Avis du vol entre Paris et Papeete en classe Economique avec Air France

Bonjour à toutes et à tous,
Avant de commencer ce premier FR de 2018, je vous souhaite avec un peu/beaucoup de retard une très bonne année !
L’année 2017 a encore été un record en ce qui me concerne, tant en vols (48) qu’en km (pour la première fois plus de 100000), avec une certaine dominance d’Aegean (uniquement des itinéraires tordus et bon marché, que ne faut-il pas faire pour rester cheap Gold ! ), suivie de près par TAP (histoire de profiter un peu du statut) et par AF (pas le choix pour mes vols pro, choix tarifaire pour mes vols perso). Il y a eu de nombreuses découvertes, tant antiques (A310 SATA, 757 Jet2, BAE146 WDL) que modernes (A320NEO SAS, C-Series Swiss, ATR72 TAP Express) ou entre les deux (A330 Aircalin, A320 Edelweiss), aucun réel problème avec ces vols à part quelques retards d’1h max. Ce sera difficile de faire mieux en 2018, si je réussis à renouveler mon *G ce sera déjà pas mal ! Mon pseudo RYRthebest se justifie de moins en moins, avec seulement un vol jaune et bleu en 2017, un BVA/SKG.

Depuis quelque temps, j’ai une certaine flemme de reporter ces vols long-courriers sur AF, qui sont toujours assez semblables avec des avions haute densité, un service honnête et des PNC qui font le job. Pour réduire ma sensation d’enfermement, j’ai de plus en plus tendance à prendre un siège couloir sur ces vols, voire même à laisser mon APN dans le coffre à bagages histoire de ne pas réduire davantage mon espace vital ! Mais je viens de découvrir que j’ai maintenant un statut Gold sur Flight report, qui nécessitera quelques efforts de rédaction pour essayer de le renouveler, et puis il serait dommage de ne pas faire de FR quand on a à faire à la destination la plus lointaine du réseau AF, Papeete !
Il s’agit évidemment d’un vol pro, Tahiti n’étant pas vraiment dans mon budget pour y passer des vacances, et une fois n’est pas coutume, je me retrouve avec une classe Y full fare qui me permet de cumuler 100% de miles FB (cette année 2017 a d’ailleurs été l’année où j’ai été le plus proche du statut FB Silver, sans toutefois l’atteindre, même si mes voyages ont rapporté à AF environ 4 fois plus que les 900€ ayant permis le renouvellement de mon *G chez A3).
Arrivée sans encombre à CDG en me faisant déposer en voiture, étiquetage (avec uniquement la destination PPT et aucune mention de LAX) et dépôt de la valise totalement déshumanisé, passage de la PAF sans anicroche grâce à PARAFE, un petit tour de LISA, contrôle rapide à la PAF avant de rejoindre les portes L, d’où partira mon 777.
Ce long trajet sera effectué de bout en bout par le F-GSPJ, ce vénérable 777-200 portant encore les anciennes couleurs, alors qu’AF a changé de livrée depuis près de 10 ans !

Ravitaillement en cours par Servair.

Et on embarque dans la bête, avec une petite vue sur le gros ventilo.

Le pas n’est pas simply chic, contrairement à la vidéo de sécurité

Dieu merci la cabine est plus récente que la peinture, enfin comme c’est un 772 il n’y a pas de loterie à ce niveau-là.

Le vol est quasiment plein, pas d’heureuse surprise, mon voisin ne sera pas un siège vide.
Roulage très court jusqu’aux pistes sud, pour une fois j’aurais bien aimé partir du nord, comme j’ai été scotché à mon téléphone jusqu’au décollage.
Que va-t-on manger ce soir ?

Cela commence par quelques grammes de crackers avec, French touch oblige, du Champagne, de marque Monopole. Je n’irai pas jusqu’à dire qu’il porte très bien son nom pour être servi sur cette ligne, mais il y a de l’idée, même si je ne doute pas que la concurrence soit acharnée entre AF et ATN, lol !

Enfin j’espère quand même qu’en cas de nouveau voyage à Tahiti ma boîte ne sera pas tentée par la vraie concurrence qui arrive bientôt sur PPT, à savoir French Blue/Bee/rien, on ne sait plus trop, en tout cas environ 22h dans un A350 haute densité, avec un service low-cost et sans le moindre mile, ce serait vraiment la lose ! Par contre je ne serais pas contre UA, mais ce serait extrêmement improbable.
Revenons à nos moutons, ou plutôt à ce plateau qui ne contient pas de mouton.

Du taboulé en entrée

Je ne voulais pas vous spolier trop tôt, mais à la question existentielle « chicken or risotto », j’ai choisi le chicken !

