Bonjour à tous les FRistes,
Je vous propose aujourd'hui un vol qui sent bon les vacances, au départ de la Sardaigne déjà en pleine canicule à la mi-juin, même si les vertes pelouses de l'aéroport d'Olbia, dignes des meilleurs terrains de golf anglais, laisseraient supposer le contraire…
En pénétrant sur les terres de la GEASAR S.p.A., ma motivation est purement Avgeek, à savoir découvrir l'une des particularités de la saison Eté 2017 en ce qui concerne la compagnie "résidente" de l'aéroport de la Costa Smeralda, Meridiana : l'affrètement de fin mai à début octobre d'une mystérieuse compagnie grecque, Air Mediterranean, qui plus est avec un B737-400 des plus "vintage". Nous allons voir tout ça de près…
… après avoir traversé le parking auto et emprunté l'entrée principale, qui plante parfaitement le décor. Nous sommes bien en Sardaigne, en Italie et dans l'UE !
Petit flash-back historique une fois entré dans l'aérogare : ce splendide Beech C45 d'Alisarda, ancien nom de Meridiana, a été remarquablement restauré.
Il trône en suspension au plafond de la zone d'enregistrement. Quelle merveille !
Les mécanos ont bien fait les choses, comme cela est raconté avec précision sur cette plaquette que l'on trouve dans la zone centrale…
… accompagnée de deux moteurs P&W, que l'on peut contempler à loisir. Il y aussi un écran vidéo qui diffuse un film accéléré de la restauration du Beech depuis l'intérieur des hangars.
Après avoir récupéré mon BP à des comptoirs MERIDIANA quasiment déserts (et pourtant il n'y a pas d'automates à OLB) …
…je franchis le PIF sans trop de difficulté, car le trafic en ce vendredi de printemps, marqué par la présence de vols charter vers la France, est encore assez calme.
Pas trop le temps de faire des photos de l'intérieur de l'aérogare côté airside, mais des FRistes ont déjà reporté OLB airport avant moi, avec tous les détails qui vont bien. Je me rends en salle d'embarquement au RdC, l'avion étant stationné "au large".
Car l'heure tourne ! L'embarquement a déjà commencé.
Une vue du tarmac depuis le bus de piste, dont le chauffeur a eu la délicate attention de laisser toutes les portes ouvertes jusqu'à ce qu'il se mettre en mouvement (Clim HS?).
Le trajet des deux bus utilisés pour acheminer la petite centaine de pax du jour sera très court. On débarque devant la TWR.
Mais c'est encore plus intéressant de ce côté. Voici notre animal du jour.
Il s'agit du 1860é B737, construit en 1990, série -405, "05" étant le code de client Boeing de BRAATHENS SAFE (BU), compagnie norvégienne bien connue des anciens, à qui il fût livré neuf 27 ans plus tôt. Il avait été retiré fin 2013 de la flotte SAS (qui comme chacun sait avait absorbé BU), avant de ne pas faire grand chose jusqu'à cette nouvelle vie qui lui est proposée sous le soleil. Une pré-retraite bien méritée en quelque sorte…
Pas assez de recul pour faire une photo de plein profil, alors il faudra se contenter de ce découpage.
J'embarque en dernier.
S'il existe parmi les FRistes des nostalgiques de feu-Air Méditerranée, qui a fermé boutique en février 2016, voici une image qui pourrait presque faire illusion.
Un dernier coup d'oeil à droite. Du tchèque en partance.
Et à gauche ? C'est pareil !
Les agents du check-in de la GEASAR avaient eu quelques difficultés à sortir mon BP, et je n'avais pas insisté pour le seating vu que l'HLE approchait. Sachant le vol très loin d'être complet, je m'étais dit que le 22F qui m'avait été attribué pourrait sans difficulté être amélioré une fois à bord.
Effectivement, l'accueil de la part des PNC étant particulièrement souriant et sympa, je demande s'il est possible de voyager plus à l'avant qu'au rang 22. Après avoir vérifié s'il y avait des contraintes de centrage, la Chef de Cabine Meridiana m'invite à prendre place au siège 12A, aux issues de secours.
Pitch imbattable pour le coup.
Puisqu'on y est, examinons d'emblée le contenu de la pochette du siège. Outre le sac vomitoire, Meridiana a aussi armé la cabine de son magazine de bord qui ne possède pas de page consacrée à la flotte de la compagnie :-(.
La seule trace de l'opérateur véritable de l'appareil est comme souvent la consigne de sécurité. En voici le recto…
… et le verso.
