Bonjour à tous,
Je vous propose de partir aujourd'hui en Géorgie.
Ce voyage étant fait dans le cadre d'un déplacement professionnel, j'ai bien entendu choisi Georgian Airways (A9) pour effectuer l'aller et le retour, en prévoyant d'emprunter les deux types d'appareil que cette compagnie exploite actuellement, le B737-700 et l'Embraer 190, sachant que son unique CRJ200 ne semble plus être programmé. C'est d'ailleurs sur cet avion qu'avait été réalisé l'unique FR à ce jour disponible sur ce site à propos de cette compagnie. Vous comprendrez donc aisément mon choix de Georgian Airways, rareté avérée, de préférence aux autres alternatives proposées pour rejoindre Tbilissi à cette période de l'année depuis l'Europe occidentale : A3, PS, LH ou même SU (n'est-ce pas Vass06 :-) ?). Bref, priorité à l'exotisme, j'ai une réputation à tenir !
J'arrive en train à Schiphol à environ 1h30 du départ et je vérifie dans quelle zone se trouve mon vol, sachant qu'AMS ne fait pas partie des aéroports où A9 propose le "online check-in".
… pas plus que cela n'est possible à une des bornes "common use" de l'aéroport.
C'est donc bien vers les banques d'enregistrement que l'on doit se diriger, même si l'on voyage sans bagages.
C'est KLM qui assure le handling de Georgian Airways. Un comptoir est réservé aux passagers de la classe affaires. La ligne AMS-TBS est d'ailleurs effectuée en code-share A9/KL.
La transaction ne prendra que quelques secondes.
Les passagers business ont accès à un filtre prioritaire pour sortir de l'espace Schengen en franchissant les formalités de PAF locale, avec un "parafe" qui marche bien contrairement à ceux des aéroports parisiens où ils sont en "carafe" dans 80% des cas (statistique personnelle). En revanche il faut être encarté "Privium" pour bénéficier d'un coupe-file au PIF, quelque soit la classe dans laquelle on voyage.
Comme ce n'est pas mon cas, c'est vingt bonnes minutes plus tard que je me retrouve airside. Nous sommes à une heure du départ et je tente le passage au supposé prestigieux "Crown Lounge" de KLM.
Là, je suis dans un domaine archi-connu de bon nombre de fidèles contributeurs de ce site, Gold ou Platinium à vie chez FB. Je ne leur apprendrai donc rien en leur disant que c'est bondé en milieu de matinée…
… et que l'offre de restauration est, comment dire : scandaleusement radine ?, horriblement réduite ?, incroyablement pauvre ? A chacun de choisir le qualificatif.
Sous un espèce de soupirail, planqué sur un côté d'un des deux buffets, cette offre chaude ridicule faite de mini-omelettes à moitié brûlées et de mini-pancakes desséchés, met un point final à cette visite express au cours de laquelle j'aurais en tout et pour tout avalé un café et un verre d'eau.
Jamais je n'aurais imaginé que le salon business de KLM, au cœur de son hub d'Amsterdam, puisse être aussi nul, qui plus est en zone "non Schengen" où défile toute la clientèle haute contribution long-courrier du Groupe AF/KL. On nous promet monts et merveilles pour l'avenir sur le plan de la déco, une fois les travaux terminés. La rusticité des lieux actuels n'aurait cependant pas empêché KLM de faire un effort sur la restauration. Bref, heureusement que je n'avais que 20 minutes à perdre.
C'est donc l'estomac léger que je termine mon parcours pédestre intra-Schiphol pour atteindre le but véritable de ma présence ici.
Boeing 737-700 équipé de winglets. C'est le 4L-TGN, âgé de 14 ans, qui a passé la première partie de sa vie chez Virgin Australia avant de rejoindre la Géorgie en 2013.
Il est toujours titré "AIR ZENA", et non pas "GEORGIAN AIRWAYS". Une lente transition de marques entamée il y a plus de 10 ans, c'est à dire après la réception de l'avion par A9, qui tarde vraiment à se concrétiser. Tout parallèle avec SATA / AZORES AIRLINES serait fortuit ou involontaire.
Il est 10h30, l'embarquement a déjà commencé.
