Bonjour à tous,
Après le récent TXL-AUH sur B777 Privilege Style affrété par Air Berlin, je vous propose de nouveau un FR sur une business class insolite, tout au moins sortant des sentiers battus des trois grandes alliances mondiales + ME3.
Je dédie ce FR à FFlyerCDG avec qui je partage une sympathie commune pour l'archipel des Açores, dont il a déjà reporté deux fois -,entre autres- la compagnie "nationale". Par ailleurs, une description du produit "classe avant" de SATA INTERNATIONAL a déjà été reportée de manière fort complète par RYRthebest sur un vol LIS-TER en Airbus A310. Je vous en recommande la lecture car vous y retrouverez beaucoup de similitudes en termes de produit avec ce qui va suivre.
Parti la veille de Toulouse vers Lisbonne à bord d'un Embraer 190 de TAP Express, opéré par Portugalia, déjà moult fois reporté sur ce site…
… je continue aux aurores de LIS vers OPO en ATR72-600, également de TAP Express, opéré par White Airways, après une excellente nuit au Star Inn Lisboa Aeroporto, qui présente l'immense avantage, comme son voisin le NH (beaucoup plus cher), d'être situé à "walking distance" de l'aérogare.
Visite du musée du FC Porto et du Stade du Dragon
Point de bonus hôtelier à ce sujet, mais en revanche un bonus touristique pour les amateurs de football, puisque j'ai huit heures devant moi à partir de mon arrivée à Porto : je me rends donc au "temple" local du ballon rond dans cet intervalle.
Par ici la visite :
Le train desservant l'aéroport de Porto, avec deux à quatre départs selon les heures, va jusqu'au stade du Dragon, situé au delà du centre ville quand on vient de l'aéroport. C'est un peu long (45mn au moins) mais il n'y a pas de changement à effectuer. On se retrouve donc directement à l'entrée du stade…
… qui est aussi celle du musée.
Evidemment, comme tout musée avec une thématique précise, il vaut mieux s'y entendre un peu pour apprécier, même si le côté esthétique et la décoration ont été particulièrement soignés.
Il y a des trophées de partout…
… mais chacun sait que ce qui est le plus important, c'est la "coupe aux grandes oreilles", la C1 pour les spécialistes, remportée deux fois par le FC Porto, soit plus que tous clubs français réunis tout au long de l'histoire. Des stats à rendre fou de rage tout investisseur qatari :-)
Il y a cet été une expo temporaire justement consacrée à la première victoire du FC Porto en Champions' League, qui s’appelait alors encore la Coupe d'Europe des Clubs Champions.
C'était il y a trente ans à Vienne, et c'est lors de ce match que le geste vainqueur de Madjer (but sur déviation du talon) est devenu une légende.
Tout y passe, y compris la réplique du bus qui défila dans la ville au retour de Gelsenkirchen en 2006 lors de la conquête de la deuxième C1 contre l'AS Monaco.
Le fana de foot peut sans problème passer plusieurs heures ici, tant les témoignages sont riches et variés.
Le supporter du FC Porto peut quant à lui y venir tous les jours, on a l'impression qu'il aura toujours quelque chose de nouveau à découvrir.
L'équipe-type historique du FC Porto a même été reconstituée avec ces statues grandeur nature.
On ne peut pas évoquer le FC Porto sans parler un instant de José Mourinho. On aime ou on déteste celui qui s'est auto-rebaptisé "The Special One" mais il ne laisse personne indifférent.
Même au stade on retrouve les célèbres céramiques portugaises, les azulejos bien sûr.
La salle des archives est remarquable.
Chaque supporter qui se respecte rêverait d'un pareil musée consacré à son club favori.
La photo du retour de Vienne en 1987 dans ce cockpit très encombré laisse peu de place pour deviner le type d'appareil utilisé. Tri-réacteur me semble-t-il donc peut-être TriStar, ce qui serait cohérent avec la surface généreuse des vitres du même cockpit.
Si vous achetez un billet combiné musée + stade (30€ quand même, pas donné quand on connaît le coût de la vie plutôt modéré au Portugal), vous avez ensuite droit à une visite guidée de près d'une heure du stade lui-même.
Tout est permis, sauf marcher sur la pelouse…
… et entrer dans les vestiaires du FC Porto. Ce sont donc ceux des équipes visiteuses que l'on peut visiter.
