi. Cela n’allait pas changer grand-chose, le parcours allant être presque entièrement au-dessus d’une couche de nuages.

Derrière, il y avait beaucoup de choix, ce qui laissait présager un vol pas complet : ce fut le cas, mais il allait être néanmoins bien rempli.

Trajet en RER, avec la chance d’avoir un direct CDG, mais la malchance de l’attendre 7 minutes.

Arrivée sans incident à CDG1

Non, ce n’est pas une erreur ! Ayant un billet en Eco Flex, donc Skypriority, me garantissant un passage airside rapide, je pouvais utiliser ma marge pour faire un peu de spotting au Terminal 1 que voici, vu depuis la cabine avant du transport hectométrique.

Je vais directement au niveau Arrivées, au niveau 5, fournissant une meilleure vue que le niveau Départs au niveau 2. Malheureusement, la météo très brumeuse (et très polluée : l’Ile de France inaugurait les restrictions de circulation sur la base de l’âge du véhicule). J’ai forcé le contraste de la plupart des photos.
A320 Small Planet Airlines

L’un de mes A340, en copropriété avec quelques 65 millions de compatriotes.

A320 Aer Lingus

A380 Qatar Airways

Passage d’un banal A321 AF

Pour vous donner une idée de la clarté de l’air, voici la photo non retouchée du décollage d’un A320 Air Rossiya et d’un l’atterrissage d’un 777 TAM

Les mêmes, après traitement d’image

A319 Germanwings

A321 Turkish Airlines et A330-200 Kuwait Airways (9K-APE, merci Flightradar24, car la dérive seule ne suffisait pas pour moi !)

C’est une moisson plutôt maigre, mais cela faisait longtemps que je voulais essayer. Dernier aperçu du Terminal 1 : ces pompiers emmenant une femme portant un bébé (à gauche). Le brancard des pompiers était inutile : je suppose qu’elle avait eu un malaise passager (si je peux me permettre un jeu de mot presque involontaire).

Trajet en CDG-VAL de bout en bout entre les Terminaux 1 et 2

… en passant par ce toboggan, volontairement exagéré par le téléobjectif.

Avant de passer airside, un 737 Air Europa

Deux A321 AF

F-GRXM me poursuit pour me narguer avec ce logo que j’espère voir aussi caduc à l’automne que les feuilles des arbres.

J’aurais pu retirer mon BP à ces bornes à l’arrivée au Terminal 2F, mais il y en avait aussi dans le corridor qui y mène

L’accès n°1 est vide, et cela tombe bien, j’y ai accès cette fois-ci. Rien à signaler au sujet du personnel du PIF, cordial et qui sait que la plupart des PAX passant là connaissent le sujet (contrairement au PIF ordinaire où on a droit au topo intégral pour néophytes du transport aérien).

L’avion est annoncé à l’heure, ce qui veut dire "pas trop en retard", en politiquement correct local.

Passage aux toilettes (impeccables) pour boire une gorgée d’eau

Car j’ai très bien vu, comme ce panneau le rappelle, que l’eau d’Evian est à 2,20 € les 50 cl à la sortie du PIF

Et je sais qu’une fois arrivé ici à la jetée

… le tarif de l’eau minérale plate bondit à 3,50 € pour la même quantité, ce qui ne fait pas moins de 7 000 € le m3.

Et mes lecteurs savent comme moi que les fontaines à eau du 2F sont toutes hors service, contrairement à cette boite aux lettres à la sortie du PIF qui est désaffectée, et non hors service.

Bref, après m’être désaltéré gratuitement, un peu de spotting qui ne va pas aller loin, car non seulement l’air n’est pas plus clair au Terminal 2 qu’au Terminal 1, mais ces terminaux ne sont pas très spotter friendly.
A320 Air Corsica

Une brochette d’A32x Easyjet au loin

Passage d’un A320 Alitalia.

L’assortiment de journaux offerts par AF est correct. Seul Le Monde est absent, car c’est un journal « du soir », qui parait en début d’après-midi.

L’appareil qui m’emmènera à ARN est F-HEPC

AF a fait disparaître de ses panneaux le « We also welcome Flying Blue Silver », ce qui laisse supposer qu’arrivera un jour où les FB-Silver ne seront vraiment plus les bienvenus.

C’est assez rempli, mais j’ai trouvé une place assise à proximité de la porte 31, celle d’un vol pour LIN, ce qui m’obligera à contourner une queue compacte quand mon vol commence à embarquer cinq minutes après. Du côté du vol AF1062, le manque de place toujours aussi criant empêche la formation de files d’attente propres, mais les Scandinaves et leurs visiteurs sont des gens posés.

Un A318 au contact à la porte voisine

Le même depuis ma place

Trois rangs de J ce jour là

Arrivée à mon siège

Test Marathon de propreté : raté, il y a un débris d’emballage sous le siège au couloir.

Test Horatius de propreté : Caramba, encore raté ! Il y a un autre débris d’emballage au fond de la pochette magazine.

La fiche de sécurité recto verso

C’est le nouvel aménagement de cabine, avec siège légèrement élargi au détriment des PNC qui ont plus de mal avec leurs chariots dans le couloir plus étroit.

Et pitch très nettement réduit au détriment du passager, et au profit d’AF qui augmenté le nombre de rangs.

A32x Alitalia au contact

Cela ne se voit pas d’ici, mais les vitres de cette rosace sont extrêmement sales, et cela fait vraiment négligé.

