Avis du vol entre Brive-la-Gaillarde et Paris en classe Economique avec Air France Hop

Bonjour à tous,
Suite et fin de ce duo de récits décrivant une liaison entre Paris et Brive avec l'unique compagnie reliant ces deux villes, Hop!.
Air France permet de s'enregistrer en ligne 30 heures avant le départ. C'est alors la veille que je m'enregistre au siège 08A sur le plan de cabine d'un ATR42.
Le matin du vol, en ouvrant l'application AF, je découvre alors, avec surprise que le vol sera opéré en ATR 72. Je décide de ne pas changer de siège malgré un choix plus important et me rends à l'aéroport de Brive-Souillac (appellation aéronautique), ou Brive Vallée de la Dordogne (appellation commerciale).
Le routing est don mis à jour.

GVA-ORY (13/02) : U21391, 32A, G-EZRJ, non reporté.
ORY-BVE (13/02) : A5223, AT4, F-GPYN, reporté.
BVE-ORY (20/02) : A5222, AT7, F-HOPN, vous y êtes.
ORY-GVE (20/02) : U21394, 319, HB-JYK, non reporté.

Brive BVE

Arrivée une heure avant l'heure de départ devant le petit terminal, situé près du village de Cressensac.

La tour de contrôle vue depuis le parking.

Le flux de passagers arrivants et partants sont situés au même niveau. Le terminal ne possède d'ailleurs pas d'étages.

L'entrée des départs depuis l’intérieur du terminal. On peut voir des vestiges de la saison précédente avec ces publicités irlandaises proposant des prix attractifs (mais à quel prix…) vers Londres (STN).

Le terminal est propre et assez lumineux. Il n'y a pas foule sur ce vol aujourd'hui, on en déduit alors que la liaison est opérée en ATR72 pour des raison opérationnelles. (13 pax à l'arrivée).

L’accès au poste inspection filtrage ou 5 personnels assurent le passage. Trop je trouve, pour le nombre de voyageurs.

Un présentoir vitré montre les objets interdits en cabine en exposant de vrais objets, utile et original.

Tandis que dans un autre coin du terminal, on peut trouver un autre présentoir qui nous montre l'équipe vedette de la Corrèze, et quelques produits que l'ont peut retrouver dans les rayons du supermarché le plus proche.

Une seule banque d'enregistrement est ouverte et cela suffit amplement, seulement quelques passagers l'utiliseront.

La compagnie régulière ici, fait elle aussi quelque publicité. Paris à partir de 49 euros, beaucoup, beaucoup,……., beaucoup moins cher que le train.

Une buvette est ouverte lorsqu'il y a des vols au départ, c'est à dire trois fois par jour. Cette buvette amène un peu de vie et de services à cet aéroport déficitaire.

Il est alors temps de se diriger en zone airside. Le passage se fait tranquillement, le manque d'agitation et le fait de ne pas se faire pousser par des passagers stressés ou pressés est très convenable et rendrait presque le passage du PIF comme une formalité agréable.

Les embarquement des vols pour Paris prennent place à la porte A.

Le terminal compte d'ailleurs trois portes d'embarquement, A, B et C. Un séparation peut être mise en place entre la porte A et les portes C et D. Les portes C et D sont alors accessibles après passage de la PAF.

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La salle d'embarquement est suffisamment grande pour les vols vers Paris, cependant je me demande si elle ne devient trop étroite pour un 737 plein au départ vers STN.

Plus au fond, on trouve un distributeur de snacks et bissons, il devient inaccessibles pour les passagers vers Paris si la séparation entre les portes d'embarquement est effective.
Pour aujourd'hui c'est très très calme, nous serons neuf à embarquer dans l'ATR 72. Ce qui nous fait donc un taux remplissage de 12.5 %

Mon bagage sera étiqueté pour qu'il soit placé en soute pendant le vol. Cependant, en vue des coffres a bagages suffisants dans l'ATR 72, les neuf passagers pourront embarquer leur bagage à bord.

L'ATR arrive quelques minutes en retard.

L'embarquement est alors lancé et sera effectué en moins de cinq minutes.

Le vol

Voici notre destrier du jour, F-HOPN livré neuf à Arilinair en en 2015 puis à Hop! en 2016.

Accueil courtois et classique par deux PNC.
Je vais donc m'installer au 8A même si j'ai le choix de changer de place. Les passagers sont éparpillés majoritairement à l’arrière de la cabine pour des raisons de calibrage.
La vue sur l'hélice.