Gros plan sur la marque AIR MEDITERRANEAN. Cette compagnie grecque a été fondée en 2016 mais a réellement débuté ses activités au printemps 2017 avec ce contrat ACMI (AIrcraft, Crew, Maintenance, Insurance), ou wet lease si vous préférez, pour le compte de MERIDIANA. Elle n'exploite qu'un seul appareil, en l'occurrence ce vénérable B737-400 immatriculé SX-MAH, "MAH" étant son trigramme OACI. Le contrat MERIDIANA a été signé pour une saison et prendra fin début Octobre 2017.
Les démos sécu sont en cours. On notera le bleu très "couleur locale" (grecque) de l'uniforme porté par les 4 PNC "réglementaires" d'AIR MEDITERRANEAN, la chef de cabine italienne, en uniforme MERIDIANA, à qui je m'étais adressé en embarquant, étant à bord uniquement à des fins de représentation commerciale.
C'est elle qui effectue les annonces de bienvenue depuis le P.A. situé près de la porte avant gauche, laissant ses collègues grecques terminer celles relatives à la sécurité. Le tout en trois langues : italien, anglais et français.
L'escabeau est retiré à 16:00 alors que l'on était supposés partir à 15:50.
Le bloc a finalement lieu à 16:05, soit avec 15 minutes de retard. Le CdB grec prend la parole, en anglais uniquement, pour indiquer que c'est un slot ATC qui est la cause du retard mais que… nous arriverons quand même à l'heure à Paris.
Roulage en direction de la piste 05.
Décollage dans la foulée. Outre deux MD80 de MERIDIANA stationnés "au contact" et deux autres qui sont remisés hors d'état de vol devant le hangar, les spécialistes noteront la présence de deux avions eux aussi retirés du service, depuis encore plus longtemps : les Swearingen Metro de la compagnie Itali Airlines, disparue depuis une dizaine d'années.
La baie et le port d'Olbia sur la gauche de l'appareil, avec deux ferries de Moby Lines et de Tirrenia accostés en parallèle.
Quelques instants plus tard, on est déjà au milieu de la baie. On aperçoit à l'avant du réacteur le port "lowcost" d'Olbia, situé à une vingtaine de kilomètres de la ville. Il s'agit de Golfo Aranci, terre d'accueil de la compagnie aux bateaux jaunes, Corsica Ferries/Sardinia Ferries, dont le navire amiral, Mega Express III, vient d'appareiller à destination de Livourne, en Toscane.
Alors que la montée se poursuit, on va contourner le "Capo Figari", mais nous sommes pourtant toujours au dessus de la Sardaigne à cet instant…
Pas pour longtemps, puisque cinq minutes plus tard, c'est bien au dessus de l'aéroport de Figari-Sud-Corse que nous nous trouvons. Les consignes "attachez vos ceintures" ont été éteintes et je me suis déplacé vers l'avant côté droit afin d'apercevoir le Golfe de Sant'Amanza à la forme bien reconnaissable, ainsi que les célèbres îles Cavallu et Lavezzi. On notera un curieux nuage dans ce ciel bleu immaculé, juste au dessus du non moins célèbre Golf de Sperone.
Les fanas des plages de l'extrême sud de la Corse reconnaîtront sans problème Santa Ghjulia (je mets au défi Marathon le polyglotte de prononcer correctement ;-)) au milieu de la côte. On voit aussi Rondinara la bien nommée, plus au sud, et Palombaggia plus au nord.
Puis le golfe de Portivechju, imprononçable correctement sans avoir vécu au moins 20 ans sur place. Si vous n'y arrivez pas vous pouvez dire "Porto Vek" comme font la plupart des touristes.
Et enfin l'Incudine et les aiguilles de Bavella.
Fin du cours de géographie et de langue corse. Je suis toujours à l'avant droit de la cabine, les cinq premiers rangs étant vides de tout passager. Madame la CC de Meridiana, une dame très "classe" qui a peut-être débuté sur Beech C45 Alisarda vu son âge avancé, s'est attribué le 1F…
… tandis qu'un CdB Air Mediterranean, qui continue ensuite en CDG-ATH sur A3 pour rentrer au pays, voyage au 2C.
En GDS, le vol est curieusement vendu en biclasse, version 12C+144Y. Mais il semble n'y avoir aucun client en cabine C, dont la différence avec l'Y se fait par la seule présence de têtières rouges, en l'absence de tout rideau. Le pitch de cette mystérieuse classe affaires, sans doute bien difficile à vendre sur une ligne comme OLB-CDG, ne m'a pas semblé supérieur à celui du reste de la cabine, sauf le rang 1 occupé par qui vous savez, cela va de soi.
