Avis du vol entre Stockholm et Paris en classe Economique avec Air France

Si vous avez cliqué sur ce FR en raison de la photo de titre, il va falloir attendre la fin du bonus pour l’atteindre (et non, l’usage de la souris n’est pas autorisé^^).
En attendant, c’est bien un récit d’un vol AF, qui me met en garde que mon choix de siège n’est pas garanti, même rétrospectivement, car après le vol aller, c’est uniquement du 7A attribué automatiquement dont AF se souvient, alors que j’ai choisi à bien mauvais escient de voyager en 30A, comme relaté ici.

De même, AF a totalement oublié que mon statut Élite + ne date pas d’hier, et rétrospectivement, je n’avais plus droit à un bagage en soute supplémentaire à l’aller.

Au moins, AF se souvient m’avoir servi à l’aller un menu halal (qui ne se distinguait guère du menu normal). Qu’en sera-t-il sur ce vol ?

Pour ce qui est du duo à l’arrière des A319 AF, j’ai déjà donné, et je sais qu’il n’y a pas du tout de hublot. J’avais choisi le 4A, car le hublot est mal aligné au 3A comme au 5A. Ce n’est pas que le paysage mérite l’optimisation à ce sujet, car la durée du jour se réduit de manière spectaculaire à cette saison à ARN et c’est désormais un vol de nuit.

Il est rare que je la consulte après, et donc je ne télécharge pas systématiquement de la presse numérique proposée par AF, mais cette fois-ci j'ai essayé.

Mais AF a bien mal enregistré mes choix de lectures précédents, car voici l’intégralité de « mes titres préférés » selon AF

Très exactement onze magazines, dont un de publi-information sur les montres de luxe et le magazine de vol d’AF. Les quotidiens n’apparaissent plus que fugitivement en fond d’écran de l’application, comme pour rappeler qu’ils ont été offerts autrefois. J’ai eu beau utiliser tapoter l’écran, ou faire glisser mon index dessus (swiper,en "brokenenglish" moderne), rien à faire. Mais comme je l’ai écrit plus haut, cette offre numérique ne m’intéressait que pour la complétude de mes FR, guère plus.
(Edit : merci à Wop, qui m'a fourni le mode d'emploi. En fait, l'ergonomie a été un peu modifiée, suffisamment pour que je ne sache plus l'utiliser)

Le jour J, trajet en taxi vers ARN : ce n’est pas dans mes habitudes, mais il m’est impossible de refuser de partager le trajet avec un collègue dont l’avion part à peu près à la même heure (mais du Terminal 5), d’autant que le forfait de ce taxi est au tarif plancher de 430 SEK. On passe ici le long de Kista.

Et après beaucoup de forts ralentissements, on atteint la bretelle vers ARN

Une douzaine d’automobilistes attendent ici l’appel du PAX qu’ils iront chercher sans payer de parking, au pied du 742 transformé en hôtel pour geeks.

Le trajet n’a pas été beaucoup plus rapide qu’en métro et Arlanda Express, en faisant abstraction du fait que je dois rejoindre le Terminal 2 (mais un peu de marche ne fait pas de mal, surtout quand on est très peu chargé).

Landside, le Terminal 5 n’a rien d’exaltant

L’autre extrémité du terminal donne sur Sky City, la zone commerciale landside entre les Terminaux 4 et 5, où il y a surtout de quoi se restaurer.

Le panneau en haut à droite ci-dessus indique les sanitaires, avec évidemment des installations pour PMR et une salle de puériculture à usage mixte. Pour mémoire, il y a aussi une consigne à bagages.

Les grandes verrières donnent sur le tarmac, mais il n’y a que des 737 SAS côté au contact du Terminal 4 (ce sont les vols domestiques)

Et un 787 Norwegian Long Haul de l’autre côté

Il y a aussi deux 738 Norwegian Air Shuttle, mais les reflets sur les vitres sont dissuasifs

On est en effet systématiquement éloigné de ces baies vitrées par des rambardes. La mezzanine ici au centre de Sky City ?

Elle offre une vue panoramique sur les stands de nourriture de Sky City, mais permet encore moins de s’approcher des vitres.

C’est après avoir dépassé le Terminal 4 que j’ai pu faire une photo acceptable d’un 738 Norwegian Air Shuttle – pas vraiment une espèce rare à ARN.

