Avis du vol entre Stockholm et Paris en classe Economique avec Air France

L’OLCI à ETA-30h ne laissait aucune illusion : le vol était blindé et je n’allais pas échapper à ce siège milieu.

Brièvement, j’aurais pu avoir ce siège milieu plus à l’arrière, mais je n’ai jamais vu de siège disponible au hublot ou à défaut au hublot (je n’ai pas passé 30 h sur le site non plus !)

Le matin du vol, c’était un grand ciel bleu que je découvrais de ma chambre au Marriott, alors qu’il neigeait la veille.

La clarté de l’air était suffisante pour spotter cet A319 Germanwings en direction d’ARN, malgré la distance, à fond de zoom 20x et grossissement optique 4x.

Ce petit panneau photographié lors du check out illustre la disparition de l’argent liquide en Suède, où tout peut se payer par carte bancaire.

Tout peut se payer par carte ou virement bancaire en Suède ; j’ai trouvé par hasard un restaurant qui n’accepte pas non plus l’argent liquide

Voici à ma connaissance la seule catégorie d’ « établissement » où les cartes bancaires ne sont pas acceptées : il faut des pièces de cinq couronnes.

Pour le moment, je n’ai pas encore jugé utile de découvrir à quoi ressemble une pièce de 5 SEK, ni plus généralement les pièces et billets suédois. Remarquez que ces deux mots font partie des emprunts du suédois à la langue française : c’est à cause du premier qu’il n’y a pas de plaque d’immatriculation suédoise commençant par TOA (suivi de 3 chiffres).

Donc, en fin d’après-midi, arrivée au terminus en ville de l’Arlanda Express.

Le prochain train part « maintenant »

J’aurais pu monter dedans, mais il est bondé, et je préfère passer mon tour.

S’il est bondé, c’est parce qu’il y a manifestement eu un incident sur la ligne, et un train a été supprimé dans la grille horaire, provoquant ponctuellement un pic de charge.

Le trajet ne fait que vingt minutes, mais c’est plus qu’il n’en faut pour changer un bébé dans ces toilettes qui sont accessibles à tous.

C’est à proximité de ces toilettes accessibles aux PMR que se trouvent les espaces dédiés aux fauteuils roulant

Avec une sangle au sol pour les bloquer au besoin.

Une fois arrivé à ARN, un peu de spotting comme d’habitude en tournant le dos à cette marelle située landside avant l’accès au Terminal 3

Bae ATP Nextjet, quasiment toujours là à cette heure-là, à un emplacement redoutable pour les photographes en raison des reflets sur la vitre.

Arrivée d’un 737 SAS

Un Saab 340 Nextjet roule vers la piste 01L, où se trouve déjà un A319 Finnair

L’A319 Finnair au décollage

C’est au tour du Saab 340 Nextjet

… après cet A320 Vueling

… qui prend sa course

738 Norwegian

Je n’ai pas l’accès Skypriority cette fois-ci et la queue pour les PAX lambda devant le PIF est longue, sans être exceptionnelle.

Ce qui est exceptionnel, c’est qu’il y a aussi une queue à l’accès Skypriority alors qu’il n’y a jamais personne, et qu’elle est même démesurée. Les employés bloquent à intervalle régulier la queue des PAX ordinaires pour résorber progressivement la queue prioritaire.

Prioritaires ou non, les PAX sont d’un calme à toute épreuve, même si quelques uns commencent à s’inquiéter de voir afficher ce « last call » pour le vol vers LHR. Le dernier vol KL de la journée est annulé, mais son horaire est trop tardif pour que cela réduise l’afflux au PIF

La raison est très simple : il n’y a que trois files de contrôle, contre quatre normalement, et réduire de 25% la capacité de traitement de ce goulet d’étranglement, ça se paye forcément au prix fort, 39 minutes pour être précis, ce qui est du jamais vu. Le jour où l’on me reprochera une marge excessive pour partir à l’aéroport, je ressortirai ce FR :)
Je ne sais pas si ma marge de sécurité aurait permis d’encaisser la fermeture d’une file supplémentaire au PIF, mais il me restait largement le temps pour faire un achat de Salmo salar, qui comme son nom ne l’indique pas aux non-latinistes n’est pas conservé dans le sel.

Un groupe de Schroumpfettes

Ce sont très probablement les PNC du vol KL1116, qui devrait être assuré par ce 737-900 (une pièce rare dans la collection de KLM qui n’en a que cinq), vu après mon embarquement.

Sauf que PH-BXP ne va pas rentrer ce soir à AMS, car une fois rentré chez moi, Flightradar24 considère toujours faute de mieux qu’il va assurer ce vol… sans préciser l’heure. Ce n’était pas le bon soir pour voler KL au départ d’ARN. Il ne s'agissait pas d'un problème technique, mais d'une tempête (merci Saraoutou).

Cet A319 Finnair va rentrer à HEL

Le 767 pour LHR est encore au contact

La traversée du PIF a été si longue que l’A320 AF est déjà arrivé

Autre conséquence probable de l’engorgement inhabituel du PIF, il n’y a encore quasiment personne à la porte 67. Un PAX que j’appellerai M. Singh en raison de son turban présumé sikh ne cesse de déambuler tout en parlant au téléphone.

