Avis du vol entre Stockholm et Paris en classe Economique avec Air France

L’OLCI à ETD-29h55’ était clair : le vol allait être complet. Pas question d’accepter un siège au couloir tant qu’il y a de la place au hublot, et tant qu’à faire, autant prendre le 17F, plutôt que le 14A qui est sur l’aile.

Arrivée comme d’habitude au terminus de l’Arlanda Express, devant la station de taxis, où j’ai encore le temps de prendre une photo pour le bonus de ce FR.

… avant d’être dans les derniers à monter dans ce dernier, avant un PAX essoufflé qui va payer 100 SEK de supplément pour achat du billet à bord.

A l’arrivée, séance de rigueur de spotting depuis l’accès au Terminal 3 : 738 DY

Bae ATP Nextjet (et reflets dus à l’impossibilité de s’approcher de la vitre idoine)

Au loin, dans la zone de fret, deux autres Bae ATP Nextjet

Arrivée d’un 738 KLM

Beaucoup de monde autour de cet ATR72 SK

Mais trois minutes plus tard, il n’y a plus personne

Le bicouloir (777 ce soir-là) ET qui assurera le vol de 19h30 pour ADD via VIE est toujours stationné au même endroit en zone de fret, en attente de remorquage vers sa porte au Terminal 5.

Ces deux 757 DHL sont aussi toujours là : il faut que le vol AF soit très en retard pour les voir partir (mais ça arrive)

En revanche, c’est la première fois que je vois ici ce 747 Kalitta Air

Les queues des appareils au contact au Terminal 2 : 767 BA, 738 KL, 738 VY et le quatrième et dernier Bae ATP Nextjet.

La tour de contrôle d’ARN

A 17h, j’ai tout mon temps, mais il n’y aura pas grand-chose de plus à voir et surtout la nuit va tomber sous peu.

La queue au PIF, au fond, est un peu longue

Mais cette fois-ci, le tarif de mon billet me donne accès à l’accès Skypriority, ce qui fait que le passage se fera en un rien de temps.

Comme souvent, on tombe airside sur la queue pour le vol vers AMS, devant la boutique où je ne vais pas acheter de saumon fumé cette fois-ci, car c’est du pain suédois que j’apporte ce vendredi (c’est beaucoup moins cher et beaucoup plus encombrant au kilo, mais ça tient dans mon bagage à main).

Le bus vers la porte 10C est en fait le transfert airside vers le terminal 5, où se trouvent tous les vols internationaux, sauf les rares (dont AF et KL) qui sont au petit Terminal 2. Dix minutes de retard, c’est très peu pour mon vol de ce soir, et probablement exagérément optimiste, la ponctualité n’étant pas la qualité première du vol AF1063.

Encore un peu de spotting airside, tant qu’il reste un peu de lumière : l’A320 VY

Et un peu plus loin, le 767 BA

Le terminal est comme d’habitude peu rempli

Le personnel arrive une heure avant le départ prévu du vol avec ce gabarit à bagage à main et le panneau bicolore Skypriority / Economy

Comme d’habitude, l’employée commence par annoncer que le vol est comme d’habitude complet, et propose comme d’habitude de mettre des bagages à main en soute, comme d’habitude aucun PAX n’est « intéressé » (sic) et comme d’habitude un employé passe parmi les PAX qui comme d’habitude ont commencé à faire la queue pour étiqueter les bagages à main.

Je rejoins l’extrémité de la queue quand l’embarquement Skypriority commence. Il est 18h33, soit STD-2’, et cela m’étonnerait que le vol n’ait que dix minutes de retard.

Fuselage shot

Accueil souriant par la CC qui a un inattendu accent probablement espagnol. Lors des annonces, elle bute régulièrement sur des mots en français, alors que son anglais est parfaitement fluide. Il y a trois rangs de J ce soir.

La moitié arrière de la cabine Y

Cette fois-ci, les coffres à bagages sont vides quand j’arrive à ma place.