Le reste des têtières est gris/bleu, sauf les deux rangées des issues de secours, rouges aussi.
Nous sommes à présent à l'extrémité arrière de la cabine. Comme vous le voyez le remplissage est modeste, à peine plus de 50%, uniquement des touristes français.
Voici l'inspection des toilettes arrière : avec ces parois jaunâtres, impossible d'ignorer que la machine a quand même 27 ans. Le distributeur de savon liquide ne peut plus être fixé sur son socle d'origine, malgré un rafistolage au scotch alu. Alors, il a été déposé dans le lavabo.
La cuvette est aussi vintage que le reste mais elle est en bon état.
L'armement a lui aussi été soigné, avec notamment ces couvre sièges jetables.
Retour à mon siège car ça s'agite dans le galley. Pour les PNC, l'heure de sortie des trolleys a sonné. Pour moi c'est la sortie de la tablette, insérée dans l'accoudoir, issue de secours oblige.
Etat correct une fois dépliée.
La prestation MERIDIANA : boissons froides et/ou chaudes accompagnées d'un mélange salé uniquement, au logo de la compagnie. C'est gratuit et il n'existe pas de complément possible en BOB. Même standard que ce que à quoi Akivi a récemment eu droit en 737-700 IG sur la ligne LIN-MRS .
Le débarrassage est vite effectué, vu le remplissage modeste et le vol se poursuit tranquillement. On notera que la sellerie tissu marine piqué blanc de cet avion est directement héritée de chez SAS.
Gros plan sur le dit tissu, ou sur le gros orteil du pax assis derrière moi, au choix.
A 17h25 soit seulement 1h15 après le décollage, la descente a déjà commencé et nous sommes en approche de CDG dès 17h45.
Le Mesnil Amelot.
On se pose à 17h50 sur la 27L, l'occasion de contempler la reverse du CFM56 en pleine action.
Le Cdb grec avait dit qu'on serait à l'heure à l'arrivée à CDG3. Il entame alors un roulage express autour de CDG1.
J'ai rarement vu un avion rouler aussi vite à Roissy, qu'il s'agisse des lignes droites ou des virages, pris avec dextérité mais sans doute aussi avec excès…
Le CdB voulait-il simplement tenir sa promesse faite auprès des passagers ? Ou bien avait-il parié une bouteille d'ouzo avec son copi ? Le fait est que notre B734 s'immobilise à son parking à 17h55 précises, pile à l'horaire publié, aux côtés de cet Embraer 135 de bmi regional (BM) qui assure la ligne Bristol-Paris CDG.
Curieux de la part d'une compagnie volant en ACMI d'accélérer les vols de la sorte car en général c'est plutôt l'inverse qui se produit : plus l'on vole (bloc/bloc), plus l'on encaisse. Imaginons qu'Air Mediterranean vende l'heure à Meridiana 1.500€ (le prix du marché pour un tel avion sur une telle activité), eh bien faire un OLB-CDG en 2h05 (le temps bloc publié) rapporte 3.150€ tandis que s'il est fait en 1h50 (le temps effectif ce jour là) il ne sera facturé à IG que 2.750€, soit 400€ de moins. Ça fait cher la promesse aux passagers, ou le pari avec le copi… à moins que tout çà fût destiné à arranger le copain CdB qui filait à ATH à 19h25 sur A3 depuis CDG1…
Quoi qu'il en soit, ce vol très rapide et fort agréable s'achève par un inévitable débarquement par bus, CDG3 oblige.
Mme Michu et son mari, de retour de vacances en Sardaigne, ignorent sûrement qu'ils viennent de faire là une très belle prise pour leur flightlog, eux qui étaient peut-être allés en Sardaigne en voyage de noces… et en Beech C45 d'Alisarda :-).
Je vous fais grâce des photos de CDG3 landside, tout le monde connaît, et je vous quitte donc sur cette image d'un tarmac quasi-désert, avec dans le fond notre B737-400 italo-grec qui aura "fait le job" sans fausse note sur ce vol. On distingue aussi le nouveau siège social d'ADP, sur la droite de la photo.
Si ce FR vous a donné envie d'essayer cet avion à votre tour, sachez qu'il est donné gagnant à tous les coups sur la ligne CDG-OLB de Meridiana tout au long de l'été 2017, puisque c'est lui et lui seul qui est programmé sur les 4 fréquences hebdomadaires assurées par IG (lun/mer/ven/dim). Un conseil aux plus jeunes FRistes qui n'auraient jamais volé en MD80 : c'est l'occasion rêvée de faire double jackpot en combinant ce B734 sur CDG-OLB avec un MD80 IG en OLB-FCO ou OLB-MIL (LIN/MXP), ou vice-versa. En s'y prenant à l'avance, on peut avoir les deux segments à moins de 100€ sur le site de Meridiana. Avis aux amateurs.
