Avis du vol entre Mulhouse / Bâle et Toulouse en classe Economique avec easyJet

Bonjour à tous et bienvenu dans ce report,

Genèse:
Report un peu spécial car il a pour but principal de prendre un des seuls avions de construction Russe disponible en Europe de l'ouest. Je me permets enfin ce genre de vols, mon nouveau poste en contrepartie d'horaire très variable me permettant d'avoir parfois quelques jours de repos consécutifs en semaine mais aussi un peu plus d'aisance financière pour financer ce genre d'escapade.
Constitution du routing:
Routing somme toute assez simple, le but étant de faire le vol BRU-BSL en Sukhoï Superjet 100 de Cityjet, je m'oriente assez rapidement sur 2 allers simples un TLS-BRU-BSL avec SN le jeudi midi vendu à 81€ et un retour direct avec Easyjet Suisse le vendredi soir pour 36€ pour pouvoir reprendre le travail samedi. A tous cela il faudra rajouter un petit hôtel a Bale pour lier l'utile à l'agréable et en profiter pour visiter la ville du nord-ouest de la Suisse que je ne connais pas.
Autre avantage cumulant sur le FFP SN cela me permet de prolonger mais" loops" d'une année supplémentaire mais aussi de cumuler sur les hôtels.

Ce qui nous donne le routing suivant:
Jeudi 15/02/18 SN3668 Brussels Airlines TLS-BRU A319 c'était ici.
Jeudi 15/02/18 SN2705 Brussels Airlines (Cityjet) BRU-BSL SSJ100 c'était là.
Vendredi 16/02/18 DS1718 Easyjet (Suisse) BSL-TLS A320 c'est maintenant.
Fin de l'escapade Baloise qui m'a permis de voler en Sukhoi Superjet après une journée complète pour profiter de la charmante ville de Bale bonus disponible en fin de report. Pour le retour je privilégie la solution directe avec Easyjet Suisse qui propose plusieurs fois par semaine des vols entre Toulouse et Mulhouse/Bale. L'aller simple pour ce retour me coûtera 36€.
J'ai hésité avant de reporter se vol pour 2 raisons, il s'agissait d'un vol de nuit toujours plus dur au niveau photographie et je ne disposais pas de hublot pour ce vol mon siège automatiquement attribué étant le 17D. Cette ligne a déjà été reportée par les 2 frères Yukun et Takedomi il y a bientôt un an.
Ven 16/02/18 BSL-TLS EasyJet Suisse Airbus A319 (HB-JBY) classe Y.
Ayant déjà bien profité de la vielle ville de Bale durant la journée, je pars en fin d'après midi en direction de l’Euroairport, rendez-vous devant la gare centrale de Bale d’où l’on peut prendre le bus 50 pas de doute concernant la destination.

Le trajet dure un peu moins de 20 minutes et comporte quelques arrêts dont l'un au niveau du siège de la compagnie Swiss. Depuis la route douanière on retrouve le parking suspendu des jets.

On arrive devant le grand bâtiment scindé en 2 avec le côté suisse à gauche et le côté français à droite. Toutefois il n’y a pas de secret le plus gros de l’activité est côté Suisse.

Le FIDS comporte quelques destinations originales proposées par Wizz avec Ohrid au Monténégro où Osijek citée à la frontière serbo-croate non loin de la tristement célèbre Vukovar. On notera la présence de 2 vols vers IST et SAW sans doute pour desservir la communauté turque présente en Suisse ainsi qu'en Allemagne toute proche.

Vu du grand hall d’enregistrement côté Suisse, le zone est plutôt agréable bien qu’un peu peuplée.

Pour rejoindre les salles d’embarquements il faut encore grimper d’un étage, tient il y a un étage supplémentaire avec une terrasse. Allons voir ! Malheureusement c’est une déception la terrasse est fermée, dommage la vue avait l’air pas mal.

A l’étage on trouve aussi un snack et une grosse « œuvre d’art ».

Bon pas grand-chose à faire pour moi descendons d’un étage direction le PIF. Les formalités sont passées rapidement environ 5 minutes avec des agents visiblement français moyennement sympathiques.

On ressort devant une grande baie vitrée d’où l’on peut apercevoir le trafic à cet heure de faible affluence le seul métal en porte est fourni par les hongrois de Wizz un A320 en provenance de Skopje en Macédoine.

Sur la zone de fret quelques gros appareils sont présents, un B757 de FedEx qui assure une rotation entre Paris-Bale et Liège. Un 300-600 de DHL qui partira dans la nuit pour Leipzig. Plus rare un 777 qui semble en stockage depuis longtemps, il s'agit d'un ex Singapore Airlines.

Toutefois ça se peuple un peu avec l'arrivée de plusieurs appareils comme cet A320 en provenance de Londres Gatwick.

Un 737 de TUI arrive lui de Las Palmas aux Canaries.

Comme un rappel de l'objet de ce routing le Sukhoï Superjet de Cityjet opérant le vol Brussels Airlines pour Bruxelles vient d'arriver. Celui -ci porte les pleines couleurs de Brussels Airlines.