Pour le reste, c'est toujours bizarre d'être dans un stade vide, mais ça vaut le coup d’œil.
La balade dans les coulisses a toujours son intérêt, un peu comme dans les entrailles d'un aéroport. Voilà le bus des joueurs en mode contemporain pour le coup.
Une chose est certaine : l'image de la ville et de son club de foot sont liés de manière indélébile, comme souvent en Europe.
C'est donc un divertissement original pour qui a quelques heures devant lui à Porto, mais vu le prix je préfère insister : ça ne vaut le détour que si vous êtes né avec un ballon rond dans votre berceau. Pour les autres, mieux vaut dépenser 30€ en allant déjeuner ou faire du shopping en ville !
De retour à 14h00 à l'aéroport Francisco Sà Carneiro, je vais direct à l'enregistrement. Assez peu de monde visiblement au départ de Porto ce jour. La ligne OPO-YYZ marche surtout grâce à la communauté portugaise émigrée au Canada. En cette mi-juillet, c'est plutôt le sens inverse qui a tendance à remplir.
Mon attente sera donc des plus réduites. L'accueil au check-in est excellent, en français comme souvent au Portugal.
Quelques instants plus tard, voici le sésame. Séquence n° 106 à moins de 30' de l'HLE, sans aucun autre pax derrière moi. Ça sent bon l'avion aux 2/3 vide, et la promesse de confort qui va avec. Du coup, je ne prête même pas attention au siège qui m'a été attribué. Tout cela se réglera "au feeling" une fois à bord.
Fidèle à mes habitudes de routard des airs, je voyage léger et toujours sans bagage de soute, l'ennemi absolu de l'Avgeek en balade, dont l'atout majeur est de pouvoir demeurer agile en toutes circonstances. Mon modeste sac à dos, au format et poids de tout ce qu'il y a de plus réglementaire pour passer en cabine, est étiqueté comme il convient. Un tag bicolore vert (AZORES INTERNATIONAL) et bleu (SATA) .
Ces petites formalités accomplies, je croise l'équipage, très élégant, qui entre à son tour dans l'aérogare…
… avant de se regrouper à proximité du comptoir de ventes de la compagnie. Cette ambiance familiale et identitaire typiquement insulaire me rappelle Air Corsica, ma "compagnie de cœur".
Un coup d'oeil au FIDS de la zone d'enregistrement. Pas de doute, ce vol S4 à destination de Toronto est bien celui qui me tente le plus parmi l'offre du jour…
Le PIF commun à tous les départs, domestiques, Schengen et non-Schengen, est franchi très rapidement, bien que le nombre de vols au départ soit élevé dans cette tranche horaire.
Sans relation avec la compagnie citée un peu plus haut, ça va se corser une fois arrivé à proximité du poste frontière : croyez le ou pas, il me faudra 30 (trente !) minutes pour aller au delà de cette modeste file d'attente : mélange entre ressortissants UE et non-UE, passagers à problème (un vol TK en partance), fonctionnaires de la PAF portugaise zélés, en sous-effectif et mal organisés, etc. Avis aux européens à la recherche d'un moyen discret de quitter l'UE, ce n'est par OPO qu'il faut tenter de vous enfuir.
Tandis que les postes Parafe du coin sont tous INOP.
L'heure tourne. Déjà H-30'. Ces petites péripéties on freiné ma progression et il est grand temps d'accéder à la salle d'embarquement au rez-de chaussée. Vu qu'en amont c'est le compte-gouttes, je ne suis pas surpris de voir la zone déserte.
En réalité, la plupart des pax de mon vol, même si peu nombreux, ont franchi les contrôles plus tôt car, enfin arrivé en porte, je constate que je suis parmi les derniers.
Le RDC signifie ici embarquement par bus. L'avion étant là depuis plusieurs heures, il a été stationné "au large".
On monte dans le dernier bus, mais pas de chauffeur à bord.
Et pour cause, il n'y a qu'un chauffeur pour deux bus (Groundforce). Le malheureux assure une rotation à la suite de l'autre, ramène un bus vide et repart aussitôt avec le suivant déjà rempli. Pas mal comme stratégie pour minimiser les effets de l'absentéisme !
Nous arrivons à l'avion à H-10' du départ bloc programmé.
