Bonsoir
Voici l'avant-dernier segment de notre voyage annuel vers la Thaïlande, le plus important du retour, le dernier étant un Orly/Hyères.
Ici, il s'agit donc du Pékin/Paris.
Nous arrivons à 22h30 dans cet aéroport immense, où la vie semble presque s'être arrêtée à cette heure-ci.
Quatre heures de transit, on a fait pire à l'aller, et au moins les banquettes et canapés de libre ne manquent pas.
Ah quelle joie de retrouver le personnel aéroportuaire de Pékin, au sourire aussi radieux que celui du masque de Michael Myers. Au contrôle, un employé fou gesticule et crie après tous les passagers, les uns après les autres.
Pas de jaloux, tout les employés se tirent la bourre du non-sourire le plus polaire possible. A l'immigration, à l'accueil, aux contrôles, aux kiosques d'alimentation…
Jolie, cette carlingue.
Au moins nous allons pouvoir profiter du wi-fi et des multiples blocages du gouvernement aux réseaux sociaux.
Espace de détente agréable pour les enfants. Les pandas, eux, sourient, au moins.
Nous attendons l'affichage de notre porte d'embarquement.
L'heure venue, nous nous y dirigeons.
A cette heure-ci, difficile de prendre un beau cliché de notre appareil, qui sera un A330.
Et on embarque. Pas de hublot pour ce vol, nous avons les places du milieu, en configuration 2-4-2.
Pitch correct, mais insuffisant pour se reposer convenablement à mon sens, je fais 1m77 pour précision.
L'IFE. Je n'y connais pas grand chose, mais je pense qu'il est très obsolète. Il n'est vraiment pas pratique ni maniable. J'ai l'impression, lorsque je veux faire défiler des choix, de m'acharner sur une manette de console vieille et usée de plusieurs décennies.
Je parviendrai malgré tout à visualiser un film par petits morceaux entre micro-siestes et interruptions repas, le dernier de la franchise de "la planète des singes", très bon.
Premier repas: à deux heures du matin, que peut-on nous servir?
Au choix, soupe de riz ou sandwich. Très correct.
Il y a au moins une constante et une cohérence sur Air China, je me répète, mais c'est le masque de cire du personnel navigant. Le seul sourire aperçu étant encore une fois celui des hôtesses de première classe.
Après un long vol, le petit déjeuner arrive, de bonne facture.
Atterrissage à l'heure, débarquement sur le tarmac.