Avis du vol entre Paris et Stockholm en classe Economique avec Air France

La semaine ne commençait pas très bien pour les usagers d’AF (dans ces circonstances, on ne parle pas de clients). Le repoussage de l’OLCI à ETD-15h, car ETD-30h, c’est le dimanche à 3h15 du matin pour le vol AF1262 du matin, alors que ETD-15h, c’était précisément l’heure à laquelle j’arrivais landside à CDG en provenance de RIX.

Il me suffisait donc de faire un léger crochet à proximité de la gare de RER pour utiliser les premières BLS du cheminement vers le terminal 2F.

J’avoue que cet écran m’a intrigué, car AF me connait depuis des années. Certes, je ne me suis jamais senti aussi jeune, mais pas au point d’être retombé en enfance. En revanche, il faut bien admettre que le changement de sexe, certes pas très simple aux niveaux médical et administratif, ne peut être écarté.

Ayant répondu à cette question à la limite de l’intrusion dans le secret médical, l’écran suivant ne m’a laissé aucune illusion sur l’intérêt qu’il y avait à s’enregistrer dès que possible sur ce vol : comme bien souvent, il était complet, et AF ayant craint d’avoir à gérer un UM turbulent m’avait mis au couloir.

Le lundi matin, on était passé à autre chose. Une tentative d’attentat à ORY y avait paralysé le trafic pendant le week-end, et les compagnies aériennes reconstruisaient leur exploitation.

A CDG, cela se traduisait par un nombre accru de portes fermées vers l’extérieur

… et par un contrôle d'apparence aléatoire des bagages par ces contractuels ; les miens n’ont pas attiré leur attention.

Cette-fois ci, j’allais enregistrer une valise en soute, et tant qu’à passer par l’étape BLS pour imprimer une étiquette bagage,

… autant tenter (en vain) de changer de siège

Il n’y a guère de monde à cette heure là : de nombreuses BLS étaient libres

Et l’attente pour déposer ses biens limitée.

Dix kilos tout rond : si j’avais eu accès à l’accès n°1, je me serais dispensé de la mettre en soute, le poids des bagages à main des PAX Skypriority n’étant pas contrôlé.

Cela m’aurait fait gagner douze minutes, prises de photos comprises

Le préposé au contrôle des bagages a un beau taux de réussite ; j’aurais pu porter sur moi le poids excédentaire pour passer sous la barre, mais à quoi bon ?

Ce qui est long cette fois ci, en fait, c’est le passage du PIF, car je me retrouve orienté à chaque bifurcation vers la file qui se révèle être la plus lente. Au total, 35 minutes pour être airside, soit mon plus mauvais chrono pour ce vol du lundi matin. Quand je serai FB-Gold, toutes choses étant égales par ailleurs, ce sera au bas mot quatre fois plus rapide.

Arrivée d’un 737 KLM gondolé par la médiocrité optique des vitres côté tarmac.

La jetée est très vide

Les présentoirs à journaux sont bien approvisionnés, y compris pour Le Monde, journal « du soir » qui n’est pas toujours disponible ici le matin.

Deux appareils de compagnies charter, vus la veille en arrivant de RIX : A321 BH Air (bulgare)

Et 757-200 Titan Airways (britannique)

A320 Europcar, en livrée spéciale sponsorisée par Easyjet

Pour des raisons mystérieuses, les vols vers ARN sont généralement porte 30, et en tout cas à l’extrémité de l’une des deux jetées.

L’avion du jour, derrière une vitre dont je ne soulignerai jamais assez la saleté, à l’image des rues de la capitale (j’en ai honte face à mes amis japonais).

Le même PAX qui est toujours le premier dans la file Skypriority à ARN le vendredi soir était aussi le premier le lundi matin à CDG. On ne se refait pas.
Descente dans la passerelle

Après la tentative d’attentat à ORY, le niveau d’alerte sur le tarmac à CDG est maximum : une voiture de police stationne au pied de la jetée.

Et les policiers ont épluché le Parisien Libéré pour avoir les dernières informations

L’extrémité de la jetée

Accueil cordial en porte

Trois rang de J : c’est dans la moyenne sur ce vol, mais on peut déplacer le rideau, bloqué par ce bouton à trois positions.

Remarquez, M. Pressé d’Embarquer n’a pas totalement tort, car voici la place restant dans les coffres à bagages quand on est dans les derniers Skypriority à embarquer. Attendre assis ou avoir un siège à l’avant, il faut choisir.

Le couloir vu au niveau du sol

Et vu depuis l’arrière de la cabine

Je ne sais pas à quoi sert ce témoin lumineux en haut à gauche, à côté de la porte des WC à l’arrière

Les WC sont propres, avec un aménagement standard

Le galley à l’arrière – un PNC était en train de préparer le service hors champ à gauche

Les PNC n’ont pas plus de place entre les accoudoirs dans le couloir que les PAX à leur siège.

Cela ne laisse pas beaucoup de place au chariot de chaque côté

Le petit déjeuner, tel que servi

On ne présente plus la Brouilladine, qui sont des œufs brouillés avec des morceaux de pomme de terre (beaucoup) et des débris de légumes indistincts (très peu). D’après mes recherches, c’est une exclusivité d’AF, et quand on y a goûté, on comprend pourquoi.