Les priorités sont respectées. Les agents KLM préposés à l'embarquement virent devant moi "manu militari" deux pax éco qui avaient osé s'aventurer sur le chemin des fortunés businessmen :-).
Je suis parmi les derniers pax à accéder à bord alors que le départ est prévu quasiment dans 1/2 heure.
Accueil sympathique de la part des deux PNC présentes en porte 1G, vérification de mon numéro de siège, et voilà, je me dirige à ma place, le 3é et dernier rang de la cabine business.
Il s'agit de vrais sièges spécifiques, en 2+2, et non pas d'un énième "euro concept" auxquelles les classes affaires des legacy européennes nous ont trop souvent habitués. Les racks à bagages sont pleins; je me contenterai d'y boudiner mon blouson tout en gardant par la force des choses mon bagage à mes pieds.
Sellerie cuir et pochette garnie de manière classique…
… en commençant bien entendu par les consignes de sécurité.
Puis le magazine de bord, dont la couverture symbolise le retour de Georgian Airways à Paris en 2018. Pour son contenu, je vous donne rendez-vous au FR suivant, consacré à mon vol retour de Géorgie deux jours plus tard, ceci afin de ne pas trop alourdir le présent récit.
Les collectionneurs de vomito-bags, dont je ne fais pas partie, seront déçus : c'est du "white tail"…
Les sièges sont très confortables mais assez vieux. Ils rappellent sans hésitation des F ou C (comme on les appelait à l'époque) de cabines long-courrier. Il n'y a aucune espèce d'IFE, ni collective ni individuelle.
Mais tout a l'air bien entretenu.
Alors que l'embarquement est terminé, un choix de jus de fruits et d'eau minérale est proposé.
Les verres ont eu aussi conservé le branding AIR ZENA, le sous-titre d'antan étant Georgian Airlines et pas Airways comme désormais. Allez comprendre…
Le chargement des soutes touche à sa fin.
Pas mal de va-et-vient dans le galley avant mais nous sommes encore en avance sur l'horaire de départ.
Les portes sont finalement fermées à 10h55 et les démos de sécurité sont effectuées dans la foulée.
Push-back à 11h00 précises, pile à l'heure.
Le roulage sera exceptionnellement court pour une heure de pointe à Schiphol. Nous voici airborne dès 11h10.
Pendant la montée, les 12 pax de cette cabine business archi-complète se voient proposer un coussin.
On est vite sortis de la grisaille et le temps est à présent radieux.
Le trolley des boissons de la classe éco est momentanément stationné ici, preuve que le service va commencer.
Il est temps de déplier les tablettes.
Dans les instants suivants, la PNC attitrée au service de la business class arrive avec les nappes.
Elles sont plus du format de grandes serviettes que de véritables nappes. Le logo AIR ZENA, ici encore toujours présent, ne date pas d'hier et a sûrement subi des centaines et des centaines de lavages et autant de repassages.
Il n'y a eu aucune distribution de menu. C'est donc "à l'aveugle" que la PNC demande à chaque passager ce qu'il souhaite boire. Je réponds par une question "what have you got ?" à laquelle il m'est aussitôt répondu "red wine, white wine, soft drinks". Nouvelle question de ma part "any beer ?". Réponse : "no beer". Bref, allons-y pour du vin rouge. Verdict : imbuvable.
Arrive ensuite le plateau repas. Présentation plutôt sympa comme vous pouvez le voir. Hormis le cellophane sur l'assiette de fromages, je constate qu'il n'y a aucun couvercle sur les plats, ce qui n'est pas conforme à la norme européenne en vigueur. Vous noterez qu'au passage j'ai entre temps opté pour le vin blanc, bien moins pire que le rouge.
Ayant vu circuler des cassolettes où il semblait y avoir de la viande, mais c'était sans doute en quantité limitée donc un choix restreint aux deux premiers rangs, je m'étonne que me soit imposé ce plat chaud sans qu'on ne me propose la moindre alternative. Je demande donc ce que c'est. "Mushrooms with potatoes" me répond la même PNC que pour les boissons. Oui, vous vous rendez compte, cinq champignons qui se battent en duel et de la purée, voilà le plat principal d'un déjeuner de classe affaires sur un vol de plus de 4 heures avec Georgian Airways. Décidément, après avoir fait ceinture par la force des choses au salon KLM, c'est vraiment mon jour de diète, alors que je suis debout depuis 5h du matin et que la faim est bel et bien là !