Eh voilà la bête, c'est le cas de le dire vu l'énorme baleine peinte sur son fuselage : l'unique A330 de la flotte SATA INTERNATIONAL (S4), peint aux nouvelles couleurs de la compagnie rebaptisée AZORES AIRLINES. Nous y reviendrons.
Pour être tout à fait honnête, je trouve cette livrée un peu ratée : on ne distingue pas facilement le museau de la baleine. Vu de loin, on voit surtout une énorme tâche verte.
Sur le réacteur (PW4000), c'est bien la queue de la baleine : l'oiseau emblématique des Açores, le bruyant Garajau (ou Cagarro) qui constitue le logo de SATA a laissé la place à l'autre animal célèbre de l'archipel.
Allez, dernier passager, dernier bus, dernier à monter à bord. Vous commencez à deviner la suite ?
Deux dernières vues du fuselage avant de poser le pied dans l'avion… et…
… même pas le temps de tester le siège 6E qui figurait sur mon BP. Une petite discussion amicale avec les PNC présents à l'accueil en porte et… me voilà confortablement installé au 1A :-)
Je suis vraiment en réussite en ce moment avec les surclassements "au faciès". Un petit verre de jus d'orange de bienvenue pour arroser ça !
Dans les instants suivants, l'escabeau et retiré et le push-back est effectué. Malgré les petits soucis d'embarquement, on réussit à quitter le bloc pile à l'heure (15h40) et l'on roule vers le seuil de piste.
Le demi-tour effectué sur la raquette de la piste 17 (le taxiway ne va pas jusqu'au bout), on s'élance dans les instants suivants.
Superbe spectacle (à mon sens…) des installations d'OPO en contre bas.
On quittera les rivages européens immédiatement après un virage à droite, alors qu'un nuage de brume enveloppe la ville de Porto.
Voilà ce que donne la cabine "affaires" d'AZORES AIRLINES sur son unique A330 : 4 rangées de 6 sièges en 2+2+2.
Il n'y a pas de "moonlighting" mais simplement des néons rosés, sans variation, sur les parois latérales…
… et des néons bleutés, sans plus de variation, au dessus des racks centraux.
Pendant la montée, les PNC distribuent une pochette raff "grand format" logotée SATA (donc avec oiseau et pas baleine) et des écouteurs qui le sont un peu moins (grands) pour une classe affaires.
Puis vient l'apéro. Et là, grand moment de solitude que j'adresse à FFlyerCDG : il n'y a plus de Campari sur S4 !!! Je me rabats donc sur ce blanc açoréen, ma foi tout à fait convenable et arborant fièrement l'oiseau "national" (lIbertà pè u nostru fratellu l'acellu azoreanu, private joke), mais, bon, un vol SATA ou ACORES INTERNATIONAL sans Campari soda, ça calme quand même !
Je plaisante bien entendu. Le Campari eût été un "plus" pour la symbolique de ce FR mais je ne vais quand même pas me plaindre alors de je m'apprête à passer 8 heures dans des conditions aussi confortables.
Question identitaire, en tous cas, je suis servi : laissons le Campari à Alitalia et régalons-nous de ces cacahuètes "made in Açores".
Un peu de lecture pour siroter le blanc local, avec le magazine de bord.
L'édito du PDG.
Ça n'éclaire pas vraiment les choses dans mon esprit embué à propos du changement de marque : on sait que SATA (sans "International"), qui opère sous code SP sur le réseau intra-insulaire, n'a pas abandonné son identité depuis la décision, sans doute controversée localement, de rebaptiser SATA INTERNATIONAL en AZORES AIRLINES, Du coup, on se demande si la coexistence actuelle des deux marques est temporaire, le temps que la chose fasse son petit bout de chemin dans les esprits, ou si l'on est bel et bien en marche pour garder deux noms différents, donc deux logos et par conséquent deux livrées bien distinctes sur les avions. Et puisque je suis parti pour les comparaisons avec AIR CORSICA, on dira qu'il y a des similitudes avec l'abandon progressif de la marque CCM qui a eu lieu il y a quelques années : certains étaient pour, d'autre contre, et la "conduite du changement" avait pris un peu plus de temps que prévu, mais rien à voir quand même avec les années que ça prend chez SATA.
Le réseau SP/S4 est assez impressionnant vu comme ça. Un vrai hub au milieu de l'Atlantique et un nombre de points en Amérique du Nord tout à fait honorable pour une compagnie aussi confidentielle à l'échelle internationale. Des formules de "stop over" sont proposées aux pax long-courrier en transit aux Açores, à l'image de ce qui se fait en Islande. Notons par ailleurs l'addition d'OAKLAND en 2017, les vols étant opérés en A340 affrétés à HI FLY.