Un plateau qui glisse bien, mais qui ne me donne pas vraiment envie de dormir après l’avoir consommé. Pour tenter de provoquer ce sommeil, je tente cette petite fiole de poire.

Echec cuisant, il ne me reste plus qu’à trouver quelques films, documentaires, séries ou autres sur l’IFE pour passer le temps, avec quelques « my little gourmandises » pour remplacer les pop-corn du cinéma ! A noter que sur ce vol il y avait une certaine proportion de personnel polynésien basé à PPT (dont la majorité d’entre eux se sont mis en grève peu de temps après de vol, une bonne petite grève de 23 jours obligeant AF à limiter la capacité de certains vols, à bloquer des pax sur place, ou encore à affréter des vols en A340-500 HiFly, sans doute plus confortable qu’un 777 AF).

Une route très nord pour ce vol, avoir un siège hublot aurait été un régal pour les yeux, si toutefois ce vol s’était déroulé le jour (ce qui n’était pas le cas), et en l’absence de consigne demandant de fermer les cache-hublots pendant le vol (ce qui m’incite de plus en plus à choisir un siège au couloir sur les vols LC, y compris de jour).

La seconde prestation arrive, choix unique pour ce petit-déjeuner (alors que l’on se pose à LAX en soirée).

Œufs brouillés aux épinards, un grand classique chez AF

LE vol touche à sa fin

LA, here I Come (enfin non, je ne fais qu’y transiter, et puis si j’y vais en vacances je choisirai probablement SAS ou Ethiopian pour des raisons milesques ! )

Et hop! , nous sommes posés, reste à se farcir le programme habituel du voyageur en transit aux US, à savoir immigration et PIF.

Landside

L’immigration se passera sans encombre, assez peu de vols arrivant au TBIT au même moment que le nôtre, par contre le passage du PIF sera un peu plus long, il y a eu un bon 3/4h entre la descente de l’avion et le retour airside.
Un terminal aux allures très épurées

Direction le South Concourse, le *A lounge sera malheureusement pour une autre fois, enfin peut-être.

Le TBIT est un peu un endroit de choix pour observer des mérous.
BA

Les kangourous

Pepsi

Et j’ai aussi vu CZ, sans oublier les autres compagnies qui viennent à d’autres créneaux.
Parmi les avions de taille plus modeste, on pouvait apercevoir Philippines Airlines

Encore QF

CX

Sans oublier notre petit PJ qui reprend des forces avant de continuer son voyage

Le plus long est passé avec ce vol vers LAX, mais il reste environ 7h30 de vol pour rejoindre Papeete.

Toujours le même siège, mais pas les mêmes voisins. Après le décollage les hôtesses se changeront pour mettre cette robe, peut-être élégante mas pas très pratique à porter, contrairement au pyjama de chez Joon !

Il y a d’ailleurs 3 pilotes sur cette rotation, ce n’est pas vraiment justifié par rapport au temps de vol mais ça l’est parfaitement sur le CDG/LAX.
Une légère collation est distribuée assez rapidement, le catering ex LAX n’étant malheureusement pas du même niveau que celui ex CDG.

Avant de tenter de m’endormir, je découvre ce programme de l’IFE : la méditation. Il y a effectivement de quoi méditer sur son triste sort quand on fait un tel vol en éco !

J’ai regardé 3 de ces films pendant des 2 vols : ce qui nous lie, les hommes du feu et Marie-Francine.

Alors que je commençais péniblement à trouver le sommeil, la cabine est rallumée en pleins phares pour nous servir le petit déjeuner. Omelette ou pancake ? Choix n°2 en ce qui me concerne.

Papeete se rapproche

Atterrissage sans encombre à 5h du matin, annonces très couleur locale en tahitien et avec un français qui roule les R, puis débarquement sur le tarmac avec une certaine différence de température par rapport à Paris.

Mon appareil n’était malheureusement pas assez éveillé pour faire une bonne photo, mais notez toutefois la présence du Deer Jet, 2-DEER, le cerf des airs, un 787 privé avec une très jolie cabine qui a déjà été présentée par ce site.

Air Tahiti Nui est bien évidemment présente.

Tout comme sa petite sœur Air Tahiti (Jour ? ) avec ses tondeuses.

Au revoir petit 772, tu as bien travaillé !

Et l’accueil kitsch, habituel dans cette contrée

Enfin plutôt que de payer ce groupe, il aurait été plus utile de déployer un accès wifi gratuit digne de ce nom, car 15min c’est vraiment pingre, mais le wifi à Tahiti ne sonne pas toujours comme une évidence dans les lieux publics, loin de là !