Avis du vol entre Fort-de-France et Paris en classe Economique avec Air Caraibes

Me revoici pour le vol retour de ce week-end de trois jours en Martinique qui furent intense.
Ce reportage sera malheureusement moins étoffé de photos que l'aller tout simplement car il s'agissait d'un vol de nuit où les lumières étaient tamisées et aussi parce que nous étions sous le coup de cet excellent week-end festif et convivial.
Toutes les conditions ont été réunies en notre faveur : le soleil, la chaleur, la beauté du paysage, l'accueil chaleureux des Martiniquais, le rhum, les bons petits plats, bref tout quoi …
Je tiens quand même à faire un aparté et à saluer humblement tous les gens sans exception que j'ai pu rencontrer là bas car ce sont véritablement des gens qui sans le savoir vous donnent une leçon de vie de part leur générosité et leur gentillesse. Evidemment, nous sommes rentré par la petite porte (comme expliqué lors du report aller) mais ce n'était pas écrit sur notre front lorsque nous nous promenions ici et là. Ils ont toujours un mot sympa à votre égard. Certes, le tourisme fait parti intégral de l'économie de l'ile mais ces petites intentions de leurs parts sont quasi culturelles et spontanées.
Nous avons essayé d'optimiser le temps de la meilleur façon qu'il soit et nous avons réussis à le faire. Nous avons parcouru à peu près les 3/4 de l'ile. La voiture de location m'a été remise avec 2.9 km au compteur et je l'ai rendu avec 670 … Belle perf :-)
Ceci était l'encart touristique …
Revenons en au vol retour … A 15h, notre ami nous emmènes manger un dernier petit plat antillais au niveau du cargo de l'aéroport (je ne me souviens plus du nom de ce restaurant sympathique) et vers 16h nous allons rendre la voiture de loc d'où un mini bus nous redéposeras à l'aéroport. Nous avons du passer 10 minutes à tout casser pour enregistrer nos bagages alourdis de quelques spécialités locale.

Direction le premier étage, passage du PIF et PAF ! Nous voilà en zone airside. Je n'ai pas immortalisé le duty-free car ce n'est ni plus ni moins qu'un duty-free …
A ce moment là, on a pas vraiment envie de rentrer mais toutes les bonnes choses ont une fin parait il …

Vers 17h30 un vol en partance pour Cayenne est entrain d'embarquer juste avant notre tour ou rebelote, après les prioritaires, nous sommes appelé par rangée de siège. Ils sont têtus les gens !!! Même ceux dont les numéros ne correspondent pas à ceux énoncés se pressent en masse à la porte ce qui créer une densité à l'embarquement alors que justement tout est fait pour favoriser la fluidité. Peut être sont ils pressé de rentrer chez eux ?
Nous serons respectivement en 26F et 26G. Ca me va car à l'aller j'étais hublot et il fut pénible à mon voisin de devoir se lever pour me laisser me détendre dans le couloir.

Sur nos sièges se trouvent bien évidemment le classique kit du voyageur aérien comme en témoigne la photo ci-dessous avec en plus (par rapport à Corsair) un paire de chaussette appartenant probablement à Casimir.

A la prise de possession des lieux et après quelques coups d'œil à droite et à gauche, je suis content de voir que le personnel de cabine est à 90% antillais. Ca me fait sourire et je me dis avec un peu de philosophie "ils sont cool ces martiniquais ! ils ne me laissent pas à la porte de l'avion, ils m'accompagnent en douceur jusqu'à Orly"
La suite c'est le pitch … Mais quel c** ! J'ai pas pris de photos !!! Bref, j'ai pas de place et je me demande bien comment je vais réussir à trouver une position confortable pour les heures à venir ce qui s'avèrera être impossible… On récapitule : ok l'avion est aussi beau à l'intérieur qu'à l'extérieur, ok il sent le neuf à plein nez, ok le personnel (ce que je découvrirais plus tard) est sympa, ok l'IFE est au top dans tous les sens du terme mais alors bordel, y'a pas de place !!! Je plains ce pauvre monsieur qui était à coté de moi et où juste le couloir nous séparait et qui me dit "bah moi je ne bouge plus jusqu'à ORY !!! Bah tu m'étonnes ! Il devait faire 1 mètre 90 et 120 kilos … L'IFE, le voici justement :

