Avis du vol Volotea Strasbourg → Toulouse en classe Economique

Bonjour et bienvenu à bord de ce vol retour de notre week-end prolongé dans la capitale de l’Alsace.

Rappel de la constitution du routing c’est là :

Comme promis le mois de juin est plutôt chargé niveau voyage cette fois direction l'Alsace et Strasbourg le temps d'un week-end rallongé avec ma chérie.

Pour l'origine de ce week-end il faut remonter aux promotions proposées par Volotea à l'occasion du black friday avec des vols à 1€. Nicobcn avait profité de la même offre sur la même ligne au début du mois d'avril. Contrairement à lui nous n'allons pas faire qu'un aller mais bien un aller-retour du vendredi soir au mardi soir ma compagne passionnée de droit souhaitant visiter le parlement européen, chose possible à titre individuelle uniquement lors des séances plénières ayant lieu une semaine par mois.
Ce routing nous reviendra à 40€ par passagers le vol retour étant à 37€ ce qui reste très intéressant. De plus Volotea recevant petit à petit ces A319 nous aurons la chance de voler à l'aller sur A319 et au retour sur Boeing 717, chose difficilement prévisible à l'avance.

Ven 09/06/2017 V72097 TLS-SXB Volotea Airbus A319 c’était là
Mar 13/06/2017 SN3669 SXB-TLS Volotea Boeing 717 c’est maintenant.


Concernant ce vol, tout comme le trajet aller on retrouve 4 reports dont un unique sur Volotea, et comme indiqué dans l'intro c'est Nicobcn qui nous avez gratifié de ce récit.

Beau "coup de chance" à environ un mois de notre vol, j’apprends par mail que notre vol initialement prévu à 20h55 est avancé à 19h55, d’instinct je suppose que le vol est effectué par un autre appareil. Volotea ne donnant pas le type d’appareil utilisé lors de la réservation je regarde sur le site google flight qui donne les indications de pitch lors des réservations. Bingo la longueur est différente, je vais pouvoir ajouter le B717 à mon tableau de chasse !

Nous arrivons à l’aéroport de Strasbourg en utilisant le TER, très pratique et confortable il nous dépose à l’heure à la petite gare de Entzheim Aéroport le tout pour un peu moins de 3€, les cartes de réductions Sncf fonctionne sur ce trajet.


Vue sur l’aéroport à l’architecture originale depuis la passerelle de la gare.


Nous empruntons le passage couvert qui nous mène au terminal. Passage logoté s'il vous plait.


Puis nous pénétrons dans l'aérogare, cette dernière, de taille plutôt réduite, regroupe les départs et les arrivées. Comme on peut le voir sur les écrans du FIDS, qui m'ont un peu paniqués au premier regard. Inutile de dire que la consultation du tableau des départs justifie la taille de l'aérogare.


Nous passons rapidement le contrôle de sécurité où seul un poste est ouvert avec une famille devant nous. Le tout sera passé en moins de 10 minutes avec des agents cordiaux et souriants. Nous empruntons ensuite l'escalator pour monter sur la mezzanine où est située notre gate.
Cette grande salle bien qu'un peu froide accueil une grande partie des vols nationaux et dispose d'une assez bonne vue sur la piste. Les toilettes situées à proximité sont en nombre plus que suffisant et dans un état de propreté correct.


Comme à mon habitude je suis le nez (enfin plutôt l'objectif) collé à la vitre afin d'apercevoir les différents oiseaux locaux. Je serais perturbé par une employée de l'aéroport afin de remplir une enquête pour l'aéroport de Strasbourg.


Beaucoup de Hop! en Embraer 170,


En Bombardier Crj 1000.


Ou Embraer 145 qui assurent des vols vers la province.


Il y aussi quelques privés avec ce Learjet 45 médicalisé de l'opérateur Luxembourgeois European Air Ambulance. Mais aussi ce petit Challenger argenté.


Le plus gros trafic du soir ce 737-700 de l'opérateur Belge Jetairfly qui part au soleil de Corfou.


Puis décollage


Juste après le départ du car de touriste pour Corfou, c'est avec joie que je vois mon tant désiré 717 atterrir sur le tarmac Strasbourgeois.


Ce dernier se gare en face de notre porte. Il s'agit de EI-EXA âgé d'un peu moins de 14 ans lors de notre vol, il fait partit des tous premiers avions à avoir rejoint la low-cost Espagnole après avoir effectué son début de carrière chez Midwest aux USA puis un court passage chez Mexicanaclick au Mexique il a rejoint Volotea en 2012 après avoir fait près de 2 ans de béton aux US.


L'embarquement est appelé avec respect des priorités.


Petite descente sur le tarmac pour rejoindre notre avion


On peut voir la taille du moteur BR715 qui a bien grossi depuis les JT8 des DC-9.