La flotte est connue puisque SATA a plusieurs fois été reportée sur ce site.
On notera que le "flagship" de la compagnie est bien l'A330 à l'honneur aujourd'hui. C'est le CS-TRY, un appareil assez récent (fin 2008), ayant été utilisé par le passé par AIR COMET et ROYAL JORDANIAN. Pour être complet, on précisera qu'un des trois A320 de SATA (CS-TKQ) porte également la livrée "AZORES AIRLINES" mais sans la fameuse baleine verte. Pour le reste, on se "hâte lentement" chez SATA pour appliquer la livrée AZORES INTERNATIONAL : tous les Dash 8 (ça serait cohérent avec le fait que la partie intra-insulaire opérant sous code SP garderait le nom de SATA), tous les A310 (c'est compréhensible vu leur retrait du service ) et deux A320 sont toujours aux pleines couleurs SATA. Gageons que les nouveaux A321LR qui arrivent bientôt, et qui vont sonner le glas des A310, seront bien peints AZORES AIRLINES. Avec baleine ou pas ?
La consigne de sécurité a elle aussi tourné la page SATA et du fameux oiseau afin de se projeter dans le futur.
De manière un peu brutale, car aucun menu n'a été distribué, arrive le plateau repas. On me donne le choix entre "meat or fish", ce qui se traduit après avoir choisi le poisson par ce feuilleté de morue, bien préparé et très savoureux. Le reste est assez classique, bien que plutôt léger vous en conviendrez, avec tomate mozza en entrée, 1/8 vache qui rit, beurre et pain (il y aura des repasses) et un tiramisù à la fraise comme dessert. Je resterai tout le repas au blanc açoréen découvert lors de l'apéro.
Beaux couverts logotés comme dans les grandes compagnies !
Passons maintenant à la découverte du siège dans lequel je me trouve.
Les accoudoirs sont escamotables de manière à augmenter la surface disponible en position couchée.
Des prises classiques et USB sont disponibles.
Liseuses individuelles.
Coussin avec revêtement jetable, identique à la classe Y.
Mini cloison rétractable afin de conserver son intimité vis-à-vis de son voisin ou de sa voisine.
Couverture verte dûment logotée AZORES AIRLINES, ce qui contraste avec le bleu très "SATA INTERNATIONAL" de tout le reste. Le changement est en cours, je vous dis…
Passage à l'horizontale…
… enfin pas tout à fait quand même…
… mais ça ne m'empêchera pas de faire une très longue sieste !
Je me réveille alors que nous approchons déjà du Labrador.
Les PNC, qui ont fait leur boulot de manière tout à fait satisfaisante, m'apportent un thé…
… et de nouveaux biscuits "identitaires", sucrés cette fois-ci.
Un petit tour rapide vers l'arrière de la business pour se dégourdir les jambes. L'ambiance est très calme dans cette cabine avant. A défaut d'envoyer du rêve en terme de catering ou de gadgets divers, AZORES AIRLINES propose au moins un confort de qualité indiscutable et un service attentionné. Sachant que nous sommes pile à l'heure, on réunit quand même pas mal de paramètres de satisfaction, même si je ne suis pas forcément objectif vu les circonstances m'ayant conduit jusqu'ici.
Et l'IFE dans tout ça me direz-vous ?
Les sièges sont équipés de moniteurs classiques.
L'écran d'accueil, hérité de ROYAL JORDANIAN comme tout l'environnement de cet IFE, est plutôt prometteur…
… et son contenu assez dense, même si très adapté à une clientèle américano-portugaise donc pas très enthousiasmant pour l'étranger que je suis.
Une collation chaude est servie une heure avant l'arrivée. On m'indiquera que le plat principal est une "bruschetta açoréenne au poisson" (sic). Pas mal je vous assure.
Oshibori (jetable) pour terminer le service. Je réalise que le vol touche à sa fin et qu'aucune espèce quelconque de trousse confort n'aura été distribuée, ce qui est pour le moins singulier pour une classe avant en long-courrier.
La descente est assez rapide au milieu de gros cunimbs, et une fois la percée effectuée on passe juste à côté du terrain de DOWNSVIEW, où est établi BOMBARDIER AEROSPACE.