A320 Finnair et A321 AF

Contournement du Terminal 1, avec un 787 Norwegian

Le même A320 Small Planet déjà vu depuis le Terminal 1

Toujours « mon » raja (F-RAJA)

Un ATR642 Fedex un peu timide

Loin dans la brume, un A320 qui est de service même par zéro visibilité : il sert d’appareil d’entraînement pour le personnel.

Décollage, et entrée presque immédiate dans les nuages

… qui ne sont pas bien épais

Un PNC passe, la PIL sur une tablette à la main, manifestement pour saluer les PAX Elite+ qui sont dans les premiers rangs de l’éco.

Le paysage va ressembler à ceci pendant une bonne partie du trajet

J’ai raté le premier air-to-air (l’avion était exactement en sens inverse), mais pas le second (une trajectoire perpendiculaire, cela laisse plus de chance). De là à l’identifier, il y a un grand pas.

Annonce du CDB au bout d’une heure de vol, annonçant la liste des villes survolées que nous ne verrons pas (ce que je trouve totalement inutile) et une arrivée avec un quart d’heure de retard.
Le repas tel que servi, avec un verre de jus de pomme et un café (servi en même temps : on ne l’attend pas, mais il refroidit, surtout quand on prend des photos pour un FR)

L’ensemble déballé.

Le plat chaud est du filet de poulet émincé aux zestes de citron,

et c’est un plat à éviter quand on est allergique au gluten ou au lait.

J’ai déjà évalué cette dose de chocolat à 3 grammes (dont 68% de cacao du Ghana)

Pas la peine de revalider son statut FB-Silver (et plus, si affinités) à coup de segments CDG-ARN pour maîtriser le repliage du repas dans ses emballages pour s’en débarrasser proprement et provisoirement dans la pochette à magazines.

Le CDB avait annoncé une zone de turbulences dans le début du vol, et de fait, une fois en altitude, une annonce tombe :
Nous traversons une zone de turbulences, veuillez rester assis et conserver votre ceinture attachée.

Un bout de temps plus tard, rappel à ce sujet :
Nous vous rappelons que nous traversons une zone de turbulences, veuillez rester assis et conserver votre ceinture attachée.
L’équipage s’est-il rendu compte du ridicule de cette annonce ? Peu de temps après, un ding annonçait la fin de la consigne « ceintures attachées » : c’était en fait depuis le décollage le vol le plus calme que j’ai eu depuis bien longtemps.

(Dans le dernier tiers du vol, il y a eu quelques secousses minuscules, suffisantes pour déclencher une nouvelle consigne « ceintures attachées », mais néanmoins dérisoires)
Quel a été le trajet ? Ce n’est pas le peu de trajet vu sans nuages qui aurait pu me le dire.

Flightradar24 m’a appris après l’arrivée que nous avions survolé la Belgique, les Pays-Bas et le Danemark avant d’arriver en Suède, en écornant à peine l’espace aérien allemand

Et mon téléphone que je n’avais pas éteint (je sais, ce n’est pas bien…) me l’a confirmé, en m’annonçant que j’entrais dans l’espace aérien belge vers 15h54

… puis dans l’espace aérien néerlandais vers 16h15

… dans l’espace aérien danois vers 16h42

Et enfin dans l’espace aérien suédois vers 17h08

Le soleil se couche rapidement, car latitude aidant, il fera nuit depuis longtemps à l'arrivée

Vous avez aperçu les trainées de condensation d’un avion au-dessus de cet horizon aux couleurs de soleil couchant ?

Moi aussi

Mais cet avion est vraiment trop loin pour être identifiable

Descente sur ARN. Le côté gauche n’est pas le bon pour voir le centre de Stockholm

Toucher des roues et déploiement des inverseurs de poussée. Décollage à ETD+26’ et touché des roues est à ETA+9’ : cela fait une arrivée au contact avec un quart d’heure de retard : l’avion n’a quasiment rien rattrapé en vol de son retard initial.

Cela aurait pu être pire : le 17 janvier, le même F-HEPC a décollé à ETD+36’ et atterri à ETA+46’, soit 27’ de vol de plus. (Merci Flightradar24 pour les données).
Photo floue, mais attestant que le 787 Ethiopian est désormais tracté plus tôt que l'an dernier vers sa porte au contact.

La photo n’est pas très nette, mais tout marathonien reconnait le portrait de Grete Waitz sur cet empennage, et identifie donc un 787 Norwegian.

Arrivée au Terminal 2. Une fois l’avion au contact, les PAX subissent une musique d’ambiance assez fatigante, comme celle dans les supermarchés. Rien de tel pour dégrader l’image de marque que d’infliger cela à ses clients, dans la grande distribution comme dans le transport aérien.

L’A320 AF au contact porte 62

AU bout du terminal, un appareil Czech Airlines, qui contrairement à ce que son immatriculation OK-NEO peut laisser supposer, n’est pas un A319-NEO (merci à Flightradar24 pour l’identification).

Huit minutes avant le prochain Arlanda Express ? Pas question d’attendre sur le quai

Mauvaise nouvelle : les décorations de Noël de la zone d’enregistrement du Terminal 3 sont encore là.

Bonne nouvelle : les flocons de neige lumineux accrochés aux baies vitrées du couloir d’accès ont disparu.

Un 738 Norwegian

Un Bae ATP Nextjet

Un ATR-72 Danish Air Transport

Et c’est tout : il ne reste plus qu’à reprendre ce corridor

Et plonger vers la profonde station de l’Arlanda Express

Merci de m’avoir lu !