Avis du vol entre Paris et Milan en classe Economique avec Alitalia

À priori, je n'avais aucune raison de rédiger un énième flight-report à propos de mes vols navette entre Paris et Milan surtout que des brouillons, j'en ai accumulé pas mal. J'ai déjà reporté ce vol à plusieurs reprises, avec plus ou moins de succès. Seul avantage, étoffer la BDD d'un vol supplémentaire entre ces deux villes. De plus, je suis de l'opinion qu'il vaut mieux suivre un ordre chronologique plutôt que de sauter quelques étapes mais quelqu'un, ici même, m'a appris que l'on peut transgresser les règles, parfois. Qu'à cela ne tienne, en sortant de chez moi en ce milieu de nuit bien fraîche de Décembre, un souvenir me revient à la mémoire. Et les réflexes du FR-iste étant ce qu'ils sont, je commence à prendre une première photo au beau milieu de l'Avenue d'Italie. Un air de déjà vu?

Ce billet est le segment retour d'un vol déjà effectué et il ne m'a pas coûté cher…

J'étais quand même un peu curieux de voir en quoi consistait l'offre d'enchères pour un upgrade en J, alors, je clique…

Il faut quand même mettre la main au portefeuille et je suis plutôt #enmoderadin quand il s'agit de se faire escroquer^^

Je garde mes quatre-vingt-quinze neurones pour moi puisque, apparemment, cela ne devrait pas suffire pour obtenir un siège en Affaires. Merci pour l'offre mais je pense qu'il faut vraiment être bête pour y souscrire surtout lorsque l'on a déjà accès à la majeure partie des privilèges grâce à un statut dans l'alliance.
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Rentré la veille de Barcelone (vol Joon que je reporterai un jour ou l'autre^^), j'en avais profité pour éditer ma carte d'embarquement directement avant de quitter le terminal 2F, dans le souci d'éviter toute déconvenue en ligne le soir venu. Le bandit manchot s'intéresse de près à la nature de l'entité physique devant lui… Petit message à l'attention de l'IT d'Air France, va falloir la calibrer un peu mieux que ça l'espèce de webcam sur la façade du robot et lui apprendre à lire dans la base de données des passagers encartés.

Je me demande si ce n'est pas un peu de la provocation mais je ne vais pas me prendre la tête avec une machine qui n'apprendra jamais vraiment grand chose. Donne-moi mon Bout de Papier et on s'expliquera une prochaine fois… La place que j'avais sélectionnée en ligne dans l'espoir d'avoir la rangée pour moi tout seul est affublée de deux autres passagers. Je préfère garantir mon espace vital sur ce vol et à moins que d'accepter une place au couloir (hérésie) ou pire, en enfer; celui des places milieu… je file en 26F. La bestiole à fond de cale!

Retour maison et au dodo tôt en vue de la (trop) courte nuit.
Réveil à 3 heures du matin. Après quelques minutes passées à procrastiner devant ma tasse de café, je sors attendre mon bus de nuit. Direction Châtelet puis Gare de l'Est où j'embarquerai à bord du Noctilien N143 direction Roissy Charles de Gaulle. Voyage sans encombres, plutôt calme à bord de ces bus qui sillonnent l’Île-de-France à des horaires aussi peu recommandables que certains quidams les empruntant mais c'est ponctuels que nous arrivons aux abords du pays enchanté de l'aérien Nord-Francilien.
♪ Il est cinq heures, Roissy s'éveille ♪ Il est cinq heures, j'ai encore sommeil… mais je descends du bus sinon je vais me retrouver au camembert et rater mon salon avion.

Les parages…

Vue plongeante sur la gare RER/TGV qui dort encore (la chanceuse!)

Direction le terminal 2F. L'ensemble est désert…

Objet d'art moderne dont je peux me passer à cette heure ingrate. Je suis en mode #deambulationautomatique

Ah, des joueurs compulsifs. Ils ont peut-être passé la nuit devant les machines. Qui sera le prochain gagnant?

Encore quelques mètres. Sans bagage ni enfant, ça va vite!

Je vous l'ai dit, pas d'enfant à pousser…

C'est Noël. Avanti, in alto!!!

Et voilà. C'est tout beau, tout propre.

C'est surtout… hermétique!

Du coup, je vais voir un peu plus loin si j'y suis. La foule est limitée ce matin.

Qui c'est qui mérite une bonne note?

Et mon vol? Quelles sont les prévisions cette fois-ci? Nickel chrome apparemment.

Attrape-nigaud au passage. Les Chinois doivent en raffoler. Faudra voir leur tête quand ils seront au niveau des carrousels de livraison des bagages et que le dépôt de pain sera fermé :-| Moi, je passe mon tour.

En route pour la deuxième jetée.

Deuxième attrape-nigaud. Même l'okapi était en mode pigeon à l'époque. Depuis qu'il a compris qu'on veut juste lui refiler des bons de réductions pour un parking dont il n'a pas besoin…. Mais ça, c'était avant.

Un nouveau vol à déclarer? Mais que fait la police?

Les nouvelles messageries n'ont pas encore livré ce matin. Je nettoierai mes carreaux avec ce que Le Monde nous offre comme restes…

C'était encore l'époque des grands travaux. Ah la belle époque. Même Paul s'en souvient encore.