On est maintenant en approche de Lester B. Pearson.
Atterrissage à 18h25 locale, après un vol de 7 heures et 45 minutes.
Un roulage assez long commence alors dans la grisaille.
Rien de bien transcendant à se mettre sous la dent pour le spotter.
Un très banal B737 WestJet, alors que nous approchons de notre parking au Terminal 3.
Deux résidents qui vont partie intégrante du décor.
Arrivée au bloc à 18h40, 5mn plus tard que l'horaire publié, rien de bien préoccupant pour du long-courrier.
La passerelle télescopique sera positionnée en porte 2 mais l'équipage fera le nécessaire afin de favoriser le débarquement prioritaire des pax de la classe affaires. Je prends congés de ces PNC fort sympathiques qui m'auront vraiment fait un superbe cadeau avec ce surclassement inopiné. Muito Obrigado.
Et voilà notre baleine verte depuis l'extérieur.
Des reflets, le temps brumeux, des vitres sales, le contre-jour : tout est réuni pour ne pas réussir à en faire une photo potable.
C'est pas mieux en montant d'un étage en direction de l'immigration canadienne.
Ah, peut-être de ce côté. Eh, non, caramba, encore râté. Cette fois c'est un toit en terrasse au premier plan qui vient contrarier mon souhait d'immortaliser l'A330 AZORES AIRLINES avec la qualité photographique qu'il mériterait. Tant pis, ce ne sera pas pour aujourd'hui. Vous avez vu ce B767-300 Thomas Cook garé à côté, qui vole pour Condor cet été ? Ça vous intéresserait un FR à ce sujet ?
Je passe devant le tapis bagages avec la satisfaction… de ne pas devoir attendre, une fois les nouvelles formalités informatisées d'entrée au Canada franchies en très peu de temps…
… de manière à enchaîner deux heures plus tard à bord de ce B767-300 d'Air Canada Rouge à destination de Las Vegas (NB : pas de FR à suivre concernant ce vol).
Merci de votre attention, en espérant que cette lecture vous aura autant satisfait que je l'ai été de ce vol.
Il a remis ça ... le surclassement à bord !! Est-il possible de savoir quelle est ta martingale ?
La cabine est désuète, mais a un certain charme. En revanche le catering me laisse plus dubitatif... sur le manque de choix, la quantité, ...
Surprenant qu'une aussi petite compagnie opère des vols long-courrier au départ de LIS ou OPO, c'est-à-dire en dehors de son hub des Acores !
Pour finir une île que j'aimerai bien visiter... Il ne doit pas y avoir trop de monde, même en été ou je me trompe ?
Merci pour le FR et à bientôt !
Merci du commentaire. Oui, S4 semble guetter toute opportunité qui se présente de doubler TAP sur certaines routes long-courrier, telles que ce OPO-YYZ, où il n'existe pas d'autres vols directs. Mais je pense que ce sont surtout les communautés portugaise et açoréenne émigrées en Amérique du Nord qui influencent son réseau LC. Concernant le surclassement, c'est vraiment question de chance et de feeling, et c'est loin de marcher à tous les coups. Comme indiqué dans le FR ça a plus de chance de fonctionner en embarquant le dernier et sur un vol pas complet. A bientôt
Merci Luc pour ce reportage et son bonus au porto...
Une expérience aérienne assez étrange, enfin assez ordinaire te concernant, à bord d'une compagnie où l'atmosphère paraît d'un autre âge. Tu as eu la chance de bénéficier d'un surclassement inopiné, le coup "impulse" ? mais je serais curieux de voir comment sont traités les pax éco pendant ce temps.
Le catering n'est pas très convaincant en J....
A bientôt !
Merci à toi. Je ne sais pas quel a été le catering proposé ce jour là aux pax Y, mais ils ont sans doute effectué un vol très agréable en raison du faible remplissage. Si je n'avais pas eu la chance d'être surclassé, j'aurais sans doute visé un triplace à l'arrière afin de m'étendre aussi longtemps que possible... A bientôt.
Ah, ce Lucky. Il porte vraiment bien son nom. Au mieux, j'arrive tout juste à me faire refiler la double ration de sésame :-D
Passage des contrôles PAF vraiment rageant. Pas mal la stratégie du paxbus.
Passons sur la livrée qui a autant de charme et d'attrait qu'une classique euro white. Franchement pas convaincant.