Au fond à gauche, le corridor vitré landside aboutissant au PIF du Terminal 3, le meilleur point de spotting que je connaisse à ARN

Qui postera le premier FR sur un A321neo ? En attendant, voici SE-RKB, un A321neo flambant neuf appartenant à Novair, une compagnie charter suédoise. Il part à CHQ (La Canée, en Crète)

Ce 767-300ER TUI part dans la même direction, à LCA (Larnaca, Chypre)

BAe ATP stationné auprès du Terminal 3

CRJ-900LR SAS

Saab 340 Nextjet dans différentes livrées

… arrivant au Terminal 2

…ou se dirigeant vers le Terminal 3

Fokker 50 Sparrow

Embarquement à bord de cet ATR72 SAS

Avec tout cela, il est déjà 18h passées quand j’arrive au Terminal 2

Il y a tellement peu de monde que cela ne vaut pas le coup de contourner l’accès standard pour atteindre l’accès coupe-file pour les PAX Skypriority au PIF. Le personnel ne perd pas son temps ni celui des PAX à leur donner des consignes à ce sujet, puisque tout le monde ici à l’habitude de cette étape du voyage : le transit est très rapide.

Le vol AF1063 partira inhabituellement de cette porte, mais l’avion n’est bien sûr pas encore là.

737 KLM pour AMS

767 BA pour LHR

CRJ-1000 Croatia Airlines pour Zagreb

Après cette revue des appareils présents, je monte au salon dont l’entrée est ici au fond

L’accueil est cordial ; les présentoirs de presse quotidienne sont bien approvisionnés cette fois-ci, notamment de presse française portant la mention imprimée « offert par Air France ».

Il ne manque pas non plus de magazines dans le salon

J’ai raté une occasion d’enfin savoir comment enfin bien dormir (à défaut, un magazine AF pourra faire l’affaire, pour l’intérêt que j’y porte)

Si l’offre de journaux et magazines est aussi fournie, c’est peut-être parce que le salon est vraiment peu rempli ce soir. Je me suis installé sur l’un de ces canapés.

…mais il ne manquait pas de place ailleurs : sur d’inconfortables tabourets de bar

… de l’autre côté de la même cloison végétalisée

… sous une suspension à laquelle je me suis cogné, et je dois ne pas avoir été le seul

… dos à ces hublots donnant sur des zones de service landside

Il ne faut pas se laisser abattre, d’autant qu’une bonne nouvelle m’attend au salon : non seulement les boulettes de viande que j’aime (au fond à gauche) sont à disposition, ainsi que du poulet pané qui se révèlera moelleux à souhait (à droite)

… mais il reste du saumon fumé dont je vais en laisser un peu aux autres PAX, mais un peu seulement. La viande poivrée à droite ne démérite pas, mais comme elle est souvent présente, je n’ai pas gaspillé mon appétit pour cela

Le pain, en version suédoise, ronde standard, et rectangulaire sans gluten

Et en version plus passe-partout

Viande et fromage « de petit déjeuner occidental d’hôtel »

Les différents ingrédients pour salade

J’aurais bien accompagné le saumon fumé de jus de citron, mais ce n’est apparemment pas l’habitude locale.

Alors, ce saumon fumé ? Fade, pour ne pas dire insipide, et à cent lieues de la qualité vendue à l’étage en dessous. Cela m’aurait frappé si j’avais eu quelque chose d’aussi décevant les rares fois où j’en ai eu à ce salon.

Pour le dessert ce jour là, en revanche, c’est exceptionnel

Enfin non, ça c’était le pot de départ d’un collègue suédois quelques heures plus tôt au bureau. Ces deux gâteaux ci-dessous étaient une tuerie.

Dans les entreprises suédoise de bonne tenue, l’employeur fait livrer quotidiennement vers la fin de la pause déjeuner un panier de fruits offerts aux salariés, comme celui-ci. Exceptionnellement, il en restait encore en milieu d’après-midi, allez-vous en savoir pourquoi.

Revenons au salon, et vous savez qu’en réalité, l’offre de dessert y est tellement réduite que je ne l’ai pas photographiée cette fois-ci. En revanche, à 18h30, ce n’est plus l’heure pour dîner en Suède : les plats chauds sont évacués et remplacés par des plateaux de fromage

… et de viande froide, mais je n’avais plus faim.