Merci Luc pour le partage et pour nous dénicher ces pépites, jusqu'à cette compagnie dont j'ignorais l'existence.
Un bon vieux 734, comme on n'en voit plus beaucoup de nos jours. Drôle de voir aussi que des IFE auraient pu être installés sur les fauteuils.
Prestation un peu juste mais qui a le mérite d'exister.
Encore merci !
Merci du commentaire.
Plaisir partagé si ce genre de récits intéresse les contributeurs les plus assidus de ce site.
C'est vrai qu'il ne manquait plus que des écrans individuels sur ces sièges... mais même SAS auxquels il ont appartenu par le passé ne les a jamais installés.
A bientôt.
Avant même de lire le FR, je dis ceci: totalement bluffé! Bravo!!! Allez hop, je file lire la prose!
Merci Luc pour ce FR !
L'aéroport d'Olbia est aussi vide que lors de mon passage en avril pour le MD-80. D'ailleurs, tu as embarqué par bus au rez-de-chaussée, j'espère qu'entre temps, ils ont enlevé la poussière des sièges.
Compagnie qui peut être éphémère, je ne l'espère pas pour eux ! D'ailleurs, il sera plus juste de référencer ton vol sous Air Mediteranéan une fois qu'elle se trouve dans la base de donnée.
La couleur des sièges et encore le tissu que l'on trouve dans de nombreux avions SAS. Il y a même un curieux logement pour l'IFE dans ces appareils. Prestation classique de Meridiana qui ne brille pas par la quantité de son catering !
Arrivée en mode speedy gonzales à CDG, les passagers sont contents, le comptable de la compagnie un peu moins.
A bientôt
Merci d'avoir commenté. Je suis d'accord avec la totalité de tes remarques. A bientôt.
Une pépite comme l'a bien résumé Esteban. Santa Giulia avec un peu de myrte en bouche pour un son particulier typique de la zone que je connais bien pour des raisons documentées sur ce site.
L'incudine ou l'enclume ça me fait penser à mets ton Douala (un endroit où d'autres pépites se nichent)
Les couvre siège dans les toilettes ont autant de mérite à exister que la prestation servie à bord, sans mauvaises allusions ^^
J'ai eu l'impression que la CC était à bord plus pour la forme que pour le fond. Un vol de tout repos ce qui changera une fois la saison bien commencée. La planque en quelques sortes.
L'épisode du taxi 3 en 737 m'a bien fait rire. Du déjà vu avec IG en MD80; un autre PNT était en correspondance à l'arrivée et l'horaire était serré bien que dans le cas présent, la bouteille d'ouzo pourrait être la justification de l'exploit.
Grazie mille Dottor Luca per questa gemma! A presto!
Con piacere Sig. okapi, grazie a lei.
Merci de ce commentaire plein d'humour qui prolonge le plaisir de la rédaction... et donc du vol lui-même !
Ah, les PNC en représentation commerciale lors d'un vol affrété par leur compagnie, j'en aurais de bonnes à te raconter sur le sujet...
A bientôt
Merci Luc pour ce FR :)
Toi seul a cette faculté à nous dénicher les avions et destinations les plus improbables aux 4 coins de la planète !!!
C'est marrant car ce matin j'ai justement lu un FR sur Meridiana en MD au départ d'Olbia. L'aéroport est bien dimensionné je trouve, même si l'hiver doit être bien long...
Un avion ancien, arborant une livrée sympathique. Pour combien de temps encore ? En espérant qu'Air Méditerranean arrive à passer l'hiver.
A bord, c'est vintage mais confortable avec ces vieux sièges. Un équipage aux petits soins pour te dénicher une place en issue de secours, c'est un bon point.
Question : S'agit-il d'une ligne récupérée auprès de TC, auparavant effectué par XLF ?
A bientôt Luc et encore merci !
Merci Mathieu de tes commentaires toujours fort appréciés.
Tu as bien résumé la situation : Air Mediterranean survivra-t-elle à l'hiver ?