La moquette est impeccable

Voici ce à quoi ressemblent 21 cm entre l’assise du siège et la pochette magazine

Pour ceux qui ont cliqué pour la première fois sur un FR intra-européen AF et découvrent les sièges de ses A32x

A côté, l’A320 AB vers DUS

Et dans la pénombre devant la zone de fret, un Fokker 50 Amapola Flyg

Un Coréen passe devant le Terminal 2

Repoussage à 19h10 ; le CdB annonce un peu moins de deux heures de vol : il doit y avoir un fort vent du nord, et le vol va refaire une partie de son retard

Décollage piste 01L, celle qui demande le moins de roulage depuis le Terminal 2.

Le tarmac autour des trois branches du Terminal 5 à gauche est éclairé de lumière jaune, contre de la lumière blanche autour du Terminal 4 à droite.

J'ai été pris par surprise par la PNC me tendant un plateau avec un "Monsieur!" aussi impératif que dépourvu de sourire - je ne l’ai jamais vue sourire pendant le vol. Bref, ce plateau est servi comme ceci. A part la manière de le distribuer, où est l’erreur ?

Vous avez trouvé, bien sûr : il manque la bouteille d’eau qui a été prise pour la donner à un PAX à l’avant qui en avait demandé une supplémentaire

Cette explication m’a été donnée avec le sourire par la CC, ainsi qu’une bouteille de remplacement et les boissons qui complètent ainsi la prestation.

Le marbré au chocolat a été remplacé par un crumble aux pommes. Malgré la surproduction cette année de cacao, il semblerait que les pommes coûtent plus cher, car ce dessert pèse 5 grammes de moins que l’autre.

L’ensemble après déballage, et… tada ! encore un nouveau plat chaud pour le vol AF1063 ! c’est du bœuf avec du riz. La différence avec le 牛肉米饭 (beef-rice) bien connu des lignes intérieures chinoises, c’est qu’il y a une décoration de petits pois. J’écris « une décoration », car à quelques unités près, vous les voyez tous dans cette photo. Le riz est assez sec, mais si on prend la précaution de touiller l’ensemble après avoir mangé les petits pois, cela donne un plat chaud très honorable.

Et comme vous le savez, les emballages de ce repas peuvent être rassemblés dans la barquette, les couverts essuyés avec la serviette en papier…

Et l’ensemble peut avantageusement remplacer le PC dans la pochette à magazine, sans la salir, pour continuer à rédiger ce FR.

Regarde ce que je viens de découvrir !
La PNC déjà mentionnée plus haut montre à la CC un flacon d'un alcool fort, probablement acheté airside, et aux trois quarts vide. La CC part vers l'arrière, et manifestement, dit sans appel et sans se départir de son sourire à un PAX assis vers le 24F que la consommation excessive d'alcool ne peut pas être tolérée dans l’avion.
L’incident clos, et alors qu’elles arrivent à mon niveau, cette PNC, qui décidément n’en rate pas une pour se donner une image de vulgarité et d’indifférence à la présence de PAX autour d’elles, dit à la CC :
Et l'autre, à l'avant… avec un regard réprobateur et un petit sifflet.
Il n’y a rien à voir sur le trajet ; le CDB annonce vers 20h48, d'une voix plus enjouée que la moyenne, un atterrissage prévu à 21h19 et une arrivée au contact à 21h25, ce qui se révèlera un peu optimiste.
Paris et la banlieue nord alors que l’avion s’aligne vers l’est

La Tour Eiffel, moins visible que d’habitude, est juste derrière le wingtip fence dans cette photo

PNC, préparez-vous pour l'atterrissage

Atterrissage un peu dur piste 9L, avec vue sur l’illumination tricolore du Terminal 1

Il faut attendre un peu pour franchir la piste 09R

… le temps que cet avion décolle

Arrivée au contact à côté d’un autre A320 AF

Le bilan de la ponctualité ?

Vingt minutes de retard : il n’y a pas eu de miracle

Un dernier coup d’œil à F-GKXH

Les sas anti-retour donnant accès à la salle de livraison des bagages

… que voici

Mauvaise nouvelle pour tous ceux qui ont besoin de prendre le RER : une rame en panne à St Michel bloque le trafic. Mais si l’avion avait été en retard, il n’aurait pas eu besoin de panne : le trafic est interrompu à partir de 23 h au-delà de Parc des Expositions, pour cause de travaux.