J'insiste en demandant s'il n'y a pas d'autre choix. Gênée, la PNC me répond que non et qu'elle est désolée. Quelques minutes plus tard, elle repasse, je l'interpelle après voir tenté de manger cette purée aussi desséchée qu'un pain rassis de trois jours, et je lui dis que c'est vraiment immangeable, tout en ayant l'idée de lui demander de bien vouloir m'apporter un des plats chauds de la classe éco. Je la sens soulagée de pouvoir m’offrir cette alternative. il se trouve que cette boulette de viande d'agneau garnie de mini-spaghetti rôtis s’avérera tout à fait comestible. Je le dirai ensuite à la PNC à qui j'ai causé tant de tourments, ce qu'elle sembla apprécier, me proposant même de m'apporter une deuxième cassolette de l'éco, ce que je refuserai poliment. Point trop n'en faut…
Entre temps, j'ai aussi demandé de l'eau. Qu'à cela ne tienne, on m'apporte une bouteille de 50cl, sans le moindre verre. Il y a eu aussi deux repasses de vin, preuve que les PNC ont tenté de faire de leur mieux.
Toutes ces petites péripéties, sans gravité il faut bien l'avouer, m'ont fait prendre du retard par rapport au protocole du service et l'on est venu me débarrasser alors que je venais juste de terminer l'assiette de fromage, pas mal du tout. Je terminerai donc ce repas bien curieux, en tout état de cause bien loin des standards de business class européenne sur un vol d'une telle durée, par le dessert récupéré sur le plateau d'origine avant le débarrassage, accompagné d'un thé géorgien, dont on remarquera qu'il est servi dans une tasse transparente en plastique d'un look plutôt engageant. Au moins un point dont d'autres compagnies pourraient s'inspirer.
Le marathonage de ces derniers éléments est un jeu d'enfant. On en reste là pour le repas, dont la note finale ne pourra hélas que se ressentir de toutes ces approximations.
Le temps est toujours aussi radieux. Nous survolons à présent la Hongrie.
Les pax commencent à prendre leurs aises, bien que le "recline" des sièges ne soit pas exceptionnel.
Je profite que mon voisin se soit levé pour en faire de même.
Direction la cabine éco et carrément le fond de l'avion.
Les PNC se sont savamment enfermés dans le galley arrière en mettant bien toutes les pressions sur les rideaux pour qu'on ne les dérange pas.
Entrons dans une des deux toilettes.
Rien à dire c'est propre.
La cabine éco est elle aussi complète.
Retour vers l'avant.
Les paysages survolés sont toujours aussi superbes. Je ferai ensuite une petite sieste réparatrice, la journée ayant déjà été bien remplie.
Une heure environ avant l'arrivée, nouveau passage de boissons.
Mon voisin, un rustre hollandais (pardon du pléonasme) n'aura pas avalé autre chose que du café depuis le départ d'Amsterdam. Il doit en être à son dixième.
Il n'est que 15h environ à l'horaire de départ, mais le jour décline déjà après plus de trois heures de vol vers l'est.
Nous survolons à présent les montagnes géorgiennes enneigées.
Long virage à gauche pendant la descente.
On approche de Tbilissi.
A la droite de l'appareil une ancienne base aérienne, sans doute de l'époque soviétique.
Approche finale.
Atterrissage imminent.
Nous voilà posés à Tbilissi, aéroport Chota Rustaveli, célèbre écrivain géorgien du XIIé siècle, surnommé "l'Homère du Caucase". Plus contemporain, on aperçoit un B747 cargo de la feu compagnie "Air Georgia".
Le roulage est très instructif même s'il fait déjà quasiment nuit car il y a un grand nombre de vieux avions stationnés de part et d'autre du taxiway.
En voici un exemple.
Parmi eux, ce superbe DC-9 de la compagnie Sky Georgia, elle aussi disparue.
Pas de doute, nous sommes bien dans une ancienne république socialiste soviétique.
On approche du tarmac de l'aérogare. Voici les trois E-190 de Georgian Airways ici réunis.