Gate open : je quitte le salon. Ce n’est qu’un A319, mais la queue à l’embarquement Economy sans statut est bien longue

Elle est beaucoup plus courte que d’habitude côté Skypriority

Fuselage shot

L’instant porte avant gauche

Puis avant droite,

… avec un accueil très neutre tout comme en cabine, pour la simple raison que je n’ai pas vu de PNC jusqu’à mon arrivée à mon siège, ni dans le galley avant, ni dans la cabine (pour ce qui est de la cabine, je n’écris pas qu’il n’y en avait pas, car les PAX devant moi les cachaient probablement).
La moquette est propre, tout comme les aumônières

Le CC récupère son demi-point de pénalité en faisant son topo d’accueil face aux PAX et en souriant.
Par ailleurs, le CdB explique que le léger retard au départ (5 – 10 minutes) est dû à de forts vents de face en venant de Paris, et que ces mêmes vents vont au contraire permettre de rattraper en vol ce retard.
Non seulement il fait nuit noire, mais il pleut, et il n’y aura donc pas d’autres photos extérieure à ARN

Décollage

Monsieur François ? Vous aviez un menu spécial, c’est cela ?
Ce n’est pas la première fois qu’une PNC utilise ainsi mon prénom, et non mon patronyme, ou bien ni l’un ni l’autre, et je me demande si ce n’est pas volontaire, par souci de discrétion.
C’est donc en respectant mon anonymat qu’une PNC me tend ce plateau avec le sourire.

Le même après déballage. Je connais bien les crackers qui sont beaucoup trop salati in superficie pour moi, ce n’est que pour la photo que j’en ai extrait un du paquet.

Le plat chaud est du poisson qui a plus de goût que le saumon fumé du salon, accompagné de riz et de ratatouille, sans oublier les brocolis sans lesquels un repas chaud Servair éco n’est pas complet. L’ensemble n’est pas révolutionnaire, mais se mange sans déplaisir, d’autant qu’il permet d’éviter un énième « raviolis – petits pois » comme celui de mon voisin.
Si vous ne connaissez pas ce grand classique de la gastronomie du vol AF1063, je vous suggère de lire (et commenter bien sûr!) ce FR, qui a de plus l'avantage de vous montrer le paysage sur le trajet, car il a été effectué au mois de juin, peu avant le solstice d'été.

Évidemment, quand on laisse les crackers trop salés et la margarine à usage professionnel, il ne reste plus de place pour la bouteille d’eau même comprimée dans cette barquette, mais on peut quand même y faire tenir le gobelet de carton aplati.

Après compactage, ces emballages et le plateau vont être glissés dans l’aumônière pour me permettre de continuer la rédaction de ce récit.

Extinction de l’éclairage de la cabine à 20h50, après la fin du débarrassage, mais ma liseuse est correctement orientée cette fois-ci.
Après ce repas, je me remets à l’écriture de ce FR, et mon voisin n’y tient plus et me demande si j’écris un rapport complet sur ce vol. Cela me donne bien sûr l’occasion de lui faire un topo complet sur FR (oui, c’est sur le monde entier, et non ce n’est pas uniquement en français, c’est bilingue). Peut-être un futur lecteur ? Dommage qu’il soit trop tard pour en faire un contributeur pour cette fois ci-ci, car il continue vers IPC via SCL : presque 17 000 km de vol de bout en bout !
21h11 : annonce du CdB du début de descente : une arrivée au parking à 21h55, soit un petit quart d’heure d’avance, et une température de 11°C
L’avion s’aligne sur la piste 27R, ce qui m’offre une vue sur le Tour Eiffel, à l’horizon au centre.

