Bonjour à tous!
Un petit FR d'un vol qui m'a amené d'une fournaise (Londres, 31°C) à une autre (Genève, 32°C). Ce vol d'affaires depuis City a été choisi en préférence à celui de Heathrow, parce que City c'est quand même plus simple et agréable, et c'est un aéroport à taille humaine qui permet d'arriver sans trop d'avance et sans stress.
Je suis arrivé à Londres le dimanche soir pour une réunion qui allait durer le lundi complet et le mardi matin. Ainsi, un vol aux alentours de 14h00 me paraissait réaliste pour rentrer depuis le centre de Londres après ma réunion de midi.
L'accès à l'aéroport depuis mon Hôtel du quartier de Tottenham Court Road m'a pris environ 40 minutes en empruntant la Central Line jusqu'à Bank puis le fameux DLR qui mène directement à l'aéroport. Simple, facile, si ce n'est que Londres n'est pas une ville prévue pour des températures comme celles qui y règnent ces jours: plus de 30°C, donc les métros nagent dans les odeurs de transpiration et la chaleur ambiante y est encore plus insupportable. Et ainsi, j'arrive à l'aéroport de City en nage. La climatisation m'y accueille à bras ouverts. Et nous nous faisons un long câlin mutuel.
Première étape: manger. en gros, au niveau public, il y a un Prêt à Manger et un Autre restaurant à Sandwiches. Le choix sera vite fait. Et on rejoint vite fait le premier étage, à pied, s'il vous plaît, car l'escalator est en panne. Ce qui est également en panne ce jour là, c'est le sens de l'humour (ou la bonne humeur en général) des amis de la sécurité. Je fait entre 30 et 40 voyages en avion par année, et c'est la première fois qu'ils me font une crise existentielle à cause des liquides qui doivent impérativement entrer dans un mini-sac en plastique qu'on peut (soi-disant) fermer. J'ai une trousse de toilette transparente, mais apparemment, ça ne passe pas chez eux. Ça passe même aux USA, mais pas là. Et ils sont intraitables: pas de deuxième sachet en plastique pour mon petit déo qui dépasse de 0.4mm. Il faut le jeter. Ah, et puis pendant qu'on y est, faudrait enlever les chaussures aussi. Je m'exécute, ne voulant pas créer un scandale digne de me faire rater mon avion, mais j'avais envie d'étaler mon sarcasme sur toute la moquette. Je me suis résolu à y étaler simplement ma transpiration de pieds accumulé dans le métro précédemment. J'ai aussi été assez malin pour me rappeler qu'en l'espace de quelques jours, il y a eu deux attentats à Londres et un incendie gigantesque, et je ne crois pas que c'était un sujet humoristique. Peut-être la prochaine fois.
Bon, je suis de nouveau en nage, à moitié nu avec un ceinture dans une mail, mon laptop entre mes genoux, mes chaussures dans un obscur bac et mon sac autour du coup. Bref, j'ai eu meilleure allure. Mais je suis Airside. Londres City, pour ceux qui ne connaissent pas, est constitué de portes "piétons", c'est à dire qu'on descend un escalier après inspection de son billet, et on traverse le tarmac pour rejoindre l'avion qui y est parqué "en épi", ce qui évite d'utiliser des véhicules pour le push-back. Les portes sont donc annoncées relativement tard, et je m'installe dans le hall principal pour travailler un peu avant mon vol, et télécharger les quelques (dizaines) d'emails que j'ai ratés en 2 jours de réunions. Ça me donnera de quoi faire dans l'avion. Et en effet, on annonce la porte 6 pile à l'heure.
Voilà la bête, parqué et prêt à recevoir ses passagers.
L'embarquement se fait donc à pied, et le vol n'est pas plein donc ce sera vite fait, ce qui donne l'occasion de faire des jolies photos de l'ERJ190 qui nous accueille aujourd'hui.
Le décollage aura lieu à l'heure, pile poil (précision helvétique apparemment!). J'ai fait un petit Time-Lapse de notre décollage, ci-dessous:
La cabine est confortable, bien que le Legroom est quelque peu court. Mon siège voisin était libre, ce qui était agréable et m'a laissé manger avec assez de place pour poser mon coude sur l'accoudoir.
On part directement vers l'est, puis on va faire un petit détour du côté de Southend-on-Sea, puis virage vers le Sud en direction de Douvres avant de traverser la Manche.
Ci-dessous le tracé de notre vol:
Le service à bord est basique, un sandwich au fromage qui était plutôt bon, une boisson et l'habituel chocolat Swiss, qui est toujours aussi bon. Le personnel de bord était pas spécialement souriant, je trouve que le personnel habituel de Swiss est plus sympathique que celui d'Helvetic, mais je ne peux pas faire de généralités, étant donné que c'était la première fois que je volais avec cette filiale de Swiss.
Le vol était très calme, la chaleur et le ciel bleu sur à peu près tout le trajet à facilité les choses.
Sur ces images, nous passons à la verticale de Southend-by-Sea, avant de tourner à droite en direction de Douvres et de la France
L'approche sur la piste 23 s'est faite depuis le nord, passage sur la chaîne du Jura, puis virage à gauche pour rejoindre Lausanne, et 180° à droite pour s'aligner sur la piste de Genève, sans attente et du coup, un atterrissage avec environ 11 minutes d'avance.
Petite vue sur Lausanne pendant notre virage a droite pour s'aligner sur la piste:
Après atterrissage, on quitte l'avion par un Jetway, puis on descend un escalier pour prendre un bus. Cela me fait penser à mon enfance, quand à Noël, on recevait des habits: déception et frustrations, quand tu penses que tu vas vite sortir. Le bus nous amène au contrôle passeport qui était, fort heureusement, complètement vide. Sorti du bus en premier, cela ne me prend qu'une poignée de secondes, puis je me retrouve rapidement dans la zone des carrousels, et je sors de l'aéroport. Avec un atterrissage à 16h39, je suis dans ma voiture à 17h01, ce qui reste tout à fait correct.
Voilà pour ce petit voyage: chaud, humide, mais agréable malgré tout!