Nous avons droit à un des trois postes au contact, aux côtés de cet A321 de S7 Airlines.
Le bloc arrivée a lieu à 18h20 locales, après 4h et 20mn de voyage, dix minutes en avance sur l'horaire.
C'est la deuxième fois de ma vie que j'arrive ici. La précédente, c'était en novembre 1981, du temps de l'URSS, à bord d'un Tu-154 d'Aeroflot. Un vol charter en provenance de Bastia, pour un 1/8é de finale de ce que l'on appelait alors la "Coupe des Vainqueurs de Coupe" sur le terrain du redoutable Dynamo de Tbilissi.
37 ans plus tard, les choses ont bien changé, notamment cette aérogare ultra moderne.
Un dernier coup d'oeil au tarmac.
Pas d'autres arrivées à cet horaire le lundi. Je parcours les couloirs quasi-déserts et passerai les formalités d'entrée en Géorgie en quelques minutes.
Merci de votre attention. Plus de vues de l'aérogare seront disponibles avec le FR de mon vol retour, effectué deux jours plus tard à destination de Kiev à bord d'un E-190 de Georgian Airways. A paraître bientôt.
"heureusement que je n'avais que 20 minutes à perdre." -> Le meilleur résumé que l'on puisse faire de cet endroit. Malheureusement, sa contrepartie en zone Euro n'est guère mieux.
Monsieur, et ses lecteurs par la même occasion, voulaient de l'exotisme? En voici, et du bien servi avec ça. Enfin, façon de parler. Parce que la Géorgie offre des spécialités culinaires tellement riches que retrouver cette redoutable expédition sur sa nappe/serviette, franchement...c'est minable. Entre les ratés marketing et le peu d'enclin des PNC à relever le service, on pourrait se demander à quand des notes négatives sur FR!
Heureusement que la passion aérienne l'emporte et que le simple fait de voler sur une compagnie "nouvelle" permet de partager cette aventure ou mésaventure. Merci donc pour ce divertissement du lundi. Curieux de lire le retour. À bientôt!
Merci Guillaume. C'est vrai que le contraste est saisissant entre la "vraie" gastronomie géorgienne + ses excellents vins, dont j'ai pu avoir un aperçu lors de mon séjour, et la restitution plutôt ratée qu'en fait A9 à bord de sa classe affaires. Dommage, car cette compagnie est un peu la vitrine du pays, en tous cas la 1re et la dernière impression que le visiteur en a lorsqu'il l'utilise pour se rendre dans ce pays et en repartir. A bientôt.
Ce n'est pas le Crown Lounge qui va m'inciter à perpétuer mon statut FB Elite+ :)
Pas de place entre les sièges devant soi pour un bagage à main ? C'est un avantage du diagramme 3+3 avec siège milieu neutralisé.
Note to self : pour ne pas manger les restes d'une cantine végétarienne, voyager en éco.
"Nous survolons à présent la Hongrie" : avec les lacs du fleuve Crișul Repede plein cadre et Oradea juste devant le réacteur, cela faisait quelques dizaines de km que tu étais en Roumanie !
"A la droite de l'appareil une ancienne base aérienne, sans doute de l'époque soviétique." : la base militaire de Vaziani, en effet ex-soviétique, bombardée par les Russes lors du conflit russo-géorgien en 2008, et toujours utilisée, notamment en collaboration avec l'OTAN.
Derrière le DC-9 Sky Georgia, un Antonov 24, non ?
Merci pour le partage !
Merci de ton commentaire et des précisions que tu apportes, toujours très appréciées. A bientôt.
"Nous voilà posés à Tbilissi, aéroport Chota Rustaveli, célèbre écrivain géorgien du XXIIé siècle, surnommé "l'Homère du Caucase"." ==> XXIIè siècle ? vous êtes en avance sur votre temps ;) ! Pour vous rendre à Tbilissi, vous oubliez Austrian Airlines et inénarrable Belavia.
Les vues extérieures sont magnifiques, ça donner envie !
Correction, not perfection. Le millénaire additionnel qui s'était malicieusement rajouté a été retiré grâce à votre vigilance, dont je vous remercie. Concernant les autres compagnies proposant TBS depuis l'Europe via leur hub, j'ai aussi oublié de mentionner la triplette TK/KK/PC, la main de la Turquie étant bien évidemment très présente dans la région. A bientôt.