Mesdames et Messieurs, ne soyez pas surpris si vous voyez Thomas, notre pilote, accablé de tristesse quand vous quitterez l’avion. C’est son dernier vol dans la famille 3-20 : il nous quitte pour d’autres horizons car il va parcourir le monde en Dreamliner. Nous lui souhaitons bonne chance !
Peu après la version en bon anglais, un bref Merci Joseph nous arrive du poste.
La clientèle à bord de ce vol est assez peu « vacances », et ce n’est pas son genre d’applaudir : la cabine reste silencieuse, ce qui n’empêchera pas certains PAX devant moi de féliciter avec effusion les deux PNT et le CC qui sont là pour saluer au débarquement, avec des sourires qui ne sont manifestement pas de façade.
Mais avant cela, voici le Terminal 1 illuminé

On roule derrière un appareil Ukraine International

Parking au large pour les appareils de compagnies charter

Il est STA-7’quand je prends cette photo du nez de l’avion au bout de la passerelle

Incroyable mais vrai, ce vol AF1063 est bien arrivé en avance : je vais quitter le terminal à son horaire d’arrivée

Des PAX d’autres vols n’ont pas cette chance : je n’ai jamais vu autant de monde au comptoir du service bagages

L’ambiance est inhabituelle landside : deux policiers devant la sortie, dont l’un équipé d’un fusil d’assaut.

… trois autres dans le terminal juste avant la porte 11, celle de la station de taxi. Faut-il y voir un effet dissuasif ? Il n’y a aucun rabatteur de taxis clandestins, personne dans la queue pour les taxis légitimes.

Et avec encore deux policiers tout aussi armés à l’extrémité de la non-queue pour les taxis

… non seulement ceux-ci attendent les clients, mais comme par miracle, ils acceptent tous les cartes bancaires.

Merci de m’avoir lu !
Puisque le spotting devient de plus en plus difficile à ARN avant le vol AF1063, je vous propose de revenir en un lieu déjà vu en février dernier : le point de spot à l’extrémité sud de BMA.

Contenu masqué : Cliquez pour afficher

Voici une partie du panorama (on domine en fait l’intégralité de la piste de 1668 m, et l’approche côté sud est parfaitement dégagée)

Bombardier Global 5000 sur le parking des jets privés

Ce n’est pour les jets d’affaire que je suis venu ici

BMA est un aéroport où les Jumbolinos sont encore assez fréquents, grâce à la flotte de Braathens Regional qui est basée là.

Alignement piste 30, alors que lors de mon bonus précédent sur BMA, c’était la piste 12 qui était en service.

Braathens Regional est surnommée par certains la « compagnie soutien-gorge », par référence à la livrée de ses avions, et non à l'uniforme de ses PNC qui est très banal, si j'en crois mes recherches.

Ce RJ100 part à GOT (Göteborg)

Juste avant l’arrivée d’un autre RJ100 en provenance de MMX (Malmö)

Remarquez l’extrémité arrière de la carlingue

A la fin de l’approche, le pilote déploie les aérofreins qui sur cet appareil compensent l’absence d’inverseurs de poussée.

Flare

Touché des roues

Zoom sur les aéros-freins

Départ d’un Bombardier Challenger 350

Un intermède à voilure tournante avec ce vénérable Bell 206, âgé de 34 ans,

Un ATR72-600 Braathens Regional se dirige vers le seuil de piste 30

Il devra patienter un peu

Car l’avion pour lequel je suis revenu à ce point de spotting est en finale, et je suis venu ce jour-ci parce que c'est la piste 30 qui est en service. Avec un ETA à 12h15, c’est pile au milieu de la pause déjeuner des Suédois. A contrario, le vol de retour (ETD : 12h50) est un peu tard pour les usages locaux… et il faut bien sûr que les avions utilisent la piste 12.

Brussels Airlines ne dessert plus BMA avec de vieux Avro, mais avec des Sukhoi SSJ flambant neufs, en wet lease Cityjet, dont le nom apparait à l’avant de la carlingue.

Cityjet, auquel ces SSJ sont loués, a conservé quelques Avro similaires à celui-ci s’éloignant en février de BMA, car Air France rechignerait à faire transporter ses PAX dans des Sukhoi.

Brussels Airlines n’a pas ces états d’âme, et cette ligne est l’une des rares en Europe de l’Ouest exploitée aujourd’hui avec cet appareil.

Ce serait malheureusement un peu compliqué pour moi d’utiliser cette ligne pour mes navettes, encore que je soupçonne que certains avgeeks n’en seraient pas à cela près.

Toucher des roues

L’ATR72 s’aligne

Mais c'est une fois le SSJ hors de la piste que l’ATR72 s’élance

… et décolle

Pendant que le SSJ roule vers le terminal, à l’arrière plan d’un ATR72-500 (SE-MDH)

C’est fini pour aujourd’hui : le trafic est ensuite assez clairsemé jusqu’à la fin de l’après-midi.