Ici aussi, je ne fais que passer. Direction le salon pour un petit déj express… Que voici!

Le tout est avalé en vitesse. L'embarquement commence et à ce que j'ai vu, le taux de chargement ne sera pas fameux. J'imagine alors que l'inflexibilité dans le choix des sièges était dû au centrage de l'appareil. J'arrive en porte et passe comme une lettre à la poste. Ce matin, c'est du rapide! Et hop! Une passerelle, une!

L'oiseau est là. Il attend sagement son lot de passagers du matin. Instants nez+crabe.

L'endroit est aussi froid que tristounet.

Magique instant porte. Tellement magique qu'il n'y a personne pour me réprimander ou m'accueillir.

Alors, fuselage shot! Comme ça, pour le fun même si ce n'est pas très amusant.

Quand je vous disais qu'il n'y a personne!

Ah si. En rouge là-bas, les PNCettes qui sont sorties des toilettes ou du cockpit… de nulle part!

En tous cas, chez moi, c'est là. J'en profite pour faire un test Marathon. Même la poussière et les miettes sont aux abonnés absents.

Mon fond de cale est assez confortable, hormis un pitch serré-serré

Et dehors? Un AF qui attend de charger lui aussi et un 321 compagnie en partance pour Rome.

C'est l'heure! Repoussage et mise en route dans la foulée…

En passant, les premiers long-courrier, dont ce 777 AF.

Et cet A330 de l'autre côté.

Y'a même du mérou!

Tout ceci dans un flou artistique matinal. Pas terrible mais le roulage n'est jamais un moment très confortable.

Cabin crrrrrew! C'est l'heure du décollage. Tout le monde est assis. Tout le monde? Faut dire qu'on n'est pas nombreux. Les autres passagers sont certainement restés couchés….chez eux!

Quelques secondes suffiront pour nous affranchir de cette piste mais le résultat est probant! Take off thrust set.

V1, V2, gear up and locked.

Quand je vous disais que c'est probant… Quelle vue magnifique ce matin!!!

Vous aimez vous aussi? Alors on continue. Faut pas se priver…

et quelques instants plus tard, virage à gauche. Fin de la magie.

Et puis, comme je ne suis pas très réveillé, je me trompe dans les réglages de l'appareil photo. Donc ça ramasse du bruit numérique sur les prochains clichés. Triple buse l'okapi !!! Ça se passe de légendes ou de commentaires.

Même Ulisse se retrouve dans la neige.

L'intérieur du magazine du mois n'apporte pas grand chose à la culture générale du passager moyen. Les avgeeks ne connaissant pas encore la variété de la flotte AZ ne seront pas venus pour rien .

Je peux donc ranger la paperasse et laisser place au catering, aussi classique que répétitif.

Mais comme #jefaismescoursesausalon … j'améliore l'ordinaire. Jamais mieux servi que par soi-même!

Le chariot est parti du fond et comme je suis seul, le passage a été rapide.

Le service continue à l'avant pendant que dehors, on ne sait pas trop où l'on est mais les villes survolées commencent à se réveiller.

Marathonage des résidus de "colazione"

Je somnole un peu le temps de passer au dessus des Alpes, invisibles ce matin en raison de la couverture nuageuse. Réveil piémontais, au moment où la descente est annoncée.

Atterrissage promis dans une dizaine de minutes. Petit coup d'aérofreins dans les parages de Pavie.

L'équipage passe contrôler la cabine. Ceintures attachées, dossiers de sièges redressés et cache-hublot relevés. Nous sommes plongés dans le noir pour l'atterrissage.

Mais dehors, le jour pointe le bout de son nez même si la météo n'est pas fameuse. Derniers ajustements pour capturer l'ILS de la piste 36

Slats, volets et train sortis.

Le toucher de piste sera gracieux, comme presque toujours chez Alitalia. Les pilotes Italiens embrassent les pistes mieux que quiconque!

Dégivrages en cours au loin.

Nous quittons la piste pour…

…une place de parking au large, au Royaume d'Alitalia !

Cabin crew, disarm slides and cross-check!

Arrivés à bon port et à l'heure, pour la note de ponctualité c'est du 10/10. Le débarquement sera rapide, le paxbus s'en va dans la foulée vers le terminal mais avant de sortir de l'avion, l'exclue du jour. Si, si, on peut trouver la nouveauté même après 200 vols à bord des mêmes avions.
Voici l'instant… vérité!

C'est un inédit : Personne ne montre jamais l'intérieur des coffres dans les flight-reports comme quoi, même sur la plus banale des navettes ennuyeuses, on peut toujours trouver quelque chose à raconter.

Vue sur le destrier du jour…

Eu un coup de paxbus plus tard, je sors du terminal, les mains dans les poches. Seul exutoire possible pour le moment, le bar avec une offre bien alléchante aux antipodes de ce que nous proposaient Air France et Marathon en guise de pizza.

Je m'abstiens et reste sur l'essentiel.

Voilà, c'est tout pour le moment. La suite au prochain numéro.
Comme d'habitude, merci de m'avoir lu. N'hésitez pas à commenter voir critiquer (mais pas trop non plus, faut pas exagérer). Si vous avez aimé, mettez un Like en dessous sinon vous en mettrez deux!
À bientôt pour de nouveaux envols.
✈