Mise à part Paris, Georgian Airways arrivera aussi bientôt à Bruxelles, Bologne, Berlin, Kazan, et 6 autres villes.
Le vin rouge imbuvable ? C'est tout de même malheureux alors que le vin Géorgien n'est pas mauvais. Surtout le blanc, il est vrai...
Mais si il avait de goût la même vraisemblance que l'esthétique du plateau repas, je comprends ton mécontentement^^ .
Merci pour ce FR ;)
Merci du commentaire. Oui, comme on le dit plus haut avec Okapi, dommage que A9 ne soit pas en ligne avec la qualité des vins et des mets que l'on peut déguster en Géorgie, assurément une destination de choix pour les fins palais.
Merci pour ce FR Lucky Luke :
Tous les Fristes en veulent au Crown-lounge alors que je l’ai trouvé calme et une offre correcte pour le petit -déjeuner,de très très bonheur ou un coup de chance alors ?
Pas mal cette expérience positive avec Georgian,je suis tenté de prendre leur Embraer depuis BRU,j’attends la suite avec intérêt !
Eh bien voilà au moins deux afficionados du crown lounge, et non des moindres ! C'est toujours ça de pris pour KLM vu la volée de bois vert que suscite cet endroit. Concernant l'E90 A9 c'est à paraître incessamment. A bientôt.
Merci LUC pour ce fr,
J ai réservé un vol sur A9 au départ de BRU début mai et, au vu de ton fr, je me félicite d'avoir opté pour l'éco!
A part, le siège en 2X2, rien ne vaut de payer beaucoup plus cher pour voyager à l'avant. Comme toi, je retiens de cette expérience, le coté totalement décalé. Pour les courageux qui souhaite réserver sur A9, très vite, sur leur site, ils indiquent qu'ils sont bien assurés....
Dommage pour la bière, car, c'est souvent LA boisson correcte sur des destinations "exotiques".
A bientôt
RÉPONDRE
Merci Nicolas et bravo pour ce choix d'A9 et de la destination Géorgie au printemps prochain. Ça nous donnera aussi l'occasion de lire un FR supplémentaire sur cette compagnie, et pourquoi pas, de constater des progrès d'une saison vers l'autre... A bientôt.
Je me disais bien que Notre Lucky Luke ne pouvait pas se rendre en Géorgie avec LH ou AF, par exemple ^^
Belle comparaison avec le produit MS sur ce vol MC.
Concernant le siège, on est à égalité, l'écart se creuse avec le catering qui n'atteint pas la cheville de Horus, reste que l'on sert de l'alcool chez Georgian, mais si le vin est imbuvable...
La PNC a bien réagit en te proposant un plat chaud, et qui plus est bon de la classe éco.
J'espère que tu as gardés le mag de bord :)
Belle brochette de coucous rouillant sur le tarmac à Tbilissi ...
Merci pour le partage, à bientôt !
Disons qu'avec AF, ç'aurait été difficile, mais avec LH, je suis d'accord, c'eût été qualifiable de faute grave de ma part :-)
Merci Hervé de ton sympathique commentaire. Peut-être un jour découvriras tu A9, mais je pense qu'il faudrait que cette compagnie remplisse au moins deux critères pour attirer le savoyard à son bord : rejoindre Star Alliance et proposer du connecting vers le sud-est asiatique. A suivre, même si ce n'est sans doute pas pour demain.
A bientôt.
Merci Luc de ce partage exotique dont tu as le secret ! Un vrai bonheur pour chasseur de compagnies comme toi et tes lecteurs fidèles dont je fais partie.
Coté expérience à bord comme tu le fais remarquer : alternance de bon avec cette vraie cabine business et des PNC qui cherchent à bien faire et de bizarre comme ce repas immangeable et qui ressemble a un plateau de Noel à la cafétéria de Tchernobyl ! Mais l'essentiel n'est pas la et réside dans ce bonheur étrange d'Avgeek de se dire "je l'ai fait ! ". A bientôt
Merci Christophe, tu as parfaitement résumé mon état d'esprit sur le sujet. Quant à la qualité gustative et la comparaison avec la cantine de Tchernobyl, cette dernière l'emporte haut la main :-). A bientôt.