Nous entrons ensuite à l’intérieur de la cabine, même palette de couleur que sur les A319 mais pas les mêmes sièges. L'appareil fait définitivement plus vintage avec un petit sifflement de génération électrique qui rappelle les avions hold-school. L'accueil à bord par les PNC est souriant. Pas de musique d'accueil sur ce vol. Le taux de remplissage est plutôt bon en ce milieu de semaine je dirais 85/90%


On rejoint nos sièges au rang 10, Ma chérie est très gentille et me cède son hublot. A nos coté l'Embraer de HOP! fini son embarquement pour Nantes.


Lorsque l'embarquement se termine le commandant très sympathique prend la parole, se présente, présente l'équipage avec prénom et lieu d'origine de tous les PNs. Le commandant et Strasbourgeois et visiblement ravi de faire ce vol à domicile. Le reste de l'équipage et français (Nantes, Strasbourg et Toulouse pour les villes) sauf le copi qui de mémoire était Espagnole.
Le commandant nous annoncera un retard d'environ 30 minutes pour régulation du trafic cause météo.
Cela me permet de d'admirer les quelques avions présents sur le tarmac ce soir à savoir un autre Embraer 145 de HOP!, mais aussi un Bombardier Global 5000.


Finalement après un peu moins de dix minutes le commandant refait une annonce nous indiquant que nous avons la clairance pour partir, le vol pour Nantes a dû la recevoir quelques instants avant nous car ils attaquent déjà le roulage.


Nous repoussons, quelques vues sur la plateforme durant le repoussage et le roulage malheureusement à contre jour. Le parking des privés est constellé par les drapeaux européens.


Pas d'attente au point d'arrêt de la piste 05, on décolle immédiatement le soleil couchant nous permet de suivre le décollage avec notre ombre. Malheureusement comme vous le savez tous cette ombre est en voie de disparition en Europe, Volotea seul et unique opérateur européen ayant programmé leur retrait d'ici 2 ans.


Nous survolons la zone commerciale d'Entzeim.


La petite ville de Lingolsheim.


Puis le quartier de la montagne verte avec au loin l'Etang Gerig.


S'en suit l'ex quartier industriel du Neudorf, en pleine réhabilitation.


Le clou du spectacle le centre historique avec une très belle vue sur la cathédrale et le quartier typique de la petite france que nous avons arpenté durant ce long week-end.


Dernière vue sur les collines Allemandes alors que notre appareil effectue son virage cap au Sud, l'Allemagne on y retourne dans 2 jours !


Au-dessus des Vosges c'est brumeux, puis la couche s'épaissie.


Passons donc à la visite de la cabine, comme sur l'A319 on retrouve les consignes de sécurités imprimées sur la tablette devant nous, cette fois pas de pochette sous la tablette. Le pitch est plus étroit que sur l'A319 mais reste correct pour une lowc-cost. Le plafonnier et lui aussi d'un modèle plus vintage.


Pas de Bob pour moi sur ce vol je vous remets la photo du vol aller la carte étant exactement la même.


Puis l'on survol le lac de Vouglans au nord d'Oyonnax.


Wingtip shoot sans winglet…


Puis le soleil décline progressivement offrant de belles couleurs orangées.


Pour information la route suivit.


Dehors le spectacle continu alors que le soleil à la faveur de notre début de descente se cache dans les nuages.


Puis nous passons la couche nuageuse et nous arrivons sous la grisaille (peu habituelle en Occitanie heureusement).


Circuit d’approche classique pour la piste 32L avec le survol de l’hôpital Rangueil.


Puis le Stadium situé sur l’ile du Ramier.


Au loin la ville rose parait bien grise avec cette météo.


On approche de l’aéroport toulousain, avec le quartier des Arènes et sa gare, juste avant l’hippodrome et le Zénith de Toulouse puis la zone commerciale de Purpan.


On arrive enfin à proximité de la plateforme de Blagnac, avec un Saab 340 qui attends notre touché avant de lancer sa course d’envole.


Les spoilers sont de sorties pour nous freiner.


Le petit Saab étant partis nous pouvons traverser la piste afin de rejoindre le terminal.


Lors du roulage on aperçoit le centre de déchargement des Bélugas d’Airbus.


Nous rejoignons notre point de parking au hall C. Nos voisins sont les classiques Air France (avec un A321 en ancienne livrée) et Easyjet mais aussi la navette Airbus vers Hambourg Filkenwerder qui vient d’arriver.


Le débarquement se fait calmement par la porte 1 gauche, salutation amicale du commandant et des PNC en porte. Dès la sortie de l’appareil nous sommes assaillis par la chaleur et l’humidité le temps est très lourd.


Nous entrons dans le terminal climatisé où nous passons devant notre vénérable appareil. Il n’y a pas à dire les Douglas ont de la gueule.


Pas de valise à récupérer nous arrivons rapidement dans la zone des arrivés bien calme en ce milieu de semaine.


Au revoir Blagnac à dans 2 jours.


Retour en tramways, toujours pratique et abordable.


Petit bonus Alsacien, nous avons vraiment apprécié cette sympathique ville, très agréable lors de ces longues et belles journées du mois de Juin.

J'espère que ce report vous a plus. Je vous retrouve d'ici quelques temps pour la poursuite de nos vols printaniers cette fois direction l'Allemagne !

Bon vols à tous