Au final, un upgrade au faciès, c'est pas la pire chose qui puisse arriver par les temps qui courent!
"laissons le Campari à Alitalia " -> je demande à voir!
Le PDG pourrait quand même sourire pour la photo, non?
Agapes pour le moins frugales. Heureusement que l'alimentation des appareils électroniques est présente à bord. Vive la morue!
Je ne commenterai pas le bonus "calcio", n'étant pas tombé dans cette marmite quand j'étais jeune. Si, si, l'okapi a été jeune!
"Ça vous intéresserait un FR à ce sujet ?" -> Je veux le nom de l'idiot qui va répondre par la négative!
Muito obrigado pour cet originalité.
Merci de ce commentaire avec lequel je suis d'accord, notamment concernant l'absence de sourire du PDG sur la photo de l'édito. Je n'avais pas remarqué et c'est effectivement peu accueillant vis-à-vis de la clientèle, le côté "sérieux" qui va avec est peut-être plus rassurant pour une certaine catégorie d'entre elle ? A bientôt.
Merci pour ce bon FR;)
Segment original avec une cabine surement hérité de chez Royal Jordanian.
Sympa ces petits surclassements
A bientot
Merci. Ayant voyagé uniquement en Y sur A330 Royal Jordanian, je ne peux être affirmatif mais j'ai le souvenir de housses beige clair, ce qui laisserait penser qu'AZORES AIRLINES a customisé les cabines en bleu en prenant livraison de cet avion. Ils ont cependant conservé la base de l'IFE et sans doute la configuration générale. A bientôt.
Pas de chat noir pour Lucky-luke!
La cabine semble très confortable même si l'ensemble est "vintage".
La livrée est par contre vraiment moche.
Une petite question plus personnelle:comment votre horloge interne "encaisse" tous ces jetlags ?
Merci pour ce FR.
Merci du commentaire.
Ah, le chat noir, mon histoire avec lui est pourtant longue dans mes voyages aériens, mais force est de reconnaître que ces temps-ci il m'a plutôt fichu la paix. Pour mieux resurgir un de ces jours ? Je le crains...
Concernant le jetlag, je n'ai qu'une règle et je m'y tiens depuis toujours, avec une certaine réussite jusqu'à présent : se coucher aux alentours de 22h locale le jour de l'arrivée, et programmer un lever à 7h le lendemain quelles que soient les circonstances, les heures passées à dormir en avion étant considérées comme quantité négligeable. Généralement ça permet de se recaler dès le 1er jour mais encore faut-il "tenir" jusqu'à 22h et ne pas se lever en pleine nuit ou être tenté par une grasse matinée à l'issue.
A bientôt.
Hello Luc :)
Merci beaucoup pour ce FR.
Bonus très sympa sur l'histoire du FC Porto, un club européen reconnu pour la qualité de son centre de formation et grand fournisseur de l'équipe nationale portugaise.
Je garde un excellent souvenir de mon passage à OPO en 2015, l'aéroport y est moderne et très confortable. Néanmoins, la majorité des vols sont au large et impliquent de prendre un paxbus.
Belle découverte d'Azores Airlines. Je partage ton avis concernant la livrée qui n'est pas à mon goût, néanmoins, la volonté de proposer une livrée originale est louable tellement nous savons que les compagnies aériennes sont assez peu friandes de genre de livrées.
A bord, la cabine est agréable et assez intimiste compte tenu de sa configuration et sa faible capacité.
Pour un produit Business, quel dommage de ne pas laisser le choix pour le plat chaud... C'est limite.
IFE classique et PNC aux petits soins :) Bravo encore pour l"upgrade en J !!
A bientôt,
Merci Mathieu de ton commentaire. Je suis d'accord, le produit est assez simplifié mais, bon, dans mon cas je n'allais pas faire la fine bouche ! A bientôt.
Merci Luc pour ce fr,
Ce n'est pas le grand luxe mais, avec du confort, des pnc très sympas, du catering qui joue la carte nationale voir régional, ça me plait beaucoup. Comme vous le soulignez, à voir le prix proposé pour cette J.
Merci pour ce fr aussi original et intéressant que vos autres reports.
Merci du commentaire fort apprécié et à bientôt pour de futurs FRs.
Bonjour et merci pour ce FR original comme toujours !