Merci Luc pour ce FR.
Voilà une compagnie que j'ai dans le viseur si elle se décide à faciliter l'accès à ses vols ex IKA. Je leur aurais donné le bon dieu sans confession mais j'aurais eu tort.
Certes il y a un "flavour" géorgien, décallé et je comprend Joël mais cela ne suffit pas à mes yeux. Pas de choix, plat pas bon, vin pas bon, pas d'IFE pour une compagnie qui est habituée des long MC entre l'Europe de l'ouest, voire la Russie.
AZAL me semble mieux armé, mais ils ont l'avantage d'un pays regorgeant de pétrole...
Merci Quentin. A9 ou pas (il y a aussi plusieurs opérateurs iraniens sur IKA-TBS selon FR24) je te recommande sans hésiter la Géorgie pour un de tes prochains week-ends au départ de Téhéran. C'est vraiment la porte à côté et tu apprécieras sans doute la culture locale et les charmes de Tbilissi. A9 opère "sur la papier" mais fais attention j'ai vu plusieurs fois leurs vols annulés sur cette ligne. Je ne sais pas si ce sont des annulations "à chaud" ou prévues à l'avance et quel est le traitement des pax ayant déjà acheté leur billet (le célèbre règlement européeen ne s'appliquant pas...). Heureusement que je n'avais pas tablé sur ça pour enchaîner TBS et IKA et que certains impératifs m'ont obligé à dissocier les deux voyages, mais j'aurais été "en carafe" cette semaine-là car A9 était bel et bien annulé vers IKA le jour où j'ai quitté TBS. A bientôt.
Merci pour ce FR !
Rien de bien surprenant à ce salon Crown Lounge ! Vraiment une verrue européenne en matière de salon quant on voit ce que offre par exemple la compagnie soeur à Paris.
A bord, c'est une autre histoire avec cette cabine datée mais en 2-2 ! Le siège est confortable et loin d'une planche à repasser ! Par contre, le plateau repas est vraiment pas appétissant et tu as dû te rabattre sur le plat Y !
Jolies vues aériennes pendant l'approche et joli spotting avec ce cimetière à avions qui contraste avec ce terminal moderne !
A bientôt
Merci du commentaire. Oui, il faut quand même insister sur la qualité du siège business en 2+2 car on sait très bien qu'avec les compagnies européennes c'est une notion qui a disparu en moyen-courrier. A bientôt.
Hello Luc !
Merci pour ce nouvel opus.
Bon, par où commencer, peut être par le plus mauvais à savoir le "salon" KLM ? Ici le terme salon s'applique au plus juste en étant un espace d'attente mais où il ne faut guère en attendre plus. L'offre de nourriture y est, matin comme journée, juste scandaleuse pour un salon flagship.
Ensuite passons au plat proposé. J'ai d'abord, au visu, cru à des oeufs brouillés en me disant : sacré portion. Mais de la purée ? Avec 5 champignons ? Faut sérieusement oser. Clair que le plat éco lui avait bien meilleure mine !
J'ai aussi tenté de déchiffrer le "latch cloze" sur la porte des toilettes, mais impossible de trouver quelle langue c'est.
Bref, à part les sièges, rien de très funky avec cette compagnie. Je passe mon tour :)
A bientôt pour la suite !
"J'ai aussi tenté de déchiffrer le "latch cloze" sur la porte des toilettes, mais impossible de trouver quelle langue c'est"
- Au dessus du "latch cloze", cet alphabet est le mkhedruli, et c'est donc tout simplement du géorgien, quelle question ! :)
Ah oui mais moi je parlais du "latch cloze" pas de ce qui était au dessus, je lis et parle le géorgien couramment ;)
L'avantage avec notre "FRiste le plus assidu", c'est qu'il apporte des compléments d'info à tout le monde ce qui m'arrange bien :-). Merci Stephan de ton commentaire, on est d'accord pour dire que le crown lounge et la business d'A9 rivalisent de médiocrité en ce qui concerne le boire et le manger, même si A9 peut bénéficier de plus d'indulgence vu ses origines. Si j'avais su qu'il n'y avait pas de bière à bord (sans doute une première sur une compagnie "non-dry"), je m'en serai quand même envoyé une avant de quitter le lounge car je pense au moins que de la bière, KLM en propose... A bientôt.