Concernant la ligne OLB-CDG, IG l'opère depuis très longtemps de manière saisonnière bien sûr, en MD80 à l'origine, puis en B737 (Air Italy) ces dernières années et donc avec cet improbable B737 grec cette année. C'est un vol régulier que l'on qualifiera de "multi-TO", sachant que les gros acteurs ont généralement aussi leurs propres séries charter sur cet axe : Aeroviaggi, TC, TUI, Karavel/promovac, etc. Depuis la disparition d'Air Mediterranée (sans le "an" à la fin) et le retrait des A320/B737 XLF du service, ce sont Small Planet, Travel service/Smartwings et TUI Belgique (JetAIr) qui ont ramassé la plupart des contrats. Seule Transavia existe encore sur cet axe en tant que cie française charter, mais c'est assez limité, ce qui illustre parfaitement la perte de parts de marché du pavillon aérien français, alors que la clientèle transportée est française à 90% mais il y a bien évidemment des raisons à tout ça.
A bientôt.
Merci Luc pour ce FR.
Voilà une compagnie improbable et origianle que seul notre maître es FR insolite sait dénicher à temps.
Certes un un B734 mais il n'y a guère que le load faible et la destination qui me ferait envisager ce vol.
Du moins pas tant que meridiana permettra d'encaisser sur oneworld (encore que ce type de vol risque de ne pas qualifier...).
Merci Quentin. Dans les mois à venir je pense que tu vas toi aussi devenir un spécialiste de ces avions vintage -volontairement ou pas- dès lors que tu vas commencer à voler en domestique en Iran... mais ce ne sera sans doute pas très productif pour accumuler des miles :-) En tous cas si ce B734 t'a mis en condition pour tes pérégrinations intra-iraniennes à venir, je m'en réjouis d'avance ! A bientôt.
Bonsoir Luc et merci pour ce partage
j'ai été surpris de voir Air Méditerranée à la une, il n'en est rien et cette compagnie Grecque fondée en 2016 avec un seul avion me dit qu'elle est éphémère, qu'en penses tu ?
Le vieux B737 assure encore quelques honorables services
Cette cabine vintage a du charme et le pitch est bien entendu royal aux issues, la prestation a le mérite d'exister avec 2 boissons et un sachet de salé, c'est mieux que rien
Belle photos de la Corse, Porto Vech' me rappel mon jeune temps ou je faisais campagne pour un mois dans cette cité balnéaire
Un bon vol avec au final un roulage tambour battant...
A bientôt !
Merci de ton commentaire Hervé. Comme évoqué plus haut, c'est sûr que le futur d'une compagnie qui n'a qu'un seul avion et qui termine son unique contrat à la fin de l'été peut s'avérer très incertain. Mais en Grèce on n'est jamais sûr de rien dans le domaine du business, alors on verra bien comment Air Mediterranean s'en sortira une fois son opération IG terminée. Je ne savais pas que tu avais eu tes heures de gloire à PV, enchanté ! A bientôt.
Merci Luc pour ce FR sur ce vol qui te faisait envie... et ne t'a pas résisté bien longtemps ! Ce 737-400 est très bien conservé, avec un fuselage nickel et une cabine en très bon état (à l'exception peut-être des toilettes). Je m'en vais de ce pas voir si une journée AvGeek d'ici octobre me permettrait de prendre cet oiseau ainsi que le MD-80 IG dont tu m'a appris la disparition prochaine... A bientôt !
Merci à toi. Eh oui, je confirme que Meridiana n'affiche plus aucun vol en MD80 dans les systèmes de réservation à partir de fin octobre. Il est donc temps pour tous ceux qui veulent voler dans ce type d'appareil au moins une fois, de se précipiter à Olbia, par exemple avec ce B734 depuis CDG, et de faire l'expérience d'un vol en MD80 car ensuite il restera certes Delta et ses MD88 mais plus grand chose de facilement accessible (Iran, Afrique, etc).
Je suis en stage intensif d'italien ce mois-ci; je me mettrai aux dialectes ultérieurement. OK, je sors, après t'avoir remercié pour ce FR qui ne dépare pas dans ta production :)
Allez, venant de toi je prends ça avec humour. Tu as raison de te mettre à l'italien, ça en fera un de plus sur ce site (Okapi, Cobra, etc). A bientôt et merci.
Bonjour et merci pour ce report comme toujours très original.
Je pensais que tu hésiterais à partir avec le 737 mongolo-tchèque que l'on voit à olbia.
En tout cas belle prise que ce vétéran
Comme toujours de très belles photo aérienne, avec visite de la corse.
Merci pour les bons plans avgeek.
Bon vols
Merci d'avoir commenté.
Hésiter avant de monter dans un avion ? Jamais ! :-)
Bons vols également.