C'est marrant, car en cherchant hier des informations pour un potentiel voyage aux Açores l'été prochain, je suis tombé sur la livrée de cet A330 en me demandant que pouvait bien être cette drôle de tâche verte ^^
Merci aussi pour le bonus, le musée du FC Porto est vraiment impressionant et n'a pas grand chose à envier à ceux de clubs comme Barcelone :)
En tout cas, il y a moyen de se faire un beau routing AvGeek avec cette compagnie !
PS : La photo du check-in ressemble étrangement à celle de l'entrée du musée du FC Porto ;-)
A bientôt !
Merci beaucoup, au plaisir.
Merci Luc pour ce FR et pour la référence à mon expérience SATA plus (qui était d'ailleurs un LIS/TER pour ensuite continuer en Dash sur PDL).
De la chance une fois de plus avec ce surclassement au faciès ! Mais vu le remplissage de la cabine, je suppose que s'il y a eu des enchères organisées (avec une mise à partir de 50€ sur les LC, du moins c'était le cas en février) chaque enchérisseur a pu se faire surclasser.
Cette livrée avec la baleine est vraiment spéciale, j'ai d'ailleurs mis du temps à comprendre que c'était une baleine la première fois que j'ai vu une photo de cet avion !
Azores Airlines ne se casse pas la tête avec les cabines sur leurs avion d'occasion.
Le jus d'orange de bienvenue semble être chimique, en tout cas ma compagne n'avait pas aimé le sien.
Le catering a l'air un peu light pour de la business. Quant au toboggan, on va dire que c'est toujours mieux que les recliners de l'A310, après tout c'est suffisant pour un vol de jour.
Il est vrai que le produit est un peu dépouillé, enfin il reste quand même acceptable si le tarif suit, et puis avec un bon équipage l'impression reste quand même positive.
A bientôt !
Merci du commentaire. TER effectivement, pas PDL, je corrige.
On est d'accord sur les + et les - de ce produit J sur S4, mais, bon, au final c'est l'originalité du routing, de la compagnie et de sa culture très particulière qui l'emporte, alors que l'on aurait sans doute été plus sévères avec une legacy.
En tous cas, mon prochain FR sur un vol en J sera tout ce qu'il y a de plus classique, avec un billet payé plein pot dans cette classe cette fois-ci !
A bientôt.
Bonjour Luc,
Merci pour ce FR une fois de plus exotique !
Tout a été dit je pense, mais je dois reconnaître que je suis curieux de découvrir ton routing retour ;)
À bientôt
Ilyes
Bonjour Ilyes,
Sans trop dévoiler les FRs à venir on dira que la suite de mon routing nord-américain de juillet 2017 comprend quelques autres sujets dans le registre habituel, mais le vol TATL retour en tant que tel ne fera pas l'objet d'un FR : il s'agissait d'un BOS-MUC en A350 LH, nouveauté en soi mais vol de nuit boudiné en Y au siège du milieu (preuve que le coup du surclassement au clin d’œil ne marche pas toujours) dans un avion archi bondé, j'ai pas eu l'énergie nécessaire...
Merci et à bientôt.
Merci Lucky Luke ;)
Merci Thomas
Merci Luc pour cette nouvelle exclusivité, intéressante cette cabine qui semble au vu des siège hérités de Royal Jordanian.
Effectivement la configuration semble ne pas avoir changé depuis RJ, à part les housses des sièges. Merci et à bientôt.
Merci Luc de ce nouveau partage. La livrée est en effet assez étrange avec un baleine dont devine mal la tête. Upgrade à bord : tu es gâté en ce moment !. Le charme ou la tchatche corse ? Une expérience plutôt agréable sur un trajet original .Déjeuner et collation sympathiques et qui ouvrent l'appétit.
Je ne suis pas sur d'avoir tout compris entre Sata et Azores malgré tes explications détaillées.
La chance, mon ami, rien que la chance :-). Mais mon FR suivant prouvera qu'il faut parfois payer le prix fort pour voyager en J... Concernant SATA, SATA International, Azores Airlines, SP, S4, une clarification s'impose effectivement. L'avenir nous dira si une seule marque ou deux, mais au train où vont les choses j'opterais plutôt pour deux. A bientôt.
Bonsoir Luc
Le bonus concernant la visite du musée du FC Porto me rappel celui du Réal Madrid ! Le stade, c'est pareil, et je rajoute le Maracana à Rio
C'est bizarre mais j'ai l'impression que cette baleine ressemble plutôt à un cachalot...