Il fonctionne à merveille et contrairement au Jurassic IFE du vol aller il est réactif et bien achalandé en divers menus, catégories, et sous catégories. On pourrait presque penser à un véritable ordinateur.
Nous repoussons à l'heure avec un temps de vol annoncé de 7h10 et le temps du roulage nous sera diffusé les classiques consignes de sécurité et nous sera distribué un Oshibori contrairement à notre vol aller avec SS.

La suite tel qu'on puisse l'imaginer se résumerait à : V1, rotation, vario positif, train sur rentré etc etc. Ah oui ; l'IFE propose aussi deux caméras embarquées :

C'est vraiment une délicate attention pour le PAX lambda car cela romps complètement la position du pilote face à celle du voyageur : les deux voient quasiment la même chose en même temps.
Après quelques turbulences gentillettes et 1h plus tard, l'apéritif nous est servi. Vu que le planteur de l'aller ne m'avait pas séduit du tout et aussi car j'ai repéré une bouteille de rhum sur le trolley, je décide donc de prendre un ti'punch pour rester dans le bain. Ma femme n'ayant pas vraiment écouté de ce je demandais et pensant que j'allais reprendre un planteur comme à l'aller, demandera la même chose que moi. Au final je me siroterais les deux verres qui furent plus que convenablement servis …

Le plateau repas est servis pratiquement en même temps et j'opterais pour les pates aux calamars. Une fois de plus l'entrée est commune à tous et sera une salade de riz, poivrons. Un fromage frais ensuite et en dessert, une mousse à la vanille que je donnerais à ma femme. Le tout sera servi avec de vrais couverts en inox et comme à l'aller je choisirais du vin rouge, un Merlot. Bilan : la salade d'entrée était fraiche mais pas du tout assaisonnée, bonne par ailleurs mais fade. Les pates manquaient de cuisson et pourtant je ne suis pas regardant en général, en revanche, contrairement à l'entrée, parfaitement assaisonnées. Le fromage frais, classique. Le vin rouge, très bien. Je pense à mon voisin cité plus haut et à la vitesse à laquelle il a gobé son repas, je me demande même si il ne va pas bouffer le plateau avec :)))
Je terminerais ce repas avec un café, comme à mon habitude sur terre …

Une fois débarrassé, l'avion est plongé dans la pénombre où seul l'éclairage qui règne est celui des IFE.
Je naviguerais dans le menu de celui ci sans vraiment avoir envie de regarder un film, ni de jouer, ni d'écouter de la musique … J'aimerais dormir mais je sais que je n'y arriverais pas. J'irais quelques fois au Galley arrière afin d'avoir un peu d'espace et regarder dehors sans rien avoir à regarder car il fait nuit noire. J'échangerais quelques mots avec le steward de la partie arrière et attendrais sagement que le petit déjeuner nous soit servi à 12 000 mètres d'altitude. Ce p'tit déj arrivera à 6h35 soit un peu moins d'1h avant notre atterrissage et à peu de chose près, ici :

Pour le restant du vol, rien à dire, je suis déjà entrain de penser à mes clients, à la facturation et tout ce qui m'attend dans le retour à la réalité.
A la descente de l'avion et en attendant les bagages, je consulte mon téléphone et m'aperçois qu'il fait 3 degrés lorsque je suis dans l'espace fumeur extérieur et mon ressenti est à peu près celui ci :

Une nouvelle fois, je vous remercies de m'avoir lu et j'espère pouvoir vous dire à très vite pour un prochain report