Merci pour le FR Luc !
J'avais très envie de prendre Georgian cet été, mais le prix, même en éco, m'en a dissuadé... Alors je n'ose imaginer le prix en J pour une prestation si erratique. Même si les sièges sont en 2-2, le pitch semble quasiment aussi réduit qu'en éco, c'est bien dommage.
Heureusement qu'il y a le catering en éco pour rattraper celui de J... Bon, ça reste plus appétissant que ce que propose le Crown Lounge cela dit. Et quel dommage de ne pas avoir de vins à la hauteur pour une compagnie géorgienne, c'est quand même un des produits du pays les plus connus !
Spotting sympathique à l'arrivée, même si voir tant d'avions abandonnés est toujours un peu triste...
A bientôt pour le retour !
Merci de ton commentaire. Je suis parfaitement d'accord avec toi. A bientôt.
Merci pour ce retour Luc!
Dommage pour ce catering imposé et pas bon. Et paradoxalement celui de l'éco était meilleur. Comme quoi, pas besoin de faire trop de chichi pour fournir quelque chose de "qualité" ^^
La ligne AMS-TBS doit vraiment fournir des paysages superbes à contempler depuis le hublot!
"La précédente, c'était en novembre 1981, du temps de l'URSS, à bord d'un Tu-154 d'Aeroflot. Un vol charter en provenance de Bastia, pour un 1/8é de finale de ce que l'on appelait alors la "Coupe des Vainqueurs de Coupe" sur le terrain du redoutable Dynamo de Tbilissi." Ah quand même! Quel déplacement! Avec notamment un avion aussi risqué que la tribune provisoire de Furiani! (petit humour noir :p )
A bientôt!
"Avec notamment un avion aussi risqué que la tribune provisoire de Furiani!"
- Erreur : le bilan de la sécurité du Tu-154 est bon pour un appareil de sa génération, exploité dans des conditions souvent difficiles.
Autant pour moi alors :)
"scandaleusement radine ?, horriblement réduite ?, incroyablement pauvre ? A chacun de choisir le qualificatif."=> Facile. Les trois.
Pour de l'exotique, on est servi. Compagnie plutôt rare à voir dans nos contrées, pays dont on n'entend pas beaucoup parler, un PNC peu avenant et enfin un repas tant en J qu'en Y très exotique.
Le contrat est amplement rempli.
Merci Luc.
Merci à toi. Une fois de plus, je mets en évidence les défauts d'A9, notamment en matière de catering, mais je reste au final très satisfait d'avoir fait cette expérience singulière, même si la Géorgie va naturellement s'ouvrir de plus en plus vers l'extérieur dans les années à venir et un voyage vers ce pays deviendra de plus en plus courant. C'est en tous cas ce que je souhaite à tous ceux qui n'ont pas encore eu la chance d'y aller. A bientôt.
Merci Luc pour ce FR qui permettra aux futurs voyageurs sur A9 d'économiser du temps et de l'argent, en achetant un billet éco et pas un billet business :) Meilleur catering à bord et évitement du KLM Crown Lounge ! Merci pour le partage et à bientôt !
Merci Guillaume. Oui, tu as raison, la business de A9 vaut pour la qualité du siège mais pour le catering, prière de se rendre derrière le rideau :-). A bientôt.
Lire un FR de Lucky Luke est comme partir dans un voyage vers l'inconnu. Du moins dans de l'inédit. Ce qui se vérifie une nouvelle fois ^^
Pas de commentaire pour le "salon", les notes parlent d'elles même. Et comme KL en semble satisfait ....
Je note surtout une PNC qui aura tenté d'être à l'écoute et de satisfaire son passager. Peut-être pas si facile avec ce catering bien minable.
@ bientôt. Erik
Bien que ton repas m'ait quelque peu donné la nausée, je ris encore du pléonasme "un rustre hollandais".
Amusant aussi de lire que ton précédent passage à Tbilissi se situe à peu près à l'époque où on s'est connus, on avait surement parlé de ce voyage alors.
Merci pour ce report et le précédent sur le CRJ Luxair.