Galère à Porto pour passer la PAF, il n'y a pas qu'à Antalya que les douaniers sont zélés
Encore une fois la chance c'est invitée à bord...
Cette cabine est un peu en dessous de ce que propose le principales majors, tout comme le siège non full flat, le catering, l'absence de trousse de confort et l'IFE pas très fourni... Mais bon, lorsque l'on est surclasser ce sont des détails.
Un bon vol dans sont ensemble
Merci pour le partage, à bientôt !
Etant plus érudit en matière de types d'avions que de variantes de cétacés, j'ai fait quelques recherches suite à ton commentaire et tu as raison, le nez aplati de ce gentil mammifère marin (encore que les avis semblent diverger sur l'appartenance des cétacés à cette famille, cf. wiki) serait plus celui du cachalot que d'une des nombreuses espèces regroupées sous le nom de baleine...
Concernant le stade de Porto, le musée est sans doute l'un des plus beaux qui existe aujourd'hui, même si le stade lui-même avec ses tribunes basses derrière les buts n'a pas le côté impressionnant des stades que tu cites qui sont entièrement fermés sur tous les côtés.
Pour en revenir au vol lui-même, d'accord avec toi, ce n'est pas "The Residence" d'Ethiad mais au final ça reste une bonne expérience.
Merci et à bientôt.
Merci pour ce superbe FR. Je ne savais pas qu'il existait une ligne directe OPO - YYZ avec SATA. Il est vrai que la communauté portugaise est très importante à Toronto notamment.
Je vous rejoins totalement sur la livrée de cet avion. On ne distingue malheureusement pas du premier coup d'oeil qu'il s'agit d'une baleine.
En revanche la classe affaire se tient pour une "petite" compagnie, enfin si on fait abstraction du catering qui est vraiment mauvais!
A bientôt ;)
Merci du commentaire. Vous avez bien résumé mon impression générale. Concernant la ligne OPO-YYZ, elle fonctionne une fois par semaine (le samedi au départ de YYZ et le dimanche de OPO) mais contrairement à ce que pourrait laisser imaginer sa typologie de clientèle très "affinitaire" (on ne dit plus "ethnique"), elle existe toute l'année et pas uniquement l'été. A bientôt.
Petit commentaire en retard par rapport à ma lecture, merci pour le partage !
Cette livrée atypique a toujours attiré mon attention, content de le voir à l'honneur dans un FR.
Quelle insolence tous ces surclassements... ;)
La classe affaires a l'air très convenable pour du TATL. Ah, et merci aussi pour ces clarifications sur l'identité SATA/Azores.
À bientôt !
Merci du commentaire. L'insole nce s'arrête là, je n'ai pas d'autres FRs en réserve avec un surclassement gratuit, hélas...
J'ignore si la dualité SATA / Azores Airlines perdurera, ça semble quand même assez flou comme définition des marques.
A bientôt.
Merci Luc pour ce FR.
Ta "chance" a encore frappé avec un upgrade sauvage ^^.
Je vois la PAF à OPO présente. Comme quoi le (bel) habit ne fait pas le moine (défroqué).
La salle en bas est donc le non schengen, j'avais pensé à du paxbus qd j'y étais passé.
Une petite J sans aucune prétention. Cela a le charme du pittoresque. Mais traverser l'Atlantique pour l'Amérique du Nord par les Acores, ce n'est optimal que pour les Marocains.
Pas vraiment là qu'est le marché. Et de toute façon, ils ne desservent pas le pays.
Pour les autres c'est de la distance additionnelle par rapport à la route du Nord.
En tout cas, une jolie découverte qui apporte un peu de frais aux majors !
A bientôt.
Merci de tes commentaires avec lesquels je suis d'accord. Azores Airlines ne s'adresse effectivement qu'au marché "point à point" sur cette ligne hebdomadaire, seuls les Avgeeks non portugais et non canadiens faisant sans doute le détour pour en faire l'expérience... :-) A bientôt.
Merci pour cette découverte, désormais l'A330 ne fait plus parti de la flotte et je crois bien que la compagnie (en galère financière et en ce moment ça doit être pire) n'opère plus de vols sans passer par son HUB.
Un surclassement plutôt sympa dans une cabine pas folle mais bien plus confortable qu'en eco.
À bientôt