Au loin un ATR42 d'ASL Airlines est parqué il assure régulièrement des vols vers Pristina au Kosovo.

Puis un Eurocopter 145 de la Rega (sécurité civile Suisse) survole le terminal pour aller faire le plein de kérosène.

Au loin on aperçoit d'autres appareils qui arrivent sur la plateforme comme ce Crj 700 de LH regional qui arrive de la Bavière toute proche. Un peu plus tard David croise un Goliath orange en provenance de Pristina au Kosovo.

Après cette petite séance de spotting il est temps pour moi de rejoindre ma porte, la porte 80 est située dans la jetée Sud, sorte d'extension pour compagnies low-cost avec embarquement à pied. Toutefois la zone est un peu étroite comme nous le verrons plus tard.

Point positif beaucoup de journaux sont distribués gratuitement par l'aéroport dont l'excellent Skynews.ch dommage qu'ils soient tous en langue allemande.

Le soleil se couche progressivement, alors que Wizz part pour Ohrid.

Easyjet lui retourne à Gatwick, tandis que son collègue aux Sharklets lui repousse direction Berlin SXF.

Pendant ce temps la jetée c'est bien remplie en effet les vols pour Hambourg, Toulouse et Montpellier embarquent tous à 5 minutes d'intervalles aux portes voisines.

L'embarquement est affiché et rapidement annoncé, le cheminement installé est peu pratique. Il déborde sur le couloir et crée un peu plus de chaos dans un embarquement qui traîne en longueur.

Le BP

Puis les fauves sont lâchés pour moi ce sera la porte arrière qui permet de belles vues sur notre appareil qui aborde la croix Suisse (unique différence extérieure avec les appareils Anglais ou Autrichiens). Notre appareil du jour Juliet Bravo est un A319 âgé de 6 ans et demi il a volé un an après sa livraison chez EasyJet UK avant de rejoindre la filiale Suisse de la compagnie à bas coût.

Nos voisins sont bien oranges eux aussi, notre voisin de gauche assurera le vol pour Hambourg.

Il est temps de monter à bord, l'accueil sera souriant et dynamique de la part de la PNC en porte arrière.

La cabine est la cabine classique des A319 d'Easy, comme d'habitude le pas est réduit est le siège pas vraiment épais mais pour ma part je le trouve supportable pour un vol d'une heure. Le plafonnier est lui de seconde génération avec les pictogrammes revisités.

Coup de chance malgré une cabine pleine comme un œuf une des seules places libres sera la 17F qui permettra à ma voisine Mlle 17E et moi-même de voyager comme en business.

Etant coté couloir, je n'aurais pas de vue du décollage ni de vue du hublot tout court. Faute de pouvoir regarder dehors, regardons ce que contient la pochette. On retrouve l'obligatoire safety card avec le drapeau Suisse mais aussi le magazine de bord pas des plus intéressants.

On trouve aussi les cartes de vente à bord pour le service de restauration et de duty free.

L'arrivée à l'altitude de croisière permet à l'équipage de commencer le service de vente à bord, beaucoup de passagers achèteront des cigarettes détaxés sur ce vol.

Je me rends aux commodités. Elles sont propres.

La croisière se poursuit tranquillement, pour information voici la route suivie.

Le commandant annonce la descente, la cabine se prépare.

Nous rejoignons la terre ferme sans aucun problème, le roulage sera très court jusqu'au hall D. Nous débarquons un peu lentement car les agents de Blagnac ont du mal à positionner la passerelle avant, une annonce humoristique sera faite en indiquant que la personne au sol est en formation et qu'elle tente une troisième approche ce qui fera rire toute la cabine. Je débarque donc par l'escalier arrière qui sera positionné avant l'escalier avant.

Dernière vue sur notre oiseau du jour.

Nous rejoignons le terminal tout d'abord en marchant une cinquantaine de mètres sur le tarmac puis nous montons un escalier qui nous amène dans la passerelle vitrée située au-dessus.

On peut y voir notre appareil une dernière fois.

Dans le reste du terminal au niveau départ c'est plutôt calme.

Sur le chemin on croise cet A321 qui vient d'assurer une navette pour Orly.

Nous arrivons après un cheminement tortueux dans la zone de récupération des bagages, pas pour moi.

Arrivée ground-side ou beaucoup de personne attendent les passagers devant les portes.

En effet pas mal d'arrivés à cet heure, de plus on est vendredi soir.

Je sors du terminale où madame m'attends au dépose minute.

C'est donc ici que je vous laisse, après cette sympathique escapade avgeek.
Petit bonus sur la ville Suisse de Bâle une sympathique petite ville avec un très beau centre historique et de nombreux musés. Je passerais l’essentiel de ma journée à flâner dans les ruelles malgré une météo un peu grise.

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Vue du centre ville.

Une ancienne porte vestige des fortifications

Mais principalement les magnifiques bords du Rhin