Les sièges sont encore comme neufs et sont du même modèle que ceux que j'avais eu lors de mon dernier vol en ATR 72 de White/TAP.

C'est vide vers l'avant….

…Et pas plus rempli à l’arrière.

Le plafonnier, typique de ce modèle d'avion.

Le test de l’aumônière a été oublié mais celui ci est concluant. L'avion est propre.

Les têtières en cuir sont siglées Hop!, mais pas la boucle de ceinture.

Air France propose pour divertissement son magazine de bord qui ce mois ci, fera la promotion de la Corée du Sud.

Le pas (risien) est correct. Excusez mon jeu de mot mais je ne suis qu'à mes débuts pour cette discipline FRistique.

Il n'y a désormais plus de consignes "no cigarette" lumineuses. Celles ci sont collées sur les parois de la cabine.

Mise en route des moteurs puis backtrack jusqu'au bout de piste pour un décollage dans la foulée. Nous traversons une épaisse couche nuageuse qui rendra notre montée turbulente.

Je me déplace pour prendre quelques clichés. Quel bonheur de voir le soleil ! Victime d'un absentéisme récurrent.

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L'inclinaison du siège est assez faible mais suffisante pour la durée d'un vol régional.

La vue est toujours aussi claire. La couche nuageuse, toujours aussi présente au dessus de la France.

Les hélices tournent à plein régime, en effet le commandant de bord nous a informé que l'on subissait un vent de face de 90 km/h qui ralentira notre vitesse de croisière.

Le service de restauration débute à mi vol, le choix reste toujours aussi varié est les mêmes choix de snacks que le vol précédent.
Les hôtesses, malgré leur courtoisies n’échangeront que très peu avec les passagers et le service sera expédié en quelques courtes minutes.

Mise dans la contexte.

Santé (il est néanmoins rare de trinquer avec un café…) à tous les FRistes !

L'espace vital est largement suffisant.

La croisière suit sont cours, et toujours aucun paysage terrestre à se mettre sous la dent.

Le marathonnage est alors effectué et il ne reste plus qu'a s'occuper jusqu'à l’atterrissage.

Difficile de s'ennuyer en préparant la matière de ce récit, je décide d'aller faire un tour aux sanitaires.
Ceux ci sont, comme le reste de la cabine, propres mais petits. Cela change de ceux du BCS1 de Swiss que je pourrai emprunter deux jours plus tard. (teaser).

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Vues sur la cabine depuis l’arrière de l'avion.

Je regagne alors mon siège et profite de prendre les coffres à bagages en photo, j'aime bien leur design et la manière pour les ouvrir.

La patère est présente.

Cependant, j'utiliserai celle de mon voisin imaginaire pour y accrocher ma "jacket" les PIF people utilisent ce mot abusivement lorsqu'ils nous demandent de l'enlever.

C'est alors qu'un deuxième passage de snack est effectué. Bon point de la part des PNC.

Le commandant de bord prend alors la parole avant d’amorcer la descente vers Orly…

… Et des bonbons sont distribués.

Nous regagnons très vite la couche nuageuse et le temps maussade.

Nous survolons alors un centre commercial, qui après quelques recherches, s’avérera être "Aushopping Villebon 2". Je laisse aux connaisseurs confirmer, ou infirmer.

Puis nous survolons dans les derniers mètres de ce vol sans encombres des zones industrielles avant d’atterrir en douceur piste 06.

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Nous passons à cote de ce BA/Openskies B757 et de ce 77W AF arborant la livrée Skryyyteam, comme diraient nos amis suisses allemands.

"PNC dernier virage" à cote des ces deux A330 Air caraïbes. La différence de gabarit est bien réelle entre l'ATR et les Airbus. ;)

Dernière vue sur mon siège et débarquement assez long en raison de l'attente du bus.

C'est sur ces dernières vues de l'ATR du jour que se termine ce FR.

Excusez mon étourderie de prendre des photos du terminal à ORY.
Cependant, il n'y a rien vu à relever. L’itinéraire de sortie était bien indique et le terminal était propre malgré des travaux conséquents.
Un vol fort agreable qui se termine sans fautes et qui confirme encore une fois la qualité de ces lignes régionales.
Ce fut intéressant de pouvoir voler cette ligne en ATR 72, alors que cela est très rarement le cas.
N’hésitez pas à commenter.
A bientôt pour (presque) une exclu. ;)
Maxime