En revanche, attente négligeable pour les taxis, où il est désormais possible d’en choisir un acceptant les cartes bancaires. Le chauffeur de mon taxi a une conversation sympathique et – c’est du jamais vu – me proposer un petit chocolat. Où est la mauvaise réputation de cette profession ? ^^

Merci de m’avoir lu ; la suite est un bonus suédois, que je vous laisse découvrir si vous le souhaitez.

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Il fait trop nuit actuellement quand je sors du bureau le soir, et ses environs sont trop quelconques pendant la pause déjeuner, mais j’ai trouvé quand même un sujet de bonus à vous proposer : les immatriculations des véhicules suédois. Sujet d’apparence assez austère, car à part quelques exceptions que je détaillerai plus loin, tous les véhicules suédois, y compris les camions, les voitures de police, les remorques,… sont immatriculés de la même manière : trois lettres suivies de trois chiffres.

Sachant que le I, le V et le Q ne sont pas utilisés, cela fait 23 x 23 x 23 x 999 = un peu plus de douze millions de combinaisons, et même moins que cela, car un nombre important de trigrammes sont interdits, car ayant un sens vulgaire, politique, religieux et plus généralement « offensant » (je n’ai pas déterminé à quel titre USA est interdit, mais il l’est ^^). Dans un pays riche et plutôt vaste qui a tout juste dix millions d’habitants, on pourrait imaginer que l’on épuiserait vite les combinaisons, mais en fait, les numéros, attribués à vie aux véhicules, sont recyclés après destruction ou exportation de ces derniers. C’est ce qui fait qu’on voit des immatriculations « au début » ou « à la fin de l’alphabet » : elles n’ont aucune signification chronologique (à part le dernier chiffre qui indique la période de l’année où faire effectuer le contrôle technique).

C’est généralement en suédois que les séquences de lettres interdites ont un sens : bien que tous les Suédois parlent anglais, ils ne semblent rien trouver à redire à l’immatriculation un peu déplacée de ce camion de produits alimentaires.

De même, la séquence NRP (un défunt microparti politique suédois néo-nazi d’après guerre) est interdite, mais pas UDC qui en Suisse est beaucoup moins au centre que son nom pourrait le laisser imaginer.

Il est rigoureusement interdit d’être paf au volant en Suède, mais on peut conduire un véhicule qui l’est.

Il est possible de dire oui ou non dans différentes langues, mais cela n’engage pas à grand-chose.

On peut payer 6000 SEK pour avoir une plaque personnalisée valable dix ans ; elles sont rares et je n’ai vu que celle-ci cette semaine :

Évidemment, même en payant, il est impossible d’avoir une immatriculation « offensante », notion qui s’étend à des codes qui peuvent ne pas être évidents à première vue. Ainsi, le nombre 1312 est proscrit, car en numérotant les premières lettres de l’alphabet, il correspond à ACAB, acronyme de « All Cops Are B**ds ». Les média ont relevé la créativité d’un automobiliste ayant obtenu l’immatriculation 3JOH22A, a priori assez absconse, dont l’administration n’a pas tardé à découvrir le sens, évident lorsque l’on regarde cette voiture dans son rétroviseur :

Outre des plaques à caractères blanc sur fond rouge, qui comme les TT français, désignent une voiture destinée à l’exportation, les immatriculations spéciales concernent notamment les taxis (plaques à fond jaune, avec un petit T ajouté à droite).

Les véhicules de diplomates ont une plaque à fond bleu commençant par deux lettres désignant le pays. Héritage de l’époque où le français était la langue diplomatique, les pays sont dans l’ordre alphabétique en français dans la liste de ces codes : CY (Pologne) est donc peu après CU (Pays-Bas), et la France est codée BL, entre BK = Finlande et BM = Grande Bretagne.

Restent enfin les véhicules appartenant aux forces armées, de la voiture du général aux chars qu’il commande

Civils ou militaires, les Suédois ne font guère d’effort pour rendre leurs plaques lisibles en hiver, quand les routes sont couvertes de saumure.

Bonne route !