A mon habitude, et sachant que je trouverai de la place dans les coffres à bagage en étant au fond de l’avion, je ne rejoins l’extrémité de la queue Skypriority que quand l’embarquement commence. C’est aussi à ce moment-là que M. Singh rejoint la queue, pour la court-circuiter sans complexe. Je le verrai peu après assis à l’un des trois rangs de J.

Le 767 a probablement attendu un peu ses derniers PAX, mais maintenant il est ETD+20’ et c’est fini.

Les salutations polyglottes de l’extrémité de la passerelle, avant d’entrer dans l’avion.

Accueil souriant à l’entrée. « Bonjour, jolie poupée ! » : cette salutation ne s’adressait pas à la jeune femme derrière moi, mais à sa mignonne petite fille dans ses bras.
« Jusqu’à deux ans, on peut se permettre ce genre d’expression », m’a dit avec un grand sourire le PNC avec lequel j’ai plaisanté à ce sujet.
Pour une fois, ce n’est pas le siège au hublot qui est le mien

Il n’y a que quatre rangs derrière

… car il y a tout cela devant, et tous ces sièges seront pleins, car – refrain connu – Notre avion étant prévu complet, nous demandons aux passagers ayant deux bagages à main d’en mettre impérativement un sous les sièges devant eux afin de laisser de la place pour les bagages des autres passagers, sauf au premier rang et aux issues de secours qui doivent rester libres de tout bagage. Ce vol est non-fumeur, et l’usage de la cigarette électronique n’est pas autorisé.
(Je n’ai pas encore compris le rapport entre le fait que l’avion est plein et le tabagisme réel ou simulé, mais c’est à ce moment-là que c’est dit .)

Longtemps, j’ai cru que le siège au hublot allait rester vide, mais l’un des derniers PAX est M. PAX26A, une personne par ailleurs charmante qui m’a pris initialement pour un client-mystère vu mon comportement photographique, ce qui a permis de briser la glace.

J’ai encore plus longtemps espéré que ces deux sièges de l’autre côté du couloir seraient vides, et j’avais déjà signalé à son passage mon intérêt pour l’un d’eux à l’une des PNC, mais ceux qu’on attendait, c’étaient ces deux PAX, peut-être retardés au PIF, terminant ainsi ce que le CdB a qualifié joliment d’ « embarquement un peu laborieux » dans son topo classique d’accueil de ce vol qui, encore une fois, quitte ARN en retard.

Pendant cet enregistrement effectivement plutôt long, j’ai pu continuer à profiter de l’accès internet du terminal, le wifi du Terminal 2 pouvant être capté dans l’avion.

Sans liberté de déployer son journal, il n’y a pas de lecture confortable, et avec 20 cm entre assise du siège et poche à magazine, la lecture d’un quotidien dont je tairai le nom exige de le plier en quatre.

Non seulement c’est la nuit, mais je ne suis pas au hublot, et on passe donc directement au repas, arrivé ainsi sur mon plateau, avec deux gobelets de café et de jus de pomme.

Mon voisin m’a aimablement laissé photographier la bouteille de vin avec lequel il a accompagné son repas.

Le plat chaud, vous le connaissez déjà : c’est le bœuf + riz, décoré de très peu de petits pois. Très peu, mais encore ?

Je lance ici un grand jeu concours de futilité parmi mes lecteurs : combien de petits pois ? Il suffisait de les compter en les prenant par quatre ou cinq avec la superbe petite cuiller rouge, profitant du fait que le cerveau humain est capable de reconnaître d’un coup un nombre d’objets s’il y en a au plus cinq, mais est obligé de les compter s’il y en a six ou plus (essayez, vous verrez). La solution sera donnée dans le FR du vol AF1262 de lundi.
L’inconvénient de ce comptage, c’est qu’il prend du temps, et donc qu’il était utile de savoir compacter proprement tous les emballages pour les glisser dans la poche magazine, car le chariot du débarrassage est déjà passé quand je termine mon dîner.

Le vol se poursuit sans événement notable, en étant cependant assez fatigant, car il y avait devant moi une femme exaspérée par des problèmes professionnels au sujet desquels elle s’épanchait auprès d’un collègue, et derrière moi des enfants fatigués.
Au débarquement, il y avait deux valises à l’entrée de la passerelle, qui m’ont intrigué car les bagages à main mis en soute faute de place dans les coffres à bagages sont livrés sur les tapis à bagages ;

L’avion est arrivé au bloc avec 23 minutes de retard sur l’horaire ; on notera que le fait d’être au fond de l’avion ne m’a pénalisé que d’une dizaine de minutes au débarquement.

Dernier coup d’œil à l’A320

Un PAX repart vers l’avion en courant dans la passerelle, ayant probablement oublié ou perdu un objet.

Descente dans la salle de livraison des bagages

L’avion est arrivé au bloc 18 minutes plus tôt et des bagages sont déjà en cours de livraison : rien à dire à ce sujet.

En revanche, il y a à dire sur la desserte ferrée de l’aéroport qui est remplacée par une navette de bus jusqu’à la station suivante pour cause de travaux.

Un seul chauffeur de taxi bénévole en gilet bleu ne fait pas le poids à côté de trois rabatteurs, dont les visages me sont familiers - l'un d'eux me glissera au passage : "Un taxi U*** peut-être, Monsieur ?"

Attente quasiment nulle à la station de taxi, et possibilité de paiement par carte bancaire

Merci de m’avoir lu, et à bientôt !