Après avoir mangé une brouilladine d’un poids inconnu, dix grammes de confiture (contenant 62 % de sucre) et dix grammes de beurre, un probable pain au lait et un pain qui est moins dur que d’habitude, sans doute pour empêcher d’agresser une PNC avec…

… on arrive à cette situation. En ce XXI° siècle où l’on trouve en deux clics un MOOC sur la physique quantique, il me semble inconcevable qu’il n’y ait pas encore de cours en ligne sur l’art de compacter les emballages d’un repas en avion après l’avoir mangé. A la demande unanime d’un lecteur qui se reconnaîtra, je vais combler cette lacune.

La première précaution indispensable est (si on en boit le contenu) de ne pas décoller à plus de 50% l’opercule de la capsule d’eau ou de jus de fruit. La capsule va en effet contenir la mini-barquette de confiture

… puis la plaquette de beurre, même si elle est intacte.

L’opercule peut alors être remis en position et replié sur la bordure de manière à bien refermer l’ensemble. Il suffit de poser la capsule dans la barquette du plat chaud, ainsi que le sachet de sucre et la serviette blanche.

Vous avez sans doute remarqué que le couvercle d’aluminium avait été plié en deux (pour éviter de mettre de la brouilladine quelque part). Dépliez le et remettez le soigneusement sur la barquette. La capsule et plus haute que la barquette, mais ce n’est pas grave. Repliez les bords du couvercle d’aluminium sur tout le pourtour.

Vous aviez pris soin de n’ouvrir que l’extrémité du sachet plastique contenant les couverts : vous pouvez les remettre dedans. Mettez le gobelet de plastique pour l’eau dans le gobelet de carton du café, et la serviette grise dedans.

Vous pouvez maintenant glisser de gauche à droite les couverts, la barquette et le plateau dans l’aumônière sans risquer de la salir.

Pour ce qui est des gobelets, vous avez le choix entre les glisser dans l’aumônière (le gobelet de carton protège efficacement le gobelet en plastique cristal)

Ou le garder sur le plateau pour demander une nouvelle ration de café (ou de thé, d’ailleurs).
Et la serviette en papier grise ? Eh bien, il reste toujours quelques gouttes de café ou thé au fond du gobelet, et elle est destinée à les absorber avant de ranger le gobelet dans l’aumônière, l’objectif étant de faire un sans-faute aux tests Horatius et Marathon (pour les nouveaux lecteurs : photo du fond de l’aumônière et de la moquette, respectivement, pour traquer les défaillances du ménage).
La tablette ainsi nettoyée est quand même bien plus ergonomique que celle de ma voisine qui ne lit manifestement pas mes FR.

Inutile de dire que ces photos (et avant cela la mesure de la largeur du couloir) ont beaucoup amusé le jeune couple (quand on a mon âge, on est jeune ^^) en 9B / 9C.

On ironise souvent sur l'accent de certains PNC ou PNT AF, mais la PNC qui m'a servi était parfaitement bilingue français /anglais (ou plutôt américain), basculant entre les deux langues sans le moindre temps de réaction.
Aucune préparation de la cabine avant l’atterrissage par les PNC. Ce n’est qu’à proximité immédiate de l’aéroport que PAX9F relèvera son cache-hublot.

Hublot par lequel il n’y a pas grand-chose à voir, d’une part parce qu’on atterrit piste 19R, et ensuite parce qu’il neige sous un plafond très bas.

Arrivée au contact à côté d’un A320 Wow Air

Dernier coup d’œil à l’A319 AF

Départ d’un A320 BA

Le 787 ET qui passe la journée là avant de partir vers ADD via VIE

Ces deux 757 DHL sont eux aussi toujours là

Saab 340 Nextjet, orné du drapeau suédois

Trois biturboprops différents au loin en zone de fret

Fokker 50 Amapola Flyg

Bae ATP Nextjet

Passage à la salle de livraison des bagages ; en attendant le mien, j’achète mon billet A/R sur l’Arlanda Express à l’automate – il y a aussi des automates pour les trains classiques et pour les bus.

Les priorités de livraison sont respectées

Puis le tapis s’arrête

Quand on a une valise étiquetée B (comme Banal ou Bas de gamme), il faut attendre le deuxième lot de bagages.

Ou peut-être comme Buse (pas triple, quand même), qui n’est pas la clé de ce cadenas.

Cet écran au fond de la salle de livraison m’a indiqué qu’attendre ma valise m’avait fait rater un Arlanda Express ! la carte FB-Gold m’aurait fait gagner 15 minutes de trajet)

Les bagages de l’équipage ne sont pas prioritaires

Bref, j’ai onze minutes à tuer, et vous imaginez bien que ce ne sera pas sur le quai de l’Arlanda Express. Vue générale du Terminal 4

Au contact, c’est un échantillonnage de 737 SAS. Les flocons épars de neige ne facilitaient pas la prise de vue. Un 737-800

Et SE-RER, un 737-700 non wingletté qui a vu du pays depuis l’an 2000, d’après Airfleets, étant passé successivement chez Midway Airlines, Astraeus, Air China et enfin SAS.

738 Norwegian, impossible à voir mieux que cela depuis le couloir d’accès au terminal 3

Côté biturboprop, on retrouve la panoplie habituelle avec deux ATR72 immatriculés l’un au Danemark et l’autre au Royaume Uni : la raison en est donnée dans les commentaires par RL777 (merci à lui !)

Un Bae ATP Nextjet

Un Saab 340 Nextjet

Arrivée d’un E190 Finnair

Encore six minutes ?

C’est jouable de prendre le couloir menant au terminal 4

… pour prendre la photo du 738 Norwegian de tout à l’heure

Il n’y a plus qu’à descendre vers le quai

Et monter dans le train qui arrive en station

Merci de m’avoir lu !